(Deuxième épreuve) (Genin) Fûu Jishaku et Kohara Takabi [Terminée]

Alors que la rosée du matin imbibait allègrement les parterres de fleurs colorées qui bordaient le palais, les oisillons annonciateurs du printemps réveillaient les convives de cette somptueuse demeure. Les matelas rembourrés et les oreillers moelleux avaient permis aux participants de l’examen de se revigorer - du moins à ceux ayant tenté de trouver le sommeil. Le propriétaire du domaine, Jinkaku Futae, avait invité les participants, à l’issue de la première épreuve, à se présenter à l’entrée des jardins. Il avait pris soin de préciser qu’ils pouvaient y accéder en passant par l’arrière du palais, et qu’ils seraient attendus à huit heures, ni plus ni moins. Un petit-déjeuner en libre service fut servi à la cafétéria peu avant l’aube, permettant aux participants de redécouvrir cette empotée de femme de service un peu trop grassouillette. Elle avait cette fois-ci jeté à la figure d’un commis une tasse d’eau chaude - certainement destinée à devenir un thé -, car celui-ci avait trébuché en portant un plateau de viennoiseries. Les témoins du désastre avaient dû affronter son regard dur. En soi, elle était bien plus effrayante que l’examen en lui-même. Après avoir dégusté des victuailles plus ou moins riches selon les envies, tout le monde s’était dirigé vers l’arrière du bâtiment où commencerait la deuxième épreuve.

Les spectateurs s’étaient amassés à la sortie, rendant l’accès relativement difficile pour les candidats. Braver la foule relevait d’un véritable défi, si bien que certains en déduisirent qu’il s’agissait d’une pré-épreuve éliminatoire : les servantes astiquaient les joues potelées des genins et des chuunins pour s’assurer qu’ils étaient en forme, les parieurs les assaillaient de questions pour se faire une idée du meilleur en lice, les marchands vendaient à la sauvette des friandises et des bonnets où ils avaient tissé le nom des candidats, et bien d’autres encore… Et lorsqu’enfin les jeunes gens ressortaient de ce bain de foule, déjà tout en sueur, ils pouvaient contempler de magnifiques jardins taillés à la Kumojin qui s’étendaient à perte de vue. En réalité, toute notion de profondeur était particulièrement délicate à percevoir, ce qui donnait une impression de gigantisme, alors même qu’une dizaine de minutes de marche aurait suffi à traverser ces innombrables haies et fontaines. Sous un porche en marbre mesurant plus de six mètres de haut, Jinkaku était entouré d’une multitude de gardes du corps en tissus colorés. Deux mètres en face de lui, les genins et les chuunins de tous les plus grands villages ninjas attendaient patiemment ses instructions. Lorsque l’horloge murale du palais eût sonné huit fois, le noble se racla la gorge avant d’intervenir.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. commença-t-il en souriant à pleines dents et en se massant une blessure imaginaire à la hanche. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Une fois les premières instructions mentionnées, une femme portant l’uniforme de la garde personnelle du Futae, à savoir un très fin tissu richement coloré - en rose, ici - et une lance fixée dans le dos par une lanière en cuir, appela tous les participants. Cela se remarquait à peine, mais les autres gardes lui vouaient un immense respect, ce qui permit aux esprits les plus fins d’en déduire qu’il s’agissait de leur cheffe. Une redoutable guerrière aux atouts féminins mis en valeur par sa tenue rose bonbon. Accoudée sur une petite table en bois ajoutée pour l’occasion et qui ne s’accommodait pas du tout au majestueux décor champêtre, elle tirait au sort des bouts de papier d’un grand bocal tressé en osier. L’attente semblait d’autant plus longue que le soleil brillait de mille feux, rendant l’air à peine respirable - ou peut-être que le bain de foule avait amplifié cette impression ? D’une voix particulièrement grave pour celle d’une femme, elle s’écria enfin :

- Numéros 16 et 42 !

