(Troisième épreuve) (Chuunin) Dorumo Sabaku VS Nobunaga Ryuchi

Vous vous avancez au centre du stade, la tension est palpable. Il est temps de faire vos preuves.

HRP

Le combat suivra les règles définies dans ce RP : https://sns-rp.forumgratuit.org/t5987-la-troisieme-epreuve
Le temps de réponse maximum est de 48 heures. Au-delà de ce délai, votre adversaire sera autorisé à sauter votre tour et à vous faire encaisser une attaque préparée au tour précédent. Si les deux joueurs cessent de répondre pendant plus de 96h, le Maître du Jeu interviendra.

Rang A

Le jeune Sabaku avait eu une nuit bien mouvementée et c'était le moins que l'on puisse dire. En effet, entre son infiltration au sein du quartier d'Iwa et la tentative de meurtre contre son propre sensei, le garçon n'avait pas les idées claires. Le pauvre n'avait dormit que quelques heures, cela n'était assurément pas suffisant. Son teint était livide, il avait des cernes gigantesques et il ne voulait qu'une seule chose : dormir. Après avoir prit quelques pilules énergisantes, le marionnettiste s'était glissé dans son pantin défensif : Shiteru. Le jeune homme était arrivé légèrement en retard, ce qui devait probablement surprendre ses compagnons. Dorumo n'avait rien entendu du discours, hormis le faite que c'était un combat singulier.

Ses paupières semblaient lourdes et il les laissa se fermer puis se rouvrir lentement. Il laissait également échapper de nombreux bâillements qui ne passaient pas inaperçus malgré le faite d'être camouflé dans son pantin. Cela lui enlevait toute crédibilité au sein de cette épreuve. Ce caractère était loin d'être celui du Sabaku, il pouffa ensuite.

« Bla-bla-bla.. c'pas bientôt finit ton baratin abrutit ? »

Après cette pensée mesquin, le marionnettiste s'était vraisemblablement endormit, il avait quitté le monde réel. Le Suna-jin fut réveillé par les roulements de tambours. Le stress s'accabla de lui tout à coup, mais toujours prit de fatigue l'adolescent retomba dans ses rêves. Il se voyait au côté de son idole Dame Esuki, assis à côté d'elle, occupant un grand poste politique à Suna. Yumi le regardait avec brillance, quand tout à coup, elle s'exclama d'une voix grave, limite insupportable : « DORUMO SABAKU VS NABUNAGA RYUCHI ! » Il était vrai que ce n'était pas le Kazekage qui lui parlait, ce n'était qu'un simple rêve. En effet, Dorumo avait bel et bien était tiré au sort – il s'était endormit durant les premiers tirages.

Le dernier combat, le meilleur pour la fin comme on dit. Dorumo avait largement le temps de piquer un somme durant les premiers affrontements. Soudain, il reçu un caillou en provenance des gradins, un spectateur totalement enragé semblait-il. Celui-ci hurlait sur Dorumo, mais lui ne discernait pas bien les injures qu'on lui jetait. En fin de conte, le Suna-jin finit par comprendre quelques mots.

_ Bouge ton cul ! Dorumo ! C'est ton tour ! Aller !

Le marionnettiste n'avait pas vu le temps passer, les combats avaient cessés, le dernier c'était lui. Son adversaire l'attendait déjà sur le terrain, il était probablement très impatient. Le Sabaku se rendit également sur les lieux, il regardait sa proie, il avait soif de sang. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que son épuisement allait lui provoquer querelles.

Spoiler:

Spoiler:

Cette épreuve sordide passé il était temps pour le jeune Kumojin qu'était Nobunaga Ryuchi de retourner dans son aile, il avait reçu des soins partiels pour les lacérations que lui avait fait subir cet aigle gigantesque. Se tenant le flanc droit avec la main gauche et épuisé de sûr-croix il titubait s’appuyant tantôt sur les murs tapis, tantôt sur un murs imaginaire. Son piteuse état était préoccupant. Une fois dans le dortoir réservé pour les Kumojin, il fit attention que personne ne soit présent pour se munir de son sac à dos en tissus kaki. Même si, sa vigilance n'était pas à son plus fort étant donné la fièvre qu'il commençait à ressentir. Il farfouilla dans le gouffre de sa besace pour en ressortir un objet, celui-ci était composé de tissus et possédait une plaque d'acier où était gravé, un nuage. C'est tout d'abord d'un air nostalgique qu'il le contempla en le suspendant devant ses yeux puis, cette nostalgie bien placé laissait place à une fureur déterminante. A suite de cela il le rangea, la dernière épreuve arriverait assez vite et il lui fallait dormir pour optimiser ses chances de victoire, Il n'avait pas le droit de perdre.

