(Deuxième épreuve) (Genin) Emi Hyûga et Takero Shinwa [Terminé]

Alors que la rosée du matin imbibait allègrement les parterres de fleurs colorées qui bordaient le palais, les oisillons annonciateurs du printemps réveillaient les convives de cette somptueuse demeure. Les matelas rembourrés et les oreillers moelleux avaient permis aux participants de l’examen de se revigorer - du moins à ceux ayant tenté de trouver le sommeil. Le propriétaire du domaine, Jinkaku Futae, avait invité les participants, à l’issue de la première épreuve, à se présenter à l’entrée des jardins. Il avait pris soin de préciser qu’ils pouvaient y accéder en passant par l’arrière du palais, et qu’ils seraient attendus à huit heures, ni plus ni moins. Un petit-déjeuner en libre service fut servi à la cafétéria peu avant l’aube, permettant aux participants de redécouvrir cette empotée de femme de service un peu trop grassouillette. Elle avait cette fois-ci jeté à la figure d’un commis une tasse d’eau chaude - certainement destinée à devenir un thé -, car celui-ci avait trébuché en portant un plateau de viennoiseries. Les témoins du désastre avaient dû affronter son regard dur. En soi, elle était bien plus effrayante que l’examen en lui-même. Après avoir dégusté des victuailles plus ou moins riches selon les envies, tout le monde s’était dirigé vers l’arrière du bâtiment où commencerait la deuxième épreuve.

Les spectateurs s’étaient amassés à la sortie, rendant l’accès relativement difficile pour les candidats. Braver la foule relevait d’un véritable défi, si bien que certains en déduisirent qu’il s’agissait d’une pré-épreuve éliminatoire : les servantes astiquaient les joues potelées des genins et des chuunins pour s’assurer qu’ils étaient en forme, les parieurs les assaillaient de questions pour se faire une idée du meilleur en lice, les marchands vendaient à la sauvette des friandises et des bonnets où ils avaient tissé le nom des candidats, et bien d’autres encore… Et lorsqu’enfin les jeunes gens ressortaient de ce bain de foule, déjà tout en sueur, ils pouvaient contempler de magnifiques jardins taillés à la Kumojin qui s’étendaient à perte de vue. En réalité, toute notion de profondeur était particulièrement délicate à percevoir, ce qui donnait une impression de gigantisme, alors même qu’une dizaine de minutes de marche aurait suffi à traverser ces innombrables haies et fontaines. Sous un porche en marbre mesurant plus de six mètres de haut, Jinkaku était entouré d’une multitude de gardes du corps en tissus colorés. Deux mètres en face de lui, les genins et les chuunins de tous les plus grands villages ninjas attendaient patiemment ses instructions. Lorsque l’horloge murale du palais eût sonné huit fois, le noble se racla la gorge avant d’intervenir.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. commença-t-il en souriant à pleines dents et en se massant une blessure imaginaire à la hanche. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Une fois les premières instructions mentionnées, une femme portant l’uniforme de la garde personnelle du Futae, à savoir un très fin tissu richement coloré - en rose, ici - et une lance fixée dans le dos par une lanière en cuir, appela tous les participants. Cela se remarquait à peine, mais les autres gardes lui vouaient un immense respect, ce qui permit aux esprits les plus fins d’en déduire qu’il s’agissait de leur cheffe. Une redoutable guerrière aux atouts féminins mis en valeur par sa tenue rose bonbon. Accoudée sur une petite table en bois ajoutée pour l’occasion et qui ne s’accommodait pas du tout au majestueux décor champêtre, elle tirait au sort des bouts de papier d’un grand bocal tressé en osier. L’attente semblait d’autant plus longue que le soleil brillait de mille feux, rendant l’air à peine respirable - ou peut-être que le bain de foule avait amplifié cette impression ? D’une voix particulièrement grave pour celle d’une femme, elle s’écria enfin :

- Numéros 208 et 312 !