Fûu Jishaku et Kohara Takabi sauraient se reconnaître. Les deux participants s’avancèrent jusqu’au bureau improvisé où un garde du corps portant un tissu rose pêche fut désigné pour les accompagner. Le trio s’enfonça dans le jardin et marcha à un bon rythme. C’était la première fois que les jeunes gens avaient l’occasion de contempler les gardes du corps du prétendu Raikage d’aussi près : sous cet apparat exotique qui faisait penser à une tenue de guerriers du désert se dissimulait des individus à la musculature saillante et au teint légèrement cendré. La lance de combat qui dépassait dans son dos semblait encore plus intimidante à cette distance. Le garde du corps demeura muet pendant tout le trajet. Après être sortis des jardins où les fleurs se faisaient rares - détail typique des jardins à la Kumojin -, les concurrents parvinrent à un grand mur en marbre dont la couleur évoquait celle du porche de tout à l’heure.




L’immensité de l’édifice rendait impossible à deviner ce qui se dissimulait derrière… L’étrange effet de perspective du jardin ne permettait pas ne serait-ce que d’apercevoir cette muraille pendant la balade dans les haies taillées au carré. Fûu et Kohara, accompagnés du soldat coloré, marchèrent encore un bon moment le long de ce mur. Ils virent défiler plusieurs portes en bois de bouleau qui s’incrustaient à merveille dans le mur et qui portaient des numéros et des horloges rupestres. On pouvait deviner que chaque duo allait pénétrer dans cette enceinte par une porte différente. Celles-ci étaient espacées d’un kilomètre les unes des autres. Une mesure certainement mise en oeuvre pour dissuader les participants de rejoindre les autre portes… Lorsqu’ils arrivèrent à leur porte attitrée, l’horloge y indiquait huit heures et vingt minutes. Le soldat du désert sortit soudain une longue corde de son uniforme - Dieu seul savait où il l’avait rangée, puisque sa tenue ne semblait présenter aucune poche. Sans les prévenir de quoi que ce soit, il attacha Fûu et Kohara à cette corde plus ou moins élastique en l’enfilant à leur taille. Sa carrure impressionnante et l’aura qu’il dégageait les empêchèrent de toute manière d’émettre la moindre résistance. Sans qu’on puisse le justifier, cette corde à la couleur blanchâtre faisait penser à un lien vital… Peu après, la voix de Jinkaku Futae résonna par l’intermédiaire de ce qui semblait être des haut-parleurs, derrière la muraille.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

A cet instant, la porte en bouleau se déverrouilla toute seule grâce à un mécanisme automatisé. Une fois franchie, elle se referma derrière eux, les emprisonnant dans ce qui semblait être une gigantesque forêt dégageant une aura malsaine. L’environnement empestait comme une odeur… de mort.




La deuxième épreuve peut dès à présent débuter. Commencez par décrire votre trajet jusqu’à la porte, puis pénétrez dans l’enceinte des jardins. Restez évasifs sur l’environnement : vos péripéties vous seront décrites par le Maître du Jeu. Lorsque les deux candidats auront posté une première fois, un premier obstacle vous sera dévoilé. Le temps de réponse maximal est, comme pour la première épreuve, de 48h. Ordre de post : Fûu - PNJ - MdJ.

Bon courage !

NB : Pour ceux qui ne l’auraient deviné, la mention « jardin à la Kumojin » fait référence au style IRL « jardin à la française ».

En ouvrant les fenêtres ce matin après m´être réveiller, je découvris avec enthousiasme un vent frai et légèrement humide transportant une odeur sucrée qui me requinqua de cette nuit difficile. J´avais eu un peu de mal a m´endormir, j´avais passer une bonne partie de la nuit a imaginer tous types de scénarios concernants l´épreuve de ce matin ainsi que de l´examen en général. D´ailleurs, je devais me rendre, comme tous les autres participants a l´arrière du palais a 8 heures tapantes. Je n´ose même pas imaginer ce qui se passerais si j´arrivais en retards.


