Fusasaki Somei

SOMEI

Fusasaki

In Rp...

• Âge : 58 ans
• Nom : Somei
• Prénom : Fusasaki
• Sexe : masculin
• Nindo : "Rien n'est trop cher. Certains sont juste trop pauvres."
• Village : Konoha
• Clan : Somei
• Grade : Juunin
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On n'oublie pas un visage...

Fusasaki se présente comme un homme d'âge mûr avancé de taille relativement grande, mais qui ne se démarque toutefois pas à cause d'elle. Ses proportions sont correctes, si bien qu'on ne peut ni le qualifier de maigre, ni de robuste. Sa peau est légèrement plus sombre que celle des autres habitants du village, à cause de ses origines étrangères.
En observant son visage, on note des traits sévères qui pourraient le faire passer pour un maître malaimé ou un surveillant de l'armée. En réalité, ces traits sont devenus la base de tout adulte du clan Somei, car ils sont toujours en train de réfléchir à quelque chose, souvent lancés dans des calculs complexes. Lorsqu'il est détendu et en confiance, il présente un visage plus posé, légèrement souriant. C'est sa véritable personnalité qui reprend le dessus, mais peu de monde en dehors de chez lui ne le voit ainsi.
Fusasaki voyage souvent aux couleurs de son clan (bleu et or), en se faisant passer pour un simple marchand pour ne pas éveiller les soupçons, mais attirer les partenaires commerciaux potentiels. Lorsqu'il est en mission, il ne change pas de couverture, mais fait moins attention à ses bénéfices qu'à l'objectif final. Il aime porter d'amples robes riches pour dissimuler les bourses de pièces et rouleaux de papiers importants qu'il transporte. S'il doit amener quelque chose de gros, il préfère le confier à un âne ou une autre monture qui l'accompagnera. Comme il est ninja aussi bien que commerçant, il se passe d'habitude de compagnons de route, préférant assurer seul sa défense, mais lorsque l'image est très importante, il demande à de jeunes ninjas de lui servir de "gardes du corps", sans que ceux-ci sachent qu'il est aussi fort qu'eux.

Dans les méandres de mes pensées...

"Si j'achète ces vingt-cinq paquets d'épices à cet excellent prix, pourrais-je les revendre avec un bon bénéfice? Il faut prendre en compte le coût du transport, car je vais devoir louer une charrette... ou en acheter une, avec un animal de trait, car je n'aurai pas envie de revenir. Faisons vite un calcul... je somme là et là... je retire... Rha, le cours des monnaies étrangères a l'air vraiment pas mal, ces temps-ci, je ferai bien d'en parler une fois de retour au village... je vais me contenter des ryō pour l'instant. Deux semaines de rations pour un âne, plus le prix de la bête... un bénéfice de cingt-sept ryō si je parviens à vendre le tout au prix que je souhaite. Est-ce que ça vaut le coup?"
Tel est le genre de pensées que Fusasaki peut avoir en passant devant la devanture d'un magasin alors qu'il est en mission dans un petit village. Le temps c'est de l'argent, et si on le perd, c'est autant de bénéfices en moins. Toute chose a un prix, il faut juste pouvoir l'atteindre. L'enseignement du clan Somei est durement ancré chez cet homme qui connait le seul pouvoir supérieur à celui du chakra: l'argent. Ce n'est pas le chakra qui fait signer la paix, mais l'argent. Ce n'est pas le chakra qui motive les ninjas à partir en mission, mais l'argent. Ce n'es pas le chakra qui fait gagner un combat, mais l'argent: celui qui en a le plus a de quoi s'acheter les meilleurs combattants. Le chakra est acheté par l'argent. Ces pensées dangereuses et controversées résument la philosophie de Fusasaki.
Cependant, contrairement aux pensées strictes sur la conservation des rentrées, de l'équilibre monétaire et sur l'inflation du clan Somei, Fusasaki est plus libre. À quoi sert l'argent si ce n'est pour le dépenser? Pourquoi s'enrichir si on n'utilise pas les gains? Il est le seul à savoir ce que vaut vraiment une pièce de 1 ryō: rien. Lorsqu'il l'a compris la première fois, à treize ans, ses enseignants ont éprouvé des sentiments partagés. Normalement, les membres du clan qui se rendaient compte de la véritable valeur de l'argent étaient beaucoup plus âgés. Quel effet cela allait-il avoir sur ce jeune homme? Sa découverte l'a poussé à dépenser sans se retenir, en prétextant qu'une pomme à 5 ryō était toujours meilleure que ces cinq ryō, même si le prix était exagéré, puisque personne ne pouvait manger cet argent, alors que la pomme était délicieuse.
Prenant ainsi l'enseignement de son clan à l'envers, il en vint à respecter de plus en plus la valeur d'un billet de cent ryō dans la poche, la sécurité qu'il apportait, même s'il ne servait en tant que tel à rien.
À part l'argent, peu de choses ont de réelle importance aux yeux de Fusasaki. Il n'a pas de compétence sociale, et lorsqu'il n'approche pas quelqu'un dans le but de lui vendre ou acheter des biens, il se trouve limité dans ses actions. Au sein du clan, il se montre aimable et parfois amusant avec sa famille et ses proches, mais dans le village, et surtout en dehors, il est uniquement concentré sur le bénéfice de ses actions.

