La voix de la Justice

NOM

Prénom

In Rp...

• Âge : 17 ans
• Nom : Vi Britannia
• Prénom : Light (Pseudo : Seigi [Justice] )
• Sexe : Homme
• Nindo : "Ceux qui s'accordent le droit de tuer, sont ceux qui doivent le plus s'attendre à mourir"
• Village : Aucun
• Clan : Famille Britannia, Noble, Famille du Daimyo de Kumo
• Grade : Civile...
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On n'oublie pas un visage...

Une main crispée sur son œil gauche, celle ci cachant admirablement le fléau qui incombe le jeune homme d'un âge moyen. Lorsqu'elle désire ne pas se retrouver sur son visage, elle dévoile une apparence de toute beauté. Ses cheveux d'un noir profond se déversent sur son front comme si ils attendaient cela avec excitation. Par la suite l'on remarque deux yeux, des perles qui viennent adoucir la face du jeune homme. Ces bijoux d'une couleur violet en temps normal sont porteur du terrible pouvoir qu'il s'est vu donner il y a peu. Lorsque l'on regarde cette tête de plus près l'on remarque son nez qui s'agence parfaitement avec le reste créant ainsi une harmonie rarement représentée chez les autres humains. Sa bouche portant le tout, elle n'est pas différente de par sa beauté mais celle ci sait ce faire suffisamment discrète pour embellir encore plus son doux visage. Ce visage divin est pourtant le chevet d'un tableau exprimant des émotions atroces. Ces mêmes émotions de haines et parfois même de folies viennent déformer cette beauté la rendant plus effrayante qu'admirable.

Lorsque l'on fuit son regard et que l'on décide de voir plus bas, on remarque que son corps n'est pas forgé pour le combat. Possédant des épaules fines accentuant cette carrure frêle, à l'inverse de son esprit, son corps est sans défense mais il semble être indifférent à cela. Bien plus que le physique, il préfère transcender ce défaut en aiguisant son esprit. Ses bras dont la musculature est inexistante ont la particularité d'être les chemins menant vers les mains qui conduiront à la domination de ce bas monde. Malgré sa maigre apparence, il n'en reste pas moins grand ce qui donne un effet de perche majestueuse lorsque l'on regarde son physique dans l'ensemble. Cette forme n'est que très peu présente dans un monde tel que celui ci où la guerre fait rage. Cependant, c'est ce qui lui octroie un air assez mystérieux et qui poussent dans la globalité les gens à en apprendre plus sur lui.  Par la suite, il porte des vêtements assez sobre souvent dans la teinte noir. Il ne cherche pas à se démarquer à travers ces vêtements lorsque cela pourrait lui porter préjudice. Ainsi, il semble être assez discret même dans sa façon de se vêtir ce qui contraste avec cette apparence penchant la curiosité des spectateurs au maximum.

Bien que cette faible description le représente entièrement, celle ci est limitée par l'aspect figé de la chose. Lorsque l'on redémarre le temps on peut apercevoir sa démarche significative. Celle ci semble posséder une ampleur à l'image du personnage, de grands mouvements pour de grandes impressions. Bien que son visage semble exprimer l'indifférence en permanence, il n'hésite pas à jouer de son don de comédien pour faire fortes impressions et ainsi amadouer les esprits faibles. Malgré que cela contraste fortement avec ses vêtements qu'il veut discret, il n'en changera pas pour autant cette mauvaise habitude de faire dans l'ampleur et dans le surplus. Néanmoins, lorsque l'occasion ne se présente pas, il sait parfaitement se fondre dans la masse dans sa démarche empêchant les autres de déceler des signes distinctifs chez elle. On pourrait par la même occasion examiner sa voix profonde, celle si sait se faire entendre de tous lorsque son propriétaire le demande. Ainsi bien qu'elle semble dénuée de toutes distinctions, elle est un atout majeur pour ce personnage justicier qu'est celui que l'on présente.

Dans les méandres de mes pensées...

