(Deuxième épreuve) (Chuunin) Dorumo Sabaku et Tsubaki Narahima [Terminée]

Alors que la rosée du matin imbibait allègrement les parterres de fleurs colorées qui bordaient le palais, les oisillons annonciateurs du printemps réveillaient les convives de cette somptueuse demeure. Les matelas rembourrés et les oreillers moelleux avaient permis aux participants de l’examen de se revigorer - du moins à ceux ayant tenté de trouver le sommeil. Le propriétaire du domaine, Jinkaku Futae, avait invité les participants, à l’issue de la première épreuve, à se présenter à l’entrée des jardins. Il avait pris soin de préciser qu’ils pouvaient y accéder en passant par l’arrière du palais, et qu’ils seraient attendus à huit heures, ni plus ni moins. Un petit-déjeuner en libre service fut servi à la cafétéria peu avant l’aube, permettant aux participants de redécouvrir cette empotée de femme de service un peu trop grassouillette. Elle avait cette fois-ci jeté à la figure d’un commis une tasse d’eau chaude - certainement destinée à devenir un thé -, car celui-ci avait trébuché en portant un plateau de viennoiseries. Les témoins du désastre avaient dû affronter son regard dur. En soi, elle était bien plus effrayante que l’examen en lui-même. Après avoir dégusté des victuailles plus ou moins riches selon les envies, tout le monde s’était dirigé vers l’arrière du bâtiment où commencerait la deuxième épreuve.

Les spectateurs s’étaient amassés à la sortie, rendant l’accès relativement difficile pour les candidats. Braver la foule relevait d’un véritable défi, si bien que certains en déduisirent qu’il s’agissait d’une pré-épreuve éliminatoire : les servantes astiquaient les joues potelées des genins et des chuunins pour s’assurer qu’ils étaient en forme, les parieurs les assaillaient de questions pour se faire une idée du meilleur en lice, les marchands vendaient à la sauvette des friandises et des bonnets où ils avaient tissé le nom des candidats, et bien d’autres encore… Et lorsqu’enfin les jeunes gens ressortaient de ce bain de foule, déjà tout en sueur, ils pouvaient contempler de magnifiques jardins taillés à la Kumojin qui s’étendaient à perte de vue. En réalité, toute notion de profondeur était particulièrement délicate à percevoir, ce qui donnait une impression de gigantisme, alors même qu’une dizaine de minutes de marche aurait suffi à traverser ces innombrables haies et fontaines. Sous un porche en marbre mesurant plus de six mètres de haut, Jinkaku était entouré d’une multitude de gardes du corps en tissus colorés. Deux mètres en face de lui, les genins et les chuunins de tous les plus grands villages ninjas attendaient patiemment ses instructions. Lorsque l’horloge murale du palais eût sonné huit fois, le noble se racla la gorge avant d’intervenir.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. commença-t-il en souriant à pleines dents et en se massant une blessure imaginaire à la hanche. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Une fois les premières instructions mentionnées, une femme portant l’uniforme de la garde personnelle du Futae, à savoir un très fin tissu richement coloré - en rose, ici - et une lance fixée dans le dos par une lanière en cuir, appela tous les participants. Cela se remarquait à peine, mais les autres gardes lui vouaient un immense respect, ce qui permit aux esprits les plus fins d’en déduire qu’il s’agissait de leur cheffe. Une redoutable guerrière aux atouts féminins mis en valeur par sa tenue rose bonbon. Accoudée sur une petite table en bois ajoutée pour l’occasion et qui ne s’accommodait pas du tout au majestueux décor champêtre, elle tirait au sort des bouts de papier d’un grand bocal tressé en osier. L’attente semblait d’autant plus longue que le soleil brillait de mille feux, rendant l’air à peine respirable - ou peut-être que le bain de foule avait amplifié cette impression ? D’une voix particulièrement grave pour celle d’une femme, elle s’écria enfin :

- Numéros 102 et 126 !

Dorumo Sabaku et Tsubaki Narahima sauraient se reconnaître. Les deux participants s’avancèrent jusqu’au bureau improvisé où un garde du corps portant un tissu jaune canari fut désigné pour les accompagner. Le trio s’enfonça dans le jardin et marcha à un bon rythme. C’était la première fois que les jeunes gens avaient l’occasion de contempler les gardes du corps du prétendu Raikage d’aussi près : sous cet apparat exotique qui faisait penser à une tenue de guerriers du désert se dissimulait des individus à la musculature saillante et au teint légèrement cendré. La lance de combat qui dépassait dans son dos semblait encore plus intimidante à cette distance. Le garde du corps demeura muet pendant tout le trajet. Après être sortis des jardins où les fleurs se faisaient rares - détail typique des jardins à la Kumojin -, les concurrents parvinrent à un grand mur en marbre dont la couleur évoquait celle du porche de tout à l’heure.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Dorumo Sabaku et Tsubaki Narahima [Terminée] 1567169194-4fbf48b

L’immensité de l’édifice rendait impossible à deviner ce qui se dissimulait derrière… L’étrange effet de perspective du jardin ne permettait pas ne serait-ce que d’apercevoir cette muraille pendant la balade dans les haies taillées au carré. Dorumo et Tsubaki, accompagnés du soldat coloré, marchèrent encore un bon moment le long de ce mur. Ils virent défiler plusieurs portes en bois de bouleau qui s’incrustaient à merveille dans le mur et qui portaient des numéros et des horloges rupestres. On pouvait deviner que chaque duo allait pénétrer dans cette enceinte par une porte différente. Celles-ci étaient espacées d’un kilomètre les unes des autres. Une mesure certainement mise en oeuvre pour dissuader les participants de rejoindre les autre portes… Lorsqu’ils arrivèrent à leur porte attitrée, l’horloge y indiquait huit heures et vingt minutes. Le soldat du désert sortit soudain une longue corde de son uniforme - Dieu seul savait où il l’avait rangée, puisque sa tenue ne semblait présenter aucune poche. Sans les prévenir de quoi que ce soit, il attacha Dorumo et Tsubaki à cette corde plus ou moins élastique en l’enfilant à leur taille. Sa carrure impressionnante et l’aura qu’il dégageait les empêchèrent de toute manière d’émettre la moindre résistance. Sans qu’on puisse le justifier, cette corde à la couleur blanchâtre faisait penser à un lien vital… Peu après, la voix de Jinkaku Futae résonna par l’intermédiaire de ce qui semblait être des haut-parleurs, derrière la muraille.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

A cet instant, la porte en bouleau se déverrouilla toute seule grâce à un mécanisme automatisé. Une fois franchie, elle se referma derrière eux, les emprisonnant dans ce qui semblait être une gigantesque forêt dégageant une aura malsaine. L’environnement empestait comme une odeur… de mort.

HRP

La deuxième épreuve peut dès à présent débuter. Commencez par décrire votre trajet jusqu’à la porte, puis pénétrez dans l’enceinte des jardins. Restez évasifs sur l’environnement : vos péripéties vous seront décrites par le Maître du Jeu. Lorsque les deux candidats auront posté une première fois, un premier obstacle vous sera dévoilé. Le temps de réponse maximal est, comme pour la première épreuve, de 48h. Ordre de post : Dorumo - Tsubaki - MdJ.

Bon courage !

NB : Pour ceux qui ne l’auraient deviné, la mention « jardin à la Kumojin » fait référence au style IRL « jardin à la française ».

Rang A

C'était un beau matin de printemps, le parfum des fleurs survolait mon petit dortoir. L'odeur était si agréable, que je me croyais dans un paradis terrestre ; j'aurais voulu rester dans cet endroit, qui en ma béatitude me semblait le plus agréable du monde. Malgré le léger froid à l'arrivée de la rosée, j'avais eu une nuit mouvementée. De plus, je peinais beaucoup à dormir, j'étais assez instable suite à l'arrivée de la deuxième épreuve. Le rendez-vous était fixé à 8 heure tapante à l'entrée des jardins. J'étais largement en avance ; quelle chance, je n'avais pas à traverser la foule. Je restais très discret dans les personnes qui s’amassaient de plus en plus. J'avais l'immense honneur de pouvoir enfin voir les hauts jardins de cette citadelle. J'admirais ces couleurs ravissantes, les traits éblouissant que laissait paraître le soleil sur cette immensité. Je fus interrompu par le bruit de l'horloge mural : elle annonçait que l'épreuve allait débuter.

Alors, je vécu la même chose qu'à mon arrivée. Je regardais le présenté Raikage et sa carrure imposante. Comme à son habitude il nous souhaita la bienvenue et tous ces arguments inutiles qu'il jetait pour faire patienter le public. Assez impatient, je ne pouvais m'empêcher de l'injurier dans ma plus profonde pensée. Je relevais quand même que nous allions être par groupe de deux. Cela devait sûrement impliquer que c'était vraisemblablement une épreuve collective. Je priais pour tomber avec quelqu'un de mon village ; je n'en serai que plus à l'aise. Shinki par exemple, ça pourrait nous permettre de renouer les liens brisées par ma faute ou Yagami, qui peut être n'était pas si inconsciente qu'elle n'y parait. Après cette longue intrigue, on nous conduisait enfin aux choses sérieuses. Une garde avec un faciès sympathique vint à notre rencontre. Je fus étonné qu'elle portait un jolie bocal richement orné d'un bois en osier. En contenu, de multiples bouts de papier. Cela ne voulait dire qu'une seule chose : un tirage au sort. La pression pour moi devenait instable et la tension était du moins palpable.

Beaucoup de regards se présentés sur moi, observant l'engin qui m'entourait. En effet, je me situais dans ma marionnette de défense : Shiteru. Certains membres du public allaient même jusqu'à me dévisager et j'en étais plus que satisfait. Cela devait certainement faire pression sur les autres concurrents : je ne dévoilais pas mon visage, je ne dévoilais pas mes faiblesses. L'imposante femme s'écria enfin, après tant d'attente.

_ Numéro 102 et 126 !

Je reconnaissais mieux que personne mon numéro. J'avais été enfin tiré au sort et j'attendais avec impatience de voir mon coéquipier. Je m'avançai de quelques pas vers le bureau improvisé. Je pouvais enfin découvrir le visage de mon camarade : chevelure rouge, taille assez impressionnante. Oui, cet homme était beaucoup plus âgé que moi, une vingtaine d'années tout ou plus. Lui, ne pouvait seulement me voir sous la forme de Shiteru, il devait même sans doute croire que je n'étais même pas humain. Une fois quelques regards indiscrets échangés, un garde vêtu d'un simple tissu jaune nous conduisit à l'entrée de l'épreuve. Un homme assez convivial, qui aux premiers abords n'avait rien de méchant. Équipé d'une jolie lance qu'il portait fièrement, j'étais plutôt impatient de commencer cette épreuve. J'avais une folle envie de connaître mon coéquipier. Beaucoup plus âgé, il avait sûrement plus d’expérience que moi ; il avait l'air aimable. Nous avions marchés quelques temps avant d'arriver à destination, j'avais pus avec plaisir, admirer une nouvelle fois le magnifique paysage. Au fur et à mesure de notre avancement, les fleurs commençaient à se réduire fortement ; je restais calme et j'essayais d'ignorer cette querelle.