Emi Hyûga et Takero Shinwa sauraient se reconnaître. Les deux participants s’avancèrent jusqu’au bureau improvisé où un garde du corps portant un tissu vert pomme fut désigné pour les accompagner. Le trio s’enfonça dans le jardin et marcha à un bon rythme. C’était la première fois que les jeunes gens avaient l’occasion de contempler les gardes du corps du prétendu Raikage d’aussi près : sous cet apparat exotique qui faisait penser à une tenue de guerriers du désert se dissimulait des individus à la musculature saillante et au teint légèrement cendré. La lance de combat qui dépassait dans son dos semblait encore plus intimidante à cette distance. Le garde du corps demeura muet pendant tout le trajet. Après être sortis des jardins où les fleurs se faisaient rares - détail typique des jardins à la Kumojin -, les concurrents parvinrent à un grand mur en marbre dont la couleur évoquait celle du porche de tout à l’heure.




L’immensité de l’édifice rendait impossible à deviner ce qui se dissimulait derrière… L’étrange effet de perspective du jardin ne permettait pas ne serait-ce que d’apercevoir cette muraille pendant la balade dans les haies taillées au carré. Emi et Takero, accompagnés du soldat coloré, marchèrent encore un bon moment le long de ce mur. Ils virent défiler plusieurs portes en bois de bouleau qui s’incrustaient à merveille dans le mur et qui portaient des numéros et des horloges rupestres. On pouvait deviner que chaque duo allait pénétrer dans cette enceinte par une porte différente. Celles-ci étaient espacées d’un kilomètre les unes des autres. Une mesure certainement mise en oeuvre pour dissuader les participants de rejoindre les autre portes… Lorsqu’ils arrivèrent à leur porte attitrée, l’horloge y indiquait huit heures et vingt minutes. Le soldat du désert sortit soudain une longue corde de son uniforme - Dieu seul savait où il l’avait rangée, puisque sa tenue ne semblait présenter aucune poche. Sans les prévenir de quoi que ce soit, il attacha Emi et Takero à cette corde plus ou moins élastique en l’enfilant à leur taille. Sa carrure impressionnante et l’aura qu’il dégageait les empêchèrent de toute manière d’émettre la moindre résistance. Sans qu’on puisse le justifier, cette corde à la couleur blanchâtre faisait penser à un lien vital… Peu après, la voix de Jinkaku Futae résonna par l’intermédiaire de ce qui semblait être des haut-parleurs, derrière la muraille.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

A cet instant, la porte en bouleau se déverrouilla toute seule grâce à un mécanisme automatisé. Une fois franchie, elle se referma derrière eux, les emprisonnant dans ce qui semblait être une gigantesque forêt dégageant une aura malsaine. L’environnement empestait comme une odeur… de mort.




La deuxième épreuve peut dès à présent débuter. Commencez par décrire votre trajet jusqu’à la porte, puis pénétrez dans l’enceinte des jardins. Restez évasifs sur l’environnement : vos péripéties vous seront décrites par le Maître du Jeu. Lorsque les deux candidats auront posté une première fois, un premier obstacle vous sera dévoilé. Le temps de réponse maximal est, comme pour la première épreuve, de 48h. Ordre de post : Emi - PNJ - MdJ.

Bon courage !

NB : Pour ceux qui ne l’auraient deviné, la mention « jardin à la Kumojin » fait référence au style IRL « jardin à la française ».

- Numéros 208 et 312 !

J'étais assise sur un banc lorsqu'on cria mon numéro.
Je me levai et allai à un bureau. Là bas, il y avait un garçon d'à peut près mon âge, je ne savais pas de quel village il était, mais peu importe...
Un garde nous emmena dans les jardins et je le suivis, d'un pas décidé.
Je suivis alors, accompagné du garçon, le garde habillé de vert.
Je fus aveuglé par la lueur du soleil en arrivant dans les jardins.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd'hui : vous aurez besoin de toute votre talent.