Au petit matin les techniques médicinales prodiguées la veille commencèrent à faire leur effet, mal-grès une douleur persistante il n'avait pas cette sensation de déséquilibre qui était venue lui tenir compagnie la nuit dernière. Il avait comme tout les autres participants rendez-vous au stade du Domaine Futae, et observa dans la rue l'ampleur de cet événement lorsqu'il entra en contacte avec saltimbanques et autres signes de grande fêtes. Il s'arrêta subjugué lorsqu'il le vit, dans sa grande diligence aux parures ors. Le poing serrer il décida de poursuivre sa route, il ne fallait pas qu'on le remarque maintenant. Non il ne fallait surtout pas qu'il perdre son sang froid, c'était pour lui le meilleur moyen de mettre fin à son idylle. Arrivé dans le stade les tribunes étaient comblées et très vite les exclamations se firent entendre. Entendre jusqu'au moment où Jinkaku Futae, LE Jinkaku Futae en personne fit son discours, un beau parleur, un aigle royale. Ryuchi lui semblait songer pour un vautour. Très vite un intendant aussi ridicule qui représentait le Pays de la Foudre vint expliquer les règles. Pendant ce temps le jeune ninja en profita pour scruter ses possibles adversaires, beaucoup de filles, des garçons étranges autant dire que physiquement rien ne laissait apparaître un quelconque signe qui aurait pus s'augurer d'être un bon indice. Il remarqua cependant son acolyte de la seconde épreuve. Mais il ne lui fit pas de signe le temps n'était pas aux bavardage. Bref regagnant sa place de départ et profitant du moment pour se concentrer il se dirigea au centre de l’arène pour le dernier combat celui dont il faisait par face à Sabaku Dorumo. Comme quoi ce combat serait spécial Ryuchi contre Sabaku ou la promesse d'un spectacle qui, serait en somme de toute beauté et pourtant, on disait que les meilleurs partaient en premier. Hélas il déchanta très vite s’apercevant que son adversaire dormait debout, sans un mot, sans un geste, lui n'avait pas changer d'adresse et sans doute il ne sauverait pas l'amour. Enfin ne sachant pas si cela était un plan ou autre le jeune homme s'avança. Il ne se présenterait pas, un excellent ninja se doit de tuer le premier. En garde et prenant un kunai dans ses mains...

* Zatoïchi sama, venez moi en aide pour ce combat Kumo en a besoin...*

Le bruit du départ sonna, sous les applaudissement lents et sourds, sous la furie de la foule, sous les yeux avides des Kage présents dans la conjoncture du passé et du présent. Le vent en poupe et l'impulsion d'un but faramineux à atteindre il était prêt à juger la puissance de son semblable. Il lança le kunai en sa direction et se dirigea vers la gauche de son adversaire avant dans lancer quatre shurikens. Leurs courses étaient superposées jusqu'à arriver à un demi-mètre de ce gamin aux cernes monstrueuses, avant de se séparer en quatre trajectoires différentes, l'un formait une parabole pour venir par le bas, l'autre entamer la danse inverse, tandis que les deux autres venait d'une trajectoire directe en est et en ouest.

Impassible il gardait les yeux bien ouvert chargeant tout de même une dose semblable de chakra dans sa paire de sandale.

Compte-rendu du premier tour.

Spoiler:

Rang A

Le Sabaku commençait comme à son habitude à s'impatienter. Ses attentes avaient enfin portées ses fruits et son adversaire engagea le combat. Le Kumo-jin commença vigoureusement avec une attaque à distance, un simple lancé de shurikens. Dorumo fut étonné par la précision de cette offensive, mais il fallait faire beaucoup mieux pour arrêter le jeune marionnettiste. Soudain, les câbles à l'arrière train de Shiteru se mirent à l'action avec une dextérité impressionnante. Ceux-ci commencèrent d'abord pas anéantir les shurikens de gauche et de droite d'un simple battement. Puis, avec une certaine fluidité, un des câble allait à l'avant du pantin tout en faisant de petits tourbillons. Le second fit de même également, mais contrairement à l'autre, il alla à l'arrière de la marionnette. L'adolescent se mit à bailler et il pouffa par la suite, marquant comme une sorte de déception.

« Je n'ai pas qu'ça à faire, si tu veux bien. »

Le garçon prit quand même le temps de déposer des fils de chakra sur les outils ninjas qui s'étaient amassés sur le sol ; une simple prévention, disait-il. Tard dans la nuit, le Suna-jin avait apprit que la tentative d'assassinat contre son Kazekage avait été entreprit par une jeune Kumo-jin et cette pensée revint lui hanter l'esprit quelques secondes. Il serra les dents, désormais il était prêt à tout. Par la suite, Dorumo se souvenu d''une mission donné par le samouraï Soufuku Nitobe. Celle-ci consistait à espionner toutes personnes suspectes venant du domaine Futae. En effet, le garçon n'avait aucune confiance en ses hôtes. Il devait obtenir des informations, c'était sa tâche après tout. En aucun cas il ne voulait décevoir son supérieur. Sur une voix grave, déformée au travers de la marionnette, il s'exclama :

_ Hm, tu es de Kumo ? Parle moi un peu de ton maître, le Raikage. As-tu confiance en lui ?

Non seulement le gamin du sable voulait déstabiliser son adversaire en l'intimidant, mais aussi effectuer son enquête. Très futé, Dorumo attendait une réponse et si par malheur son adversaire ne venait pas à lui répondre, le marionnettiste allait sans doute lui extirper les informations par la force. En réalité, Dorumo n'attendait que ça.

Spoiler:

Simple surprise ses shurikens lancés avec précisions et efficacités ne trouvèrent pas de mire. En effet le jeune adversaire du Kumojin avait parer les attaques à distance que celui-ci avait lancé plutôt avec une facilité déconcertante. En observant bien Il remarqua que son opposant était fait de fer, une espèce de grosse boite, sa précipitation avait été une erreur et si celui qui se tenait en face de lui avait eu l’audace de contre-attaquer alors Nobunaga aurait été dans une grande difficulté. Il s’en voulait mais devait garder son calme, après s’être auto-infligé deux claques simultanées sur ses joues pour regagner ses esprits le jeune shinobi écouta la voix métallique qui s’échappa de cette étrange chose. Le regard amer c’est intérieurement qu’il donna sa réponse, pour ne pas divulguer d’information à son adversaire.

