L'arrivée.

Un homme se tenait immobile. Il était jeune, la quinzaine peut-être. Il tremblait légèrement. La mission qu'on lui avait donné lui semblait étrange. Il tenait dans sa main tremblante un petit parchemin que lui avait confié un supérieur militaire. Il lui avait dit que c'était une mission hautement importante et particulièrement secrète. Il ne devait pas se faire voler ce parchemin et il devait le garder avec lui à tout prix. Dessus, une technique semblait inscrite. Il devait actionner la technique à un endroit prévu. Il avait fait un long voyage pour arriver jusqu'ici, au pays de la vapeur. Il était sorti du bâteau qui l'avait emmené jusqu'ici et avait commencé à marcher, accompagné de gardes du corps, vers sa destination. Là, un camp militaire, de Kiri, avait déjà été monté et accueillait des dizaines, voir des centaines, de shinobis de tout rang et de tout âge venu droit de Kiri.

Marchant et courant presque deux jours, il était arrivé à la date prévue au camp. Là, des murs en bois avaient été montés. De long pics surplombait les murs, empêchant les intrus d'infiltrer le camp. Aux quatres coins, à plusieurs centaines de mètres les unes les autres, des grandes tours prenaient leur place dans le décor. Plusieurs gardes, dans chaque, regardaient les alentours. Le camp était bien gardé. Une large porte, gardée elle aussi, se dessinait à l'horizon. Le petit groupe s'approchèrent de celle-ci et fûrent arrêtés. Ils dûrent donné le papier que leur avait donné leur supérieur militaire et décliner leur identité. Ils fûrent finalement invité à entrer.

La main toujours tremblante, le jeune homme alla au lieu de rendez-vous. Jusqu'ici, sa mission était un succès, et il espérait que ça continue en ce sens. Peut-être alors pourrait-il enfin devenir juunin. Il entra dans une tente. Celle-ci, carrée, était beige avec des rayures bleues et rouges. Elle était un peu plus grande que les autres autour. Elle était gardé par deux hommes à l'air farouche. Le garçon dût encore une fois décliner son identité avant de pouvoir entrer. Là, deux hommes parlaient. Lorsqu'ils virent le groupuscule entrer, ils s'arrêtèrent et saluèrent les nouveaux arrivants.

- Ainsi, c'est vous qu'ils ont envoyés? C'est vous le général?

Le jeune homme ne savait que répondre. Il tenta de balbutier quelques mots en pointant son parchemin. Les deux hommes se lancèrent un regard interrogateur mais finirent par comprendre. Le plus grand des deux se tourna vers le jeune homme d'un air amical.

- Allez, fait ce que tu as à faire mon petit.

Le «petit» avala sa salive et ouvrit le parchemin. Sur celui-ci, d'étranges symboles étaient marqués. Il fit alors ce qu'on lui avait dit de faire: il se croqua un doigt pour y faire couler le sang, fit quelques symbols et prononça les mots qu'on lui avait apprit:

- Shintaihappu no jutsu!

Il mit sa main ensanglanté sur le parchemin et un grand nuage de fumée surgit de celui-ci. Les hommes prirent tous un pas de recul. Ils restaient silencieux, attendant de voir ce qui allaient apparaître devant eux. Ils ne dûrent attendre longtemps.

Un jeune homme d'une vingtaine d'année était maintenant dans la pièce. L'air neutre, presque sévère, il regarda tour à tour les hommes dans la pièce. Il était tout habillé de noir. Il avait le regard sombre, éteint, presque menaçant. Ses cheveux, aussi, étaient sombres. Il donnait froid dans le dos. Il avait cet air intimidant que très peu de gens arrivait à donner à leur posture naturelle. Il se leva de toute sa hauteur et épousseta ses habits.

- Ainsi, me voilà arriver. Commençons. Regroupez les hommes, je dois leur parler.