(Deuxième épreuve) (Chuunin) Yagami Akoshana et Hadiko Momochi [TERMINE]

Alors que la rosée du matin imbibait allègrement les parterres de fleurs colorées qui bordaient le palais, les oisillons annonciateurs du printemps réveillaient les convives de cette somptueuse demeure. Les matelas rembourrés et les oreillers moelleux avaient permis aux participants de l’examen de se revigorer - du moins à ceux ayant tenté de trouver le sommeil. Le propriétaire du domaine, Jinkaku Futae, avait invité les participants, à l’issue de la première épreuve, à se présenter à l’entrée des jardins. Il avait pris soin de préciser qu’ils pouvaient y accéder en passant par l’arrière du palais, et qu’ils seraient attendus à huit heures, ni plus ni moins. Un petit-déjeuner en libre service fut servi à la cafétéria peu avant l’aube, permettant aux participants de redécouvrir cette empotée de femme de service un peu trop grassouillette. Elle avait cette fois-ci jeté à la figure d’un commis une tasse d’eau chaude - certainement destinée à devenir un thé -, car celui-ci avait trébuché en portant un plateau de viennoiseries. Les témoins du désastre avaient dû affronter son regard dur. En soi, elle était bien plus effrayante que l’examen en lui-même. Après avoir dégusté des victuailles plus ou moins riches selon les envies, tout le monde s’était dirigé vers l’arrière du bâtiment où commencerait la deuxième épreuve.

Les spectateurs s’étaient amassés à la sortie, rendant l’accès relativement difficile pour les candidats. Braver la foule relevait d’un véritable défi, si bien que certains en déduisirent qu’il s’agissait d’une pré-épreuve éliminatoire : les servantes astiquaient les joues potelées des genins et des chuunins pour s’assurer qu’ils étaient en forme, les parieurs les assaillaient de questions pour se faire une idée du meilleur en lice, les marchands vendaient à la sauvette des friandises et des bonnets où ils avaient tissé le nom des candidats, et bien d’autres encore… Et lorsqu’enfin les jeunes gens ressortaient de ce bain de foule, déjà tout en sueur, ils pouvaient contempler de magnifiques jardins taillés à la Kumojin qui s’étendaient à perte de vue. En réalité, toute notion de profondeur était particulièrement délicate à percevoir, ce qui donnait une impression de gigantisme, alors même qu’une dizaine de minutes de marche aurait suffi à traverser ces innombrables haies et fontaines. Sous un porche en marbre mesurant plus de six mètres de haut, Jinkaku était entouré d’une multitude de gardes du corps en tissus colorés. Deux mètres en face de lui, les genins et les chuunins de tous les plus grands villages ninjas attendaient patiemment ses instructions. Lorsque l’horloge murale du palais eût sonné huit fois, le noble se racla la gorge avant d’intervenir.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. commença-t-il en souriant à pleines dents et en se massant une blessure imaginaire à la hanche. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Une fois les premières instructions mentionnées, une femme portant l’uniforme de la garde personnelle du Futae, à savoir un très fin tissu richement coloré - en rose, ici - et une lance fixée dans le dos par une lanière en cuir, appela tous les participants. Cela se remarquait à peine, mais les autres gardes lui vouaient un immense respect, ce qui permit aux esprits les plus fins d’en déduire qu’il s’agissait de leur cheffe. Une redoutable guerrière aux atouts féminins mis en valeur par sa tenue rose bonbon. Accoudée sur une petite table en bois ajoutée pour l’occasion et qui ne s’accommodait pas du tout au majestueux décor champêtre, elle tirait au sort des bouts de papier d’un grand bocal tressé en osier. L’attente semblait d’autant plus longue que le soleil brillait de mille feux, rendant l’air à peine respirable - ou peut-être que le bain de foule avait amplifié cette impression ? D’une voix particulièrement grave pour celle d’une femme, elle s’écria enfin :

- Numéros 84 et 19 !

Yagami Akoshana et Hadiko Momochi sauraient se reconnaître. Les deux participants s’avancèrent jusqu’au bureau improvisé où un garde du corps portant un tissu vert olive fut désigné pour les accompagner. Le trio s’enfonça dans le jardin et marcha à un bon rythme. C’était la première fois que les jeunes gens avaient l’occasion de contempler les gardes du corps du prétendu Raikage d’aussi près : sous cet apparat exotique qui faisait penser à une tenue de guerriers du désert se dissimulait des individus à la musculature saillante et au teint légèrement cendré. La lance de combat qui dépassait dans son dos semblait encore plus intimidante à cette distance. Le garde du corps demeura muet pendant tout le trajet. Après être sortis des jardins où les fleurs se faisaient rares - détail typique des jardins à la Kumojin -, les concurrents parvinrent à un grand mur en marbre dont la couleur évoquait celle du porche de tout à l’heure.