* Futae Raikage ? Ne parle pas de Kumo de la sorte… Il a beau être le chef et le plus puissant en ce Domaine le Raikage porte un autre nom. *

Grâce au chakra injecté dans ses semelles il se rua sur son adversaire, alors que la foule scandait en masse des cris d’encouragement quasiment inaudible à la faveur du Sabaku le gamin des nuages quant à lui s’arrêta brusquement à longueur de bras de la ferraille qui constituait son corps si étrange. Il apposa doucement la main, ce qui choqua les spectateurs qui ne firent plus aucun bruit. Et d’une voix calme dit :

- Je te répondrai que si tu réponds à ma question en premier, la haine en générale est-elle source de puissance, doit-on compter sur elle pour devenir plus fort ?

Cette scène plutôt étrange eut le don de faire rugir de colère les supporters des deux camps, certains voulaient du spectacle quand d’autre eux, souhaitaient voir du sang. A vrais dire Nobunaga n’était pas contre cette idée là non plus.

Compte-rendu du tour :

Spoiler:

Rang A

Le marionnettiste regardait son adversaire au travers de son pantin. Celui-ci ne se doutait guère que Dorumo avait relié discrètement des fils de chakra aux projectiles qu'il avait subitement reçu de la part de l'ennemi. Le Kumo-jin semblait tracassé et le garçon se donnait de petites tapes sur les joues. C'était sans doute pour évacuer le stress accumulé de ces derniers temps. Quand soudain, sur un élan subit, le dénommé Nobunaga s'était mit à courir en direction du Suna-jin. Affronter un adversaire tête baissée n'est jamais très réfléchi, allait-il en faire les frais ? Le Sabaku avait déjà préparé une autre offensive au cas où. En effet, grâce à ses fils de chakra soigneusement attachés, il n'en ferrait qu'une bouchée. Cependant, contre tout attente, le Kumo-jin avait cessé l'assaut. Dorumo n'avait eu nul besoin de dévoiler sa stratégie. Le ninja des nuages prit spontanément la parole.

_ Je te répondrai que si tu réponds à ma question en premier, la haine en générale est-elle source de puissance, doit-on compter sur elle pour devenir plus fort ?

Dorumo claqua sauvagement ses dents, il avait une envie folle de mettre à terme cette discussion, mais sa mission était très claire et gagner le combat n'était nullement son objectif. Cette question l'intriguait réellement, cela faisait ressurgir son passé, la haine, une question qui avait mit fin à de nombreuses vies. Cette colère dont le Suna-jin avait évacué une bonne partie. Qu'allait-il bien pouvoir répondre ? Soudain une idée lui vint en tête, ou plutôt.. des paroles.

_ La haine, hmpf ? Non, la haine n'est pas synonymes de puissance loin de là, tu fais fausse route. C'est une partie de toi qui détruit tout les liens que tu as crées. La seule puissance pour moi, c'est la persévérance et non la colère. Il ferma les yeux - Mais tu ferais mieux de te raviser et de te remettre en question, car vivre ainsi est synonyme de solitude. Tu n’as pas envie d’errer seul sur des sentiers inconnus, crois-moi.

Le Sabaku attendait désormais une réponse, au moindre mouvement de son adversaire, le marionnettiste n'allait en faire qu'une bouchée. Il regarda allègrement les tribunes et à son étonnement, une partie de la populace l'encourageait. Il entendait tellement de chose... « Que fait-il ? » ; « Il abandonne ? » puis même un « Vas-y Suna-jin, PUTAIN ! » venant d'une jeune kunoichi de Kiri. Le spectacle n'allait plus tarder, la tension était palpable.

Spoiler:

La foule elle devenait embarrassante à chaque prise de parole, les énergumènes qui encourageaient son adversaire commençaient à lui taper sur les nerfs, il jeta un regard vers les loges présidentielles et il le voyait là, l'air souverain, se donnant plus d'importance qu'il ne le méritait. Son regard de vipère avait le don de se faire former, une petite veine sur le front du gamin. Lui qui jusque-là avait eut l'audace de se montrer impassible allait pour la première fois sortir de ses gonds.

- La haine, hmpf ? Non, la haine n'est pas synonymes de puissance loin de là, tu fais fausse route. C'est une partie de toi qui détruit tout les liens que tu as crées. La seule puissance pour moi, c'est la persévérance et non la colère. Il ferma les yeux - Mais tu ferais mieux de te raviser et de te remettre en question, car vivre ainsi est synonyme de solitude. Tu n’as pas envie d’errer seul sur des sentiers inconnus, crois-moi.