Jamais je n'oublierai...

Naissance et jeunesse
Dès la naissance, Fusasaki fit la fierté de ses parents en s'intéressant aux petites pièces brillantes qu'il trouvait. Au lieu de les porter à la bouche, il les regardait d'un air très intéressé. En âge de commencer l'éducation scientifique, il se montrait très doué pour les mathématiques et la logique, et a appris à lire très facilement. Personne ne fut donc étonné quand il annonça vouloir faire du management plus tard, et se lancer dans des affaires à grande échelle. Il devint ami avec deux autres enfants du clan, qui avaient des objectifs assez proches des siens.

L'âge rebelle
Arrivé à ses dix ans, Fusasaki était un bon élève, mais il posait beaucoup de questions qui remettaient en doute les fondements mêmes du clan. Le rôle de l'argent, la véritable valeur d'un billet de banque, la force de l’intérêt commercial, il touchait presque à une philosophie de l'économie que les enseignants ne voulaient pas qu'il suive. Assez vite, ses parents furent contactés et on le poussa à essayer autre chose, comme le ninjutsu, puisqu'il n'était pas vraiment trop tard. Il appréciait ce domaine, où l'intelligence pouvait être cultivée autant que les stratégies et l'astuce. Il cotoyait des prétendants ninjas de tous types et se fit des amis dans de nombreux clans puissants. Il découvrit aussi que le clan Somei, pourtant célèbre dans les marchés et les places administratives, était un nom inconnu du monde ninja. Bien décidé à changer cela, Fusasaki décida de devenir le premier grand ninja du clan Somei, avec comme objectif caché de donner un coup de projecteur aux shinobi de son clan, afin de les faire recevoir plus de missions, et donc gagner plus d'argent.
Alors que les autres jeunes cherchaient à devenir ninja pour la gloire, la recherche de pouvoir, les aventures, l'honneur ou le sens du devoir, Fusasaki fut le seul à répondre "pour l'argent", déclanchant une foule de réactions variées. Qui était ce petit qui se préoccupait de l'enrichissement personnel alors qu'il était sûrement encore couvert par ses parents? Il expliqua alors qu'il devait amener de l'argent pour son clan, car il le fallait, et tout le monde fut satisfait, car sa réponse était alors plus proche d'un code de l'honneur. On imaginait qu'il était né de parents pauvres et qu'il avait grandi dans le besoin. Seul un des enseignants savait que le clan Somei était en fait à la pointe de la richesse et il se trouva impressionné que même les jeunes qui ne devenaient pas marchands ou banquiers avaient un sens du devoir envers les objectifs de leur clan aussi pointu.
En évoluant dans son équipe auprès d'un maître intéressé et flexible, il découvrit la joie des combats, et s'imagina pouvoir devenir de plus en plus fort facilement. En affrontant son rival, ami et équipier lors d'une simulation de prise d'otage, il utilisa pour la première fois une pièce de monnaie qui trainait par terre à côté de lui et l'envoya voler au visage de son adversaire, qui, surpris, dut lâcher le chien qui servait d'otage pour se défendre. Alors qu'on le complimenta pour son utilisation d'une arme improvisée et la précision de son tir, il n'en garda qu'une idée: pouvait-on utiliser l'argent directement en combat, sans l'utiliser pour acheter de l'équipement? L'argent pouvait-il tuer physiquement?
Il fit de ses questions un nouveau sens à ses journées d'entraînement.
Il passait son temps à jeter des pièces et autres objets du même genre. Il devint maître en ricochets et pouvait utiliser des pièces comme de petits shurikens. Son professeur l'encouragea dans ses expériences, mais lorsque ses parents apprirent que leur enfant commençait à développer un style de combat personnel, ils se fâchèrent. Qui était-il pour dévaloriser ainsi l'artefact qu'était la pièce de monnaie? Utiliser des shuriken comme tout le monde était donc trop compliqué? Fusasaki n'était pas un faiblard, et porter de l'équipement ne devrait pas lui être trop compliqué... mais rien n'y fit, et le jeune garçon continua dans sa lancée. Chaque matin, sa mère comptait combien d'argent il amenait à l'académie, et s'il en ramenait moins le soir, il était sévèrement puni, à moins de prouver qu'il l'avait dépensé correctement. Jeter de l'argent était contraire aux principes du clan.