Intéressant personnage qu'est Light camouflé derrière le pseudonyme qu'il s'est lui même donné. Ce même pseudonyme qui reflète une partie de sa personnalité complexe et qui par la même occasion définit son objectif. Lorsqu'on rencontre cette étrange personne il est difficile de la cerner. Pourtant très froid de premier abords, il optera pour un comportement amical brisant les défenses instinctives de la plupart des personnes. Se forgeant une mentalité d'apparence, il peut ainsi se fondre à travers n'importe quels milieux et même les plus hostiles. Bien que ses objectifs sont emprunt de vérité, le masque d'hypocrisie qu'il aborde est quant à lui forgeait que par le faux. Changeant d'apparence quand la situation le demande, cette personnalité changeant lui permet un regard aiguisé sur le monde qu'il considère comme un plateau d’échiquier. Mêlant ce talent inné, il est capable d’enrôler une personne rien qu'avec sa parole et son attitude.

Ingénieux, brillant et surtout observateur, il sera briser le mentale d'une personne pour le modéliser comme il le souhaite. Bien qu'il n'aime pas ce servir de ces moyens pour arriver à son objectifs, il semble que le chemin lui apporte peu. Son seul objectif est l'arrivé, cette même détermination qui le rend à la fois si remarque et pourtant si cruelle lorsque l'on arrive à être l'un des rares à percer sa vrai nature. Pourtant il reste profondément bon, il se bat pour une cause qu'il considère juste et malgré ses moyens impitoyables qu'il n'hésite pas à mettre en place si la situation le demande, il ne cherchera pas pour autant à s'en servir lorsque la situation ne le demande pas. Il cherchera avant de prendre sa décision, tous les choix qui s'offrent à lui avant de se poser et de décider de ses actes.

Autre mécanisme assez étrange, il possède une critique à l'encontre même de sa propre réflexion.  Ce phénomène bien que handicapant dans un esprit normal n'est pas un obstacle pour lui. Suffisamment intelligent pour mettre cela en place très rapidement cela lui permet d'aiguiser sa réflexion et d'avoir deux points de vue au sain même du même milieux. Ceci, lui permet alors, de voir des choses qu'il n'aurait pas pu voir en temps normal. Cette intelligence qu'il s'est vu donner à la naissance lui accorde une maitrise totale de son environnement et de son entourage. Il ne sera que très peu surpris par la situation car bien souvent, il l'aura prévu à l'avance. Si plusieurs pensent que le Geass est son plus puissant atout, ils se trompent amèrement et subiront le contre coup le temps venu. Le Geass n'est qu'un moyen externe, une facilité accordée pour atteindre son but. Son réel atout reste et restera avant tout son esprit.

Si on arrive à surpasser le voile qu'il forme instinctivement, on peut remarquer une personne profondément meurtri. Il ne cherche que la vengeance et la justice, son combat n'est là que pour les autres. Il sait très bien que la voie qui l'emprunte mènera surement à sa mort mais, il veut avant tout changer les règles de ce monde et le rendre meilleur. Personnage paradoxale, il n'en reste pas moins simple. Étrangement, malgré son esprit hors du commun il possède une seule faille qu'il regrette profondément. En effet, il semble perdre tous ces moyens lorsqu'une fille l'aborde. Surement dû à sa jeunesse flagrante et à ce manque d’entrainement dans ce domaine, si une fille vient à lui faire du rentre dedans, il perdra sans aucun doute tous ces moyens. Ridicule point faible lorsque l'on sait tous ce dont il est capable en temps normal.

Si on examine sa mentalité dans un autre domaine on peut apprendre qu'il adore les grands moment de solitude. Ces moments d'une rareté assez incroyable sont des repos sans pareille pour son esprit et d'une certaine manière il en raffole. Malheureusement, son esprit perpétuellement tourmenté et concentré dans sa première tache l'empêche d'apprécier les autres bonheurs de la vie. Il trouve que cela parasite sa pensée bien plus qu'autre chose ainsi, il semble se détacher de toutes relations matériels avec le monde qui l'entoure. Si on regarde ce qu'il déteste maintenant, on aperçoit qu'il n'apprécie guère les imprévus. Son esprit n'est pas sans faille et il se peut qu'un imprévu surgisse de nul part venant mettre à mal tous ses plans. C'est pour cela qu'il déteste l'imprévu, ce genre de situation le rend fou et l'espace de quelques instants, il semble que son esprit se laisse tomber dans la colère. Mais heureusement pour Light, il sait très vite reprendre ses esprits.