En entendant alors le concept de la deuxième épreuve, je me mordis la lèvre, ça allait être un peu plus excitant que la première épreuve, ça, j'en étais sûre ! Ce qui me surpris c'est que j'allai devoir faire équipe avec ce garçon que je ne connaissais même pas !
J'émana alors un soupire, cela ne me dérangeait pas, au contraire, j'espérai qu'il allait être doué, car je n'avais pas spécialement envie de redoubler cette épreuve, je me devais de la réussir pour mon village, mon clan... Je jeta un coup d’œil à la corde qui nous reliés, moi et le garçon qui était à même pas 1 mètre de moi.

Je tenais fermement la corde qui était accroché à moi. Sans aucune raison, mais fallait que je tienne à ce moment là quelque chose !
Je leva le regard vers le ciel en plissant les yeux, celui-ci était tout simplement magnifique ! Il faisait beau, aucun nuage à l'horizon...
Je repris mon souffle, j'avais l'air nerveuse, ça ce voyait, j'espérais que mon nouveau binôme et moi-même réussiront la deuxième épreuve sans trop de blessure.
Je jetai des regards à mon nouveau compagnon, j'émana un sourire, fallait qu'on s'entende bien pour réussir l'épreuve...

Je ferma quelques instant les yeux lorsque la grande porte s'ouvrit lentement...
J'avançai alors dans le hall en regardant Takero qui commençait à courir comme un fou.
Je fus alors surprise en sentant qu'on me tirer, lorsque je me rappela que celui-ci et moi, nous étions liés...
Je commença alors à courir, le suivant de près, juste derrière lui.
Je voulus lui adresser la parole, pour qu'on fasse connaissance, mais je me retins et je fis que de le regarder bizarrement.
Mes yeux blanc était attiré très souvent par la droite, ou bien par la gauche, ce qui m'agacée...

Ça faisait un petit moment qu'on courait sans s'adresser la parole, je voulus encore une fois m'adresser à Takero, mais je me retins et au lieu de ça je me mordis une nouvelle fois les lèvres...
Je commençai à m'essoufflée mais je ne me plaignais pas, je suivais le rythme du jeune garçon.
Je tiras soudainement sur la corde et m'arrêta net, suivis de Takero.
Je le regardait d'un ton neutre, avant de me décider...

- Désolé, mais il faudrait s'arrêter de courir, à un moment... Ça va devenir plutôt dangereux et j'ai pas forcément envie de tomber dans un piège dès le départ. Soufflai-je alors en respirant un grand bol d'air avant de m'accroupir légèrement pour reprendre mon souffle.

Je me releva et me gratta doucement l'épaule avant de lâcher mes bras le long de mon corps.
Je plissa les yeux vers le garçon avant de m'avancer légèrement vers celui-ci. Je regarda derrière Takero, on aurait dit une immense ligne sans fin alors que c'est un jardin...
Personnellement, je n'avais jamais vu de jardin si... Grand.
J'attendais impatiemment que jeune homme se décide enfin à m'adresser la parole.

Je baissa le regard et passa légèrement ma main dans mes doux cheveux châtains avant de secouer un peu ceux-ci.
J'émana un léger sourire envers l'inconnu, il avait l'air plutôt sympathique, ce que j'aime beaucoup...

La jeune et belle Konoha jin lui demanda pendant un instant de s'arrêter prétextant qu'il était dangereux pour le groupe qu'ils continuent à avancer. Pour Takero, seul la rapidité de la victoire importait, il n'aimait pas l'idée qu'il puisse être enfermé trop longtemps dans ce labyrinthe.

Bon, tu es mignonne mais j'ai pas envie de mourir dans ce trou paumé. Tu es une Hyuga non ? Alors utilise tes pouvoirs pour nous sortir de là, tu dois sûrement pouvoir voir la sortie non ? Regarde !!!