Je descendis alors de nombreuses marches, dans celles ci, je rencontra d´autres participants, cette foule se scinda alors en deux, ceux qui se dirigèrent directement a l´extérieur du palais, surement pour aller au lieu de rendez vous, et ceux qui se dirigeais vers un endroit spécialement aménager ou nous pourrions prendre un petit déjeuner. A vrai dire, je ne m´étais pas décider, mais je n´avais pas vraiment le temps, les personnes se bousculaient et avaient peur de rater l´heure, je fus donc diriger malgré moi dans la pièce d´où se dégageait une magnifique odeur de nourriture presque envoutante. En me retournant, je compris qu´il m´était maintenant impossible de faire marche arrière, si j´aurai su, je me serrai lever plus tôt.


Je passa alors vers toute cette nourriture et me guida a l´aveuglette dans ce monde que je ne connaissais pas, les plats ici étaient tres différents de ceux que j´avais l´habitude de manger a Suna. La culture y est tres différente et je voyais autour de moi que la plupart des gens étaient aussi perdu que moi. On se laissait tous guider par l´aspect de la nourriture, par l´odeur mais aussi par ce qu´en dise les plus courageux qui ont goutes en premier.  Je m´installa alors devant une table recouverte d´un doux tissu fin, j´avais presque de la peine de manger dessus et de le salir.. Je m´empressa alors de manger, a ma plus grande surprise, tout était très bon, mais je n´eu pas vraiment eu le temps de savourer que je repartis déjà en route. Je ne voulais pas faire la même erreur. 


J'avançais alors au pas de course vers l'arrière dû bâtiment et découvris avec stupeur une foule de personne qui semblais infranchissable et pourtant nous dévions la traverser. Cette épreuve me permettrais de digérer, ce n'étais pas plus mal. Je voyais le visage de certains ninja décomposés en voyant le temps qu'il restait, effectivement, il ne fallait pas trop prendre de temps. J'hésita quelques instants à utiliser mon jiton pour me frayer un chemin et me mettre sur moi plusieurs parieurs. Mais il ne fallait pas que je dévoile mon atout à n'importe qui.. Je pris alors la décision de rester discrets et de me faufiler entre cette épaisse masse d'être vivants. Tout le monde criais, s'était la folie. J'avais de la chance, j'étais fin et petit, je passa la première partie de la foule aisément en me faufilant, mais ce n'était rien comparer à ce qui m'attendais. Je venais de traverser la partie des "touristes". Je voyais, de la ou j'étais, certains vendeurs et parieurs ce jetaient sur les ninjas, les empêchants de progresser. J'essayais de me faire le plus discrets possible en entourant min visage de mon écharpe. On ne distinguais pas ma tête et je me glissait facilement entre les commerçants qui avaient adopter ce style vestimentaire de mauvais goût. Une ombre me stoppa alors, c'était un vieux marchant, il lui manquais un oeil, il boitait et son dos était tellement courber que sa taille devait en être diviser par deux. Il tenais sur son épaule une grosse sacoche remplie, je ne savais pas ce qu'elle contenais, sûrement des babioles sans valeur. Je ne pus m'empêcher de penser:


"Non ! Mais qu'est ce qu'il me veut celui la.. Je suis presser..."


Il s'écriait en restant proche de moi:


-Venez venez ! Pas chère je vends des cailloux ! Je peux même y inscrive la première lettre de votre prénoms ! Il se pencha vers moi, me demanda mon prenoms, voyant que les gens essayaient de l'éviter je compris que je devais me servir de lui, je n'hésita pas à le lui donner. Il repris alors: Mes cailloux, ils sont beaux, ils sont doux ! 


Il répétait de nombreuses répliques qu'il avait répéter toute sa vie, il les enchaînait comme personne, il avait attends un niveau de flow comparable à celui d'un dieu de la parole. Proche de lui, je progressais rapidement, tout le monde nous laissais passer et personne ne voulais rester trop près de ce mystérieux personnage. En faite, quand j'arriva à la limite de la foule, je me retourna et le vieille homme avait disparut, il avait sûrement du ce faire engloutir par la foule.. L'horloge murale affichais qu'il ne restait plus que quatre petites minutes. En prenant place, j'observe d'un oeil amuser Dorumo, lui aussi tout le monde semblait l'éviter. Dans sa marionnette, personne ne savait qui s'y cachait. Quand l'horloge sonna, l'homme qui nous avaient accueillis le premier jour récita un discourt apparement appris par cœur:


- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.