Jamais je n'oublierai...

Égalité, liberté... Que des mots dénués de tous sens dans ce monde. Ce ne sont que des simples mots que les dominants prononcent pour accroitre leurs contrôles sur les dominés. Alors qu'ils revendiquent ces paroles comme armes des faibles, derrière le masque qu'ils abordent tous, on ne peut y voir qu'un visage malsain n'étant préoccupé que par son propre intérêt. En échange de ce faux espoir, ils reçoivent le pouvoir de controler toutes ces âmes faibles qu'ils considèrent comme des simples vermines ! Alors que le monde repose sur tout ces humains exploités, leurs efforts ne sert qu'à engraisser des monstres puérils ! C'est dans ce monde que j'ai vu le jour mais, au plus profond de mon être, je n'avais aucune envie d'y mourir.

Lors d'un matin ensoleillé, dans une maison somptueuse où la nature y déversait toute sa beauté, un cri avait fendu l'air de toute part. Ce cri foudroyant provenait d'une femme agonisante. Cette même agonie était le résultat de la vie qui commençait à voir le jour. La douleur ne faisait pas de différence, riche ou pauvre, elle frappait tous le monde sans sourciller. Et, il arrivait parfois que même des personnes soit disant importantes puissent connaitre des douleurs inimaginables. Le travail avait déjà commencé, la tension était à son comble. Plusieurs personnes couraient comme de petites fourmis pour aller chercher divers objets. Un nombre incalculable de médecin se trouvaient aux alentours de la jeune femme. Plusieurs heures passèrent, les râles d'agonies s'étaient tus pour ne laisser place qu'à des pleures stridents sonnant comme une douce mélodie. Ce jour fut le jour de ma naissance. Devais-je remercier le ciel de ne pas être né dans une famille de pauvre qui n'aurait certainement jamais pu satisfaire mes besoins ? Je ne savais pas, à l'époque je n'étais qu'encore un enfant...

La vie y était paisible... Je ne fus pas le premier de ma lignée... Une lignée, c'était ainsi qu'on appelait des enfants de hautes naissances. Pendant alors que je vivais mon existence sans fondement, d'autre qui n'avait pas eu ma chance travaillaient déjà pour leurs survies. Mais je n'en savais rien, j'étais enfermé dans cette ignorance du monde extérieure qu'on cherchait à  me faire cultiver pour me manipuler le moment venu. Il y avait bien un avantage à cette vie je devais bien l'admettre, hors des contraintes que m'imposaient les besoins de mon corps, mon esprit pouvait s'aiguiser à son aise... Ainsi, je devins très vite ce qu'on pouvait appeler un prodige... Un génie parmi les génies. Recevant une éducation hors paire, j'avais acquis toutes les notions possible... Imbattable aux échecs et aux jeux de réflexion en tous genre, j'espérais au fond que mon père me reconnaisse. Ce père qui n'avait jamais été présent pour moi. En l’absence de père, l'exemple qui se devait de guider mes actes ne prit jamais forme. Ma mère me disait qu'il avait d'autres préoccupations plus importantes en tant que Daimyo. Il devait s'occuper de ce qu'il qualifiait de microbe... Des simples bêtes n'étant vouées qu'à servir. Bercé dans cette notion, j'y croyais fortement à mon tour...

Le second jour le plus marquant de ma vie fut à l'âge de mes 8 ans. La richesse est souvent sujet à convoitise. Cette même convoitise est sujet à de la jalousie. Et de cette jalousie nait la haine, ainsi une course au pouvoir dont personne ne fini gagnant prend forme dans un cercle sans fin. Alors que le soleil surplombait la gigantesque demeure de ma famille, je me retrouvais allongé sur mon lit confortable et bien plus grand moi. Dans la salle principale ma petite soeur qui avait vu le jour quelques années après moi jouait comme n'importe quelle gamine. Ses rires éclatants embaumaient toute la maison d'une joie inébranlable. Ma mère se trouvait avec elle, surveillant sa fille bien aimée. Cette scène aurait pu durer encore plusieurs heures si on y avait pas mis fin prématurément. Les rires s’arrêtèrent et le son des lourd éclats de verres s'entre choquant pris la relève. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, je sortais de ma chambre en toute vitesse imaginant déjà le pire. Lorsque j'arrivais sur les lieux, je pouvais voir un corps allongé sur un autre. Des vitres étaient cassées et les gardes n'avaient pas tardé à venir. Fixant les deux corps, une mare de sang avait surgit. Je ne voulais pas y croire... Je ne pouvais pas y croire ! Des cries d'agonies sortirent de ma bouche. Je n'avais pas été touché contrairement à elles mais j'étais le témoin de ce qui allait me choquer à vie ! Ma mère et ma sœur étaient désormais ailleurs... Elles ne seraient plus jamais avec moi... Pourquoi ? Pourquoi cela devait leur arriver. Traumatisé, je restais bloqué devant cette scène effroyable et éprouvante...

