Un matin couvert, mais sans pluie. Voilà le temps qui se levait sur cette nouvelle journée en tant que membre de l'akatsuki. En effet, cela faisait depuis quelques jours que j'avais rejoints leur rang après qu'ils m'aient contacté. C'était grâce au meurtre d'un homme qui couvrait ce traitre que je cherchais tant, ce Yumitsuka. Je l'avais fait souffrir à un point que moi-même je ne me croyais pas capable de telles atrocités. Je l'avais torturé pendant des heures entières pour qu'il crache une information. "Souterrain" était le seul mot que j'avais réussi à lui arracher. J'avais fait en sorte de lui découper la peau, de lui mettre la tête dans l'eau jusqu'à ce qu'il soit à la limite de se noyer, mais il faut dire qu'il était plutôt résistant. Je pense que l'un des membres à du m'espionner et en a parlé dans l'organisation, ce qui m'a valu cette place.
Désormais, j'étais dans les rangs et je ne voulais pas les décevoir pour m'avoir fait confiance en me recrutant, moi l'homme sans attache et dénuer de sentiment. Je voulais rencontrer les membres de l'organisation, mais pour cela, il fallait que je gagne en puissance meurtrière, au cas où l'on me fasse passer un test. Je devais montrer ma hargne, mon pouvoir et surtout mon engagement envers eux. Je décidais donc de m'entraîner à une nouvelle technique que j'avais repéré, tant mes multiples voyages. Une technique de type katon.
Le principe n'était pas très compliqué comparé au dégât que ce jutsu pouvait engendrer. J'allais donc en direction de Konoha et ses alentours, un pays favorable pour les jutsu de ce type d'où son nom, le pays du feu. Il me fallait seulement trois jours de marche pour rejoindre le premier village de ce pays verdoyant. Faisant le tour de ce village, apparemment marchand vu les nombreuses enseignes marchandes. C'est au détour d'une rue et grâce à un panneau que je m'apercevais que konoha se trouvait à environ trente kilomètres de ce hameau. Il me fallait maintenant un terrain où je pourrais m'entraîner sans être dérangé, chose que je remarquais assez rapidement.
Une surface étendue de verdure sans aucun arbre s'étendait devant moi. Un terrain idéal pour arriver à créer ce jutsu.
- Commençons
De ma voix habituelle, calme et grave.
J'allais me chercher un tronc d'arbre qui avait été découpé surement par les villageois quelques jours auparavant. Et je la plaçais à peu près à quinze mètres devant moi afin qu'il devienne ma cible. Ce bois allais surtout me servir uniquement à viser correctement mes ennemis, la vraie caractéristique de ce jutsu était tout autres que ce que l'on pouvait croire en la voyant au premier abord. Je regardais fixement ce tronc et je commençais à effectuer les mudras que je me souvenais. Un, deux, trois et quatre d'effectuer, il m'en manquait un. Après quelques secondes à rester là, les mains toujours sur le quatrième signes, je me souvenais enfin et le réalisa de suite.
-Katon, KETSUJO !
Une gerbe de flamme émanât de ma bouche et je sentais que le contrôle était très aisé. Je l'amenais sur le tronc, mais arrivé à quelques centimètres, je l'envoyais viré à gauche et encerclé la cible à atteindre. J'avais réussi la première étape, ce qui n'était en fin de compte pas très compliqué, bien au contraire. Cependant, un détail me chagrinais, les flammes étaient là, mais elle faisait plus un genre de tube autour de la cible ayant des mouvements très lents. Il fallait absolument faire augmenter la célérité si je voulais arriver au bout de ce jutsu. J'arrêtais tout pour recommencer depuis le départ et reproduire le processus précédent, mais rien n'y faisait, la vitesse ne voulait pas augmenter. Un petit goût amer en bouche de ne pas voir ce qui bloquait le bon fonctionnement de cette technique, je cherchais activement d'où le problème pouvait bien venir.
Une rafale de vent déferla sur la plaine en couchant les herbes sur mon terrain d'entrainement et du coin de l'œil, je remarquais avec stupeur que mes flammes avaient quelque peu accélérés pendant la bourrasque. La solution était là, sous mon nez, il fallait simplement que je rajoute du futon pour gagner en célérité. Je devais simplement trouver la bonne dose de vent à insuffler dans mon katon et ainsi avoir la vitesse adéquat. Tout ce mélange aurait pour but d'arriver à la phase final de ce jutsu.
La buche me faisais face en me défiant, ce qui était ironique d'un certain côté. Un vulgaire morceau de bois, me défiais. Un léger sourire se dressait sur mon visage.
-Katon, Ketsujo.
D'une voix stoïque.
Les précédentes flammes se dirigeaient de nouveaux vers cette satané cible et au bout de quelque seconde, le bois se retrouva une fois de plus entouré de flamme. Ceci fait, j'entreprenais de rajouter du futon et peu à peu, ce feu ardent augmentait en rapidité. Plus je mettais de chakra de type futon dans le katon, plus la vitesse augmentait. Le principe était compris, il ne me manquait plus qu'à trouver le bon dosage. Une seule chose à faire était possible, un cobaye.
Je retirais ma veste de l'akatsuki et la rangeais dans mon habit traditionnel pour aller dans ce village marchand trouver une personne. J'étais rentré sans contrainte surement dû au fait que je pas, rien, etc. après le verbe ne ressemblais à aucune menace connue pour ces marchands. Après avoir vadrouillé dans les allées du village, un homme se trouvait dans le coin d'une rue pleurant de tout son être et je me rapprochais dangereusement de lui.
- Bonjour, Jigoku-san, enchanté. Que vos ses larmes ?