C'est curieux, nous allons tous participer en même temps. De plus nous y allons deux part deux, je me demande vraiment ce qui nous attends. L'attente fus courte, quelques numéros avaient été ânonner quand j'entendis:


- Numéros 16 et 42 !


Je n'aurai jamais pensée qu'une femme puisse avoir une voix aussi grave, enfin bon, je me demandais vraiment qui allait être cet autre personne m'accompagnant. Je remarqua qu'il n'étais pas de Suna, nous aurions peu être un affrontement cette fois.. Je m'avançais et découvrit le visage du ninja qui avait été demander en même temps que moi. Un homme vêtu d'un habits rose pêche nous escorta le long du trajet, nous restames tous trois muets durants ce trajet. On longeais un mur végétale d'on on ne percevait pas le bout, sur ce mur s'y trouvais des portes également espaces entre elles. J'en déduis que nous allions chacun pénétrées à l'intérieure par ces portes. Après plusieurs minutes de marche, on s'arrêta devant l'une de ces portes qui nous séparaient de l'intérieur de cette chose que nous longions depuis tantôt. L'homme sortir une corde en nous regardant, son regard nous pétrifia, nous ne pumes bouger, lorsque je revains à moi, le Ninja qui était avec moi et moi même étions attachées au niveau de la ceinture par cette corde blanche. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, j'avais l'impression d'être un oiseau en cage, mes mouvements étaient légèrement plus dur à exécutés car cette corde me gênais un peu, je n'étais pas encore tout à fait habituer.


La même voix que nous connaissions maintenant tous retenti à nouveau, j'avais l'impressions qu'il était partout, il nous transperçait de sa voix. De plus, il avait préciser tout à l'heure qu'il nous observait d'une salle des caméras. Ils était ici comparable à un dieu, il voyait tout, et pouvait tout. C'était quelque peu flippant, mais ce son des mesures nécessaires dans un tel évènements réunissant autant de personne. J'imagine que sa fait partit des précautions à prendre pour la sécurité de tous.
 
- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.


Les règles étaient simples, tous les monde les auraient comprises. Mais cachais en faite une épreuve d'une difficultés difficilement mesurable. Nous ne connaissions rien de note nouvelle allié, de plus, nous mouvements sont restreins. Le plus dangereux ici, c'est qu'aucune limite de temps n'a été imposer, il fait donc s'attendre à quelque chose de plutôt long malgré le fait qu'il ait préciser que la longueur à parcourir n'était pas si énorme que sa. Je suis curieux de voir ce qui nous attends à l'intérieur.


La porte s'ouvrit, nous entrames alors à l'intérieur, puis elle se referma derrière nous. Un frisson me parcouru, je fus tout de même rassurer par le fait que celui qui nous accompagne doit arriver en vie. Je ne pense pas qu'il faille voir cette règles comme une contrainte. Je me retourna alors vers mon nouveau "collègue" et me présenta rapidement, nous allions passer du temps ensemble et nous entendre est la condition la plus importante pour coopérer.


-Bon, euu... je m'appelle Fûu et ... comme t'a pu le voir par rapport à mon bandeau sur mon épaule, je suis de Suna. Donc, euuu.. Concernant mes capacités, je ne pense pas qu'elles soient très adaptés à cette épreuve mais je peu néanmoins te demander les tiennes, puis euu... j'expliquerai en fonction de ce que tu me répondra mes capacités qui pourraient nous aidées ou "compléter" les tiennes. 


Je n'étais pas très alaise pour parler mais j'avais essayer de formuler de façon à ce qu'il me dévoile un maximum d'information sur lui. Si je devais l'affronter dans une prochaine épreuve, je devais en savoir le plus possible sur lui. J'avais cacher mes capacités même si je pense les lui dires, ou au loin une petite partie. Je voudrai vraiment mettre toutes mes chances de mon côté pour réussir cette épreuve. J'attendais alors la réponse de mon nouveau coéquipier.