Mais qu'est-ce qu'il en savait, d'où tenait-il ses informations ?! Lui qui était prostré dans sa carcasse de métal, lui qui d'un ton hautain avait pris l'initiative de prendre de haut un adversaire. Alors qu'il daignait montrer son vrais visage. Il attendait qu'il craque pour pouvoir frappé au bon moment ? Il était donc perfide à ce point ? Au final ça réponse ne convenait pas à Nobunaga qui fit un bon de quelques mètres pour obtenir un minimum de distance avec cet impertinent qui se dressait sur sa route, route qui ne mènerait hélas pas à Rome. Bien que Rome se trouve actuellement en tribune et observe le spectacle du communs des mortels tels un dieu cruel et avide de pouvoir, tel un dieu en manque de reconnaissance. Rome aimait détruire pour reconstruire à sa guise, Rome avait saccagé sans épargner femmes et enfant. Le jeune Ryuchi pris un bref moment de concentration, genou gauche touchant le sol, ses mains firent un symbole triangulaire. Il ne maîtrisait pas cette faculté comme son illustre et regretté aîné. Mais après avoir passer un bon moment au domaine de son clan, aujourd'hui disparus à avoir travailler sur des machines de métal, il savait pertinemment qu'elle serait suffisante pour transpercer cette coquille et l'extirper de ce véritable bunker ambulant. Au paroxysme de sa concentration, il ouvrit soudainement les yeux, son regard était presque terrifiant '' Regarde moi bien, elle t'était réservée, au bon souvenir du clan Ryuchi.'' Les veines de ses jambes se mirent à gonfler de manière apparentes, celles de ses biceps aussi, une pression artérielle à plus de cent pour cent, il en payerait de grande conséquence mais n'en avait que faire. Il fallait exterminé cette raclure de ce monde avant de vouloir rendre à César ce qui lui appartenait de droit. Il se rua d'une vitesse ahurissante sur la boit de fer, et d'une force surhumaine en relachant toute la pression de son bras gauche en son poignet donna un coup monstrueux dans le but d'y créer une ouverture. Le clan Ryuchi était bel et bien de retour.

Compte-rendu du combat.

Spoiler:

Rang A

Le Sabaku était toujours dans le stade, attendant que son adversaire vienne à lui. De plus, il désirait une potentielle réponse de celui-ci, il devait s'armer d'une grande patience. Gardant toujours un œil sur le Kumo-jin, le marionnettiste observa une fois de plus la foule. Il y avait des « Bouge ton cul ! On a chaud ici nous ! » ou « Dorumo en rentrant à Suna j'vais te faire la peau si tu ne te dépêches pas ! ». Cela faisait vivement sourire le garçon. Soudain, son adversaire porta un regard des plus étrange en direction de Shiteru. Le garçon se précipita vers Dorumo à vive allure ; il décidait donc le corps à corps. Dommage pour lui, mais l'adolescent des sables savait parfaitement gérer cette situation.

« Enfin, tu te décides à bouger ! »

La vitesse du Kumo-jin était surprenante et sa force herculéenne. Dorumo prit le temps de sortir un boule de fumigène dans sa pochette ninja et il le lança à l’intérieur de la carapace. Le Ryuchi éclata littéralement la marionnette ; à vrai dire Dorumo ne pouvait absolument rien faire, le garçon était trop rapide. Une immense fumée entourait l'adolescent des nuages et le Suna-jin survolait déjà le terrain. Dans les airs, il ramena rapidement ses deux avants-bras jusqu'à les croiser, puis, il ferma ses mains au même moment. Les projectiles que son ennemi lui avait lancé au début de l'affront se mirent à bouger jusqu'à se diriger vers le Kumo-jin prit au piège par la fumée. Après cette action plus que fourbe, le marionnettiste se posa sur le sol à une dizaine de mètres de l'embuscade. La foule acclamait son nom, certaines personnes découvraient par la même occasion son visage. « Il est plutôt mignon ! » ; « Il n'est pas très grand ! » ; « Je ne l'imaginais pas comme ça, moi ! »

Le marionnettiste espérait avoir anéantit son adversaire, après tout, celui-ci ne pouvait pas voir le coup venir ! La fumée se dissipait petit à petit, la vérité n'allait pas tarder à être dévoilé.

[justify ]Avez-vous déjà joué au jeu du chat et de la souris, durant votre tendre enfance ? Si oui alors vous comprenez le sens posé par cette question fermée, dans le cas contraire, il vous est fortement conseillez de suivre avec une attention particulière les évènements qui se passent sous vos yeux. Oui ! Là ! Au centre de l’arène, dans ce lieu où les âmes, enchainées se servent de leur lien pour se mouvoir avec aisance et caressait du bout de leur espoir une once de liberté. Ainsi l’ingéniosité du présumé Sunajin avait fait mouche il éclata un fumigène qui une fois l’abcès crevé se dispersa, de part et d’autre sur le terrain. Un véritable traquenard Nobunaga ne pouvait voir où il était, n’y même réfléchir à ce qu’il faisait.

Même s’il se réjouissait d’avoir percer grâce à ses dons naturelles la carapace, le crabe lui courrait toujours. Une question subsistait dans sa boîte à idée qui était, et pour le comble il fallait le dire, bien vide. Me crabe se déplace-t-il de manière horizontale ? Scrutant le paysage masqué par l’épaisse fumé qui lui piquait les mirettes. Il essuya ses yeux du revers de son poignet gauche. Le farfadet se trouvait à gauche ou à droite ? Dis-moi Gepetto, souhaites tu lynchés ici-bas un gentil et véritable petit garçon ? Ni plus ni moins Gepetto s’était servis des shurikens lancés plus tôt par le Kumojin, c’était l’arroseur, arrosé, il devait bien se sentir honteux suite à cette pause et toutes ses simagrées qui ne servaient qu’a divertir la foule.