Toujours de ce ton hautain qui était ancré au plus profond de mon âme.
L'homme me regardait, d'un air à la fois interrogé de cette interruption de ma part et à la fois méfiant surement dû à la manière dont je m'exprime. Il me regardait les yeux reluisant de larme pour enfin me répondre.
-Ce n'est pas vos affaires, déguerpissez, je ne vous connais pas.
Une petite once de colère montais en moi, me parler de la sorte, était-il fou ? Non, il ne me connaissait pas tout simplement et ne savais pas de quoi j'étais capable. Il fallait que je le persuade de me suivre, a moins qu'une autre solution pourrait être envisageable
-Monsieur, pleurer ne sert à rien quel que soit le problème, car dans ce monde les faibles y laisse la vie. Pleurer n'est que faiblesse. Faites-vous partie des faibles ?
Pourquoi m'embêter à avoir son consentement pour me suivre ? j'avançais vers lui un peu plus et à ma grande surprise, il se relevait pour me faire face en brandissant une grossière épée. Il voulait combattre pour je ne sais quelle raison.
-Vous voulez vous battre ? Très bien, effronté que vous êtes.
Un léger sourire sadique au coin des lèvres.
Il se jetait à corps perdu sur moi avec son air désespéré, j'aurais eu de la peine pour lui, si je pouvais ressentir ce genre de choses. En voyant la lame arrivée à quelques centimètres de ma personne, j'esquivais ce cout direct pour le frapper dans le dos de ma paume de main. Ce fou tombait à terre de tout son long, tel une marionnette au quelle on aurait coupés les fils.
-Pitoyable. Restez à terre, misérable que vous êtes. Vous ne valez absolument rien.
Une voix des plus sombres sortant de ma bouche
Il faisait véritablement pitié à voir, une fillette se serait mieux débrouillé dans le village de Keii, mon village natal. Il se relevait et se jeta de nouveau sur moi. L'amusement était suffisant, si bien que je bloquais son coup avec un mes kunai pour l'assommer rapidement. Etendu au sol, je le regardais de haut. Comment cet homme avait pu croire qu'il me battrait ?
Dans les poubelles de la ruelle, je voyais des cordages un peu usés, mais qui ferait l'affaire pour le ligoter. Une fois ceci fait, je le portais sur mon épaule et arrivais sur mon terrain d'entrainement de la journée. La buche se trouvait toujours au même endroit où je l'avais laissé et cet à endroit que je jetais ce déchet humain à terre. Une heure se passa avant qu'il ne se réveille totalement perdu.
-Ou suis-je et que me voulez-vous ? Détaché moi sale...
]
-Silence. Tu es ici pour une raison particulière, je t'avais laissé le choix tout à l'heure. Malheureusement pour toi, ton agression envers moi t'a retiré ce droit. De ce fait, tu seras mon cobaye et un conseil, tais-toi ou c'est moi qui te ferais taire.
En le regardant d'un air cruel et sérieux.
Il ravalait ces mots par peur de mon affirmation. Avant même qu'il ne recommence à ouvrir son clapet, je concentrais le chakra de type katon et l'autre de type futon pour envoyer cette fois-ci les deux en même temps. Je lançais la technique sur lui et j'entendais un peu plus loin devant moi un cri de peur bien distinct. Les flammes tournaient plus vite que la fois précédentes ce qui était un très bon début.
-Répondez et je vous laisse la vie sauve. Pouvez-vous respirer correctement?
Au travers le mur enflammé, j'entendais la voix de l'homme captif autant par les liens que par le feu tout autour de lui. D'après ce que je pouvais décrypter de sa phrase, il arrivait à gonfler ses poumons d'oxygène correctement. J'envoyais donc plus de futon augmentant rapidement la célérité, si bien qu'en voyant le résultat de la manœuvre, le petit tourbillons était devenu comme une tornade miniature et enflammé. Je reposais donc la question àmon cobaye quelques minutes plus tard.
-J'ai du mal à respirer, j'ai la tête qui tourne. Arrêtez, je vous en supplie. Pitié ne me tuer pas, je veux récupérer ma femme, ma vie, je deviendrais fort, je vous en fais la promesse, mais laissez-moi partir.
En effet, lors de sa réponse, je pouvais constater qu'il était très essoufflé et totalement perdu dans ses pensées. Le jutsu était donc réussi, il fallait seulement un peu plus de rapidité aux flammes pour que cette technique soit efficace quasiment de suite. Tout à coup, je voyais un corps passé au travers de la "tornade de feu". Mon cobaye était parvenue à se libérer surement grâce aux cordages qui avaient cédé dû à leurs usures . Mon chakra s'arrêta net pour couper le jutsu et je marchais vers l'homme.
- Votre acte est courageux, mais malheureusement pour vous, le feu brûle surtout quand il est accouplé à du vent. Regardez-vous donc.
Je le dévisageais de ma haute stature, ma prestance fière le surplombant pour montrer ma supériorité. Le villageois se regardais sous toutes les coutures pour voir de multiple brûlure très grave.
-Meurs
Il m'insupportait vraiment à geindre et ce lamenter. Quand bien même sa soit disant promesse serait réelle, il ne devait y avoir aucune de trace de mon passage. Je lui prit la tête entre mes mains et d'un coup sec lui brisa la nuque. En le lâchant, il tomba sans plus aucun mouvement. Cela me faisait un macchabé de plus à mon actif. Je remis ma veste akatsukienne et repartie comme j'étais venu, en toutes discrétions. Nul ne saurais comment ce pleurnicheur aura été tué.
J'avais désormais un nouveau jutsu de type katon et futon, une marche supplémentaire de franchi pour atteindre une puissance plus grande et plus dangereuse.