L’immensité de l’édifice rendait impossible à deviner ce qui se dissimulait derrière… L’étrange effet de perspective du jardin ne permettait pas ne serait-ce que d’apercevoir cette muraille pendant la balade dans les haies taillées au carré. Yagami et Hadiko, accompagnées du soldat coloré, marchèrent encore un bon moment le long de ce mur. Ils virent défiler plusieurs portes en bois de bouleau qui s’incrustaient à merveille dans le mur et qui portaient des numéros et des horloges rupestres. On pouvait deviner que chaque duo allait pénétrer dans cette enceinte par une porte différente. Celles-ci étaient espacées d’un kilomètre les unes des autres. Une mesure certainement mise en oeuvre pour dissuader les participants de rejoindre les autre portes… Lorsqu’ils arrivèrent à leur porte attitrée, l’horloge y indiquait huit heures et vingt minutes. Le soldat du désert sortit soudain une longue corde de son uniforme - Dieu seul savait où il l’avait rangée, puisque sa tenue ne semblait présenter aucune poche. Sans les prévenir de quoi que ce soit, il attacha Yagami et Hadiko à cette corde plus ou moins élastique en l’enfilant à leur taille. Sa carrure impressionnante et l’aura qu’il dégageait les empêchèrent de toute manière d’émettre la moindre résistance. Sans qu’on puisse le justifier, cette corde à la couleur blanchâtre faisait penser à un lien vital… Peu après, la voix de Jinkaku Futae résonna par l’intermédiaire de ce qui semblait être des haut-parleurs, derrière la muraille.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

A cet instant, la porte en bouleau se déverrouilla toute seule grâce à un mécanisme automatisé. Une fois franchie, elle se referma derrière eux, les emprisonnant dans ce qui semblait être une gigantesque forêt dégageant une aura malsaine. L’environnement empestait comme une odeur… de mort.




La deuxième épreuve peut dès à présent débuter. Commencez par décrire votre trajet jusqu’à la porte, puis pénétrez dans l’enceinte des jardins. Restez évasifs sur l’environnement : vos péripéties vous seront décrites par le Maître du Jeu. Lorsque les deux candidats auront posté une première fois, un premier obstacle vous sera dévoilé. Le temps de réponse maximal est, comme pour la première épreuve, de 48h. Ordre de post : Yagami - PNJ - MdJ.

Bon courage !

NB : Pour ceux qui ne l’auraient deviné, la mention « jardin à la Kumojin » fait référence au style IRL « jardin à la française ».

Cocorico !!!!!!!!! Bon, va falloir se réveiller, sinon je vais louper l’épreuve. Pouah, c’est chiant de dormir seule… J’aurais préféré avoir quelqu’un d’autre avec moi, ça m’aurait évité de devoir faire le travail seule. Enfin bon, je l’ai fait, c’est ce qu’il faut retenir. Quittant mon lit douillet pour aller m’habiller, je pris rapidement mes vêtements afin de recouvrir mon sublime corps d’une draperie procurant plus de mystère à ceux qui essaieront de deviner mes magnifiques courbes du regard. Une fois cela fait, je regardai l’heure. Oh merde : il reste 10 minutes avant l’épreuve.

VITE, COURS ABRUTIE !

Attrapant au passage une bonne grosse banane arrivée là par hasard sur la table de ma chambre, j'en sorti avant de piquer un sprint vers les jardins. Plus rien ne m'importait, si ce n'est le fait d'arriver à l'heure à l'épreuve. Chaque servante, chaque mur, chaque porte, je ne m'en souciais pas. Bousculant ceux qui avaient le malheur d'être sur mon chemin, je sprintait le plus vite que je pouvais vers l'extérieur. Descendant quatre à quatre les marches des escaliers, je fut dehors en à peine cinq minutes. Il en restait cinq autres. COUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURS ! Piquant le même sprint qu'à l'intérieur du bâtiment, je compta chaque seconde dans ma tête. Allant de soixante à un cinq fois d'affilée, je parcourais les allées du domaine avec ma vitesse élevée en état de sprint. J'avais les jardins en vue. Il restait trois secondes.

Trois.
Deux.
Un.

J'arrivais tout juste dans la foule quand les coups sonnèrent. Huits coups bien distincts frappés par l'horloge du manoir. Me reposant dans la foule, j'écouta vaguement le discours de Jinkaku. Une histoire de soins nocturnes, d'appel par les numéros, de tous les concurrents qui participent en même temps et de salle des caméras. Ensuite j'attendis d'entendre mon numéro, le 84. Un chiffre plutôt normal, même si je ne l'aimais pas. Les gens perspicaces auront compris quel est mon numéro préféré. Cela ne tarda pas puisque je fus appelée quelques minutes plus tard.

Numéros 84 et 19 !

Essayant tant bien que mal de me frayer un passage vers le bureau improvisé, j'eu même recours à ma baguette. La sortant et envoyant quelques chocs électriques de très basse tensions à ceux qui me gênait, j'eu le mérite d'arriver pile à temps à la table. Un garde en tenue vert olive vint nous emmener à travers les jardins. Jardins plutôt étranges d'ailleurs, même si je préféra récupérer de mon sprint effréné de tout à l'heure. Le garde avait une longue lance métallique derrière le dos, le genre de truc bien menaçant quoi. Génial. Récupérant mon souffle pendant toute la traversée des jardins, j'eu la plaisir de nous voir arriver à un immense mur. Cependant le garde m'enroula avec une corde bizarre.