Il sentit doucement l’acier tranchant des projectiles s’incruster dans ses avants bras, qu’il avait positionné d’un réflexe en croix devant son visage. D’autres vinrent à ses cuisses. Immobilisé ? Hors combat ? Du sang coulait des plaies récoltées précédemment, du sang justement ce dont il avait besoin, son sourire machiavélique en disait long sur sa satisfaction. N’allez pas Imaginer par ici, qu’il se changerait en espèce d’avatar masochiste, non loin de là, lui faisait ça plus finement. Pour tout vous dire le clan Ryuchi d’où venait l’ancien Raikage était réputé pour ses grandes connaissances mais surtout pour sa maîtrise inégalée du sang, de leurs sangs, ils pouvaient jouer avec comme vous jouerez aux échecs. Quelque seconde là se tenait au centre de l’arène une sphère de couleur pourpre et dur, le sang qu’il avait utilisé pour exécuter se sort avait coagulé et s’était à lui à présent d’être caché sous une carapace. A l’intérieur, il se reposait, car il ressentait quelques vertiges et avait la sensation de devoir en finir vite avant de finir essouffler par la somme des efforts fournis jusque-là. Il attendait qu’il vienne à sa rencontre avec impatience, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce. [/justify]

Spoiler:

Rang A

L'offensive du marionnettiste avait sans doute fait son effet, mais rien n'était sur avant que la fumée ne s'estompe. Il pouvait distinguer quelques traces de sang au sol, un léger sourire fit son apparition sur le visage du jeune homme. Cependant, son adversaire avait beau être dans un piteux état, le Sabaku restait sur ses gardes. Il comptait vraiment en finir avec se poids, le plus vite serait le mieux. En regardant le Kumo-jin, une forme de pitié se dessina dans le regard de Dorumo. Par la suite, il observa attentivement la carcasse de sa pauvre marionnette. Son adversaire aurait pu prendre le dessus en s’échappant de la fumée, mais il était déjà trop tard. En effet, Shiteru renfermait encore bien des secrets ; les deux bras de la marionnette était remplit de parchemins explosifs. Après quelques mouvements de doigts, une, puis deux détonations retentirent.

Le Suna-jin espérait ne pas trop avoir fait de dégâts sur le corps de son adversaire. Mais à quoi bon, c'était la faute de Kumo si Yumi était en piteuse état. Le Sabaku était prêt à tout même jusqu'à rayer un village du monde pour son tendre maître. Si par chance son adversaire s'en sortait, le garçon des sables lui réservait une immense surprise. Si le public était attentif, Dorumo semblait caresser un parchemin dans sa main droite, dessus il avait effectivement écrit « Scorpion ».

_ Piètre adversaire, hmpf. - murmura t-il.

La fumée, elle était consistante, elle gênait son champ de vision depuis un bout de temps maintenant. Le Ryuchi rendit sa carapace à l’état liquide il tremblait de fatigue et ne pouvait plus faire grand-chose étant donné que sa première technique utilisée, avait drainée une grande quantité de sa force physique et de son chakra. Le combat devenait éprouvant et le Sabaku quant à lui à part fuir ne savait faire grand-chose. Il était la star dans les tribunes, et pourtant n’avait rien fait ne prenant aucune initiative. C’est alors que la marionnette vint à se diriger vers le jeune du clan Ryuchi…

Il tentait malgré ses blessures de lever son bras en direction de celle-ci, lui qui s’était servi de sa propre réserve sanguine ne pouvait pas faire grand choses, les multiples entailles le coupaient il ressentait ses muscles frémir de douleurs et sur son front, la sueur dégoulinante était vaguement synonyme de l’effort si éprouvant qu’il était en train d’accomplir. Mais ce qui devait arriver, arriva bien vite, les bras de la boite de fer explosèrent. Décidément ce gamin qui se tenait face avait un certain penchant pour ce qui fume… Brulé le jeune Ryuchi avait les yeux perlés de larmes, il, dans un effort absolu, se servis tout de même du sang qui avait formé au préalable, sa carapace. Et avec celui-ci se fit soulever la carcasse de la marionnette. Elle lévitait en, direction de son adversaire. Lentement, tremblotante, elle arriva face à Dorumo une fois la fumée dégagée par le vent qui s’invita à la danse. Un œil à moitié fermé, Nobunaga avait l’impression d’étouffer. Et le sang contenu dans la marionnette explosa, une multitude de gouttelette tombèrent telle une pluie fine et non dangereuse sur le terrain, la foule et les deux participants étaient recouvert. A genoux, le gamin dont la dernière technique venait d’être gâchée par sa grande fatigue fit un signe à l’attention de son valeureux ennemie qui avait était sans doute plus malin que lui.

- Viens, je te dois bien une réponse à ta question…

Le combat n’était pas vraiment terminé, mais son plan tombait à l’eau et s’approchait doucement des abysses, l’avantage que Dorumo avait pris était conséquent.

Spoiler:

Rang A

Le Kumo-jin semblait bien amoché, l'avantage était du côté du marionnettiste. Le Ryuchi avait vraisemblablement tenté une dernière offensive, mais en vain. La fatigue avait prit possession de lui, il était maintenant par terre dans une souffrance que le jeune homme des sables ne pouvait imaginer. Ce combat avait grandement épuisé le Suna-jin, plusieurs fois il essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. À genou, le garçon des nuages adressa une nouvelle fois la parole à Dorumo. On pouvait ressentir dans sa voix que c'était presque la fin de son aventure.

_ Viens, je te dois bien une réponse à ta question...