Takero s'était arrêté avec stupeur sur la fresque de marbre qui ornait le choix de chemin qui leur était proposé. Une forme géométrique étrange était dessiné proprement sur le mur végétale du labyrinthe, la forme représentait un cercle blanc avec un triangle blanc mais creux et renversé à l'intérieur.

Est ce que tu sais ce que signifie ce signe ? C'est peut être un panneau de signalisation que les Kumojin utilisent, oh regarde en dessous il y a marqué... "À droite, vous choisissez la voie de la libération, à gauche la voie de la rédemption. Attention, à partir de ce point, le retour en arrière sera impossible." À ton avis, on doit choisir quel chemin ? Je pense que la libération a l'air pas mal non ?

Je plissa alors les yeux vers celui-ci avant de me mordre la lèvre jusqu'au sang.
J'essuya le sang avec un doigt avant de détourner le regard de celui-ci et d'utiliser mon byakugan.

- La sortie est assez loin... Même si on dirait qu'elle est plus proche qu'on le dirait... Soufflai-je alors en arrêtant mon action et en me tournant vers le jeune homme.

Sans faire exprès, je donna un coup violent dans la corde, je faillis tomber à la renverse mais je me retins grâce aux végétaux qui était des deux côtés du chemin.
Je me tourna ensuite vers la fresque étrange et lue très attentivement les inscriptions...
Enfin finie de lire, je suivis d'un de mes doigts sur la forme géométrique.

- Oui. Qui dit "libération" dit sortie, non ? Répondis-je en mettant mes mains derrière mon dos et en émanant un sourire. 

- C'est sûr que la rédemption, c'est également bien, mais personnellement, je serais plus pour la libération...

Alors c'est parti !

Avec un rythme effréné mais plus assuré que la première fois ils s'élancèrent dans un long dédale de couloirs qui menait à ce qui semblait être une sortie. Les buissons se déplacèrent brusquement derrière eux refermant le passage qu'ils avaient choisit. À mesure qu'ils avançaient, la flore se mouvait par série de rythme aléatoire. Les murs changeaient de place mais ils ne le remarquaient pas vraiment car Takero semblait obnubilé par sa prochaine victoire et par l'idée qu'il puisse sortir avec une pin'up tel qu'Emi !

Non loin de là, une femme attendait... Elle portait les insigne de Kumo et se toisa tranquillement dans les ronces dont elle se servait pour en faire un piédestal.

Ainsi... Ils ont voulu choisir la voie de la libération...

La femme shinobis semblait être d'un niveau Jûnin mais le plus étrange n'était pas là. Armé de deux faucilles à mains relié par des chaînes, sa peau était maquillé d'une encre noir de jais. Ses cheveux étaient blanchis par le soleil et ses yeux tout aussi blanc que ceux d'un aveugle. Elle était littéralement terrifiante. Les deux individus arrivèrent dans ce qui semblait être une clairière par de là laquelle se trouvait une immense porte de bouleau sur lequel on pouvait lire "Final Round".

Takero fit une erreur fatale et fonça vers la porte :

Victoire !!!.... ?! Argh !

Sa course fut interrompu et son cri de joie se froissa en un étranglement mué dans un filet de sang. Il se mit à regarder petit à petit son juste au corps qui se teintait de rouge... Une faucille s'était fiché dans son vente, puis, brutalement, s'arracha pour repartir vers de mystérieux buissons. Au même moment l'autre sortie, c'est à dire, la possibilité de faire demi tour par la clairière, se referma par la création de ronces. Une femme sortie de ces bosquets épineux, sa peau noir et sa chevelure blanche n'allait pas les laisser indifférent. Elle lécha sa faucille pleine de sang avant de les regarder sagement.

C'est simple... Si un de vous traverse cette ligne (elle mima une ligne imaginaire qui les entourait dans la clairière), il est mort. Si vous voulez sortir il va falloir me passer dessus.