Hey, namého ! C'est quoi ce délire ? Pourquoi une corde ?

Le garde ne répondit pas, et quelque secondes plus tard je le vis entourer une autre fille. A, y a quelque d'autre ? J'avais pas vu, lol. La fille semblait plus jeune que moi, et vêtue de façon plutôt à mon goût. Je sens qu'on va bien s'entendre. Soudain, une voix se fit entendre à travers des hauts-parleurs placés un peu partout :

Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

Pouahlala, une épreuve de survie en binome dans les jardins immenses de Jinkaku avec un inconnu ? Et tous en même temps en plus ? Génial... La porte qui était devant nous s'ouvrit, et j'entra la première dans la forêt sinistre. Une ambiance mortuaire y régnait, c'était horriblement dégoutant. Prenant la parole, j'engagea la conversation avec ma partenaire :

Salut, je m'appelle Yagami, et toi ? Au passage si tu ne combat pas au corps a corps on est mal, je suis un shinobi spécialisé dans le taijutsu.

Cette blonde m'avait l'air plutôt intéressante. Nous marchions ensemble, reliées par cette foutue corde qui allait entraver nos mouvements. Pourquoi faut-il toujours qu'on complique les choses ? C'est pas possible ça, pourquoi rajouter une difficulté à une épreuve déjà assez difficile comme ça ? Bon... De toute façon il va falloir faire cette épreuve, donc autant se concentrer dessus et faire avec ce qu'on nous à donner. Nous marchions tranquillement dans cette sinistre forêt. Peu de temps après avoir quitté la sécurité du mur d'enceinte, nous arrivâmes à un lac. Non loin se tenait un passage bouché par des pierres, accessible grâce à une structure en bois qui paraissait solide. Nous nous approchâmes de l'entrée, située sur le flanc d'une colline. Une fois proche, les deux blondes purent distinguer trois stèles où des inscriptions étaient lisibles :

"Toi voyageur, avanceras tu dans l'obscurité afin de trouver la lumière ?"
"La mélodie des Abysses fait tourner les mœurs.''
"Se trouvant là, où votre esprit est''

Oh non, une énigme... J'suis pas intellectuelle moi bon sang !

J'en ai marre de devoir utiliser son cerveau bon sang ! On peut pas faire une épreuve ou on a besoin de réfléchir, mais en second plan ? Un combat par exemple ! C'est bien ça, on se tape dessus, on se tape des barres et tout ! Mais nan, il faut qu'ils nous fassent faire une épreuve de survie de lqsdk ! Bon, tant pis. Va quand même falloir y penser, à cette énigme.

Avancer dans l'obscurité afin de trouver la lumière... Ca veut dire quoi ca ? L'obscurité, c'est le noir, et où est-ce qu'il fait noir ? Dans une grotte, dans un tunnel, dans tous ces types d'endroits il fait sombre. La lumière, c'est quand il n'y a pas d'obscurité, donc quand on sort du tunnel ou de la grotte. Donc, trouver la lumière dans une grotte reviens à trouver la sortie. Si on compile tout ca fait : "Toi, voyageur, avanceras tu dans la grotte pour trouver la sortie ?" Bingo ! Premier vers : décodé.

Deuxième vers maintenant. Attends quoi ? C'est quoi les Abysses ? C'est pas un truc du genre en profondeur ? Ou en hauteur plutôt, non ? Rah, j'sais plus moi ! Bon, heu, réfléchissons. Si c'est un truc profond, c'est logique puisqu'on a devant nous une grotte, ou plus généralement un passage souterrain, alors qu'on a rien en hauteur. Partons donc du principe que les Abysses, c'est sous terre. Hors, on a une grotte devant nous, donc les Abysses peuvent faire référence à la grotte ! Bon, ca c'est fait. Maintenant les mœurs. C'est quoi des mœurs déjà ? Rah, je sais plus... Après tout on est deux, elle peut peut-être m'aider l'autre là ? Comment elle s'appelle déjà ? Hmm... Hakido ? Aikido ? Hadoki ? Ah, non, Hadiko ! Voila, Hadiko, c'est ça. Prenant la parole, je lui adressa quelques mots :

T'a une idée de ce que c'est, toi, des mœurs ? Ca doit avoir un rapport avec notre corps, du genre nos émotions, ou nos sens, un truc du genre... Sauf que je sais pas trop. Sinon le premier vers de l'énigme est simple, mais je n'arrive pas à comprendre le dernier. Tu l'a compris ?

En effet le dernier vers, à savoir "Se trouvant là, où votre esprit est'' n'était pas clair du tout. Qu'est-ce qui se trouve là ou notre esprit est ? Nos mœurs ? Les Abysses ? La lumière ? L'obscurité ? Je n'en savais rien et ca m'énervais, ne pas pouvoir répondre dans des situations comme celles-ci a le don de m'énerver. Espérons qu'Hadiko aura plus de succès sur cette énigme que moi.