Une fois les présentations faites entre les deux participants, ils décidèrent de s’enfoncer dans cette mystérieuse forêt. La végétation était plutôt dense, mais néanmoins dégagée. A perte de vue, on ne distinguait que ces arbres aussi noirs que la nuit, baignant dans un océan de verdure tout ce qu’il y a de plus lambda. Lorsqu’ils furent assez éloignés pour ne plus voir la porte d’entrée, ni le géant mur de marbre, les deux jeunes gens tombèrent nez à nez avec un arbre d’un gigantisme et d’une beauté sans pareils. D’une couleur à la frontière du marron et du rouge, il se dégageait des autres végétaux de par sa singularité. Ses branches étaient si développées que certaines retombaient à moins d’un mètre du sol, offrant ainsi ses bienfaits à n’importe qui - ou n’importe quoi. Il était effectivement parsemé de fruits vivement colorés qui dégageaient, simplement par le visuel, une satisfaction infinie. Même le plus ascète homme de cette planète mourrait d’envie d’y croquer à pleines dents. Et il ne fallut pas attendre longtemps pour voir le jeune Takabi s’en approcher, les yeux pleins d’admiration. Son regard d’ordinaire terne et morose était illuminé par cette irrésistible envie fortement accrue par le ventre gargouillant du candidat de Kumo.

Encore une fois sans attendre l’avis de son partenaire, il arracha un fruit de l’arbre, puis… Le chaos. Ce qui se révéla être un piège de grande envergure s’abattit sur les participants : un énorme trou apparut au sol à l’endroit où ils se tenaient, les faisant chuter de haut dans un profond souterrain terriblement sombre. Néanmoins, leur peine ne s’arrêta pas là : la pente sur laquelle ils atterrirent les fit chuter sur encore un bon nombre de mètres, jusqu’à arriver à un espace resserré qui, par son étroitesse, faisait penser au tube refermé d’un toboggan fantaisiste. Ils glissèrent encore sur une bonne distance, leur donnant l’impression d’être ici depuis déjà des heures. Mais il leur avait pourtant suffi d’une poignée de secondes pour voir enfin la lumière au bout du tunnel. L’arrivée fut rude, puisqu’ils se brutalisèrent le derrière sur une surface rocailleuse… mais pourtant lisse. Cet endroit avait donc été creusé par la main de l’homme. Un son mécanique retentit dans leur dos : le tunnel par lequel ils étaient arrivés là, qui se trouvait près du plafond de la pièce, s’était refermé seul grâce à une trappe électronique en acier lourd.

Une multitude de torches accrochées sur les quatre murs de la salle offraient une certaine visibilité, bien que les chiches lueurs qui s’en dégageaient n’auraient pas permis de voir le bout de son nez si elles avaient été seules. Cet espace terreux était dénué du moindre meuble, accordant une sensation d’espace gigantesque - elle ne mesurait pourtant que six mètres sur quatre. Seul un élément sortait de l’ordinaire : un interrupteur assez large, au centre de la pièce, semblait pouvoir s’actionner si quelqu’un se tenait dessus. Quatre mètres plus loin, une petite grille - trop étroite pour que deux personnes y passent en même temps - bloquait le passage vers la suite. Elle était actuellement fermée, mais on pouvait distinguer à travers les barreaux qu’une très grande cible de jeu de fléchettes était accrochée sur un mur, en face de la porte. Et parterre, justement : cinq fléchettes de la taille d’un kunai, ainsi qu’une… paire de ciseaux ? Pour l’heure, Takabi et Fûu étaient bloqués dans cet espace confiné. Derrière ces étranges observations se dissimulait une épreuve à accomplir pour sortir d’ici vivants.




Après avoir mordu à l'hameçon en cueillant un fruit un peu trop parfait, Takabi glisse dans un trou qui se perfore sous ses pieds, précipitant Fûu dans sa chute. Au terme d'une glissade interminable, ils arrivent dans une salle où se trouve, au sol, un interrupteur. Quatre mètres plus loin, une grille fermée. Derrière cette grille fermée, sur le mur d'en face, une très grande cible de fléchettes. Et parterre, toujours derrière la grille, cinq fléchettes ainsi qu'une paire de ciseaux. Bon courage !