Arrêté depuis quelques instants, le garde se mit en œuvre. Il sortit une corde blanche et il commençait à nous attacher, nous reliant l'un à l'autre. Au vu de sa carrure imposante ; je n'avais guère envie d'opposer de résistance. L'homme eut beaucoup de mal à attacher le lien à Shiteru, il ne savait pas par où commencer. Pendant qu'il élaborait sa stratégie, l'annonce de l'épreuve était en cours : ce qui laissa place à une scène plutôt comique. Nous allions, comme je le pensais, être par binôme. Le but était clair, arriver entier à la sortie de la forêt. Certes, notre tâche ne serai pas facile car comme l'avait annoncé le Raikage, le chemin était certainement truffées d’embûches. La porte qui se situait devant nous s'ouvrit, et nous rentions dans cet endroit sombre et lugubre empestant une odeur étrange. Ce Tsubaki et moi étions reliés et nous devions nous soutenir pour surmonter cette épreuve de survie.

Rang A

Le soleil venait tout juste bercer la chambre ou résidaient la Kaguya et le rouquin, ce dernier fut tirer de son léger soleil quand d'atroces et cruels rayons de lumière vinrent agresser son visage. Grognant dans sa barbe, il se tourna pour fuir l'insurmontable supplice qu'était une si vive lumière de ci bon matin. Ce qui eu pour conséquence de le faire chuter du fauteuil sur lequel il avait dormit durant sa courte nuit. Levant lentement les yeux, il savait que se reposer n'était plus une option, tirant une tête d'enterrement, il se releva lentement, posant son regard sur le lit, ou était allongée Cho, certaine idées lui vinrent alors en tête. Il fut de nouveau interpeller par le décor, qui à ses yeux était désormais des plus méprisable, une horloge sonnant pour annoncer le début de la seconde épreuve venait tout juste de retentir, il était donc, comme à son habitude, en retard.

Attrapant son uniforme, il se jetait dans la salle d'eau de la chambre, la verrouillant pour ne pas risquer d'y perdre du temps déjà rendu plus que précieux, avec l'arrivée d'une présence aussi attrayante que problématique. Une fois doucher en vitesse, elle usa d'une serviette pour sécher, contemplant sur son dos, son tatouage dans le reflet du miroir, il s'agenouilla alors commençant à prier en espérant qu'aujourd'hui le sang coulerait, que des combats d'arène aurait lieu. Il sorti de la pièce une fois son uniforme intégralement enfilé, claquant le postérieur de la mignonne en passant, pour la réveiller, ajoutant d'un ton manquant clairement d'entrain, de sommeil et de détermination.

- Debout Cho ... c'est l'début d'la seconde épreuve ...

Fuyant sa réaction, il s'élançait dans les longs couloirs, se rendant alors compte qu'il avait oublié de se raser. Cela ne l'importait que peu à vrais dire, une légère barbe ne le rendrait pas plus vilain, bien au contraire, les jeunes femmes risqueraient d'aimer ça. Arrivant à l'entrée des jardins, il découvrait sa nouvelle épreuve. Un mur de chair constitué d'un public en folie à l'idée d'une nouvelle épreuve sanglante et spectaculaire. Il s'y heurta en vain, tous étaient serrés les uns contre les autres, rendant la traversée de ce bain de foule impossible. Tirant de nouveau la tête, il avait l'air désappointé par la situation, d'autant plus que les absurdités du Raikage avaient le don de lui taper sur le système.

« Des soins nocturnes ... mon cul ... t'es soit la pire des tafiole douillette ultra sensible, soit le pire menteur ... »

Quand il eu fini d'écouter le discours du ~~précieux~~, il commença à réfléchir à un moyen de passer, pour rejoindre les autres. Ses tentatives pour demander à ce qu'on le laisse passer furent vaines, les spectateurs continuant de se chamailler sur qui et qui aller parvenir à ce qualifier. Tsubaki savait qu'il céderait vite et raserait la zone à l'aide d'une déflagration s'il ne trouvait pas très vite une solution pour résoudre se problème. Il s'éloigna alors de quelques mètres, essayant de se concentrer en joignant ses deux mains l'une contre l'autre. Croisant les pouces, les annulaires, et les auriculaires en dressant les index et les majeurs vers le haut.

« Tora ... Shunshin no Jutsu ... »

Il disparut alors, son corps s’effaçant tout d'un coup de sa position initial sans y laisser la moindre trace. Refaisant surface au cœur de la foule, là ou étaient tous les autres shinobis, relâchant sa position en passant ses mains sur ses protection, s'assurant que tout son uniforme était opérationnel, avant de les passer dans ses poches. L'attente du tirage au sort mit le rouquin dans un état d'impatience si poussé qu'il se sentait pousser de la barbe. Jetant un rapide coup d’œil, il regardait les membres s'éloigner deux par deux, jusqu'à son tour, ou il commença à détailler une épaisse marionnette. Semblait-il qu'elle portait en son sein le participant que serait son adversaire. Il lui décrocha une frappe amicale sur l'épaule, pour une toute autre raison que la courtoisie.

« Du bois ... frapper les jointures, donc le point faible ... les articulations ... mauvaise journée pour toi ... petit marionnettiste ... »

Elle nous regarda un instant, puis Barbapapa envoya un de ces hommes pour nous accompagner. Nous avions eu le droit à Barbidou, d'une teinte jaune des plus chaleureuse, contrastant largement avec son énorme lame déposait sur un long manche, formant une lance démesurée, accrochée à son dos. Nous avancions à un pas régulier, suivant un rythme soutenu, pourtant, l'horloge semblait déjà annoncer le début de la nouvelle épreuve, et devait donc être déréglée. Traversant le vaste jardin, nous arrivions devant un mur dans lequel étaient taillés des portes en bois aussi majestueuse qu'imposante.

Arrivant devant la porte qui leur était attribuée, les jeunes gens s’arrêtèrent, alors que le sarrasin sortait une corde de son uniforme, qu'il s'empressa de nouer autour du corps des deux participants, commençant par ceinturer le corps de bois de Dorumo, resserrant le lien avant de se tourner vers Tsubaki. Faisant de même pour le rouquin, alors même que ce dernier levait partiellement les bras pour lui faciliter la tâche, sortant un vieux paquet de cigarette usagé, odorant une forte senteur de tabac froid. Il vint en pincer une entre ses lèvres, l'allumant à l'aide de son briquet en détaillant la marionnette, chaque informations perçue avant le début de l'épreuve constituant un avantage pour la mise en place d'une tactique offensive contre son futur adversaire.

Le Futae commença alors son nouveau discours.

_ il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes.

« Je vois ... tirage au sort mon cul ... la survie reste scénarisé ... sinon les genins ne seraient pas qu'entre eux ... »

_ Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié.

« Un sunajin ? Allié à moi ? Pff ... j'aurais pus tomber sur pire remarque ... les marionnettistes n'ont pas mauvaise réputation si ce n'est ... 'fin bref. »

Il eu rapidement fini son discours laissant les larges portes s'entre ouvrirent pour laisser passer ce duo semblant être un reflet cauchemardesque du passé, avant de se refermer dans leurs dos, les condamnant à poursuivre une quête de réussite dans cette sombre forêt odorant la mort et la crainte. Il se retourna vers mon partenaire, l'abordant non sans un certain sérieux plus qu'inhabituel pour lui, s'adressant de sa puissante voix en expirant un épais nuage de fumée blanchâtre, abaissant sa cigarette dans sa main droite.

_ Bon, 102, à mes yeux, pas d'affection, pas d'attaches, une fois la victoire d'cette épreuve en poche, on est d'nouveau ennemis. Pour toi, je suis 126. Je suis accès sur le combat corps à corps, la destruction, et les dégâts de zone, je te laisserais donc t'occuper du côté "distance" et tu ferras attention à mes dommages collatéraux. Compris p'tit ?

Une fois les présentations faites entre les deux participants, ils décidèrent de s’enfoncer dans cette mystérieuse forêt. La végétation était plutôt dense, mais néanmoins dégagée. A perte de vue, on ne distinguait que ces arbres aussi noirs que la nuit, baignant dans un océan de verdure tout ce qu’il y a de plus lambda. Lorsqu’ils furent assez éloignés pour ne plus voir la porte d’entrée, ni le géant mur de marbre, un étrange phénomène se produisit… Une multitude de projectiles composés d’air à peine distinguables à l’oeil nu firent leur apparition, rasant les mauvaises herbes sur une longue distance. Un shinobi avisé reconnaîtrait là une technique Fuuton de très haut niveau. Le plus étrange était la trajectoire du jutsu : il ne semblait pas venir d’un seul point, puisqu’il formait comme une nuée de projectiles qui s’apprêtait à se refermer sur le binôme improvisé. En réalité, les deux jeunes gens n’étaient pas tout à fait pris au piège : seul un chemin, vers l’est, semblait pouvoir les épargner. Leur adversaire, quel qu’il soit, désirait visiblement les faire emprunter ce chemin. Quelle serait leur réaction ? S’ils choisissaient la plus saine d’esprit, ils s’engouffreraient sur une pente en descente beaucoup trop abrupte pour être pratiquée raisonnablement. Leur chute serait terrible, et les mènerait tout droit au pied de la colline sur laquelle ils semblaient se trouver.

Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres… Un homme tout de noir vêtu dont le visage était dissimulé par un masque et qui portait une immense cape, si épaisse qu’on se demandait comment il pouvait supporter la chaleur ambiante, se tenait droit, fier, face au soleil. Il resserra ses deux mains pour former un mudra et balbutia :

- Genjutsu : l’emprise sylvestre.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Dorumo Sabaku et Tsubaki Narahima [Terminée] Filepict-1390840998-4fc54cb

Lorsque Dorumo et Tsubaki auraient regagné leurs esprits après être tombés de haut, ils se retrouveraient au beau milieu d’une terrible arborescence… Un labyrinthe. Ses murs végétaux rappelaient beaucoup les haies du jardin à la Kumojin du Futae, mais ils étaient bien plus imposants, presque aussi grands que l’édifice de marbre qui délimitait les véritables jardins. Face à eux, un seul chemin s’imposait. Alors qu’ils entreprirent de progresser sur cette unique voie, un avertissement se manifesta : un petit écureuil visiblement également pris au piège tenta de se faufiler à travers une des géantes haies du labyrinthe. Un événement improbable se déroula alors : les feuillages de la barrière naturelle se resserrèrent sur la petite bête sans défense, l’engouffrant à l’intérieur et semblant totalement étrangler l’écureuil au passage. De quoi dissuader un crétin d’y mettre la main. Après quelques virages, les participants parvinrent à un embranchement. Mais pas n’importe lequel… Deux grandes silhouettes voilées et masquées, l’une en blanc, l’autre en noir, se dressaient sur les deux seuls chemins qui s’offraient à eux. Ils se présentèrent en choeur.