Une énigme qui les mirent sans dessus-dessous, allaient elles pouvoir travailler en équipe ? La chaleur vint aussi se mêler à la partie donnant à chaque efforts une intensité presque colossal...


HRP :

RAS.

J'en sais rien, mais je vais essayer de t'aider. Peut être qu'il faut observer le terrain et ne pas se concentrer uniquement sur les vers écris ici... Bon, voyons, les abysses, c'est avant tout une histoire de profondeur, la grotte est close par des pierres. Tu suis Suzie ? Je peu plonger dans ce lac, tandis que toi tu m'as bêtement affirmée être doué pour le corps à corps, ainsi nous allons faire quelque chose de génial : tu porteras les pierres, et je plongerais, nous avons une marge de cinq mètre donc essayes de ne pas être trop stupide et tiens toi au bord du lac, si ça ne marche pas on entrera par la grotte, une objection ? Non bah c'est partie alors pauvre cruche !

Plonger dans l'eau ? Elle est complètement timbrée ou quoi ? Et s'il y a un monstre du genre serpent géant prêt à nous bouffer tout cru, tu fait quoi, gamine ? Ahlala, la jeunesse féminine est de plus en plus bête... Plonger comme ça dans de l'eau, c'est littéralement impossible qu'on y trouve la suite du chemin. Comment tu veux sortir par le fond d'un lac ? En plus on à une distance de 5 mètres maximum, donc elle ne pourra pas aller bien loin. En plus elle est déjà parti ! Sérieusement... Elle va nous faire perdre l'épreuve si elle continue comme ça, celle-la ! Bon, elle va peut-être tendre une oreille, la gamine, et il faudrait mieux pour sa propre sécurité. Je la suivait tout en lui répondant :

Bon, gamine, tu va m'écouter maintenant. Ca ne sert à rien de plonger dans le lac, comment tu veux trouver une sortie là-dedans ? C'est littéralement impossible de sortir par le fond du lac, et sortir par les bords nous ferait dévier de notre chemin. Donc si tu veux plonger dans une eau glacée où tu va voir à un mètre devant toi vas-y, mais tu ne te plains pas après. En plus le lac à l'air profond et on a que cinq mètre de distance maximum entre toi et moi, donc tu va plonger dans une eau glacée et profonde abritant je ne sais quoi et tu ne va pas pouvoir l'explorer entièrement à cause de cette corde. Tu réfléchis vachement toi. Et le mur j'en ai pour deux secondes à le dégager, un bon coup de pied et il n'y a plus rien.

J'espère que cette peste m'écoutera car sinon ca risque de très mal tourner. Je tiens pas à trainer une blonde complètement écervelée, frigorifiée et à moitié bouffée car elle à été assez conne pour plonger en eau trouble. On était maintenant proche du bord du lac, et il vaudrait mieux pour elle qu'elle ne saute pas, sinon elle va avoir du mal à finir l'épreuve sur ses deux jambes. Et même sa vie, en fait. J'déteste que des filles comme elles meurent a cause de leur stupidité, et ca serait bête de perdre une fille comme elle. Elle va devenir une femme très belle. Presque aussi belle que moi, d'ailleurs.

HRP :

RAS

- Vous n'avez plus que deux tours pour franchir cet obstacle.

C'était visible a un kilomètre à la ronde. Madame Hadiko s'était visiblement énervée très fort à cause de ma remarque. Ouh la, tempérament de feu à ce que je vois. Le regard tout noir, encore plus noir que le noir de Lucian, elle répondis violemment :

Bah vas y fonces ! Donne ton putain de coup de patte dans ces putains de pierres pétasse ! !

C'était compréhensible après tout, j'ai pas été tendre non plus. Répondant calmement après pour essayer de calmer la jeune fille, je pris la parole :

Suis moi alors.

Les deux coéquipières s'approchèrent rapidement du mur fait de pierres, des pierres plutôt grosses, mais rien qui ne pouvait résister aux coups de pieds d'une Akoshana. Pendant que les filles s'en approchait, les pierres commencèrent à reluire d'une couleur bleu turquoise. Mauvais signe. Il fallait péter ce mur au plus vite, sinon je sens qu'il va y avoir un problème. Il fallait que je dise quelques mots à Hadiko. Si j'en crois ce que j'ai compris sur l'énigme, la grotte va nous mener vers la sortie, mais va aussi retourner nos "mœurs", et quelque chose me dit que ce n'est pas quelque chose qui doit faire son effet. Je soufflai rapidement à Hadiko :

Dépêchons nous, ce bleu turquoise ne me dit rien qui vaille. Ah oui, au fait : dans la grotte, on ne se parle pas, on ne communique pas. Si j'ai bien compris le sens de cette énigme, la grotte risque d'avoir un effet quelconque sur nos sentiments ou autre. Pour éviter que ca ne parte en cacahuète encore plus mieux vaut ne pas se parler. Okay ?