Le ninja
En grandissant, Fusasaki s'éloigna petit à petit de sa famille, et il recommença à s'intéresser aux sciences économiques. Alors qu'il effectuait des missions pour le compte du village, il amenait souvent un livre pour étudier le soir. Il décida de se consacrer à l'argent à travers les deux choses qu'il aimait faire: le ninjutsu et l'économie. Il passait ses journées à la bibliothèque du clan ou du village et sur le terrain d'entraînement, à étudier des équations et des jutsus. Il parvint à développer son style plus précisément, sans en informer son clan, bien sûr. Il fit un voyage vers Suna, où il signa un très gros contrat de vente de bois, et y retourna deux semaines après pour chasser avec quatre collègues un rénégat de Konoha qui s'y était réfugié.
La vie de Fusasaki devenait binaire: il y avait Fusasaki le ninja et Fusasaki le marchand.
Il fallait que cela cesse. Il ne devait y avoir que Fusasaki le ninja marchand.
Lorsque la Quatrième Grande Guerre Ninja éclata, Fusasaki était parmi les combattants. Il était encore jeune et sous le commandement de shinobi exemplaires. Il découvrit la puissance de monstres incroyables et comprit qu'une Grande Guerre était en tous points équivalente à une crise économique, dans le monde shinobi au lieu de celui des affaires: il fallait s'entraider pour s'en sortir.

Rédemption partielle
Une fois âgé, Fusasaki Somei était devenu un bon ninja, et un meilleur marchand encore. Il était marié, avait deux filles qui voulaient devenir respectivement ninja et marchande. Il leur répétait toujours qu'il fallait faire ce dont elles avaient envie, et qu'il ne fallait pas prêter trop attention à l'avis des autres. Étant souvent en voyage, il savait toutefois que laisser sa famille à la sécurité du clan lui assurait une grande sécurité. Ses parents étaient morts, et il commença à enseigner ses techniques aux jeunes ninjas du clan, dont sa fille.
Il se fit accepter par son clan, auquel il expliqua ses vraies motivations et leur montra ses techniques, et comment il pouvait tout de même conserver son argent tout en l'utilisant pour se battre.

Mon clan, mon honneur

Le clan Somei a une très longue histoire, bien antérieure à la fondation de Konoha. Ce clan n'était pas un clan guerrier, mais une maison spécialisée dans l'économie. Fondé il y a bien longtemps par un homme et une femme travaillant pour le daimyo, lui réglant ses comptes et sa trésorerie, ceux-ci eurent trois enfants, auxquels ils apprirent le calcul, et les sciences économiques en détail. C'était la première fois que l'argent devenait une affaire de famille. Chacun de leurs enfants perpétua la tradition, en apprenant l'économie et la comptabilité à leurs enfants respectifs, qui allaient eux aussi former leurs descendants. Lorsque Konoha fut fondée, le chef du clan Somei proposa au premier Hokage de fournir une branche complète du clan pour servir à l'administration du pays du feu. Le premier Hokage accepta bien volontiers, mais invita autant de fonctionnaires d'autres familles à travailler avec les Somei, car une affaire aussi importante pour la nation que l'administration économique ne pouvait être laissée aux mains d'un seul clan. Depuis ce jour, la moitié des employés du Hokage dans la section administrative s'occupant de l'économie du pays est composée de membres du clan Somei, et une majorité des autres employés ont été formés auprès de maîtres Somei.
De son côté, le clan a toujours cherché l'enrichissement maximal. Ses nombreux membres ont des contacts dans presque tous les villages et villages cachés, qu'ils partagent bien volontiers entre eux. Ils se fournissent en missions commerciales auprès du patriarche. On raconte qu'il est tellement riche que s'il le désirait, le clan Somei pourrait fonder un nouveau village caché, mais tout ce qu'il lui manquerait seraient les habitants. De part sa position économiquement privilégiée, ce clan a été accusé à plusieurs reprises de corruption ou de fraude monétaire, et est devenu une cible habituelle des inspections d'officiers Uchiwa. En réalité, les patriarches ont toujours mis un point d'honneur à garder une réputation parfaite, et personne n'a jamais réussi à prouver une quelconque triche de la part des Somei.
Deux problèmes majeurs se présentèrent au clan environ au même moment: Alors que les ninjas devenaient une puissance de plus en plus répandue, il y avait également de plus en plus de brigands organisés, qui prenaient pour cible les caravanes marchandes, comme celles du clan Somei. Le patriarche décréta que le budget en mercenaires de protection s'élevait trop haut, et les millions de ryō dépensés chaque année pourraient servir à mieux. Le second problème était que tous les enfants du clan ne désiraient pas suivre la voie de l'argent. Alors qu'ils étaient encouragés à devenir artisans ou à pratiquer un métier à revenu stable s'ils ne voulaient pas devenir marchands, de plus en plus de jeunes devenaient attirés par la voie tapageuse du ninjutsu. Le patriarche y vit non pas un problème mais une solution à son premier problème: si les jeunes voulaient se battre, qu'ils servent au moins à protger les marchands du clan! Ils pourraient même faire des missions pour le village, et ainsi ramener une source d'argent supplémentaire. Personne n'y vit de problème, et les jeunes étaient contents.

Vie

Privée