Quelques semaines suivirent... Plusieurs servantes et soit disant amis de la famille essayèrent de me réconforter. Mais cette image était encore ancrée dans ma tête... Celle de ma petite sœur et de ma mère mourantes toutes deux... Ce malheur provenait d'une autre famille de noble qui avait tenté d’assassiner ma famille entière... Ces sombres crétins ! Pourquoi en voulaient ils toujours plus ? Mon père ne vint pas me voir, il ne vint même pas à l'enterrement. Avait il été tenu au courant ? Était il lui aussi choqué ? Malgré mon état d'enfant, j'ordonnais à ce que l'on me fasse parler à mon père. C'était mon droit ! Tous tentèrent de m'en dissuader en ne me racontant que de simples excuses. Ces mêmes excuses que ma mère m'avait sorti toute ma vie pour justifier le comportement de mon père !

Grâce à mon acharnement, j'avais fini par obtenir gain de cause, ainsi, je me retrouvais devant mon père au visage implacable. Plusieurs autres personnes de la "haute" se trouvait dans la même pièce que moi et mon père. Je ne pouvais pas obtenir mieux après tout... Grâce à l'assurance innée qui coulait dans me veines, je m'adressais alors d'une voix forte à mon père :

-Pourquoi n'avez vous pas protéger mère !? Pourquoi vous n'êtes même pas venu à leurs enterrements !?

De son regard froid, il me répondit d'une voix beaucoup plus forte que ce que n'avait pu être la mienne :

- Je n'avais aucune raison de les voir ! Mortes, elles me sont inutiles !

Choqué par ses paroles, je reculais en arrière ne pouvant croire ce qu'il venait d'être dit... M'avait ton menti ? La noblesse, des gens fait pour régner, des gens intouchables... De par leurs naissances ils avaient autorité suprême sur le monde, méprisant ce qu'ils appelaient des bêtes. Pourtant, des nobles en avaient tué d'autre ! Mon père tenaient des paroles monstrueuses devant son propre fils en parlant de sa famille. Dans cette vie faite d'or, le genre humain pourrissait ! Indigné, je m'interposais face à mon père provoquant vives réactions dans la salle.

- Je ne veux pas être comme toi ! Jamais tu ne me forceras à être comme toi ! Je ne veux plus de cette famille !

La colère montait en flèche dans le corps de ce tyran. Cette sensation effroyable me recouvrait de toute part, qu'allait il répondre à mes mots !

- Tu n'existes pas ! Tu n'as jamais existé ! Depuis ta naissance tu es mort ! Qui est-ce qui t'a nourrit ? Qui est-ce qui t'a logé !? Ton existence n'a jamais eu lieu ! Je te vendrais à un daimyo d'un autre pays. Mon fils devrait bien me rapporter quelque chose !

Ces mots furent le coup de grâce dans le corps du jeune homme. Titubant, il n'en croyait pas un mot. Devant la stupeur des gens qui les entouraient, il maudissait son père et cette famille qu'il ne voulait plus ! Désormais traité comme un moins que rien, plusieurs gardes l'enfermèrent dans sa chambre en attendant qu'il soit livré comme un vulgaire paquet. Le daimyo ne prononçant que rarement des paroles en l'air entreprit très vite cette livraison. Vendu comme du vulgaire bétail, en se rebellant il avait perdu son passé. Mais, il n'en voulait plus, cette contrainte forcée lui convenait finalement... Les sois disant amis ne lui passèrent même pas l'adieu. Comme si il avait perdu tout intérêt, feindre la compassion envers le fils n'attirait plus aucune faveur du père. Haïssant ce monde, il fut embarqué dans une sorte de charrette. Ce passage dans la vie du jeune homme lui ouvrit les yeux sur la réalité sordide de ce monde.