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je remarqua que le mur était tout proche. M'arrêtant rapidement pour me préparer, je signa vite fait pour exécuter une technique afin d'être sur que le mur casse. Gardant le silence, j'exécuta la technique :

Raiton - Denki Hitto

Mes pieds et mes mains emplis d'un chakra raiton décuplant la puissance de mes coups, j'arma un coup de pied qui partit peu après, transformant ce qui était auparavant un mur de pierres en un éboulis. Dégageant rapidement les deux ou trois pierres qui empêchaient le passage, les deux filles pénétrèrent dans la sombre grotte pour y chercher une sortie.

Des ténèbres elle guettait, dans elle se déplaçait, au huit son de ses pâtes, sur ses tapis de soie, elle attendait depuis plus de vingts ans qu'un nouvel insecte vienne se terrer dans son entre... Claustrophobia mandibulas, c'est ainsi qu'ils l'avaient nommés. Et elle portait son nom avec merveille. Elle exprimait la terreur et avez posée quelque piège dans les profondeurs de sa grotte dont la seule issue se trouvait à soixante-dix mètres... Les chemins sinueux creusés dans les cavités de la roche étaient difficile à arpenter... S'y aventurait demandait soit du talent, soit de la folie pure...

HRP :
Bravo vous avez franchis l'obstacle numéro un ! ! ! !
Vous avez fait le choix d'entrer dans la grotte, en sortirez vous vivant( e )s ?
Les dix premiers mètres sont en pente descendante, faites attention une substance gluante et visqueuse est présente sur la paroi.

Ps : Vous ne possédez d'aucun moyen d'avoir de la lumière si ce n'est grâce à votre intelligence... Bonne chance.

Ca y est. Nous sommes dans la grotte. Plongeant dans les profondeurs sombres des ténèbres, nous commencions à avancer sur une pente quelque peu descendante. Cependant, un réel problème s'opposait à nous : le manque de lumière. Nous avions franchi les deux premiers mètres, et la lumière de l'entrée de la grotte nous éclairait encore très légèrement. Cependant, la suite du tunnel creusé dans la roche est tout à fait sombre, ce qui avait pour effet d'effrayer les deux demoiselles plus ou moins fragiles que nous sommes. Enfin, fragile, plus pour Hadiko que pour moi. Mais bon ! Passons. Il fallait trouver un moyen de s'éclairer, et rapidement. Cette caverne me paraissait très... Comment dire... sinistre, lugubre, dangereuse. Rien dans cette caverne ne laissait présager quelque chose de bon. J'espérais qu'une sortie mènerait à l'étape suivante, mais au fond je n'en savais rien.

Réfléchissant, je cherchais un moyen de faire de la lumière, et la seule chose qui me vint à l'esprit était d'utiliser mon Raiton. Plutôt une bonne idée, d'ailleurs. J'eu l'idée de concentrer plusieurs arcs électriques en un seul point dans mes deux mains, ce qui aurait pour effet de produire une certaine lumière. Mettant mon plan à exécution, je malaxa un peu de chakra avant de le relâcher dans mes dix doigts au fur et à mesure. Des arcs se créèrent au fur et à mesure : deux premier entre l'auriculaire et le pouce de chaque main, puis ensuite trois arcs différents pour chaque main rejoignirent le premier : ainsi cinq arc se rejoignirent pour chaque main pour former un centre, une concentration d'électricité qui éclairait. Certes, cela ne valait pas une bonne vieille lampe torche, mais le résultat était plutôt convaincant : l'association des deux mains donnait au final une source de lumière acceptable. Utilisant cette nouvelle source de lumière, je remarqua la présence d'une étrange substance sur la paroi. Elle semblait collante, visqueuse, pâteuse, quelque chose servant à attraper d'autres choses. Plutôt étrange. Il fallait que je prévienne Hadiko. Cependant, j'ai dit qu'on ne devait pas se parler, et avec raison : le bruit dans cette situation nous mettrait en danger, du moins je pensais. Tapotant mon équipière située derrière moi avec mon coude, je lui désigna l'étrange substance répartie partout sur les murs en espérant que ma coéquipière vienne à la même conclusion que moi. Ah, ca ne me dit rien qui vaille, tout ça. Redoublant de prudence, j'examinais chaque pas que je faisait avec attention afin de ne pas faire de bêtises. Examinant tout partout, j'espérais qu'il n'y aurais pas de pièges ou autre. Nous descendions la petite pente qui devait faire une dizaine de mètres de longueur prudemment, en évitant bien sur de toucher les parois de l'étroit tunnel. Progressant l'une derrière l'autre, la paire de fille que nous formions avançait prudemment dans ce tunnel sinistre qui devait certainement abriter quelque chose

Quelque chose dans cette grotte attendais, cependant je ne savais pas encore quoi.