- Bienvenue, étrangers. Vous avez franchi la porte des choix. Pour continuer en paix sur votre route, vous devrez répondre à l’énigme suivante. En effet, l’un de ces deux chemins mène à la sortie du labyrinthe, l’autre mène à une mort certaine. L’un de nous ne sait que mentir, et l’autre affirme toujours la vérité. Pour savoir quel sentier choisir, vous ne pourrez nous poser qu’une seule et même question. Réfléchissez bien… toute erreur pourrait être fatale.

Le décor était planté, et le ton doucereux des deux individus masqués aurait flanqué la trouille au diable lui-même. Deux chemins, deux destins, une seule question. Mais quelle question ?

HRP

Technique Fuuton de rang S : nuée de la tempête.
=> Des sphères de vent rasant tout sur leur passage ont été déployées dans toutes les directions autour de vous. Leur vitesse et leur puissance les rendent impossibles à esquiver sans en périr.

Cette technique vous mène sur le flanc d’une colline que vous dégringolez en douleur. Vous arrivez, en bas, au beau milieu d’un labyrinthe avec une seule route possible. Les haies qui servent de murs ne sont pas franchissables et s’avèreraient totalement indestructibles malgré toute tentative (libre à vous d’essayer cela dit). Deux sages voilés et masqués vous proposent ensuite une énigme… Bon courage.

Rang A

Nous étions dans cet endroit sinistre et froid. La puanteur régnait sur toute cette immensité et l'air nauséabond me répugné au plus au point. J'observais le décors, analysant chaque recoins avec un œil avisé. Je devais par ailleurs engager la discussion avec mon soit disant coéquipier, même si je n'en n'avais pas vraiment l'envie. J'étais surpris quand je vis que c'est lui, qui prit la parole avant moi. Il n'était en aucun cas quelqu'un de timide, et cela m'allait droit au cœur que ce fut lui qui engagea la conversation.

_ Bon, 102, à mes yeux, pas d'affection, pas d'attaches, une fois la victoire d'cette épreuve en poche, on est d'nouveau ennemis. Pour toi, je suis 126. Je suis accès sur le combat corps à corps, la destruction, et les dégâts de zone, je te laisserais donc t'occuper du côté "distance" et tu ferras attention à mes dommages collatéraux. Compris p'tit ?

Il avait de l'audace, comme encore je n'en n'avais jamais vu. Le jeune adulte voulait que l'on se nomme par nos numéros respectifs ; à vrai dire, ce n'était pas plus mal. Il avait déjà cerné que je combattais à distance et lui, se disait accès sur le combat rapproché. Notre équipe avait donc un forte avantage, car nous serons à la fois en avant et en arrière. J'avais particulièrement apprécié la façon dont il m'avait parlé ; on aurait dit ma copie conforme. Je pris alors la parole, laissant place à une voix monstrueuse qui ressortait particulièrement grave à travers Shiteru.

_ Compris, 126. Comme tu l'as remarqué, je suis un marionnettiste. Mes chefs-d’œuvre sont adaptés à tout type de combat, reculé comme avancé. Tâche de ne pas être un fardeau !

Cette petite attaque n'avait rien de méchante si il l'avait bien comprit, il verrait que ce n'était que pour le taquiner, pour en apprendre d'avantage sur lui et tester ses sentiments. Nous avancions depuis quelques temps maintenant dans cet enfer terrestre. Je n'arrivai même plus à voir la porte d'entrée tellement nous étions éloignés. Une sensation étrange m’envahissait, quelque chose se rapproché à grande vitesse. Soudain, une multitude de projectiles composés d'air firent leurs entrée sur nous. Je reconnaissais bien là une technique de Fuuton, après tout je venais du pays du vent. La trajectoire du jutsu semblait nous enfermer petit à petit. Par reflex, les deux kunais câblés avaient vu le jour sous le coup la panique. Je scrutais les recoins et je vis une sortie vers l'est. Certes, c'était beaucoup plus simple pour moi d'observer les environs, entant enfermé dans ma marionnette, j'étais à l’abri de toutes attaques. Je ne réfléchissais pas et je pointai du doigt l'endroit miraculé. Nous nous engageâmes dans cette voix qui semblait être sûr.

Avec notre chance formidable, il y avait une pente, assez abrupte, presque impossible d'être pratiquée. Mais nous n'étions pas là pour rien et nous nous entamâmes notre descente en douceur. Elle était raide, trop d'ailleurs. Avec le poids de Shiteru, il m'était impossible de descendre sans tomber. Ce fut le cas et la chute fut douloureuse, j’entraînai mon pauvre coéquipier dans cette miséricorde. Après cette magnifique chute, nous nous situâmes au pied d'une colline, dans une espèce de labyrinthe. Je devais quand même présenter mes excuses à mon camarade pour cette querelle. Sur une voix plutôt amicale, je m’énonçai clairement.

_ Désolé pour la gène occasionnée !

Une seule et unique voix s'offrait à nous. J'avançai avec lui dans cet endroit si lugubre qui nous était totalement inconnu jusqu'à ce jour. Je vis un petit écureuil nous couper le chemin, il s'aventura dans la végétation qui nous entourait. Le pauvre se fit engouffrer à l'intérieur et se fit littéralement étrangler. Un doute me traversa l'esprit, je pris la parole en chuchotant.

_ 126, nous sommes probablement dans une technique d'illusion. Pourquoi nous mettre en garde, si ce n'est le hasard. Pour moi, nous sommes probablement observés.

Après avoir avancés de quelques mètres, deux silhouettes tout à fait inconnu s'offrirent à nous. Cette fois il y avait deux chemins derrière chaque individu. L'un était vêtu de noir, l'autre de blanc. Par instinct, je sortis l'arme de Shiteru, prêt à les attaquer. Mon camarade se préparait lui aussi à l'assaut. Les deux hommes masqués, s'exclamèrent enfin :

_ Bienvenue, étrangers. Vous avez franchi la porte des choix. Pour continuer en paix sur votre route, vous devrez répondre à l’énigme suivante. En effet, l’un de ces deux chemins mène à la sortie du labyrinthe, l’autre mène à une mort certaine. L’un de nous ne sait que mentir, et l’autre affirme toujours la vérité. Pour savoir quel sentier choisir, vous ne pourrez nous poser qu’une seule et même question. Réfléchissez bien… toute erreur pourrait être fatale.

Je ne comprenais pas, qu'est ce que ces deux clowns nous voulaient ? Une énigme par dessus le marché. Ces épreuves étaient vraiment du moins étonnantes. J'eus une réaction toute à fait logique, je voulais les attaquer pour ensuite traverser. Mais un doute persistait : si c'était eux qui avaient lancés la technique Fuuton ? Ils étaient sûrement très puissants, plus que nous en tout cas. Il fallait répondre à cette énigme et vite. Je regardai mon coéquipier car je n'avais absolument aucune idée de la solution.

_ Que fait-on ? As-tu la réponse ?

Rang A

L'odeur venait emplir les narines de Tsubaki, qui ne manqua pas de grimacer très légèrement, l'obscurité des lieux qui s'y ajoutait rendait ce tout des plus oppressant et désagréable, même lui ne s'y sentait pas très bien. Détaillant en vitesse son environnement, il constata rapidement que les arbres lugubres de la forêt s’étendaient à perte de vue, des repères ne seraient ici d'aucune utilité, tout était trop similaire. Son partenaire prit alors la parole, afin de lui répondre, qu'elle ne fut pas sa surprise quand il entendit sa voix ressortir du pantin, rauque, puissante, déformé, ce qui lui décrocha un léger sursaut de stupeur.

_ Compris, 126. Comme tu l'as remarqué, je suis un marionnettiste. Mes chefs-d’œuvre sont adaptés à tout type de combat, reculé comme avancé. Tâche de ne pas être un fardeau !

« Ce vieux bout de bois ... ton chef-d'ouvre ... »

Entendant la fin de la phrase, un léger bruit de succion provoqué par sa langue lui échappa, ne semblant pas avoir apprécié cette dernière remarque, détournant les yeux pour les déposer sur la marionnette, d'un regard empli de mépris. Il recommença alors à marcher, d'un pas plus décidé, plus rapide, ne remarquant alors même pas que la porte derrière eux avait disparu tant ils s'étaient enfoncés dans ce tombeau végétal. Au sommet d'une colline, il commençait à cogiter sur le chemin à emprunter, en oubliant même de rester sur ses gardes, quant aux potentiels obstacles qui devaient leurs barrer la route.
Le colosse de bois se redressa alors, pointant une direction vers l'est. Prenant conscience de leurs situation en s'extirpant tout d'un coups de ses pensés, il joignit alors ses deux mains, croisant les doigts entre eux en formant le mudra du Serpent, il libéra son chakra pour activer son jutsu de protection.

« Mi ! Doton ... Domu ! »

Son camarade s'élança alors à toute allures vers la position qu'il avait désigné il y avait tout juste quelques instants, entraînant Tsubaki avec lui, sans même que ce dernier n'ai le temps de se décider à se mouvoir. Il fut tirer par le sunajin dans une pente, bien trop raide pour être pratiquer avec sécurité. Voyant la marionnette vaciller à cause de son poids, il voulu attraper la corde pour l’empêcher de chuter. L'effet escompté ne fut pas trouver, alors qu'il se faisait emporter par la masse que représentait le pantin, s'heurtant brutalement au sol en sa compagnie, dégringolant de tout le long du flanc de la colline, jusqu'à atteindre le bas, au sol. Un nouveau bruit de succion lui échappa de nouveau, alors que son Doton avait absorbé tous les dégâts, il n'en avait pas souffert, si ce n'était au niveau de son amour propre, souillé après c'être ridiculisé de la sorte. Relevant doucement la tête en contemplant l'énorme labyrinthe qui s’étendait devant eux, il déposa une fois de plus les yeux sur lui, quand il s'adressèrent la paroles.

_ Désolé pour la gène occasionnée !

Se relevant doucement, en prenant appui sur son genoux, il se montra hésitant à répondre, mais ajouta finalement en recommençant à marcher.

_ Ramène toi ... boulet ...

Au fond, il lui était plutôt redevable, c'était son intervention qui leurs avaient permis d'échapper au Fûton. Mais bien trop fier, il ne pouvait s'abaisser à le remercier sans en avoir honte. Ses pas se firent peu à peu plus léger. Lors de la chute, il n'y avait aucun labyrinthe, et il était plus que rare que les douces brises de forêt se transforment en lames acérés, cherchant à occire de pauvres personnes de passage. Une petite bête s'avança alors devant eux, avant de se risquer à tricher, essayant de traverser la haute haie faisant office de mur. Après un couinement et un bruit d'os qui craqua, la bête se retrouva la nuque rompu. S'il y avait une morale, ça devait être, qu'essayer de resquiller était mal, mais ça n'en restait pas moins de très mauvais goût. Dorumo s'adressa au rouquin, qui ne prit pas la peine de lui répondre, ouvrant une des petites gaines situés sur ses biceps, fouillant la poche principal de celle de gauche, en y extirpant quatre senbons, qu'il s'appliqua à garder entre les doigts de la main droite. Toute ses tentatives de discrétion en étant rendu vaine par sa puissante voix. Il acquiesça lentement de la tête, en venant passer son index devant ses lèvres, lui indiquant de ne plus parler.