Le voyage devait normalement durer une semaine, mais, le monde en avait décide autrement. Il était malheureux de constater que ce dénouement tragique m'avait donné l'occasion de sortir de ma prison dorée. Alors que la charrette vacillait comme à son habitude depuis le début du voyage, je pouvais entendre les oiseaux qui faisaient entendre leurs magnifiques à qui voulait bien écouter. Laissant ainsi vagabonder mon esprit, j'essayais d'oublier tous ce que j'avais pu entendre depuis ma naissance. Quelques minutes après, je demandais l'autorisation de pouvoir vider ma vessie qui n’arrêtait pas de se faire malmener depuis le début du transport. Acceptant ma requête, je fus contraint à faire cela à seulement 5 mètres de la charrette à la vue de tous. Vu ma force physique, les deux gardes qui m'accompagnaient finiraient pas me rattraper très vite si je m'échappais. Ayant fini ce que j'avais à faire, je m’apprêtais à retourner vers la charrette lorsqu'une énorme explosion jaillit de nul part. Me soufflant à l'arrière ma tête heurta un arbre, par la suite une douce et entrainante torpeur pris possession de mon corps.

Lorsqu'il se réveilla, il se retrouvait dans un lit en piteux état. Malgré tout, il ne s'en plaignit pas, le confort que ce support lui apportait été bien plus que nécessaire après cet accident. Ne se souvenant de rien, il se demandait bien où il pouvait être. Emplis d'incertitudes et de doutes, il jeta des regards rapides à ces alentours. Une femme entra par la porte. Elle portait des habits modeste qui à premier vue surprit le jeune homme. Habitué à vivre dans le luxe et l'opulence, il n'avait jamais été dans un endroit de la sorte et n'avait jamais côtoyé une personne du bas peuple. Néanmoins, cette personne bien qu'elle semblait pauvre allait l'aider plus d'aide que n'importe qui dans sa vie.

- Tu vas bien ? Mon mari t'a recueilli prêt d'une charrette en feu, tu étais le seul survivant de cet explosion. Tu te souviens de quelques choses ?

Cette femme se préoccupait vraiment de moi ? Je plongeais mon regard dans le sien et je ne pouvais y voir que de la sincérité. Me décrispant, j'essayais de me souvenir de ce qu'il avait bien pu se passer. Une explosion, du feu et du noir... C'est tous ce dont je me souvenais de l'accident. Désolé par le manque de réponse je ne savais pas quoi lui répondre :

- Je ne sais rien... Pardon...

- Ne t'inquiète pas. Je suis idiote de t'avoir demandé ça aussi tôt. Repose toi ici tant que tu le souhaites.

Plusieurs années s'écoulèrent et je ne quittais jamais cette famille improvisée. Ceux qui m'avait recueilli, ceux qu'on avait fait passer pour bête avaient été les personnes les plus gentilles avec moi. Au fil des années j'avais découvert que le couple m'ayant recueilli n'avait jamais pu avoir de fils. Malgré tous ce qu'on m'avait appris depuis ma plus basse enfance, je me plaisais énormément avec eux. Coup du sort, pour une fois, il semblait qu'il m'avait été favorable. J'étais devenu le fils qu'il n'avait jamais pu avoir et j'avais enfin une famille sur qui compter. Bien-sur tout mes conforts habituels avaient disparus mais, je m'en fichais bien. J'étais débarrassé de ce monde pourri ! Enfin j'allais pouvoir commencer ma vie ! Quelques amis se joignirent à ma vie qui avait pris un chemin vers le bonheur. Très vite, j'oubliais mon passé pour vivre le présent. Mais, ils sembleraient que le destin d'un homme aime s'amuser avec celui ci.