Se déplaçant à l'aide de ses huit pattes la Reine mère avait sentis que des êtres humains avaient pénétré en son domaine. Ici au royaume obscur elle était la maîtresse incontesté ses soldats par millier n'attendaient qu'une chose, pouvoir se divertir et sentir la chair humaine sous leurs mandibules. Elle se tenait sur la parois dans l'ombre l'abdomen orienté vers le nord et la tête vers le sud de ses multiples globes oculaires de couleurs pourpres elle regardaient son futur festin. Claustrophobia Mandibulas c'est ainsi qu'ils l'avaient nommés était prête à chargée. Arquant ses pattes en l'air elle fondit sur l’ennemie afin de se délecter de son enveloppe charnelle.

HRP :

RAS.
Vous êtes face à la Reine qui prend une bonne quinzaine de minute et qui charge , ( charge de Rang C ).  Des petites araignées commencent quant à elle à se diriger vers Hadiko prisonnière des toiles... PS : La reine et un monstre de rang B.

Je la sentais. Une créature se déplaçais dans ces étranges tunnels. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'intime conviction qu'on allait devoir se battre, et que Hadiko allait être mise à parti. Nous avancions toutes les deux prudemment. Je la sentais contre moi, l'adolescente tremblait, elle avait peur. Il fallait que je fasse quelque chose, et vite. Je donnais toujours un léger coup d'œil derrière moi pour assurer mes arrières, et je l'avais vu commettre une grave erreur. Une erreur qui allait certainement me coûter cher.  Oui, à moi. La créature qui avait certainement élu domicile ici se terrait. Je ne savais pas où elle était, mais elle était mal. Recouverte de toile d'araignée, Hadiko sera une gène. Merde, voila qu'elle hurle. On est définitivement grillées.

YAGAMIIII au secours !

J'étais déjà sur le qui-vive. Elle, était en sanglots, totalement folle, se débattant dans tous les sens. Hein ? "Elle arrive, je l'entends" ? Bon, au moins je suis sur qu'il y a quelque chose, et sure qu'il est en mouvement. Il fallait que je fasse vite et que je me débarrasse les mains. Réfléchis, réfléchis... L'électricité, ca peut produire du feu, non ? Bingo ! Vite ! Joignant mes mains, les dix arcs électriques formés se joignirent en un seul point, un point de convergence qui contenait une grande énergie. Pas immense, mais grande. Appuyant ceci sur le mur, les toiles d'araignée prirent rapidement feu. Les flammes se propageaient, donc j'en profita pour glisser des mots à ma coéquipière.

Le feu va se propager sur toi pour griller les toiles d'araignées. N'aie pas peur, mais roule toi par terre quand les toiles auront grillé, s'il te plait. Je suis la, et je te défendrais coûte que coûte.

Me retournant, je me prépara. La lumière que prodiguait les flammes était suffisante, et les flammes grilleraient les nombreuses petites araignées qui passeraient par là. Cependant, un autre problème se présentait à moi. Le reflet de plusieurs yeux violets étaient légèrement visible dans le fond de la grotte. Vite, mes signes de mains ! Il fallait que je la paralyse, ainsi que toutes celles qui étaient à côté d'elle ! Le feu se propageait tranquillement, et il allait bientôt atteindre la position actuelle de la reine, qui était au tout début de sa charge. Vite. L'adrénaline commençait à se saisir de moi. Lachant un sourire inconscient, et finissant mes signes, j'hurla afin de perturber l'ouïe des ennemies, si elles en avait une :

Raiton - Jibashi ! (HRP : Technique de rang B)

Les nombreux rayons électriques partirent rapidement de mes mains pour fondre vers la reine qui était juste devant moi. Saisie de convulsion, la reine s'arrêta sur place, comme paralysée par l'afflux soudain de rayons électriques. Complètement paralysée pour l'instant, il fallait que je la tue. Kunai ? Poings ? Pieds ? Il fallait utiliser tout ! Sortant quelques kunais de ma sacoche, assez pour percer chaque œil de la bête à vrai dire, je les lança. Chacun toucha un globe oculaire. La bête hurla d'un cri guttural lugubre et mortuaire avant de s'aplatir un peu plus par terre. Elle résistait toujours et commençait a retrouver sa mobilité. Il fallait que j'y aille. Courant, l'adrénaline me rempli de plus en plus, telle une drogue corporelle. Lâchant un rire sombre, je m'approcha de la bête avant de sauter dessus et d'asséner un énorme kakatogeri sur sa tête. S'en suivit une rafale de coup de poings super rapides sur la partie supérieur du corps de la bête : ma technique préférée, aka Toppu (HRP : technique de rang A). Faisant pleuvoir ma rafale de coup sur la reine mère, celle-ci finit par lancer un énorme cri guttural et sortant des entrailles avant de s'écraser au sol telle une vulgaire mouche morte. La reine était vaincue. Il restait ses sous fifres. Nombres de petites araignées débarquaient encore sur les parois recouvertes de toile d'araignées n'ayant pas encore brûlé. Une autre. Refaisant mes mudras précédents, ma technique se lanca une seconde fois. Utilisant le même stratagème qu'à l'accoutumée, j'hurla :

Raiton - Jibashi !

