Masato Terumi

• Âge : 17 ans.
• Nom : Terumi
• Prénom : Masato
• Nindo : Je dirigerais la plus puissante génération des épéistes de Kiri.
• Village : Kiri
• Clan : Terumi
• Grade : Chuunin
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S'il était à décrire, les autres diraient de lui qu'il ne s'intéresse pas à leurs regards. Portant un kimono blanc bordé de rouge, son choix de couleurs s'explique par la facilité pour le blanc. Masato ne s'intéresse pas vraiment à son apparence, et un kimono immaculé montre son choix de ne pas se conformer à certaines directives. Le choix des bordures rouges est également simple. Sa couleur de cheveux, entre le roux et le blond, a été source de remarques, de commentaires (mais jamais de moqueries) dans son dos. Placer du rouge sur ses habits montrait sa volonté de s'affirmer, un minimum du moins.
Masato mesure 1m72 et laisse ses cheveux au vent, sans les coiffer, comme exigeant la liberté. Ils laissent place entre quelques mèches à un regard absent, comme perdu. De petits yeux dont l'iris gris ne laissant percevoir qu'un détachement total du jeune homme à la vie qui l'entoure.
Ses bras sont couverts de cicatrices, tout comme son dos et sa poitrine. Il ne s'agit principalement que de traces laissées par de nombreux et rigoureux entrainements. Musclé, Masato ne surveille pas son alimentation, et ne prête aucune attention à la gastronomie. Ses écarts l'empêche d'avoir un corps vraiment musclé, mais son entrainement lui évite de prendre du poids.
Son arme, un wakizashi, est toujours accroché à son flanc droit.
Il ne porte pas de signe distinctif, mais son allure et son comportement permettent aux autres de le repérer rapidement.

D'apparence, Masato est quelqu'un qui peut être qualifié de "je-m'en-foutiste". Il ne s'intéresse à rien, va s'intéresser au vol du papillon voisin plutôt que la discussion politique qu'un ambassadeur lui tient. Bête ? Pas du tout. Simplement égoïste. Profondément égoïste.
Son but ultime, celui part lequel toute sa psychologie est basée, est celui de prendre du plaisir. Et du plaisir, il en a au combat. A ce moment, il arrive à percevoir la futilité de la vie et des choix qui la compose, là seulement il se sent vivant et heureux. Alors il ne recherche pas le combat à tout prix : un combat entre une fourmi seule et un éléphant ne l'intéresse pas. Il souhaite devenir puissant, être reconnu comme "le plus puissant", et pour cela il veut s'entourer des gens les plus puissants qu'il connait. Pourquoi ? Pour attirer à lui des gens qui vont chercher à lui dérober son pouvoir, pour un vrai grand combat : pour se sentir vivant.
Masato Terumi veut s'amuser. Pour pouvoir s'amuser, il doit attirer de grands ennemis jusqu'à lui. Ces ennemis ne viendront que pour lui prendre le pouvoir absolu. Pour avoir ce pouvoir, il doit d'abord faire sienne la puissance. Et pour l'avoir, il compte diriger la plus grande génération des épéistes de Kiri.
Sans être autoritaire, le jeune shinobi va chercher à améliorer son village, à le défendre pour préserver sa grandeur. Il aura intérêt à faire de Kiri le village ayant le plus de pouvoir sur les autres villages, afin d'atteindre son objectif.

Cependant, bien que cette réflexion est la base de sa mentalité, personne à Kiri n'en a la moindre idée. Pour son village, Masato est un jeune homme lunatique mais efficace dans ce qu'il entreprend. Ce qu'il fait, il le fait très bien. Mais ses camarades ont parfois l'impression qu'il en faut beaucoup pour le motiver.

La Godaime Mizukage.
Jamais de "mère", ou de "maman".
Dès sa naissance, Masato fut séparé de cette femme que tout le monde craignait autant qu'elle était aimée. La mort de son premier mari l'avait profondément touchée, tout le monde le sait. Elle a changé et est devenue plus aigrie, plus solitaire, tout simplement différente.
Prenons son premier fils, Emishi. Fruit de son premier mariage, la belle kage a reporté sur lui tout l'amour qu'elle avait pour son défunt époux. Mais le jeune enfant décéda également d'une maladie, quelques mois seulement après son père. Le choc fut rude pour Mei, et c'est là qu'elle changea.
Elle a d'abord coupé les ponts avec les autres villages, ce qui pouvait s'expliquer au vu des tensions dans les autres villages cachés. Isolé, Kiri continuait cependant à prospérer, et la Godaime reporta son attention sur la gente masculine de son village. Devenue littéralement une "mangeuse d'homme", elle collectionna les conquêtes en s'engageant à chaque fois. Mais ses accès de colères devenus légendaire, et son caractère irascible le rendait très peu facile à vivre.
A la naissance de Masato, son père le récupéra de son berceau pour l'éloigner directement d'elle. Non seulement elle était de plus en plus désagréable, mais la Godaime était de plus en plus stressée.
Masato fut alors élevé par le clan Terumi, le clan de sa propre mère. Mais même là, sa mère était avant tout la Godaime Mizukage. C'était son poste, son titre, son devoir, son honneur.
Seulement la Godaime Mizukage.
Jamais de "mère", ou de "maman".