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La grille s’ouvre lorsque Takabi actionne l’interrupteur. Fûu dispose de 5 tentatives pour atteindre le coeur de la cible et ainsi libérer le binôme en dépassant l’obstacle.

Takabi s’efforça d’être le plus immobile possible, en équilibre sur la plaque. Ç’avait l’air insignifiant, mais c’était particulièrement ardu : l’adrénaline et le stress le faisaient trembler maladroitement. La corde qui le reliait à Fûu vacillait d’ailleurs de concert avec le jeune fermier. Ce dernier l’avait bien remarqué, et il essaya de rester le plus calme possible afin de ne pas perturber les lancers de son partenaire. Seulement voilà, ceux-ci se succédaient, sans grande réussite. Pourtant, Fûu semblait sûr de lui dans sa façon de parler. Il avait même pris la peine de remercier Takabi de sa confiance. Ce geste avait fort touché le garçon à la fourche, qui n’était plus habitué aux élans de gentillesse depuis un bon moment. Au fond, ce Sunajin était quelqu’un de sympa. Dans d’autres circonstances, ils auraient pu être de bons amis. Ou peut-être que cette perspective n’était pas encore à rayer complètement ? Le plan de son Maître n’allait certainement pas dans ce sens, mais… Takabi avait, au plus profond de lui, vraiment envie de cette amitié naissante. La solitude le pesait trop.

- Tu… tu vas y arriver, Fûu ! Je le sais. Tu peux le faire. s’exclama-t-il  avec gêne pour encourager son compagnon de fortune.

Il espérait que ses paroles ne le mettraient pas mal à l’aise. Et aussi et surtout que celles-ci ne décevraient pas Jinkaku… peut-être que ce démon percevrait ces jérémiades comme une stratégie pour que Takabi s’approche du ninja du désert afin de lui subtiliser des informations. Mais le ninja des champs était loin d’être aussi calculateur que son supérieur. Il était même l’exact opposé : une incarnation de l’honnêteté. Cependant, Takabi lui-même ne put s’empêcher de faire les yeux ronds lorsqu’il devina les formes qui se dessinaient à l’autre bout du piège : Fûu était en train de manipuler une étrange matière à sa guise, une sorte de… sable ? Quoi qu’il en soit, cette technique lui fut favorable puisqu’elle lui permit de toucher le coeur de la cible. Le Kumojin ne put retenir un cri de joie. Main dans la main, ils y étaient arrivés. Mais qu’attendait encore les jeunes gens dans ce tunnel ? Ils étaient loin de l’imaginer…

Le lancer de Fûu à la précision accrue par son Jiton fut couronné de succès. Il avait fait mille, ce qui, dans un bourdonnement mécanique, avait surélevé la plaque de pression sur laquelle se tenait Fûu jusqu’alors : le mécanisme était déverrouillé, et il n’était plus indispensable de se tenir sur l’interrupteur pour ouvrir la grille. La voie était libre, et leur lien intact. Une belle réussite pour le duo du sable et de la foudre ! Plus loin, sur leur route, ils purent distinguer une ouverture à la droite de la cible de fléchettes. Il s’agissait vraisemblablement de la suite du tunnel… Ils décidèrent donc de s’y engouffrer de manière téméraire, prêts à braver tous les dangers. Mais pour l’heure, ces derniers se firent attendre, laissant le temps aux aventuriers de marcher en ligne droite sur un bon kilomètre. Ce chemin souterrain ne leur laissait pas le moindre choix, le couloir aux parois rocailleuses étant aussi linéaire qu’une droite géométrique. Celui-ci était éclairé environ tous les cent mètres par une bougie à l’incandescence vacillante. Ce climat était donc malgré tout favorable à l’obscurité. Ce moment de répit permit aux participants d’éventuellement échanger quelques mots, et ainsi de renforcer les liens qui commençaient à se créer.