Elle dégrafa légèrement son chemisier pour laisser apparaître sur le centre de sa poitrine l'étrange monogramme qu'ils avaient apperçu tout à l'heure. Un cercle blanc muni d'un triangle inversé et creux à l'intérieur. Elle finit par se déshabiller complètement, la laissant les seins nu et un string ficelle, puis elle se mit en garde prête à attaquer.

La voie de la libération.... Je.... Je.... Je vais vous libérer.... DU POIDS DE VOTRE VIE !

Elle se jeta sur eux. Takero gravement blessé mis un genoux à terre :

Fu... Fuis....

Choquée, j'accourra vers Takero et posa délicatement ma main gauche sur son épaule droite.

- Ça va aller, Takero... Ça va aller... Mais sache que je n'abandonne jamais ! Quoi qu'il en coûte. Alors je ne vais pas fuir, jamais devant le danger...


Je me releva légèrement et m'avança de quelques pas de la femme terrifiante. Je la toisai du regard.

- Amène-toi, enfoirée ! 


Sur-ce, je détala vers elle sauvagement, elle essaya de m'attraper mais je fis une permutation d'où je me retrouva derrière elle. Je dégaina mon kunai et le planta violemment dans le dos nu de la femme.
Cette fois-ci, je ne l'avais pas vu venir et elle se retourna en un éclair avant de m'attraper par le cou, elle me leva facilement et m'envoya violemment au sol.
Un filait de sang recouvrait mes belle lèvres rose. Je cracha plusieurs fois du sang avant de me relever avec difficulté. 

Je ne l'avais pas vu, elle était juste derrière moi, elle me reprit par le cou et envoyait je ne sais combien de fois ma tête contre la terre humide. J'hurlai.
Je ne savais pas quoi faire, ma tête était ensanglantée et elle retenait mes mains avec une main et l'autre main, elle l'utilisait pour me fracassait la tête contre le sol...
Tout à coup, j'eu une idée. La femme s'arrêta soudainement de frapper ma tête, alors je tenta ma chance: son poignet était à quelques millimètre de mes lèvres. Je la mordis jusqu'au sang, elle me lâcha et m'envoya contre les buissons.


J'étais toute engourdie, j'avais du mal à bouger, mais je me força tout de même. Je me levai et regardai gentillement Takero.


Mon regard fut attirer alors par la femme nue, elle se tortillait sur place, je trouvai sa étrange...

- Byakugan !!!


- Cette femme... C'est une sorte de... Pantin ! Son chakra... Et cette aura... Ce n'est pas comme les autres. 


Je ressortie de mes pensées lorsque je sentie une aura étrange, je regarda une nouvelle fois la femme et vis que ces yeux avaient changés de couleurs.

- Oh non... Takero !! Recule ! 


Je bondis auprès de Takero, je me posta devant lui et sortit mon kunai, La femme terrifiante s'approchait à vive allure, donc j'eu le temps de remplir mon chakras à 100%

- Tu vas le regretter !!!


Je courais alors dans la direction de celle-ci, j'allais utiliser une technique...
La femme aller me donnait un coup de faucilles d'où je l'évita et atterris facilement derrière elle, soudain, une douleur m'empara: elle ne m'avait pas loupée. J'atterris alors au sol, le bras gauche en sang. Je me retins d'hurler, je crachai du sang sans m'arrêter, lorsque je me releva, la tête basse et mon bras droit tenant mon bras gauche.
Je releva la tête et observa la femme armées de deux faucilles.

- Si elle me touche à nouveau, je suis morte...


J'avançai vers elle à pas lent, lorsque je m'arrêta brusquement face à elle, ses bras étaient pas mal amochés, je ne savais pas pourquoi.
Soudain, autour de la femme étrange et moi-même, un yin yang apparut et disparut.

- Techniques secrète juken. Les 64 coups de poings d'Hakke.


- Les deux poings du Hakke !


- Les quatre poings !


- 8 poings !


- 16 poings !


- 32 poings !


- Et les 62 poings !