Les nombreux rayons électriques se dispersèrent dans la grotte, et ceux-ci grillèrent les araignées arrivant. Le feu fit le reste : grillant les araignées restantes, le feu continua de se propager : il avait forcément recouvert Hadiko, mais s'était-elle roulée par terre, comme demandé ? Cela m'étonnerais. Me rapprochant en courant d'elle, même si au final nous n'avons même pas été séparé de plus de quatre mètres, je me rapprocha d'elle. Si elle ne s'était pas roulé par terre il fallait que je l'aide, sinon le feu ne s'éteindra jamais. Si le feu est éteint, alors nous allons pouvoir sortir d'ici.

HRP:

Elle était vaincu après les péripéties de la grotte, les deux jeunes femmes avaient la possibilité de s'extraire de ce lieux maudit pour se diriger vers un nouvel obstacle qui se dessinait sur leur route. Une jungle, humide où l’atmosphère était lourd. Ici vivait serpent et autres reptiles en plus des félins sauvages. Un cabanons perché dans les arbres dont les lianes descendaient jusqu'au sol était visible. Une aire de repos bienvenue après ce genre d’événement. Une vielle dame se tenait non loin de là, elle était bossue et se servait d'une canne pour marcher. Son nez était gros et voix était faiblarde elle se tenait l'abdomen tout en avançant vers le nord. Portant dans son bras droit une charge devant faire le double de son poids. Elle était si lente qu'une tortue semblerait être une voiture de course à coté d'elle. A dix mètre de cette dame et de cet habitat suspendue se trouvait un marrait qui avait plus l'aire d'un marécage. Mais aucun pont pour pouvoir aller de l'autre coté de la rive.

Hrp.

Bonne chance.

Elle est vraiment bizarre, cette Hadiko. Elle était un peu sale après s'être roulée par terre pour éteindre les flammes, elle évacua la tonne d'émotions qui l'avait traversé pendant l'attaque de la propriétaire des lieux en lui plantant un kunai d'un coup sec dans la tête.

Maintenant nous sortons d'ici et on fonce, j'ai pas envie de traîner là une fois encore. Grâce à toi je suis habillée comme une gueuse et je t'en remercie bref on réglera ce détail plus tard... Ne soit pas à la traîne... Mamie !

Habillée comme une gueuse ? Je viens de faire tout le travail toute seule pendant qu'elle hurlait, tremblait et pleurais comme une fillette de cinq ans et demi et elle me tient rigueur de ça ? Quelle petite pétasse mijaurée celle-la... Bon, gardons notre calme, il faut sortir d'ici. Madame la mijaurée sorti des kunais reliés à des parchemins explosifs avant de les lancer et de faire commencer l'éboulement. En suivit une phrase sortant de la bouche de Madame pétasse, mais je m'en foutait pas mal. Je commençais à courir vers la sortie, cette petite lumière que l'on voyait, au bout du tunnel. Courant plutôt rapidement, je ne me souciait pas de Hadiko qui devait certainement être à la traine derrière. Sortant en première du tunnel sombre qui ne m'avait fait strictement aucun effet si ce n'est le dégout ressenti à la vue de l'araignée géante, j'attendis que Hadiko, qui ne fut pas longue en vue des moins de cinq mètres qui nous séparaient. En face, une jungle allait accueillir la suite de l'épreuve. Ne signalant rien, je me mis à marcher vers la forêt touffue, certainement remplie de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres.

Avançant Kunai à la main, je me défendais contre les potentiels dangers d'une forêt vierge comme celle-ci. Soudain, j'aperçu des lianes descendant d'un arbre où était située une petite cabane. Sans doute remplie d'insectes ou créatures toutes plus étranges et dangereuses les unes que les autres, autant ne pas s'y arrêter. Et puis après tout, on est Akoshana ou on ne l'est pas. Mijaurée-chan voudra peut-être s'y arrêter, mais un refus catégorique s'opposera à sa demande. Après tout il faut finir l'épreuve le plus vite possible. Tout proche de la cabane, il y avait une vieille femme qui marchait trèèèèèèèèès lentement, portant une énorme charge avec elle. Etrange... Une créature qui joue les vieilles femmes faibles pour mieux poignarder dans le dos ? Je n'en sais rien, mais j'engagea la conversation, tout en restant à une certaine distance de sécurité :

Euh, excusez moi, on peut vous aider ?

Attendant une réponse, j'étais sur mes gardes et prête à réagir si les choses se corsaient.

Pendant que l’autre abrutie lambinait derrière, je suivais l’étrange personne jusqu'à un marais qu’elle voulait traverser. Après m’avoir expliqué le plan, je constatais qu’en fait on allait être les deux seules à nous mouiller. Mouais, très peu pour moi. J’ai horreur d’être prise pour une conne, donc les plans foireux comme ça, non merci. J’étais sur mes gardes depuis le début de la rencontre. Une main dans le dos, glissée dans ma sacoche de ninja, était prête à jaillir, portant un kunai afin de me défendre contre la créature qui pourrait potentiellement nous attaquer durant les prochains instants.