La mission qu'avait donné le grand samouraï au garçon allait être un franc succès. Peu avant de s'avancer, Dorumo regarda une dernière fois les tribunes, plus particulièrement son Kazekage ; qui d'ailleurs, exposait le même sourire que lors de sa première rencontre avec elle. Il prit un kunai dans étui et s'avança vers son piètre adversaire. Puis, il s'arrêta à une distance de 5 mètres.

_ Je pense que nous sommes assez proche ici. Tu sais, les coups bas, je déteste ça. Tu as quelques secondes avant que je déclare ton forfait à l'arbitre alors dit moi tout, sinon, je t’achèverai à ma façon.

Son adversaire était maintenant prévenu : Dorumo n'était pas là pour rigoler.

[center][/center]

« Tenez, ceci est mon sang ! »

Le temps semblait long, ses blessures lui rongeaient tellement le corps qu'il en tremblait de douleur. C'était indescriptible, psychologiquement Nobunaga était comme on peut dire, mitigé. Sous les yeux du monde entier, de ceux qui jugeaient les autres sans en savoir d'avantage que ce foutu narrateur qui déblaie des conneries à chacune de ses interventions. Ses deux genoux au sol, les vêtement en lambeau, couvert d'un liquide pourpre et surtout présentant de grave brûlure. Il ne tenait que pour une seul raison, il ne tenait que pour eux, ses vieux démons qui dans un semblant de paradis, l'observait se débattre tel un vermisseau pris dans le bec d'un oiseau. Ô oui, demoiselles et damoiseaux la vie n'est qu'une échéance de plus sur votre calendrier mortuaire, dicté par le rythme effréné du destin. Le destin quant à lui n'est pas le même pour tout le monde, c'est ainsi qu'il est facile de venir à la conclusion suivante. Le destin tout semblable à la route n'est pas le même pour tout le monde. Mais pour ce qui est de la finalité et bien, c'est une chose bien différente car tôt ou tard chaque personne finira par tombé dans cette satané boite. Pour revenir à Nobunaga il avait fait plutôt cette proposition à son adversaire et fut ravis de voir sa silhouette s'approcher de sa personne. Pour dire vrais il la voyait à moitié et pendant un bref se revoyait lui courir dans la allée de Kumo no Kuni ce jours-là il avait tout au plus, entre quatre et trois ans... Donc après que les deux furent arroser par la pluie de sang, après que Dorumo vienne à mettre en garde le jeune Kumojin, celui-ci relevait la tête vers le ciel, la fumée était estompée, le public retenait son souffle et la lumière de soleil caressait sa peau...

- Saches que Kumo, restera digne quoi qu'il en advienne.

Était-ce donc la mort ? Qu'allait-il dire ? Son index gauche bougeait frénétiquement, au fur et à mesure que son pouls accélérait. Puis il se figea ! Net le visage vers le sol, le sourire machiavélique. Il l'avait dit précédemment Dorumo était de même nature que cet homme, que cet empereur! Et son attention était maligne, sa stratégie tout autant, le jeune homme en provenance de Suna s'était laissé avoir, la pluie fait à partir du sang du Ryuchi, elle était tombée sur lui, en agitant son index il fit rentrer par son oreille une infime gouttelette de sang, s'en était plus que assez pour que les deux se mélangent, il le disait depuis le début de la seconde épreuve, un ninja ne doit pas aisément faire confiance à un autre, son mentor autrefois Anbus à kumo lui avait souvent prodigué ce conseil. Quant au chakra du jeune homme représentant le Domaine Futae il lui en restait juste assez pour commettre ce qu'il allait faire. Il avait fait attendre le bon moment, le moment cruciale pour que les deux liquides qui servait à vivre ne deviennent qu'un et avait à présent, le contrôle sur une partie du corps du jeune homme, il n'avait que trois coups à porter et ses la jambe droite qu'il visait en premier, En serrant le poing d'une manière assez ferme il la fit tourner sur elle même avant que la pression sanguine ne la fasse exploser. De son bras gauche il visait son épaule gauche, il la déboîta aisément. En se relevant et en titubant, il allait accomplir cette dernière tâche en pensant tout d'abord à son cou mais, Nobunaga se retourna vers la foule. Mais il le vit protéger par la loge, où ce vil serpent se terrait. De plus, ses resserves de chakra quasiment à néant et les soubresauts cardiaques dont il était la victime eurent raison de sa vaillance, Par ce fait il, après avoir légèrement tournoyé sur lui même, explosa la tête d'une personne dans la foule dont le corps était lui aussi aspergé par son sang. Se rattrapant avec tant bien que de mal le jeune Ryuchi resta le poing droit levé, il était immaculé et représentait quelques stigmates. Mais le plus surprenant dans tout ça était le fait qu'il était là, debout et immobile. Sans pour autant avoir en lui, la moindre trace de vie. Il était mort, pour l'amour qu'il éprouvait à sa vie d’antan. Ratant par la même occasion de faire honneur au siens en prenant à Rome ce qu'ils leurs revenaient de droit.

Spoiler:

Rang A

Le Sabaku agonisait sur le sol sous le regard impuissant des spectateurs. Sa jambe avait littéralement disparu, le garçon hurlait. Il essayait de bouger le haut de son corps, mais en vain ; il se tortillait en outre dans tous les sens possibles. La sueur était extrêmement présente sur son visage, le pauvre pleurait, c'était bientôt la fin. Regardant le ciel, Dorumo commençait à quitter ce monde, ses paupières semblaient lourdes, très lourdes. Il eu le malice plaisir d'apprendre la mort de son adversaire, mais son agonie était tel que rien ne pouvait lui faire remonter la pente. Son aventure s'arrêtait elle ici ? La fin d'un digne héritier de clan ? Son rêve, se réalisera t-il un jour ? Ses larmes refroidissaient au fur et à mesure.