Une maison traditionnelle, en bordure de l'eau.
Des parfums variés et fruités, que seule une essence florale pouvait embaumer. La rose, ou la fleur de cerisier. Le sel et l'iode venaient étoffer cette ambiance avec les vagues qui mourraient au pied des rochers. Le clapotis incessant de l'eau résonnait comme un tambour lent mais entrainant.
Rien d'inconnu pour le jeune homme, le regard portant sur l'horizon. Les cheveux blonds suivaient le cours du vent qui apportait les odeurs à son gré.
La fatigue, mais la fatigue saine d'un entrainement rigoureux qui se terminait. Dans ses rares moments avec celle qu'il s'évertuait à appeler "madame" et que tous nommaient "Godaime Mizukage", il s'entrainait à utiliser des techniques que seuls les siens pouvaient employer.
Ces moments n'avaient rien de familiaux, de personnels ou d'uniques. Il s'agissait d'un entrainement donné pour préserver les capacités militaires et les potentiels de combat du village. Le Futton était connu mais très difficile à maitriser. Ce sont ses gênes qui permettent une affinité particulière à Masato. Ces gênes qui ne lui ont jamais servis lui semblent devenir autant un poids supplémentaire qu'une occasion réelle de connaitre celle pour laquelle il n'arrivait même pas à ressentir quoi que ce soit.

Cependant, malgré cette affinité pour le Futton, son réel plaisir était de tenir un katana dans sa main. Pour les rares fois dans sa vie il se sentait plein, entier, complet. Une partie de lui semblait lui manquer en permanence, et lorsqu'il tenait son sabre en main, la vie entière lui semblait différente, il ne se sentait plus obligé d'avoir à courir le monde (ou du moins le village) : il se sentait présent, dans sa globalité.
Un seul sentiment lui manquait toujours : se sentir important, unique, particulier mais pour lui-même, non pour sa naissance ou sa couleur de cheveux.
C'est un soir d'hivers qu'il finit par comprendre ce qu'il souhaitait. Il voguait sur une barque entre deux îles avec deux connaissances. La tempête s’annonçait, et la houle finit par faire se retourner la frêle embarcation menée un peu maladroitement. Une fois à l'eau, des requins s'en sont pris aux trois jeunes hommes. Le premier se blessa et finit par se faire dévorer, ce qui ne fit qu'accroître la faim chez les prédateurs. Le deuxième des camarades tenta vainement de fuir, mais se fit rattraper avant de faire 20m sous l'eau.
Ne voulait pas mourir sans son sabre à la main, Masato prit sa lame et tenta de se défendre. Sans vraiment y croire, mais il voulait au moins essayer.
Le combat fut court. Quelques minutes à peine. Mais il avait été d'une intensité sans pareil pour le rescapé. Se sentir mortel, et susceptible de mourir à la moindre erreur lui avait donné cette impression de vie qu'il n'avait jamais put ressentir auparavant.
Épuisé mais vivant, le village l’accueillit avec peine en apprenant la mort de ses deux camarades. Masato, lui, voulait faire la fête ! Lui qui venait de se sentir vrai, entier et vivant. Mais peu lui importait de se conformer aux demandes des autres.
Il voulait combattre. Il voulait se retrouver.
Il désirait le sabre et la lame.
Il veux vivre.


Tout a changé il y a un peu plus d'un an.
La Mizukage voulait déclencher une guerre, pour que Kiri acquière plus de pouvoir et de puissance. Mais le peuple grondait, et ne la soutenait pas vraiment dans son projet. Les gens du clan Terumi avaient gardé Masato enfermé, presque en cage. Le jeune homme ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais il finit par apprendre que son père venait d'être tué, sous les ordres de son épouse. La Godaime l'accusait de haute trahison, sa paranoïa le poussant à croire qu'un complot se cachait derrière les visages renfrognés de certains de ses shinobis. Elle alla même jusqu'à penser que son mari soit membre de cette conspiration !
Mais la nuit suivante, Masato fut informé du décès de la Godaime Mizukage. Son père faisait-il vraiment partie d'une conspiration ? Ou certains ont-ils préférés agir en voyant sa paranoïa grandir ? Masato ne le savait pas, et cela ne l'intéressait pas. Le décès de son père le toucha, mais plus parce qu'il ne verrait plus un visage familier.
Dès ce jour, il ne fut plus pour certains que la représentation vivante de la peur qu'inspirait cette femme qui lui était finalement inconnue. Et plus personne ne s'essaya à s'attirer les faveurs de Masato.
Et c'est tant mieux : la force, on ne l'acquiert que seul.

Informations librement adaptée sur base de Naruto wiki.

Le clan Terumi a depuis toujours été affilié au village caché de Kiri. Ses membres sont reconnus pour être de bonne compagnie mais avec néanmoins quelques soucis "sociaux" dans leurs rapports avec les autres. Ils sont également connus pour leurs capacités de tuer vite et bien, le résultat primant sur la manière.
De part ces caractéristiques, le clan s'est très bien débrouillé quand le village était connu comme "le brouillard de sang", lorsque Chôjûrô était le Mizukage.

L'un de ses membres les plus illustres fut Meï Terumi. Elle fut le Mizukage en place sous "l'ère Naruto". Durant cette période de paix, elle eut plusieurs époux, et de très nombreux enfants. Meï, qui avait de sérieux problèmes relationnels avant la guerre, a en effet décidé après la guerre de connaître le mariage. Une fois enceinte, elle eu le mauvais gout de tuer quelques-uns de ses maris lors de ses "crises d'hormones" de femme enceinte. Masato fut le fils de l'un de ceux-ci.