_ 126, nous sommes probablement dans une technique d'illusion. Pourquoi nous mettre en garde, si ce n'est le hasard. Pour moi, nous sommes probablement observés.

« T'es pas si con qu'ça finalement 102 ... »

Lorsqu'ils arrivèrent à la première intersection, il se montra hésitant un instant, avant de s'avancer, prêt à projeter son armement pour passer à l'offensive. S'il était tout le temps observer, ce serait sans doute dépourvu d'intérêt, mais essayer ne ferrait pas de mal. La se distinguèrent deux silhouettes des plus hétéroclites, contrastant largement avec les lieux. L'une n'était que de noir vêtu, l'autre ne portait qu'un apparat d'un blanc immaculé. Il n'eu même pas le temps de débuter sa phase d'attaque, qu'ils le coupèrent dans ce début de mouvement, s'adressant au deux jeunes hommes en même temps, comme ne parlant d'une seule et même voix.

_ Bienvenue, étrangers. Vous avez franchi la porte des choix. Pour continuer en paix sur votre route, vous devrez répondre à l’énigme suivante. En effet, l’un de ces deux chemins mène à la sortie du labyrinthe, l’autre mène à une mort certaine. L’un de nous ne sait que mentir, et l’autre affirme toujours la vérité. Pour savoir quel sentier choisir, vous ne pourrez nous poser qu’une seule et même question. Réfléchissez bien… toute erreur pourrait être fatale.

Tsubaki détailla rapidement les deux gardiens. Décidément, le Raikage aimait vraiment la logique ... Après les multiplication, il était temps de répondre à une énigme. Enfin, était-il vraiment nécessaire de répondre à cette énigme ? Ils ne pouvaient pas avoir lancer la technique qui avait manquer de les tuer quelques minutes plus tôt, mais en étaient-ils pour autant plus faibles ? N'étaient pas seulement de simple illusions ? Il hésita un instant à essayer de la dissiper. S'il s'agissait d'une illusion au niveau de la technique précédente, ça ne marcherait sans doute pas. Le lanceur pourrait en plus les punir de ne pas suivre ses règles. Si les deux n'en n'étaient, il pourrait se montrer hostile à la formation d'un mûdra. Tsubaki se savait impuissant face à eux, ils devaient être d'un tout autre niveau.

« Alors ... logiquement ... Disons ... qu'à gauche, il s'agit du menteur, à droite ... du juste ... Si je demande ... Quel porte dois-je emprunter ... les deux me répondront inversement ... Si je demande lequel est le menteur ... il feront de même et s'accuseront entre eux ... si ... »

_ Que fait-on ? As-tu la réponse ?

Se retrouvant couper dans sa réflexion, il déposa sa main droite contre sa tête en essayant de rester concentrer, répondant d'un geste de la gauche afin de faire comprendre au marionnettiste d'attendre encore un peu.

« Si ... si ... si ... Roh putain ... Si je demande ... ça pourrait marcher ... »

Se tournant vers le Sabaku, il lui murmura.

_ La réponse donner par les deux ... sera toujours un mensonge ... enfin ... je crois ...

Il releva la tête vers les deux gardes, s'approchant d'eux en se raclant la gorge. Il s'adressa alors au deux personnes, n'en détaillant pas un plus que l'autre dans ses propos.

_ Si j'demandais à ton partenaire si l'passage de droite me conduirait à la mort ... me dirait-il " Oui " ?

Il senti alors une goutte de sueur dévaler les plis que formait son front, alors que stress et impatience le dévoraient.

Spoiler:

Dégageant une impassibilité déconcertante, les deux silhouettes opposées en tous points dévoraient silencieusement l’anxiété des deux participants. L’un semblait vouer une confiance aveugle envers l’autre, tandis que l’autre réfléchissait pour dénouer le vrai du faux. Ils n’agissaient pas réellement de concert… mais ils ne se dérangeaient pas non plus. Quelques instants plus tard, le seul qui s’investissait vraiment dans la résolution de l’énigme se décida sur la question à poser :

- Si j'demandais à ton partenaire si l'passage de droite me conduirait à la mort ... me dirait-il " Oui " ?

L’homme en blanc se situait près de la porte de gauche, alors que l’homme en noir se tenait face à celle de droite. La logique tendait à faire penser que l’homme portant la tenue la plus sombre était le menteur. Était-ce un piège psychologique visant à les déstabiliser ? Apparemment, ils n’en avaient pas tenu compte. Ils s’étaient contentés d’analyser la devinette posée.

- Non ! affirmèrent-ils en choeur.

A l’instant où leur réponse fut prononcée, ils disparurent mystérieusement dans une épaisse brume blanche qui venait de s’abattre sur le labyrinthe. Dorumo et Tsubaki n’avaient plus qu’à franchir une des portes. Ils étaient livrés à eux-mêmes… Celles-ci étaient précisément espacées de cinq mètres pour les empêcher de les passer toutes les deux en même temps. Et à l’exact moment où ils en auraient choisi une, les haies enchantées du funeste labyrinthe se refermeraient derrière eux. Ils n’auraient ainsi plus le loisir de faire demi-tour. Droite… ou gauche ?

HRP

Les silhouettes disparaissent après avoir répondu « Non ». A l’instant où vous franchirez une des portes, celle-ci se refermera derrière vous à tout jamais.
Bons RPs, félicitations. Continuez comme ça.

Rang A

Le malheureux Tsubaki était face à une énigme loin d'être aisée. Réfléchissant à toutes les options possibles, évoquant le pour et le contre il m'annonçait que peu importe la question posée, la réponse sera toujours un mensonge. Pour ma part, j'étais totalement perdu, je n'avais exactement aucunes idées en tête. Je plaçais une grande confiance à cet Iwa-jin. Après avoir longuement hésité, mon camarade s'avança vers l’inconnue. Il avait l'air de s'adresser aux deux personnes, ce qui me rassuré c'était qu'il était confiant. Le timbre de sa voix était audacieux, j'étais vraiment tombé sur le bon individu.

_ Si j'demandais à ton partenaire si l'passage de droite me conduirait à la mort ... me dirait-il " Oui " ?

La pression montait de plus en plus dans nos rangs. Inutile face à la situation, je me contentais juste d'observer ce savoureux spectacle ; qui à mon aise me faisait dédain. Les deux chemins qui s'offraient à nous étaient si proche mais à la fois si loin. Après réflexion, la question de mon coéquipier était loin d'être stupide. La tension était palpable et j'attendais avec anxiété la réponse.

_ NON !

Les deux s'étaient exclamés en chœur avant de disparaître dans un brouillard dès plus étrange. Nous n'avions plus qu'à franchir l'une des portes et notre destin était tracé. Espacé de 5 mètres chacune pour nous empêcher de franchir les deux en même temps, il fallait faire notre choix. Pour confirmer mes doutes sur cette sélection, je m'exclamai vers 126 sur une voix toujours aussi sobre et démoniaque.

_ Bien joué, quelle chemin empruntons-nous ?

Après avoir prit le sentier que mon compagnon avait choisi, je décidai tout de même de rompre l'illusion " Kai ". Comme je me situais dans ma marionnette personne ne pourrait le deviner ! Qu'est ce que j'allais voir une fois la technique rompu ? L'entrée du chemin se recouvrit de végétation nous empêchant ainsi de faire demi-tour. Une page de l'histoire venait d'être tournée, l'avenir nous réservait sûrement bien des surprises.

Justification :

Rang A

La moindre des choses était de reconnaître que cette illusion était des plus sophistiqué, même lui devait l'avouer. Il voulait au plus vite se déjouer de l'emprise des examinateur, mais le moindre mouvement pourrait avoir des conséquence. Tsubaki optait donc pour suivre les règles du jeu, même si l'attente devenait pesante. Alors, les deux figures opposé répondirent de concert, d'une voix audible.

_ Non !

Au moment ou ils eurent finis, un nuage de fumé les fit disparaître, laissant à la vue des deux jeunes hommes, les passages lugubre et malodorant. Tsubaki aurait voulu se battre, montrer de quoi il était capable, mais surtout, enfreindre les règles, quelques chose le dérangeait depuis le début de cette épreuve. Parler de mort lors d'un examen ninja, cela n'avait rien de bien étrange, mais ça ne collait pas. En effet, la mémoire du garçon avait graver ce moment ou l'arbitre de la première épreuve avait opposé une résistance, venant dévier deux jutsu pour éviter à son sou-fifre une attaque potentiellement létale. Pourquoi alors annoncer qu'un des chemin causerait leurs pertes ? Il interpella son partenaire de sa puissante voix, bien que paraissant presque douce comparé à l'écho provenant de la marionnette, après que ce dernier l'ai questionné.

_ Bien joué, quelle chemin empruntons-nous ?

_ A gauche poupée, oh ... pardon, ça m'a échappé.

Se dirigeant vers le chemin en question, en compagnie de Dorumo, il ne put s’empêcher de laisser échapper de sa bouche un léger bruit de succion provoqué une fois de plus par sa langue, alors que la situation semblait lui courir sur les nerf. Le rouquin s'approcha alors de la haie sur sa droite, tandis que le passage se refermait derrière eux. Il posa un instant sa main droite sur le mur végétal, avant de la retirer pour la joindre à la gauche, exécutant rapidement une série de mûdra afin de réaliser une technique. Prenant malgré sa vitesse un peu de temps à composer la longue liste de sceau, il peinait à s'en souvenir sous le coup de la fatigue.

« Mi ... I ... U ... Hitsuji ... euh ... après ... Uma ... Mi ... Ushi ... Mi ... et Tatsu ... »

Le sol se déforma juste à côté de lui, formant peu à peu un monticule gigotant dans tous les sens. Rapidement, la motte de terre s'éleva, formant doucement des traits humain, jusqu'à ce qu'un corps en tous points identique à Tsubaki se dresse devant les deux participants. Celui ci resta silencieux, muet comme une tombe, alors qu'il venait se reculer aux côtés du pantin. L'Iwajin entreprit alors une nouvelle compilation de signe, plus simple, et plus rapide à exécuter cette fois.

« Uma, Ushi, Mi, Tatsu. »

Il redressa le bras droit, refermant très légèrement les doigts vers l’intérieur, tournant la tête vers Dorumo, d'un air presque inquiet. Le clone se dirigeait quand à lui derrière le pantin, pour s'abriter. Les deux Tsubaki(s) s'adressèrent alors au Sunajin, avec un air apeurant. Narahima aurait put avoir grillé tous ses neurones tant son air inspirait la bêtise et le manque de sécurité.

_ Tiens toi prêt gamin, ça va être de la bombe ... Nan mais vraiment ... c'était littéral ...

Les deux rouquins appuyèrent leurs propos d'un hochement de tête, alors que le véritable venait frapper la haie du creux de sa main. Sa paume libérant alors une forte quantité d'énergie sous forme d'une explosion conique vers l'avant, provoquant une puissante onde de choc autour du point d'impact, soufflant les végétation ambiante en faisant onduler les murs de feuilles. Il s'en suivit un léger mouvement du poignet gauche, son index et son majeur pointant vers l'avant pour annoncer au clone d'y aller, ce qu'il s'empressa de faire, se précipitant au travers de la haie. Le véritable lui se jetant derrière la marionnette, craignant la prochaine explosion. Il n’attendait alors plus que de voir ce qui résulterait de cette expérience, même s'il enfreignait les règles dictés et qu'il se doutait que rien ne se produirait. L'examen n'était visiblement pas fait pour causer des morts, sans quoi l'Hokage ne serait pas intervenu la veille.

Spoiler:

Les deux participants s’avancèrent sur le chemin de gauche qui, comme prévu, se referma mystérieusement derrière eux. La brume qui s’étendait à perte de vue de l’autre côté disparut par la même occasion, leur permettant de regagner un semblant de visibilité. Face à eux, le labyrinthe semblait se poursuivre en ligne droite. Alors que Tsubaki entamait sa manoeuvre en combinant son Doton et son Bakuton, Dorumo rejoignit ses mains pour former un mudra bien particulier : le Kai. A l’instant suivant, celui-ci disparut totalement du champ de vision de son partenaire, comme emporté par la brume… L’Iwajin se retrouvait donc seul dans une situation oppressante : la corde qui était censée le relier à son partenaire semblait flotter dans le vide. Ses oscillations lui permettraient de deviner que Dorumo était toujours au bout du fil. Mais il demeurait invisible.

Sa tentative de faire exploser la haie libéra une détente si destructrice qu’un écran de fumée se forma tout autour de lui. Pourtant, lorsque celui-ci se dissipa, la haie était encore bien en place, visiblement insensible à toute attaque. La route escarpée de ce labyrinthe indestructible semblait se finir quelques embranchements plus loin. Désormais séparé, comment le binôme allait-il parvenir à en sortir ?

De son côté, Dorumo se retrouvait dans le même contexte : il était totalement seul, au milieu de la forêt qu’il avait quittée quelques instants plus tôt, au moment de leur chute. La corde se tendait de la même manière. La noirceur sylvestre qui l’entourait ne rendait pas la tâche facile : quelle direction devait-il emprunter pour progresser ? A croire que le Genjutsu dans lequel était piégé Tsubaki était presque plus rassurant…

HRP

Suite à son Kai, Dorumo sort de l’illusion, séparant physiquement le binôme. Pourtant, s’ils s’écartent à 5 mètres l’un de l’autre, ils pourront toujours sentir une résistance, bien que la corde qui les relie flotte dans le vide. Dorumo est seul dans la même forêt que tout à l’heure, et Tsubaki est seul dans le labyrinthe, dont le chemin semble mener à une sortie. Derrière celle-ci, Tsubaki regagnerait également le terrain forestier, toujours sans pouvoir apercevoir son camarade.

Rang A

À l'instant où le sortilège fut rompu, je me retrouvais seul au centre d'un bois sinistre et envoûtant. Aucuns chemins n'avaient l'air bons et finalement je m'étais vite rendu compte de mon erreur. L'illusion était sans doute la clef de cette épreuve pour nous guider dans cet endroit si lugubre. Mon coéquipier lui, ne s'était sans doute même pas rendu compte que nous étions dans un genjutsu depuis le début ; à vrai dire l'ennemi était rusé. Restant calme, j'essayais tant bien que mal de me repérer dans cette verdure nauséabonde. C'était avec stupéfaction que je vis la corde qui était censée me relier à Tsubaki flottait das les airs. Après réflexion peut être que le jeune homme pourrait m'entendre, la seul façon de le vérifier, c'était d'essayer. La voix sombre et grave resurgissait une nouvelle fois.

_ 126, peux-tu m'entendre ? Ne panique pas, je suis juste sortis de l'illusion. J'ai un plan en tête, je vais donc te l'exposer. Je suis seul dans une noirceur sylvestre des plus inquiétante, pour moi la clef de sortie se trouve dans l'illusion. De mon côté, aucuns chemins ne s'offrent à moi ; ainsi tu dois continuer dans l'illusion, je te suivrai du monde réel.

Une fois mon camarade au courant de mes intentions, j'éprouvais un sentiment de méfiance. J'avais l'étrange impression d'être observé, j’espérais simplement que mes doutes n'étaient pas fondés. Il fallait impérativement débusquer cet adversaire qui nous avait plongé dans cette technique. Je me préparais à toute éventualité : les deux câbles de Shiteru étaient prêts à l'assaut et imbibés de poison cela faisait d'eux des ennemis redoutables. La corde avançait dans une direction donc je n'opposais guère de résistance et je faisais confiance à ce qui me servait d'allié. Ronger par l'impatience, je ne pouvais rester sans agir : le seul moyen de faire sortir ce rat c'était de l'attirer, de l’énerver. Un idée me vint en tête et je la mit à l’œuvre le plus vite possible.

_ Tu nous écoutes probablement. Si tu sortais un peu de ta cachette pour nous montrer de quoi tu es réellement capable, car bon, ta technique et lâche en plus d'être inefficace...

Peut être avais-je fais le mauvais choix, mais les dés étaient lancés. Mon adversaire allait-il sortir le bout de son nez ? La verdure qui m'entourait renfermé bien des secrets que je n'avais nullement envie de connaître. J'avais uniquement hâte de sortir de cette querelle et de finir l'épreuve pour regagner mes appartements. Un Juunin doit impérativement analyser la situation dans laquelle il se trouve et par malheur mon coéquipier était inefficace face à la situation, il n'était qu'un simple mouton encerclé de loups. L'avenir nous réservait bien des surprises.

Rang A

Le nuage de poussière qu'avaient soulevés les explosions se dissipèrent peu à peu, alors que Tsubaki relevait la tête en toussotant. Le mur végétal lui riait au nez, indemne, ne témoignant même pas de la moindre feuille calcinée. Passant instinctivement sa main gauche sur son avant bras droit, endolori par l'attaque, il resta bouche bée, troublé de par son impuissance dans la situation. Une fois cet élan de panique retombé, le rouquin se retourna vers son camarade, manquant de trépasser en constatant son absence. Il tira alors d'un coup sec la corde. La résistance qu'elle lui imposa lui fit vite comprendre que le bout de bois était toujours à l'autre bout du fil. Il était une fois de plus gêné par les détails. Comment une illusion aussi bien réalisé pouvait-elle permettre ce genre d'erreur, s'il ne l'avait pas encore remarqué, n'importe quel imbécile le saurait désormais. Mais le réel dilemme était plutôt de savoir si oui, ou non, il fallait occasionner une rupture dans le genjutsu. Si tout était prévu, il fallait logiquement y rester, mais son partenaire pourrait-il se débrouiller ? Leurs actions dans le monde illusoire avait-elles seulement un effet sur la réalité.

Il ferma alors les yeux, venant joindre ses deux mains devant lui en formant un mûdra du tigre, concentrant son chakra du mieux de ses capacités. La séparation entre son esprit et l’envoûtement se fit plus net, tandis qu'il rouvrait les yeux au pied de la colline qu'il avait dégringolé il y avait peu. L'odeur pestilentielle lui emplissait de nouveau les narines, la végétation aussi luxuriante que nauséabonde couvrait tout son champ de vision. Et l’insupportable voix résonnante de son partenaire venait lui agresser les tympans.

_ 126, peux-tu m'entendre ? Ne panique pas, je suis juste sortis de l'illusion. J'ai un plan en tête, je vais donc te l'exposer. Je suis seul dans une noirceur sylvestre des plus inquiétante, pour moi la clef de sortie se trouve dans l'illusion. De mon côté, aucuns chemins ne s'offrent à moi ; ainsi tu dois continuer dans l'illusion, je te suivrai du monde réel.

_ Ouais, mais si tu m'gueule comme ça dans les oreilles ça risque de pas durer 102 ... Et sérieusement ? Moi ? Paniquer ? Au fait, j'te pensais plus malin quand même ... On est ou là ? Au pied de la colline, bien joué détective des sables. On a fait quoi dans l'illusion ? On a marché, encore bien joué l'investigateur du désert. Alors l'illusion c'était juste de la merde ... on a pas bougé d'un poil ... et on va être les dernier arrivé ...

Un de ses fameux bruit de succions lui échappa alors qu'il attrapa son paquet de cigarette. Se permettant sans gène de prendre un petite pose en commençant à calciner le bout de son tube de tabac, à l'aide d'un petit briquet à essence. Il inspira profondément, avant de relâcher un épais filet de fumée, écoutant son camarade non sans une certaine détresse. Répondant avec un air moqueur sur un ton similaire à Dorumo, semblant l'imiter en aggravant sa voix.

_ Tu nous écoutes probablement. Si tu sortais un peu de ta cachette pour nous montrer de quoi tu es réellement capable, car bon, ta technique et lâche en plus d'être inefficace...

_ Ouais, sors de la, on s'fait une bouffe, tu viens chez moi quand tu veux et tu baises ma frangine.

Avant de finalement reprendre un peu de sérieux, retirant une longue bouffée sur sa cigarette, en tournant la tête vers le marionnettiste.

_ Sans rire, tu crois vraiment qu'i va t'répondre et s'montrer, 102 ?

Il entama alors une marche à un rythme soutenu, ne laissant pas le choix de direction à son partenaire. reprenant une trajectoire comme celle établie initialement sans ajouter un mot, se contentant d'ouvrir la petite gaine sur son biceps gauche, pour se tenir prêt au combat. Scrutant les alentours au cas ou le rôdeur serait des leurs.

Tsubaki avait décidé de quitter l’illusion, permettant au binôme de se retrouver enfin. Bien dissimulé dans des feuillages tout en dissimulant son chakra, l’auteur du genjutsu se grattait furieusement le menton en les entendant l’insulter. Pourtant, il avait reçu des consignes très strictes. Il aurait aimé être plus cruel avec eux, leur montrer mille ans de souffrances, tuer mentalement tous leurs proches… mais cela ne faisait pas partie du contrat. Ainsi il devait se contenter de penser qu’ils avaient franchi cet obstacle. Il resta donc suspendu sur une branche, trop haut pour être ne serait-ce qu’aperçu, les laissant s’écarter au rythme qu’imposait l’Iwajin. Ils seraient bien vite confrontés à d’autres dangers…

Pourtant, les autres dangers se firent attendre ! Il leur fallut près d’une heure de marche pour atteindre un environnement différent : ils étaient à l’orée du bois. Quittant cette ambiance macabre et cette odeur nauséabonde, ils découvrirent une plaine d’herbes hautes mesurant environ un mètre cinquante. Le ciel était dégagé, et les hauteurs n’étaient plus dissimulées par les arbres : au loin, ils purent distinguer un grand mur de marbre, semblable à celui qu’ils avaient vu plus tôt dans la matinée. Serait-ce le chemin de leur rédemption ?

Au sein des hautes herbes, un sentier dégagé de deux mètres de large semblait former des sillons bien définis. Une route plus sûre, a priori. Contre toute attente, un panneau était planté à un carrefour, un croisement entre deux chemins. Lequel choisir ? Celui-ci indiquait ni plus ni moins :

A gauche une route paisible
A droite un raccourci

La simplicité de l’obstacle le rendait plus ardu que jamais : là encore, les candidats étaient confrontés à un choix. Précédemment, la logique et la réflexion avaient été leurs meilleures alliées. Que faire lorsque seul le hasard permettait de décider ?

HRP

Vous sortez de la forêt et arrivez sur un sentier battu, au milieu de hautes herbes resserrées assez touffues pour cacher bien des choses… Un panneau vous indique deux chemins possibles : une route paisible ou un raccourci. Choisissez bien.

Rang A

Mon camarade était lui aussi sortit de l'illusion, cependant je n'avais même pas remarqué sa présence. À vrai dire, elle n'était pas très imposante non plus. Il me critiquait, mais sans moi, rien n'aurait été possible. Cet imbécile n'avait même pas discerné que nous étions dans une illusion depuis le début. Ce partenaire était un poids, que je devais traîner pour m'en sortir ; quelle plaie ! J'essayais tant bien que mal de gérer la situation, le but était non pas qu'il se montre, mais qu'il laisse échapper quelques indices nous permettant de le trouver. Une fois de plus, mon valeureux camarade avait encore tout gâché. Le village d'Iwa cachait vraiment de pathétique ninja, vraiment minable.

« En risque d'attaque de son pays, il n'y a vraiment rien à craindre, hmpf. »

_ Sans rire, tu crois vraiment qu'i va t'répondre et s'montrer, 102 ?

_ Imbécile...

Je n'avais pas la moindre envie de lui expliquer ce que je voulais faire. Une tâche reste une tâche après tout. Nous entamâmes donc notre périple en bas de cette petite colline. L'air nauséabond me donnait certains vertiges et je ne pouvais m'empêcher de tousser, l'abominable odeur de la cigarette n'arrangeait rien. Pendant 1 heure de marche, j'essayais de réfléchir sur le stratagème à adopter contre un ennemi coriace. Mon camarade marchait, clope au bec mais restait sur ses gardes. Je regardais la forêt de fond en comble, mes mouvements de tête avec mon pantin laissaient échapper des claquements.

« Pas de panique, notre ennemi peut nous lancer des genjutsu à distance, mais pour ce faire, il doit nous avoir dans son champs de vision. Cette forêt est immense, ce qui veut dire... »

J'avais de suite compris une pièce essentiel du puzzle et il fallait que j'informe mon coéquipier rapidement, car ce fardeau ne réfléchissait pas assez, ce qui causera sûrement notre perte ! Je m’exclamai dans sa direction, sur une voix basse.

_ 126, l'ennemi est en l'air, probablement en haut des arbres.

Je n'avais guère envie de lui expliquer le pourquoi du comment, alors nous continuons à avancer dans cette immensité sylvestre. Au bout d'un moment de marche, nous arrivions à l'orée du bois. Des hautes herbes mesurant environ un mètre cinquante et au loin le mur de marbre ; notre arrivée ? Une autre énigme s'offrait à nous : deux routes, à droite et à gauche. De plus, il y avait un panneau.

« À gauche une route paisible, à droite un raccourci. »

Je regardais attentivement la réaction de mon camarade, puis par la suite je lui exposai mon ressenti.

_ Comme on dit : qui vient à point à qui sait attendre. J'opterais pour le chemin de gauche, et toi ?

L'épreuve touchait à sa fin, mais rien de facile nous attendait. La route était encore longue et j'étais sur une très grande prudence.

Rang A

Son partenaire semblé irrité du comportement puéril dont faisait preuve Tsubaki. C'était cependant plus fort que lui, ils étaient tous deux ennemis, ce qu'il leurs offrait le droit de se maudire. A ses yeux, le marionnettiste n'était qu'un archétype des plus parfait de Suna, belliqueux, trop sur de lui, faussement supérieur, pourtant insignifiant.

" Il s'agit de maintenir la paix dans notre pays et nous assurer que nous aurons un allié au bout du compte. Je compte donc sur vous pour réussir cette mission et répondre aux questions que le Kazekage aura si il en a pour faire en sorte qu'il accepte notre alliance. "

Ces paroles vinrent de nouveau le hanter, il se devait d'obéir au moindre de ses désirs, mais jamais Suna n'avait était allié à Iwagakure, jamais la moindre entente ne c'était faite sur un hélant de bonne volonté. Il n'y trouvait pour sa part aucun intérêt. Le village du sable était faible, vil, malsain, toute choses chez eux lui inspiré le mépris, à l'exception du joli visage de celle qui officiait en tant que Kage, son poste bien évidement avait la fâcheuse tendance de pencher la balance dans l'autre sens. Pourquoi diable devait-il participer à cet examen débile, organisé par un illustre inconnu, jouant un rôle de fantôme du passé tout droit extrait de sa tombe. Il aurait était simple de détruire le domaine, ses occupants, mais surtout, ses invités. L'escouade de démolition d'Iwa avait déjà œuvré de la sorte, ils en étaient largement capable. Détruire les quatre autre Kage était réalisable, que ce soit l'enfant des sables, le corrompu des feuilles ou ... Il se rendait à l'instant compte qu'il n'avait jamais vue le Mizukage, il en avait entendu parlé, mais il semblait être le seul à se désintéresser de la farce que représentait ce tournois. Il fut coupé dans sa réflexion par l'insulte de Dorumo, retournant la tête vers se dernier, en arquant un sourcil.

_ Imbécile...

" Aussi con que pesant ... fais gaffe à tes mots ... "

Serrant son poing, il comprenait que la fatigue des épreuve commençait à le gagner, le but devait être de créer la discorde chez les binôme, testant alors leurs volonté, c'est comme cela qu'il aurait procéder pour juger de la valeur d'une unité, mais tout ceci semblait bien trop complexe pour le simplet qu'était celui qui avait créé les épreuves. Il se contentait donc de garder son calme, pour le moment, avançant paisiblement dans la même direction. Après une longue route, le Sunajin s'adressa de nouveau à lui. C'est mots ne lui firent même pas esquisser un sourire, seul une succion de sa langue contre son palais lui échappa, produisant un bruit devenu presque habituel.

_ La porte est sans doute devant nous ... avances, en silence, sauf si tu as une information importante. Savoir ou est le shinobi, ou plutôt les shinobis ne nous avance pas, ils n'ont pas le droit de nous toucher.

Enfin un rayon d'une vive lumière lui brûla les rétines, cette pénombre ambiante lui avait rappelé sa cellule, et ce n'était pas sans une certaine satisfaction qu'il retrouvait la beauté du jour. Arrivant à l’extrémité de cette foret, se dressèrent devant lui des indications. Un petit chemin formait une fourche, leurs offrant deux passage distinct. Au loin se distingua un mur titanesque, qui n'avait rien à envier aux grattes-ciels d'Iwa.

« À gauche une route paisible, à droite un raccourci. »

_ Comme on dit : qui vient à point à qui sait attendre. J'opterais pour le chemin de gauche, et toi ?

_ D'une part, on dit : " tout vient à point à qui sait attendre " Et non pas " qui vient " Laisse moi être intelligent, contentes toi d'être mon handicape pour cette épreuve. D'une seconde, ce n'est pas à nous d'attendre que la porte nous revienne à c'que j'sache. Pour finir, ou t'as lus qu'un des deux chemin mène bien à la porte ? Et c'est moi qu'on traite d'imbécile ... fais ton choix et vas y.

Il laissa alors passer le marionnettiste devant lui en soupirant, le suivant sans opposer de résistance quant à son choix. Il n'attendrait plus que de rejoindre la sorti, prêt à un nouveau plan d'action, afin de réduire les effectif de la prochaine épreuve, et de diminué la possible concurrence, cela tombait plutôt bien, il n’appréciait pas vraiment ce concurrent là.

Après une vive altercation avec son semblable, Dorumo avait finalement opté pour le chemin de droite, à savoir le raccourci.*** Si l’énigme paraissait grotesque, elle avait bien un sens, et Tsubaki l’avait effleuré. Sa déduction avait peut-être poussé le marionnettiste à changer d’option. En effet, entre les expressions «route paisible» et «raccourci», seule cette dernière laissait entrevoir la finalité d’une destination. On emprunte effectivement un raccourci pour se rendre quelque part, alors qu’on peut parfaitement marcher le long d’une route sans savoir où se rendre. Peut-être par chance, le binôme avait donc franchi cet obstacle lexical. Néanmoins, les panneaux ne mentaient pas : si le chemin de gauche ne menait à rien de particulier, il était tout ce qu’il y avait de plus paisible. En revanche, rien n’était précisé pour ce raccourci…

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Dorumo Sabaku et Tsubaki Narahima [Terminée] Abgtjp8-5001ea5

En s’avançant sur la route de droite, Dorumo et Tsubaki s’engouffrèrent dans les hautes herbes. Au bout d’une dizaine de minutes de marche, ils tombèrent nez-à-nez avec un autre panneau. Celui-ci était unique et ne transmettait pas un choix… mais davantage un avertissement. «Attention danger : ce domaine est le terrain de chasse de créatures peu commodes.» En-dessous de l’inscription était dessinée l’ombre d’un grand lézard à quatre pattes et à la langue pendante qui rappelait quelque peu l’allure d’un varan. Quelques centaines de mètres plus loin, alors que les concurrents longeaient toujours ce sentier dégagé au milieu de la dense végétation, la mise en garde fut vérifiée : trois dragons de Komodo sortirent des touffes champêtres en faisant siffler leur langue de manière menaçante. Deux avaient débouché face au duo colérique, et un derrière eux. Cette fois-ci, le danger était palpable.

HRP

Sur le chemin de droite, Dorumo et Tsubaki finissent par tomber sur trois dragons de Komodo, de dangereux reptiles. Ils sont bien décidés à s’en prendre aux shinobis, et en particulier à Tsubaki, le plus appétissant des deux (aucune discrimination, c’est juste que le bois est moins alléchant).

*** : choix réalisé en HRP par Dorumo et n’altérant en aucun cas son libre-arbitre.

Rang A

La perspicacité de mon coéquipier était sans répit et une fois de plus il remettait en cause mon jugement. J'avais une immense envie de meurtre tout à coup, mais nous devions nous serrer les coudes pour s'extirper de cette galère. Le panneau était vraisemblablement une énigme de plus et je pouvais râler encore longtemps, cela n’avancerai rien. Le visage perfide de mon partenaire ne me m'était absolument pas en confiance ; il cachait quelque chose. Si imposant toute à l'heure, pourquoi me laisserait-il l'embarra du choix ? De plus, je n'aimais en aucun cas ne plus l'avoir dans mon champs de vision. Pour une première avec un membre d'Iwa, j'étais éperdument déçu.

_ Droite.

Ce fut le seul mot prononcé. Je m'engageai avec mon camarade sur cette route inconnue. J'avais toujours un œil sur le mystérieux personnage ; rien n'échappait à ma vigilance. Yumi avait bien précisée de recueillir des informations sur les membres des autres villages. Malheureusement, je ne connaissais que son prénom et son style de combat. Peu, me diriez-vous, mais l'épreuve n'était pas encore finit. Il fallait que je rentre dans ses pensées et surtout, je devais apprendre ses futurs projets. Je fus coupé dans ma réflexion par un second panneaux nous indiquant un potentiel danger. Des créatures peu commodes vivraient ici dans ces herbes. Je n'y croyais pas un traître mot.

« Des créatures, puis quoi encore ? C'est totalement ridicule, hmpf. »

D'après la gravure en dessous, cela ressemblait en partie à une sorte de varan. Je ne me doutais guère que j'allais être confronté à la plus grosse frayeur de toute ma vie. Deux énormes dragons de Komodo firent leurs apparitions juste devant moi. Sur un peur bleu, je reculais jusqu'à même passer derrière mon coéquipier ; je n'étais pas au bout de mes surprises. En effet, un autre lézard se cachait juste derrière moi. Leurs langues pendantes et menaçantes me répugnaient à un point inimaginable. Me voilà, j'étais cerné par des monstres et avec comme allié une personne qui veut probablement ma peau, quelle ironie du sort. En vérité, je voulais depuis un moment passer derrière Tsubaki. De plus, il était confronté à deux créatures et pour ma part, une seule. Les câbles étaient sortit à l'arrière de Shiteru avec en leurs pointes du poison redoutable. J'allais faire qu'une bouchée de ces abominations. Encore une fois, la chance tournée en ma faveur, ils avaient l'air de se désintéresser de moi. En même temps, que ferait-il d'une stupide planche de bois ?

_ Bon, ils risquent de nous attaquer en même temps, je vais en immobiliser deux en une petite seconde, occupe toi de l'autre.

Des fils de chakra sortirent rapidement des mains de Shiteru, venant se planter directement sur les articulations du monstre en face de moi ainsi qu'un autre un peu plus à l'avant. Cela les empêcheraient probablement de bouger pendant un bon moment. Je contrôlerai absolument tout chez ces bestiaux pendant un laps de temps. Il fallait que mon compagnon les achève un par un et qu'il commence par celui que je ne manipule pas. J'espérais qu'il n'allait pas me faire exploser par la même occasion. Mes doutes étaient-ils fondées ? Si c'était le cas, l'épreuve serai perdu. Le lien qui nous reliait se briserait définitivement.

_ Comme tu l'vois mes deux mains sont prises, je les immobilise pendant quelques minutes. Achève les et commence par celui qui peut encore bouger !

La confiance me reliait à cet Iwa-jin, j’espérais fortement qu'il serait à la hauteur de mes espérances.

Spoiler:

Rang A

Tsubaki haussa un sourcil en regardant le Sunajin, avant de reprendre son air nonchalant. Ce dernier d'habitude si bavard, même trop, se montrait désormais réserver, le rouquin ne s'en inquiétait pour autant. Sans doute avait-il descellé une certaine noirceur au fond du cœur de son camarade, ce qui l'avait poussé à être sur ses gardes. Avançant sans dire un mot, il réfléchissait à sa façon d'opérer. Ainsi, il avait fait le choix de l'écouter, adoptant la voie de droite, raccourci vers la sortie, sans doute semer de mainte embûches qui les retarderait encore d'avantage. Il avait eu droit à une épreuve baser sur l'esquive et la perception, une basée sur la réflexion et la capacité d'analyse. Sauf si les organisateur se répétaient, la suite inclurait sans doute un combat. Ce n'était malheureusement pas son plus grand point fort, son répertoire de technique s'en trouvant être cruellement vide, et ses compétences bien trop limités. Il aurait aimer avoir le temps d'incendier ces hautes herbes si handicapantes, ne faisant qu'accroître les chance pour exécuter une embuscade. Soudain, ils arrivèrent devant un nouvel écriteaux, ce dernier se contentant d'une mise en garde :

« Attention danger : ce domaine est le terrain de chasse de créatures peu commodes. »

Très rapidement, Tsubaki détailla la pancarte, s'attardant sur la forme qui y était dessinée. Le rouquin venait passer ses mains dans sa crinière, se recoiffant grossièrement, avant de les joindre pour commencer à composer une série de mûdras.

" Un lézard ... ? On ne sait jamais ... Mi, doton, Domu. Et ... Uma, Ushi, Mi, Tatsu ... prêt ... "

Son chakra commençant à se concentrer dans ses bras, dégageait une forte chaleur, formant de légères oscillations dans l'air. Il se doutait que son partenaire serait sur ses gardes et il le concevait largement. Il ajouta alors d'un ton calme et serein, tout en ôtant le gantelet pourvu de protection, disposé sur son avant bras droit.

_ Pas d'panique 102, j'veux juste être prêt quand tout va partir en couille ...

La terrible envie de s'attaquer à Dorumo le rongeait, il était juste derrière lui, prêt à frapper, à réduire son "équipier" en cendre, mais il fallait attendre, ce dernier lui était trop important à ce moment. Se faisant lentement craquer les doigts, il regardait le garçon des sables en le suivant, telle son ombre projeté sur le sol. A peine quelques minutes eurent le temps de s'écouler, que l'heure du bain de sang avait sonnée. Deux bêtes surgirent en face de lui, alors qu'une troisième arrivait derrière Dorumo, qui prit de panique avait reculé en laissant son partenaire comme avant garde, garde manger, et chaire à canon. A peine avait il analysé les bêtes, que le marionnettiste c'était saisie de deux d'entre elles, laissant la dernière au bon soin de l'ancien détenu. Tsubaki arqua un sourcil de stupeur, découvrant ces étranges créatures pour la première fois, ne savant pas vraiment de quoi il en retournait. Le bout de bois s'adressa alors à lui, avec un ton teinté de stress, si le rouquin était étonné que pareilles choses existent, lui semblait presque apeurée de les voir.

_ Bon, ils risquent de nous attaquer en même temps, je vais en immobiliser deux en une petite seconde, occupe toi de l'autre.

_ C'est ... venimeux tu crois ?

Aucune réponse ne se fit entendre, se contentant à la place de prendre le contrôle des deux reptile. Aussi agaçant et immature qu'il était, il fallait lui concéder que son talent en Kujutsu était indéniable. Le dragon qui jusque là avançait lentement, se rua sur l'Iwajin, saisissant la kambe gauche de ce dernier, en refermant machinalement sa puissante mâchoire sur cette dernière. Les croc perforèrent le pantalon, menaçant d'entamer la chaire, mais s'heurtèrent finalement à une rigidité non négligeable. Les crocs manquant de se déchausser contre la peau noircie et effroyablement solide du jeune homme. C'était là la dernière erreur de cet animal, se penchant d'un coup en avant, en effectuant un large mouvement du bras droit, Tsubaki venait frapper entre les deux orbite du lézard en refermant presque intégralement ses cinq doigts vers l’intérieur. La détonation eu lieu au moment ou il libéra son chakra, d'une faible rayon mais d'une puissance monstrueuse, fracturant la boite crânienne de la bête, détruisant l'intégralité de sa tête, qui essayait dans une veine tentative d'extraire le mélange sordide de matière cérébrale et de sang par le moindre orifice. Avant que le tout ne soit projeter dans tous les sens, rependant le contenu et des fragments d'os brisés et calcinés tout autours du corps sans vie de la créature. Il répondit à la demande de son partenaire par le geste, avant d'ajouter un mot, son ton se teintant d'une animosité sortie du plus profond de ses entrailles.

_ Comme tu l'vois mes deux mains sont prises, je les immobilise pendant quelques minutes. Achève les et commence par celui qui peut encore bouger !

_ De suite 102, j'vais pas m'priver.

Il se retourna alors vers lui, le visage couvert de sang, le corps dégoulinant, ne semblant pas s'en préoccuper, sans avoir l'air atteint le moins du monde de l'horrible exécution du prédateur. Retirant son gant gauche, il le jeta au sol en s'approchant du pantin, les deux mains prête à agir. Il les ouvrit cette fois en grand, afin que le rayon de la déflagration soi plus vaste, et qu'il touche ainsi "par accident" la marionnette. Les corps des Dragon furent réduit à l'état de gerbe de chaire difforme, se rependant tout autour, alors qu'une odeur de viande brûlée, infecte et nauséabonde se délivrait dans la zone. Il fixait intensément Dorumo, regardant la tête du pantin, espérant que ses réflexes soient trop faible pour esquiver cette attaque indirecte. Il venait de penser à la corde, il était trop tard, mais il priait que cette dernière soit épargnée. Ce dernier allait-il essayer de s'enfuir, vainement, limité par la corde, ou se contenterait-il de quitter sa marionnette, quitte à se retrouver à nue devant ce nouvel adversaire ?
Spoiler:

Aaaaah, le printemps. Une chaleur nuancée tendant cette fois plutôt vers le désagréable, une végétation dense où pouvaient se cacher mille et une bestioles, et une fine odeur de barbecue. Ah non, c’était juste un dragon de Komodo qui avait pâti du Bakuton. Dorumo avait habilement immobilisé deux des créatures afin de proposer à son camarade de les achever. Ce qu’il était loin de se douter (ou pas), c’était que Tsubaki avait décidé d’un sort tout autre pour son partenaire. Présentant ses paumes ouvertes au Sunajin, la perfidie dans son regard supposait qu’il avait bien l’intention d’encore une fois tout faire péter. Cette fois-ci, son attaque atteindrait Dorumo à coup sûr. Comment allaient-ils dénouer cette situation alambiquée ?

Pendant ce temps, dans la salle des caméras… Jinkaku Futae observait la scène qui avait monopolisé l’écran géant depuis quelques instants. Cet Iwajin avait décidément piqué sa curiosité : déjà lors de la première épreuve, il avait forcé l’intervention du Hokage lui-même. Etait-il un véritable danger public, ou se complaisait-il dans sa brutalité ? Quoi qu’il en soit, ce garçon pouvait s’avérer utile… très utile. Aux côtés du propriétaire du domaine, la Kazekage Yumi Esuki avait crispé son visage, inquiète pour son disciple. Quant au Godaime Tsuchikage, il souriait en savourant le spectacle.

- Futae, je crois bien que c’est le moment de nous montrer les talents de vos superbes gardes colorés. Vous avez bien remarqué que ce type comptait faire exploser son camarade, non ?

La naïveté de la dirigeante du sable arracha un pouffement de rire au cultiste. Celui-ci se contenta de préciser d’un ton las :

- Oh, mais dans ce cas c’est aussi le moment pour votre petit protégé de se servir de cette carapace qu’il véhicule depuis toujours. N’a-t-elle pas de fonction de protection ? Je serais terriblement déçu s’il ne s’agissait que d’un moyen de dissimuler sa laideur.

Il n’allait donc rien faire pour intervenir pour le moment… Il aimait beaucoup trop les confrontations pour cela.

HRP

Un dragon de Komodo a été carbonisé par Tsubaki, les deux autres sont en prise avec Dorumo et encore bien immobilisés pour un tour. Le sort de Dorumo est visiblement entre les mains de Tsubaki pour le moment.

Rang A

Amèrement surpris de l'obéissance de mon camarade, je n'en restais pas pour le moins vigilant. Il venait juste, sous mes yeux, d'exploser l'un des monstres. Une belle prestation ou l'homme des roches avait toute mon attention. Lorsque Tsubaki me regarda subitement, une étrange sensation m'avait envahi. Son visage couvert de sang n'annonçait rien de bon et je me préparais à toutes éventualités. La déflagration allait raser les deux créatures en une fraction de secondes, mais il en était de même pour moi. Mon « coéquipier » avait sans doute fait exprès d'agrandir la portée de son explosion pour m'emmener avec elle. C'était rudement bien joué de sa part, hélas je possédais un atout auquel il ne s'attendait pas. La fumée de la déflagration recouvrait le terrain, ce qui n'était pas opportun.

Ma vitesse de réaction était sans égal et les fils de chakra qui occupaient les deux bestiaux s’étaient rompu. La petite trappe de Shiteru s'était ouvert et un parchemin en était sortit. Il s'agissait en effet de Sanshôuo la défense ultime. Pendant un laps de temps la marionnette avait déployée ses boucliers de chakra et elle me protégeait ainsi de la technique de l'Iwa-jin. De plus, il ne pouvait en aucun cas la voir pour le moment, c'était prodigieux. L'explosion était finit et la tension devait être palpable dans la salle des caméras, tout les regards étaient probablement fixés sur nous. Et c'était sûrement avec stupeur que les spectateurs découvrirent aucunes égratignures sur ma belle création.

L'épaisse fumée était partit et j'étais face à mon assaillant ; il pouvait à présent poser ses yeux sur mon pantin encore actif. Certainement surprit de me voir encore entier, je l’interrompais vivement dans ses réflexions. Sur une voix menaçante, grave et déformée j'entamai mon dialogue.

_ Bien joué, 126. Hélas, il en faudra bien plus pour te débarrasser de moi. J'ai compris tes intentions, réduire la concurrence est une bonne idée. Si j'avais ta mentalité, je t'attaquerai sans plus tarder. Finissons cette épreuve en «alliés » et quittons là en « ennemis ». Nous réglerons nos querelles plus tard, quand dis-tu ? L'épreuve est terminé, nous sommes à la sortie.

Peut-être que les spectateurs m’applaudissaient pour cette prestation, ou peut-être me huaient-ils ? Je n'en savais rien. J'avais dévoilée une précieuse carte à cet homme des roches ; dommage.

« Ce gars là, il me rappelle quelqu'un... Oui, j'étais comme lui avant, un assorti de cruauté et de représailles. Maintenant, j'ai presque réussi : mon côté obscure, je le vois à présent. Aujourd'hui c'est sans doute ce qui fait ma plus grande force... hmpf. »

L'épreuve touchait à sa fin et j’espérais que le rouquin ne gâcherait pas tout. Il devait bien être assez mature pour comprendre et il l'était, j'en étais certain.

Rang A

Les pauvres bêtes avaient toutes deux étaient soufflées par la déflagration, les réduisant à l'état de vulgaire morceaux de viandes fumants, malodorants, et calcinés. Dorumo avait pour sa part lever une barrière impénétrable pour déjouer le mauvais coup de son équipier, mais il n'était pas le seul à agir dans l'ombre de l'épais et vaste nuage de poussière et de terre déssécher, carbonisé. En effet, le rouquin pensant avoir enfin brisé l'armure de bois que constituait le pantin dans lequel était enfermé Dorumo depuis le début de l'épreuve. Avait rapidement composé une série de mûdras bien trop longue, alignant le serpent puis le cochon, le lièvre, là chèvre, le cheval, une nouvelle fois le serpent et à son habitude, comme pour chacune de ses techniques usant du bakuton, le fameux, buffle, serpent, dragon. Ainsi c'étaient dressés trois clones, surgissant du sol, s'extirpant en vitesse de la terre. La vue s'en trouvait enfin ne plus être occulté, dévoilant une nouvelle arme du Sunajin, une large marionnette pourvue de boucliers de chakra, qui avait rendu les précédents jutsus totalement inoffensif. Il se permit même un petit commentaire narquois, ventant son insensibilité ainsi que sa fausse supériorité.

_ Bien joué, 126. Hélas, il en faudra bien plus pour te débarrasser de moi. J'ai compris tes intentions, réduire la concurrence est une bonne idée. Si j'avais ta mentalité, je t'attaquerai sans plus tarder. Finissons cette épreuve en «alliés » et quittons là en « ennemis ». Nous réglerons nos querelles plus tard, quand dis-tu ? L'épreuve est terminé, nous sommes à la sortie.

Un léger bruit de succion de sa langue contre son palais lui échappa. Le fait d'avoir un nouveau pantin à affronter ne l'arrangeait pas vraiment, même si pour une marionnettiste, cela tombait sous le sens. Il ne manquait d'ailleurs pas d'humour, invoquant une salamandre après leurs rencontre avec les dragons de Komodo. Il prit alors la parole, gardant malgré tout un ton calme, teinté d'une certaine lassitude.

_ Chaque arme à ses faiblesses 102 ... tes jouets n'font pas exception ...

Le problème de ce pantin était le même que pour les autres, c'était d'ailleurs la première réflexion qu'il c'était faite en voyant Dorumo. Si la résistance de ce dernier avait était démontrer face à une faible explosion, ce n'était pas foncièrement vrais pour une charge plus concentrée, mais surtout plus ciblée. Les trois clones restaient en retrait, à faire le planton, alors que lui c'élança à vive allure sur le nouveau pantin de son opposant. Sauf si ce dernier faisait usage de raiton, les kunai et autres senbons n'auraient aucun effet, ce qui le rassura un peu. Il n'avait pas été compliqué de trouver ou frapper, l'énorme pièce dorsale qui représentait une grande partie de la défense se trouvait n'être qu'attaché par deux pièces pivotantes sur les flancs, semblant en plus, plus fine que les articulation de la marionnette. Resserrant les doigts vers l'intérieurs de la main, il espérait prendre de vitesse son adversaire, pour déclencher un puissante explosion afin de réduire le rempart en miette. Se jetant sur la gauche d'un mouvement vif, il ne mit pas longtemps à se cambrer en avant, essayant de porter son coup au niveau du flanc droit de la "bête", juste au dessus de sa patte avant.

Spoiler:

Alors que Dorumo et Tsubaki ne se trouvaient plus qu’à quelques pas de la porte de sortie, leur relation sembla chavirer : oubliant leur statut provisoire d’alliés, l’Iwajin en vint aux mains avec le plus jeune d’entre eux, utilisant son Bakuton pour l’agresser à répétitions. Alors que celui-ci tentait une autre offensive, il fut surpris par une intervention extérieure… Un homme qui portait le même uniforme que les gardes colorés de Futae sortit des hautes herbes en moins de temps qu’il ne fallait pour que le coeur de Tsubaki ne batte une fois. Malgré le petit air de ressemblance, des différences notables le distinguaient des autres soldats : le fin tissu qu’il revêtait était entièrement noir, ce qui n’avait été vu sur aucun autre garde jusqu’alors ; il ne portait aucune arme, ni tranchante, ni contondante, ce qui laissait supposer qu’il disposait d’autres moyens de combattre ; son teint bien plus caucasien que ses confrères contrastait d’autant plus que son accoutrement était plus sombre.

Aussi rapidement qu’il était arrivé, il décrocha un uppercut du droit dans l’abdomen du Narahima. Ce coup d’une violence sans pareille coupa aussitôt le souffle de la victime, puis lui fit perdre connaissance quelques millisecondes plus tard. L’animosité de l’homme au coup de poing explosif s’était éclipsée pour laisser place à l’allure d’un agneau inoffensif dormant à poings fermés. Le garde du corps détourna le regard vers Dorumo, le dévisageant de son expression figée à moitié dissimulée par un bandana à la couleur de la nuit qui masquait le bas de son visage. Son expression semblait véhiculer le message «Tu en veux aussi ?». Lorsque le Sunajin se serait ravisé de contrattaquer, le soldat aurait posé Tsubaki sur sa carapace en bois massif avant de pointer du doigt l’immense mur de marbre qui se dressait devant eux.

De l’autre côté de la porte en bouleau qui était la réplique exacte de celle qui leur avait permis d’entrer dans les jardins, Dorumo et Tsubaki se retrouveraient nez-à-nez avec un couple de servantes, une équipe médicale, le garde coloré qui les avait accompagnés quelques temps plus tôt, et un sublime buffet. Une fois libérés de leur lien vital, les deux garçons regagneraient enfin leur indépendance. La suite des événements s’annonçait mouvementée…

HRP

Un garde en tenue noire apparait et assomme Tsubaki. Il guide le duo jusqu’à la sortie, où ils se retrouvent dans une pièce close. Quelques instants plus tard, Tsubaki se réveille, cette fois-ci sous la surveillance avisée d’un garde armé. La deuxième épreuve est terminée.

Félicitations pour ces RP aussi intéressants qu’originaux et d’une rare assiduité. Vous pouvez clore le sujet vous-mêmes.

Rang A

Décidément, le prénommé Tsubaki voulait vraiment m'anéantir. Je pensais avant tout que son but précis était de réduire mon artillerie pour la prochaine épreuve. La fatigue s'emparait de moi petit à petit et la sueur suinté sur mon visage prit de frénésie. Après qu'il avait invoqué les clones, mon adversaire s'élança à vive allure dans ma direction. Il voulait m'affronter de front ? Quel imbécile ; j'allais n'en faire qu'une bouchée. Mais à ma surprise, l'examinateur en avait décidé autrement. Un garde vêtu d'habit noir sortit des hautes herbes avec une rapidité et une dextérité hors norme avant de décrocher un violent uppercut dans l'abdomen du rouquin.

Le coup avait vraisemblablement était fatal à l'Iwa-jin pour le mettre instantanément dans le comas. L'homme me lança par la suite un regard me signalant qu'il pouvait faire de même avec moi. Je restais calme et je me contentais simplement de ramasser la dépouille de mon camarade pour ensuite la poser sur ma carapace. J'avançai vers le mûr de marbre en portant le Narahima sur moi. La réplique exact de la porte d'entrée s'offrait à nous. Après l'avoir traversé, une équipe médical ainsi qu'un garde coloré nous attendaient. L'immense festin signé bel et bien la fin de l'épreuve.

Déposant doucement l'Iwa-jin par terre, son dos calé contre un mûr, il me faisait soudainement pitié. C'est alors qu'un membre du personnel vint enfin nous enlever la misérable corde. J'étais libre et pressé de retrouver mes camarades de Suna. Le buffet ne m'intéressait guère et je me hâtai à la sortie en lançant un dernier regard à l'homme inconscient. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, la deuxième épreuve avait été un grand succès.

FIN DU RP POUR DORUMO

Mon ressenti !:

» (Deuxième épreuve) (Chuunin) Shinki Jishaku et Nuigetsu Hozuki [Terminée]
» (Deuxième épreuve) (Chuunin) Nobu Sada (Sora Okinawa) et Naerfer Raikôru[ TERMINÉE ]
» (Deuxième épreuve) (Chuunin) Yagami Akoshana et Hadiko Momochi [TERMINE]
» (Deuxième épreuve) (Chuunin) Shura Hônodenki et Fuko Royuki [Terminé]
» (Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée]

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