« Tss, foutu Kumo-jin ! »

Sa respiration semblait diminuer, il perdait beaucoup de sang. Ses pupilles se dilataient et ses paupières se refermaient. Le marionnettiste était à présent dans un profond coma, qui dans quelques minutes, deviendra mortel.

Spoiler:

Rang S

Une chaleur étouffante, une humidité instable. Il faisait lourd, lourd comme dans une jungle tropicale. Tel était l’écosystème qui se développait en mon esprit, faisant suer ma peau moite à grosses gouttes. Alors que j'arrivais à peine à me tenir droite et que je vacillais d’un pied à l’autre pour ne pas faire trop d’efforts, je contemplais encore mon Shimogan dans le miroir. Si j’avais accueilli l’éveil de la pupille de Naeko comme une aubaine et une véritable chance pour lui, j’avais toutefois mal vécu qu’on me considère implicitement comme une "Esuki non-authentique". Comme si je n’avais pas assez mûri au cours de ma pathétique existence… Apparemment, c’était le cas. Il avait fallu attendre que je manque me faire empoisonner pour atteindre mon plein potentiel. Alors c’était donc ça… être une authentique Esuki ? Actuellement, tout ce que je ressentais, c’était d’abominables courbatures et des bouffées de chaleur.

- Kazekage-sama… Vous devriez vous reposer. Votre corps est encore en état de choc. Ne vous souciez pas de la troisième épreuve, Soufuku-san a pris le relais.

- A-t-elle commencé ? demandai-je calmement, ma voix néanmoins rouée alors que je prononçais mes premiers mots depuis plus de douze heures.

- Eh bien… Elle a… Comment dire ?

- A-t-elle commencé !? répétai-je d’un ton bien plus autoritaire qui laissait suggérer que je n’étais pas d’humeur patiente.

- Non, pas encore. Mais… cela ne saurait tarder. Vous ne comptez pas vous y rendre, tout de même ? Ce ne serait pas raisonnable.

- Jeune homme… commençai-je en m’approchant vivement - aussi vivement que me le permettait ma condition, c’est-à-dire pas tant que ça - du médecin blondinet en blouse. Il n’y a en ce domaine qu’un seul médecin plus expérimenté que moi. Je sais ce qu’il y a de mieux pour mon corps, n’ayez crainte.

Visiblement intimidé, il recula contre les rideaux bleus encore clos de ma chambre à coucher. Je me demandai s’il avait compris à qui je faisais référence par ces mots si poignants, mais cela importait peu. Je notai néanmoins qu’il sembla hésiter à dire quelque chose, mais qu’il se ravisa aussitôt que je lui montrai amicalement la porte. Lorsqu’il fut enfin sorti, d’un pas aussi hésitant que craintif, je mis ma fierté de côté et m’écroulai à genoux, contre le mur de la fenêtre. Après ce qui m’était arrivé la veille, il était hors de question de laisser mes compatriotes à la merci de ce danger tapi dans l’ombre. Par extension, il me fallait sortir de ce palais trop parfait et gagner ce stade.

Pourtant, j’avais beau être pleine de bonne volonté, j’étais encore très fébrile… Encore au sol, je tirai délicatement le rideau de ma main tremblotante afin de laisser filtrer la lumière de l’aube. Celle-ci m’aveugla un court instant et la chaleur me brûla comme s’il s’agissait de celle d’un volcan. Ou d’un jutsu de Tetsu, allez savoir. Avait-ce un quelconque rapport avec mon Dojutsu ? D’ailleurs, comment le désactiver ? Tant de questions sans réponses. D’ici là, j’en profitai pour jeter un oeil glacial à l’extérieur. Les rues du domaine florissaient de vie à l’instar de fourmilières en plein essor. Les enfants virevoltaient de boutique en boutique, les marchands itinérants vendaient leur précieux nectar, et la foule fredonnait autant qu’une ruche. Et je m’apprêtais à sortir en boitant comme si de rien n’était, en arborant ma coiffe et ma chevelure de princesse ?

Je dus accomplir un effort incommensurable pour me tenir au montant de la fenêtre dans le but de me relever. Progressant tout aussi difficilement dans ma suite, j’atteignis la penderie et en sortis quelques vêtements que j’avais ramenés à l’occasion. Revêtant ma tenue la plus passe-partout qui soit, je la complétai en utilisant un foulard noir en guise de bandana. Adieu la délicate Yumi, bonjour la boiteuse rebelle. Malgré tous ces efforts, ce n’était pas suffisant. Etant de notoriété publique, il n’était pas trop prudent de penser qu’on reconnaîtrait tout de même mon visage délicat et tanné par les rayons de Suna. Regroupant mes mains et formant un mudra, je fis usage d’un atout commun à tout ninja : la métamorphose. L’instant suivant, les traits de mon visage étaient devenus plus élancés, plus pâles. Assez proche de mon teint ordinaire, cela dit, mais très éloigné de celui que j’avais adopté depuis mon arrivée à Suna. Je m’étais également arrangée pour modifier quelques détails comme la forme de mon nez et surtout la couleur de mes yeux. Bien décidée à partir d’un pas déterminé, bien que ralenti, j’entrepris ma démarche fastidieuse. En m’aidant du bureau entreposé près d’un mur afin d’avancer, ma main vint glisser sur une feuille, me faisant alors perdre l’équilibre et chuter lamentablement sur la moquette du palais. Qui avait laissé traîner ça ici ? Je détaillai ce qui s’avéra être une lettre et la lus en diagonale.

