(Deuxième épreuve) (Chuunin) Yagami Akoshana et Hadiko Momochi [TERMINE]

HRP : il me reste à peu près 80% de chakra ^^

J'étais dans une situation bien difficile. Coincée dans l'eau, je touchait le sol étant donné que nous étions proche de la rive, cependant le cercueil avait déjà commencé à sombrer. Usant de la vase pour renforcer ma position sur le sol du marais, je pris la corde qui me reliait à Hadiko et je tira de toutes mes forces afin de remonter le cercueil. Une fois cela fait, je le pris dans mes mains avant de sortir péniblement de l'eau. Des animaux étranges étaient en train de nous foncer dessus, comme si nous étions leur repas. Prenant mes jambes a mon cou, je me dépêcha de sortir de ce piège à rat. Une fois sur la rive, j'ouvris le cercueil avant de découvrir avec horreur le corps évanoui de ma partenaire, Hadiko Momochi. Ecoutant rapidement, j'en vint à la conclusion qu'elle était encore en vie. Mais il fallait que je me dépêche. J'y connais rien, niveau médecine. Donc il fallait que je trouve un moyen de la sauver, et vite.

Il fallait traverser ce marais. Comment faire ? Peut-être que la vieille pourrait m'aider ? Son corps étant juste à côté de la rive grave mon magistral coup de pied, cela n'allais pas être difficile de la ramener jusqu'à la rive. Mettant un pied dans l'eau verte des marais, j'attrapa son corps sans vie avant de le ramener sur la terre ferme pour le fouiller. Un pistolet bizarre avec de grosses cartouches étranges... un tire fusée ? Plutôt utile, mais le tirer dans la jungle serait plutôt inutile a cause du feuillage touffu des arbres environnants. Il fallait que je trouve une solution, et vite. Un arbre creux pour servir de barque ? Oui, bonne idée. Prenant Hadiko sur mon épaule, je me mis a rebrousser chemin en observant les alentours. A un détour, je vis un tronc d'arbre creux allongé par terre. Il avait l'air bien pour servir de barque. Choisissant de l'utiliser, je m'en approcha avant de le nettoyer sommairement de ses habitants insectes. Une fois cela fait, je mis Hadiko dedans avant de le porter jusqu'au bord du marais. Cependant j'avais un autre problème : comment avancer ? Je devais dénicher de quoi pousser la barque. Une longue branche devrait faire l'affaire. Reprenant Hadiko sur mes épaules, j'utilisa mes talents de shinobis pour grimper à un arbre. Ensuite, je sortis un kunai que j'utilisa pour taper de grands coups à la base d'une branche qui allait me servir de poussoir. Une fois la branche arrachée, celle-ci tomba à terre. Je manqua de très peu de faire tomber Hadiko dans cette manœuvre dangereuse, mais elle était encore là, et seul ceci comptait.

Remettant Hadiko dans le radeau improvisé et prenant la branche ainsi que le tire fusée, je lança tout cela dans le radeau et le poussa à l'eau avant d'y sauter. Prenant alors la branche, je dû pousser avec au fond de l'eau afin d'avancer. Tache plutôt ardue, je remarqua un peu tard que des animaux sauvages fonçaient vers nous. Mon seul recours était le raiton, qui devait marcher plutôt bien dans ce genre d'endroit. Remontant la branche et la déposant dans le radeau, je signa rapidement avant de lâcher la technique raiton que j'ai le plus utilisée, le Jibashi. L'électricité fonça directement dans l'eau et électrifia tous ces habitants, si bien que l'on allait être tranquille jusqu'à la fin de la traversée. Reprenant ma branche, je continua de ramer.

Arrivée à un endroit dégagé, je décida d'utiliser le lance fusée. Remontant la branche dans le radeau, je saisis l'arme avant de la charger et d'essayer de tirer d'une quelconque façon. Essayant plusieurs stratagèmes tous inutiles, je fini par insuffler un peu de chakra dedans en visant en l'air, et bingo : la fusée éclairante parti, et je décida de continuer mon avancée vers l'autre rive, là ou allait très certainement se situer l'arrivée. Reprenant ma branche, je continua de pousser de plus en plus profond dans l'eau.


HRP : Il me reste entre 75% et 70% de chakra ^^

C’était dur. Hadiko respirait de plus en plus mal, et je ne savais pas quoi faire. Elle avait certainement commencé à se noyer, donc elle devait avoir de l’eau dans les poumons. Comment lui faire cracher ? Je n’avais pas vraiment d’idée, et le stress de la laisser mourir s’était emparé de moi.

Nous avions continué de naviguer jusqu’à l’autre rive du marais, et la j’avais décidé d’attendre les secours. Même si la sortie ne devait plus être loin, cette partie du marais devait réserver encore des surprises et je ne voulais pas encore risquer la vie de ma partenaire. Cette gamine pourrie-gâtée est prétentieuse, mais à force je m’y étais attachée. Elle était un peu comme une petite sœur pour moi. Fille, cinq ans de moins, attitude féminine et parfois aguicheuse, Hadiko me ressemblait pas mal, mais en même temps différait tellement de moi. Elle ne cherchait pas qu’à s’amuser, elle cherchait autre chose que je n’avais pas encore trouvé. Je l’avais sauvé de sa pire phobie, du moins je le pensais, lorsque j’ai tué la reine araignée lors du passage dans le tunnel tout à l’heure, et même si j’avais fait une petite erreur en tombant dans le piège de la vieille, je me démenais encore pour la sauver. Etais-je trop bonne ? Trop généreuse ? Je n’en savais rien, mais pour l’instant je voulais éperdument sauver la vie de celle avec qui j’ai traversé cette épreuve. Après tout, on l’a commencé ensemble, alors il est hors de question qu’une finisse cette épreuve en trainant le cadavre sans vie de l’autre. Une fois que le radeau de fortune toucha l’autre rive, je laissai tout dedans si ce n’est le corps fébrile de ma partenaire que je descendis en vitesse sur la terre ferme, là où je l’allongea dans le but de trouver une solution pour la maintenir en vie plus longtemps.

Pourquoi elle ne recrachait pas l’eau de ses poumons ? Je n’y comprends rien bon sang ! Elle respire, son cœur bat, donc je ne comprenais pas pourquoi elle ne recrache pas l’eau entreposée dans ses poumons. Je devais la lui faire cracher, et vite. La relevant, je la mis en position assise puis essaya de lui taper dans le dos. Une fois, puis deux, puis trois, puis cinq, puis dix… Tout cela n’eu aucun effet, et chaque chose auxquelles je pensais n’était pas utile. Le temps passait, emportant lentement mais sûrement la vie de la kunoichi. La voir se mourir comme ça me paniquait. Je ne savais pas quoi faire, comment agir, si bien que le bruit que je faisais finit par attirer plusieurs jaguars, apparemment affamés.

Et merde, encore un problème. Putain mais c’est pas possible, quand est-ce que ca va s’arrêter !?

Je ne pouvais pas veiller sur Hadiko, pas pendant que ces jaguars nous observaient, les crocs sortis, comme pour dire que nous allons être leur prochain repas. C’était tout bonnement impossible. Il fallait que je les tue, et rapidement. Prenant dans la sacoche plusieurs kunais reliés à des notes explosives, je les lançai judicieusement pour que l’explosion de chaque kunai englobe plusieurs jaguars. Quelques un moururent, mais la plupart restèrent en vie et étaient maintenant beaucoup plus agressifs. L’un commença à me sauter dessus. Avec un coup de poing magistral dans le menton ainsi qu’une saisi de son arrière train par le dessous, j’envoyai la bête plus loin, à savoir dans les marais où elle allait très certainement être dévorée par les habitants qui ne sont pas mort à cause de ma technique raiton. D’autre venaient encore, et à plusieurs cette fois-ci ! Prenant un Kunai, j’empêchai les animaux de me blesser. Hadiko était toujours derrière moi. Je lui servais de barrière humaine, et il fallait dire que dans ces conditions le job était plutôt difficile. Continuant à repousser les jaguars, j’éventrai chaque bête qui eu le culot de sauter sur moi. Bien sûr, toutes celles qui furent éventrées finirent dans les marais. Il restait un tiers du nombre de jaguar présent au début, et ceux-ci choisir d’effectuer une attaque en groupe, hélas pour moi.

La traversée et tous les évènements m’avaient fatigué : le stress, l’effort physique, l’utilisation de chakra, tout cela m’avait coûté une grosse partie de mon énergie physique, et maintenant mes réflexes étaient plus lents. Sauf que les jaguars sont des bêtes rapides, et ma fatigue eue raison de moi. Les jaguars restant sautèrent tous sur moi. Dans un dernier coup de kunai circulaire, la plupart des bêtes virent leur figure tranchée en deux, mais deux d’entre elles finirent par me faire tomber. J’étais à terre, presque vidée de mes forces, pendant que les deux félins me labouraient le corps. Coups de crocs et de pattes, les félins me firent pas mal de blessures avant que je trouve la force d’écraser leur tête l’une contre l’autre. Les deux félins à présent évanouis, plus personne ne me labourait le corps. Cependant la douleur atroce qui provenait de mes blessures était telle que y résister était presque comme me demander de porter Hadiko jusqu’à la fin de l’épreuve. J’étais griffée et mordue à beaucoup d’endroits, principalement sur le bas du corps, et la douleur était insurmontable. Allongée au côté d’Hadiko, j’essayai de luter contre l’endormissement. Regardant le doux visage de ma collègue, je lui susurrai quelques mots d’une voix faible et tremblotante :

Désolé Hadiko… Tout ca c’est de ma faute… Mais au moins… T’es encore vivante… Les secours devraient arriver… alors… survie… On n’a … pas fait … tout ça … pour que … tu y reste…

Les derniers mots furent très durs à sortir, et c’est comme ça que je sombrai. Totalement épuisée et pas mal blessée, je m’endormis au côté de celle que je considérais presque comme une petite sœur.

HRP : Bravo, je te laisse conclure si tu le souhaite.

Totalement évanouie, je ne sentais plus rien. Ils auraient pu m'enfiler à cinq en même temps, je n'aurais rien senti et je n'aurais même pas pu résister... Bah, c'est pas comme ci c'était grave. Après tout on peu aimer ça, c'est pas interdit ! Namého, celui qui vient m'embêter il connaitra la vrai puissance de mes coups ! Nah !

Ils m'avaient transporté jusqu'à une salle de soin où je me reposait après cette dure épreuve que j'avais faite pratiquement seule. Blessée légèrement ou moyennement à de multiples endroits, je devais cicatriser. Me reposant, je fus finalement sur pied quelques temps après la fin de l'épreuve. Je m'inquiétais pour Hadiko, ainsi je questionna un ninja médecin non loin de moi :

Vous savez comment va Hadiko ?

Le ninja m'ignora, ce qui eu le don de m'énerver. D'où on m'ignore, comme ça ? Quand t'a quelqu'un en face de toi qui te parle t'es la pour lui répondre, abruti ! Purée, les gens malpolis... ça m'énerve. Sortant du lit, je sortis de la salle de soins alors que certains médecins tentaient de me remettre au lit. J'étais remis, et ils allaient bientôt en être sur s'ils ne me lâchaient pas. Voila, pas trop con ces médecins quand même. Me laissant partir, je retourna dans l'aile de Suna afin de m'y reposer, dans la chambre que j'occupais depuis le depuis le début de l'épreuve.

Depuis ma sortie de la salle de soins, l'ours de Soufuku me suivait. Discutant brièvement comme deux vieux amis, on arriva rapidement à la chambre. L'ours resta dans un coin tendis que je me déshabilla pour rester en petite tenue. Il était tard, et je voulais dormir. M'affalant sur le lit en me plongeant sous les draps, je commença par me faire plaisir en solo avant de sombrer dans le royaume de Morphée.