Je me sentais faible, la femme était allongeait sur le sol, on aurait dit qu'elle était inerte, mais elle avait juste perdue connaissance... Je m'approcha d'elle à pas lent, je la regardai, ses yeux étaient blancs, comme ceux d'un Hyuga. Je jeta un regard à mon compagnon avant de m'écrouler à quelques centimètres de la femme.

Takero regardait impuissant la scène se dérouler devant lui, il sombra, ayant perdu trop de sang pour rester conscient. La petite Emi était plus puissante que prévu, la jeune Kumojin qui se léchait les babines avec le sang de ses adversaires se mit en position de combat pour affronter la jeune Hyuga. Les coups et les esquives fusaient à toute vitesse mais elle réussit tout de même à l'avoir avec sa faucille. L'arme se mit à luire d'une couleur noir puis redevint normal.

Espèce de petite peste ! Reviens ici que je te découpe en mille morceaux ! Mouah ah ah ah ! Tu n'as pas compris qui était la reine de l'arène ici hein ? Votre examen s'arrête ici pour tout les deux ! Je vais tout simplement te tuer et abréger les souffrances de ton acolyte tout en douceur. Je commencerai par lui arracher les ongles, un à un, puis je continuerai en lui arrachant le cuir chevelu, puis en lui découpant les doigts, ainsi de suite pour que je sois sur qu'il souffre jusqu'à la fin, mouah ah ah ah ah ah ! Car je suis une adoratrice du dieu Jash.... Hein ?!

Un Yin/Yang apparut soudain sous la Kumojin trop préoccupé par ses moqueries pour voir que la jeune Emi s'était faufilé à toute vitesse jusqu'à elle. Elle conclut que ce tàijí tú (symbole Yin Yang) était le signe d'une attaque terrible à son encontre ! Elle choisit de se replier rapidement mais trop tard ! Emi la criblait déjà de coups. Néanmoins elle se ne laissa pas faire, elle tenta au début de riposter :

2 poings du Hakke

Au moment où Emi frappa deux fois, elle riposta avec un coup de faucille bien placé mais déjà la jeune Konohajin était derrière elle pour lui asséner le double des coups. Bizarrement elle n'arrivait pas à la saisir avec ses instruments mortels ce qui l'énervait au plus haut point. C'était comme si une souris pouvait se jouer du chat. Les coups ne lui faisait pas vraiment mal d'ailleurs, c'était plus comme des piqûres de moustiques, douloureux sur le moment mais pas dramatiques. Elle devenait folle à vouloir la saisir en se tortillant dans tout les sens, 32 coups déferlèrent sur son corps, c'est à ce moment là qu'elle saisit avec effroi ce qui était en train de se passer. Elle ne sentait plus son chakra ?! Du moins elle pouvait le sentir mais il était comme bloqué en de nombreux endroits. Le coup final fut placé avec 62 coups, elle vit que la jeune fille Emi s'effondra au côté de son compagnon de route. Apparemment la technique était énergivore.

C'est tout ce que tu avais dans le ventre ? C'est tout ?! Mouah ah ah ah ah !!!! Arrrrrghhhhh.....

En voulant bouger la Kumojin s'aperçut avec horreur que son corps était criblé d’hémorragie, visiblement cette petite peste avait fait plus que lui interdire l'accès aux tenketsu. Tandis que les hémorragies interne se propageaient rapidement, elle lança un regard vers le ciel...

Mon dieu bien aimé.... Accorde moi une partie de ton immortalité... Permet moi en échange de ces deux offrandes, d'avoir une vie longue et comblée. Je t'invoque ô dieu Jash...

BANG !

Une puissante détonation déchira l'atmosphère et un éclat de roc déboula de nul part pour trouer la tête de la Kumojin. Une équipe de ninja d'élite arriva sur les lieux et transporta les 3 corps.

Bien, nous avons une survivante ! Emi Hyuga de Konoha.

Ok, elle est qualifiée pour l'épreuve finale.