Mais le repos avait assez duré : au bout d’un certain temps, les garçons purent entendre un bruit violent résonner dans leur dos… Quelque chose qui avançait dans la même direction qu’eux s’approchait dangereusement. Mais quoi ? Le suspense fut à son comble pendant de longs instants qui firent perler des gouttes de sueur sur les fronts innocents de Fûu et Takabi. Lorsqu’ils purent enfin apercevoir la silhouette menaçante, ils comprirent qu’ils n’avaient plus une seule seconde à perdre : un gigantesque ver à la mâchoire acérée et qui semblait mesurer tout juste le diamètre du tunnel rampait vers eux à grande vitesse. Ils n’avaient aucun échappatoire, si ce n’est la sortie du tunnel, à plus de deux kilomètres devant eux. Ce qui laissait largement le temps à la bête de les engloutir, voire même de les digérer, s’ils continuaient à ce rythme… Non, la fuite semblait difficilement imaginable. Mais alors comment affronter cette situation désespérée ?



La grille s’ouvre pour de bon lorsque Fûu réussit son lancer. Un chemin s’ouvre à eux, un long couloir linéaire tout juste éclairé. Au bout d’un kilomètre, un capharnaüm retentit dans leur dos. Ils réalisent rapidement qu’un ver gigantesque fonce sur eux à grande vitesse, motivé à les dévorer crus. La sortie du tunnel est encore deux kilomètres plus loin, ce qui rend une fuite quasi-impossible. Bonne chance.

Quel élan de courage de la part du Kumojin ! Cependant, il avait oublié dans sa course folle un détail capital : il était toujours relié à Fûu via sa corde vitale. Ainsi, alors qu’il avait pénétré le monstre et avait bloqué sa mâchoire avec sa fourche, il avait également traîné Fûu à son insu qui se retrouvait nez-à-nez avec le monstre. Malheureusement pour le binôme, celui-ci avait plus d’une corde à son arc : il se servit de son effroyable langue parsemée de pics grisâtres pour s’en prendre au Sunajin. Il fallait attentivement et finement observer cet édifice de chair pour constater que ces protubérances étaient en réalité une accumulation de champignons.




Le monstre ne pouvait pas mâcher Takabi à cause de la fourche encore bien en place, cependant on pouvait remarquer qu’il tentait désespérément de la broyer en insistant sur son palais. Combien de temps cette situation périlleuse allait-elle encore tenir ? Fûu allait-il se sortir indemne de l’offensive du ver ?


Fûu est entraîné indépendamment de sa volonté juste devant le ver géant. Ce dernier en profite pour lui envoyer sa langue parsemée de pics tranchants en espérant le ramener vers sa gueule.

L’explosion retentit de manière impressionnante, repoussant le binôme dans son souffle majestueux. Lorsque la fumée se dissipa, ils constatèrent que le cerveau du ver s’était disloqué en une multitude de particules gluantes qui s’étaient répandues sur les parois du tunnel. Leur coloris rosé offrait à l’atmosphère une ambiance assez glauque et dégoûtante. Sans parler de l’odeur pestilentiel… Une fois remis de leurs émotions, le duo poursuivit sa progression dans ce couloir de la mort, jusqu’à enfin en venir à terme. Aussi étrange que cela puisse paraître, ils débouchèrent à l’extérieur immédiatement sur le mur de sortie, à seulement quelques pas de la porte qui affichait leur numéro. Ils étaient donc venus à bout de cette deuxième épreuve !

De l’autre côté, ils furent accueillis par un duo de servantes aux petits soins ainsi que par une équipe médicale chevronnée. Le garde au tissu coloré qui les avait accompagnés jusqu’à l’entrée était aussi présent, et il les libéra lui-même du fardeau dont il les avait accablé. Dans un coin de la pièce dont le sol était divisé par de sobres dalles blanches, un petit buffet les attendait. Après l’effort, le réconfort !


L’épreuve est terminée pour toi, bravo Fûu ! Tu as la possibilité de clore le sujet en décrivant la sortie de ton personnage. Il sera quelques temps plus tard re-acheminé au palais dans un carrosse.