Le temps était comme suspendu pendant que tout s’accélérait. Comme je le pensais, la vieille femme n’était autre qu’une vile créature qu’abritait ce soit disant jardin. L’autre précieuse, qui avait hérité du paquetage, fut enfermée dans celui-ci qui se révéla être un cercueil. Coup de chance, on a la corde. Si Hadiko est intelligente, elle pourra sortir facilement de ce guêpier tandis que le monstre m’agrippa fermement afin de m’entraîner dans l’eau. Sa prise était solide, cependant un mètre de distance me séparais de mon assaillante, et le temps que sa technique s’enclenche, j’eu pile le temps de sortir ma main de ma sacoche afin de lancer le kunai sur la vieille. Comme elle ne bougeait pas, elle fut une cible facile, et elle reçut le kunai en plein dans le ventre, ce qui la plia en deux. Même si elle était élastique, un Kunai perçait très facilement du fait de son affutage parfait. Tandis qu’un liquide rouge se répandait, sortant de la blessure de la femme, sa prise s’était déjà faite, et le kunai ne fit qu’affaiblir celle-ci. J’avais du mal à utiliser mes bras, mais mes jambes étaient quand même libres. Utilisant cet avantage, je n’eu aucun mal à balancer mes jambes en l’air jusqu’à toucher ce qui me retenait. Un bon coup de pied n’eut pas raison de la prise, malgré l’affaiblissement que mon Kunai lui avait fait subir, et je du m’y reprendre à plusieurs fois tandis que mon agresseur me poussait vers le marais, où une horde d’animaux sauvages attendaient patiemment que je tombe dans l’eau avant de servir de déjeuner général. Mes puissants coups de pieds eurent raison de la prise de la jeune femme, qui finit par s’anéantir. Une fois cela fait, j’avais le champ libre. Je pouvais neutraliser la femme et sauver Hadiko. Ou pas, en fait. Pourquoi la sauver ? Elle ne me sert à rien. Enfin bon, il faut que j’agisse. Tandis que la vieille femme reculait respirait bruyamment, j’enclenchai quelques mudras tout en prenant un peu de distance à mon tour :

Raiton – Chan’neru no Jutsu !

Ma vitesse maintenant augmentée, je fonçai vers la vieille femme afin de la neutraliser avec une technique préparée par mes soins : l’Ashi Rarriato. J’étais boostée, le point d’impact allait faire mal. Je courrai très rapidement. Au moment parfait, je sautai afin de placer mon pied correctement. Le moment était comme suspendu dans le temps, tout se voyait au ralenti. Au moment opportun, je tendis ma jambe et le point d’impact se forma, pile sur la gorge. L’élasticité de la vieille femme l’aida un peu à subir moins de dégâts, mais la puissance du coup était là : la personne, bien qu’ayant un cou plutôt… élastique, avait pris plutôt cher et était maintenant allongée par terre, deux mètres plus loin, apparemment inconsciente. Il fallait que je termine le boulot. Consciente que la distance qui me séparait d’Hadiko était critique, je pris plusieurs shuriken que je lançai sur le corps de la vieille femme, qui les reçu sans broncher. Certains ne se plantèrent pas, mais la plupart si, et j’étais maintenant sûre à 90% que la vieille était morte. Voilà, mon boulot était fait. Qu’en était-il de madame la mijaurée précieuse ?

Momochi à sa grande surprise fut prise au piège dans ce qui se révéla être un cercueil. Dans un mouvement de panique elle tappa machinalement et de toute ses forces contre la parois de bois qui couvrait son corps... Mais cela ne servait à rien elle était cloîtré entre quatre planche et c'était parfait pour terminé une épreuve où elle avait été plus en désavantage qu'autre chose. L'eau infiltrait les planches de bois par les petites jointures qui les reliaient. Momochi Hadiko coulait malgrès la corde qui la reliait à Yagami. Encore une fois elle laisserait son équipière gérer la situation, la petite n'en avait plus la force, peut être même l'envie ?

'' Obachan à été très vicieuse, aidez moi s'il vous plaît vivant des plus vivants, saint des plus saints venez moi en aide...''

Un féroce combat dans les profondeurs le cercueil coulait et par la même occasion les deux vipères aussi. Mal grès ces faits avérés la jeune Yagami, par magie et avec une grande force arriva à se sortir du guêpier. Tirant le cercueil bien imbibé d'eau sans le savoir derrière elle la sunajin ne se doutait pas qu'en l'ouvrant elle tomberait sûr : Une Hadiko inconsciente qui aurait besoin d'une aide de spécialiste. Le temps lui manquait à présent et dans cette jungle se trouvait la sortie, il lui fallait la trouver où utiliser ce qu'avait laissé la vielle femme avant de mourir sous son joug, un tire-fusé qui fonctionnait grâce à du chakra. Il fallait qu'elle agisse vite la nuit commençait à tomber et la vie de Momochin, quant à elle quittait un peu plus on corps qui devenait un peu plus froid.

HRP : Ta réserve de chakra ? N'oublie d'indiquer après chaque techniques utilisées ( celles qui figurent dans ton bingobook ) tes réserves de chakra !
- Momochi Hadiko est hors jeux.
- Tu as un tour pour trouver une solution.