Le passé revint le hanter comme un fantôme qui n'en avait pas fini avec sa proie. Un groupe de plusieurs personnes s'étaient dirigés vers le village. Light venait d'avoir ses 17 ans lorsque cela se produisit. Ces hommes ne respectant rien faisaient justement partie de cette société de noble pourrit jusqu'à l'os. Ils saccagèrent plusieurs établissements, personne n'osaient les arrêter. Tous montraient une soumission sur leurs visages. Quelques hommes essayèrent de leur demander gentiment de partir mais ils furent abattus comme si de rien n'étaient. Il ne respectèrent rien, où plutôt, ils ne respectaient que leurs propres règles. Et lorsque cela concernait ce qu'ils considéraient comme du bétail, ils avaient carte blanche ! Le meurtre de quelques villageois d'un petit village sans grand intérêt ne leurs causeraient aucun préjudice. Ils en étaient certain et cela auraient été surement le cas. Les habitants commencèrent à fuir du village à la vue des morts, très vite, il ne restait plus que Light qui restait encore là, tétanisé par le reflue de son passé.

A ce moment, je ne savais pas quoi faire... Croyant que j'avais pris la fuite moi aussi, le couple qui m'avait recueilli depuis tant d'années avaient déjà fuis à leur tours. Pourtant nobles, ces hommes n'étaient comparable qu'à des horribles bandits ! Ils entrèrent dans la maison où seul moi se trouvait. L'odeur des cadavres venaient à peine d'emplir mon née de sa puanteur. Ils étaient à un total de 5 et tous possédaient un pistolet. Étrange arme qu'on ne retrouvait que rarement dans ce monde.

- Oh ! Il y en a qu'un qui est resté ! Oh, mais il semble différent des autres, tu n'es pas du village hein ? Pas grave, on va te tuer, tu ne dois pas valoir plus que ça après tout ! Je suis content mon frère ! Cette petite balade est vachement amusante ! Jouer avec ces vermines.

Je ne voulais pas mourir ici ! Je ne voulais pas partir de ce monde sans n'avoir rien pu changer ! Pourquoi ! Pourquoi ce monde était encrassé de tant de pourriture ! Si j'avais eu le pouvoir de changer ce monde !

- Souhaites tu vraiment changer ce monde ?

Cette voix venue de nul part, les hommes en face de moi ne semblaient pas l'avoir entendu. Bien sur que je le voulais ! Je serais prêt à tout pour changer ce monde où les forts oppriment les faibles de plus en plus et sans aucune limite ! Comme si j'avais répondu et que l'on m'avait entendu je fus plonger dans une sorte de second état. Frontière entre la réalité et le rêve, je pouvais entendre cette séduisante voix dans ma tête

- Je t'accorde le pouvoir de te faire obéir de tous ! Mais... En tant qu'utilisateur du geass, tu seras plongé dans une profonde solitude. Auras-tu la force de supporter ce fardeau ?

Retrouvant mes esprits, je levais machinalement ma main vers les hommes. Regardant fixement dans les yeux l'homme qui avait prononcé tant d'injures ! Testant ce nouveau pouvoir, j'ordonnais comme si cela avait été naturel depuis toujours :

- Moi ! Light Vi Britania ! Je t'ordonne de tuer les 4 hommes à coté de toi et de mourir !

- Oui ! Votre majesté !

Son comportement changea du tout au tout. Il avait perdu toute volonté individuel et ne semblait être devenu qu'une coquille vide manipulable à souhait. Il pointa alors son arme vers ses collègues qui ne comprenaient rien à ce qu'il pouvait bien se passer. Quatre coups furent tirés et les hommes furent tuer par la main de leurs amis d’antan. Avec son sourire ancré sur son visage, il mit fin à son tour sa vie avec une balle qui se logea directement dans sa petite cervelle. Réalisant l'horreur que je venais d'ordonner, je comprenais enfin le véritable sens de ma vie. Depuis ma naissance je m'étais menti, j'avais volontairement fermé les yeux face à toutes cette corruption. Maintenant que j'avais le pouvoir ! J'allais changer le monde à ma manière. Un monde où les forts et les faibles n'existeront plus ! Un monde où la paix régnera ! Mon rire résonna sur le bois des murs fragiles de la modeste maison dans laquelle j'avais vécu ces 10 dernières années. Sourire ancrée sur mon visage, ma main porté sur cet œil qui allait me faire changer le monde, je venais d'entreprendre une longue et douloureuse marche menant vers la rébellion.

Mon clan, mon honneur

Histoire de clan (longueur au choix)

Vie

Privée