Spoiler:

Diantre ! Comme si c’était le moment ! Yukimura avait profité de ce remue-ménage pour se faire la belle avec un panda… Il faut dire que je n’avais pas fait d’efforts pour lui rendre visite à l’extérieur du palais, trop occupée à gérer cet examen bourré d’intrigues et de manigances. Parfois, j’en voulais encore à Naeko de l’avoir réveillé… il était tellement mieux où il était. Et surtout, mon deuil était fait. Le deuil de cet être qui aurait pu être un proche, alors qu’il n’en était rien. A présent, je me retrouvais à éduquer un amnésique en espérant qu’il ne recouvre pas la mémoire trop vite. Les conséquences seraient catastrophiques… D’ailleurs, c’était précisément pour cette raison que je gardais un oeil sur lui. Maintenant qu’il était parti, j’allais devoir trouver une solution. Mais chaque chose en son temps : en route pour ce maudit stade !

Une aventure palpitante. Quoi ? A seulement trois rues du palais, vous dites ? Il m’avait pourtant bien fallu trois quarts d’heure pour me frayer un chemin dans cet essaim. Lorsque je me trouvai enfin une place dans les gradins publics - quelle plaie de regagner un statut de simple civile et de devoir supporter ces odeurs pestilentielles ! -, je constatai que la plupart des combats avaient déjà eu lieu. Quasiment tous, en fait. Le dernier opposait Dorumo à un Kumojin portant le nom de… Ryuchi. Comme Zatoïchi Ryuchi ? Cela paraissait logique que des survivants de ce clan subsistent encore, pourtant cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Zatoïchi… Encore quelqu’un parti trop tôt. Le combat palpitant auquel j’assistais me soustrayait à mes pensées nostalgiques, et je découvris avec amusement que mon apprenti semblait avoir le dessus. Jusqu’à ce que… D’un geste rebelle et provocateur envers son propre Kage, Nobunaga Ryuchi se servit de son sang pour sectionner la jambe de Dorumo et lui déboiter l’épaule.

Horrifiée, j’espérais profondément que tous mes favoris n’avaient pas connu le même sort. Il était hors de question que je reste là sans rien faire. Tant pis si ma couverture de canard boiteux devait y passer. Quelques mudras plus tard, je poussai mon corps à ses limites en le désinhibant grâce à mon chakra médical. D’un bond fulgurant, je me propulsai du milieu des gradins jusqu’à la rambarde qui les séparait de la surface de combat. Je réitérai l’opération pour sauter jusqu’aux côtés du marionnettiste en sale état. J’attrapai un Dorumo à l’agonie dans mes bras et fit léviter sa jambe perdue jusqu’à moi, la forçant à me suivre dans ma démarche. D’un pas rigide et assuré, je me dirigeai vers la salle d’infirmerie indiquée par une pancarte. Là, je constatai que les autres Sunajins en avaient aussi vu de toutes les couleurs. Quelle barbarie…

Étalant le bellâtre sur un lit de fortune, je ramenai également mentalement sa jambe, qui flottait encore autour de nous, à mes pieds. D’abord, l’hémorragie. Je tirai sur le drap sur lequel le grand blessé était déjà allongé et m’en saisis avant de le mettre en boule. Ceci fait, je plaquai fermement cette compresse improvisée au niveau de la rotule qui ressortait lamentablement de la cuisse du garçon, du sang en giclant périodiquement. De mon autre main, j’appliquai ma technique de cryogénisation pour faire rapidement coaguler et créer un caillot naturel. J’enchaînai avec un classique Shosen pour refermer peu à peu la plaie. Une fois son membre inférieur sain et sauf, je ramassai sa jambe détachée et fis mine de la recoller grossièrement à son emplacement.

«Hum… Non. Cela serait trop long et fastidieux. Je doute même du résultat. Je ne préfère pas m’y risquer, maintenant que la plaie est refermée.»

Je me saisis alors de son épaule déboitée et mis le bras en question à quatre-vingt-dix degrés. Un geste risqué, mais impératif. Tenant son poignet, je tirai lentement mais d’une forte poigne sur son bras. Un «crac» significatif retentit. Soulagée, je m'écroulai au sol. Marcher, courir et sauter comme si mon corps se portait bien, c'était une chose. Appliquer des soins en était une autre. A cause du surménage, je fus prise d’une violente quinte de toux qui finit par entacher ma main de sang. Et ce n’était pas celui de Dorumo.

» (Troisième épreuve) (Chuunin) Kojiro Hosokawa VS Yagami Akoshana
» (Troisième épreuve) (Chuunin) Shura Honodenki VS Nobu Sada (Sora Okinawa)
» (Troisième épreuve) (Chuunin) Akise Terumi VS Maigo
» (Troisième épreuve) (Chuunin) Tsubaki Narahima VS Shinki Jishaku
» (Troisième épreuve) (Chuunin) Fuko Royuki VS Nuigetsu Hozuki

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée