C'était une grande étendu d'herbe, qui plissait sous le poids des énorme pattes de l'ours dressé sur ses deux jambes, se mouvant tel un homme. Son veston de nylon rouge flottait au vent, d'une démarche ferme il avançait en direction des silhouette qu'il aperçut plus tôt. Il tenait dans sa main gauche son katana. Et derrière lui devait sans doute suivre le reste des Sunajins. Ils n'avaient malencontreusement pas pus voir d'habitant de Konoha, et donc n'avaient pus remplir ardemment la tâche quémander par la Kazekage. Le vent soufflait et caressait ses poils, l'ours était fatigué, et majoritairement préoccuper par le sort de ses camarades.
Il se souvint de la première fois où il avait rencontrer son ami samouraï, Kumatetsu n'était qu'un petit ourson et très vite il fut tellement impressionné par les prouesses de l'homme qui maniait le Katana qu'il l'imitait sans cesses avec un bâton de bambou lorsque ce dernier avait le dos tourner. Le groupe des survivants arrivait alors à l'encontre de celle qui avait accourue au secoure du Hokage. Une fois à hauteur Kumatetsu s'inclinait lègrement, avant de se présenter car celui-ci n'avait jamais eu l'occasion de faire la connaissance de cette femme qui bénéficiait de la confiance de son maître.
- Dame Esuki, Seigneur Hokage. Je suis Kumatetsu, l'ours de votre compagnon Soufuku Nitobe. Il m'a chargé de venir en aide aux sunajins qui se trouvent ici derrière moi... Cependant je n'ai eu l'occasion de rencontrer le peuple de Konoha et j'espère qu'ils se trouvent avec Soufuku. Qui est resté au stade pour porter secoure aux personnes des deux villages qui s'y trouvaient.
Constatant que Soufuku n'était toujours pas présent l'ours, se racla la gorge et se demanda s'il devait avertir celle qui détenait l'autorité à Suna, de l'alerte qu'avait donné le samouraï. IL détourna rapidement le regard avant de recroiser les pupilles bleu et presque glaciale de la blonde. Avant de surenchérir.
- Je pense qu'il ne vas plus tarder avec le reste des troupes.
Son ventre se nouait face à ce mensonge, il transpirait légèrement dû au doute, son camarade était-il encore en vie ? Néanmoins il avait décidé de ne pas polluer l'esprit du peuple sunajins avec ces idées noirs, afin de ne pas gâcher leurs retrouvailles. Levant le regard au ciel, il espérait sincèrement que le quarantenaire face son apparition.
Yagami Akoshana Rang A
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Sujet: Re: Départ. Lun 3 Oct - 22:27
La même question trottait toujours dans la tête couverte de cheveux blonds platines de la Sunajin manieuse de raiton :
Mais où est passé Soufuku ?
La belle du désert s'inquiétait pour son supérieur, l'un des seuls gradés qu'elle à sut apprécier durant ses années de service à Suna. Soufuku Nitobe était un homme au grand pouvoir, pouvoir uniquement égalé par son charisme qui ne laisse personne indifférent. Marchante en compagnie de tous les Sunajins, Yagami finit rapidement par s'impatienter. Retenant son appréhension, Yagami suivit le groupe qui s'arrêta à hauteur d'une paire de personnes comprenant Yumi Esuki, actuelle Kazekage, et Atsui Shisei, actuel hokage. L'ours qui accompagnait le groupe prit rapidement la parole :
Dame Esuki, Seigneur Hokage. Je suis Kumatetsu, l'ours de votre compagnon Soufuku Nitobe. Il m'a chargé de venir en aide aux sunajins qui se trouvent ici derrière moi... Cependant je n'ai eu l'occasion de rencontrer le peuple de Konoha et j'espère qu'ils se trouvent avec Soufuku. Qui est resté au stade pour porter secoure aux personnes des deux villages qui s'y trouvaient.
Kumatetsu, car c'était apparemment ainsi son nom, semblait troublé. Cela échappa à la Akoshana qui, sans le savoir, était tracassée par la même chose que Soufuku. Alors que l'ours détournais le regard pour le replonger dans les yeux de Yumi, le compagnon de Soufuku annonça :
Je pense qu'il ne vas plus tarder avec le reste des troupes.
Cependant, cela ne suffisait pas à calmer la Sunajin qui, pour une fois, s'inquiétait pour autre chose que pou son bonheur personnel. Était-ce le début d'une nouvelle ère pour l'unique kunoichi nymphomane du monde shinobi ? Seul le temps peut le savoir. Alors que quelques minutes s'étaient encore écoulées, Yagami prit la parole :
Si dans une minute nous n'avons pas Soufuku devant les yeux, j'irais le chercher moi-même. Je suis la plus en forme de ce groupe et s'il à besoin d'aide je serais certainement la plus apte à lui fournir.
En effet la fatigue de la kunoichi s'était envolée alors qu'elle récupérait peu à peu tout son chakra. Elle pourrait aider Soufuku en cas de nécessité, mais malheureusement pas le soigner.
Fûu Jishaku Rang B
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Sujet: Re: Départ. Mer 5 Oct - 20:38
On se dirigeait en groupe, dans un climat de peur et de stresse. Même si je ne pouvais pas voir ce qui m'entourai, je pouvais aisément deviner que tout le monde était aux aguets. Je tendais l'oreille tant bien que mal pour me représenter l'environnent qui nous entourait mais mes pensées étaient floues. Je n'arrivais pas à me défaire de mes pensées, envers ce tournois. Au fur et à mesure que l'on progressais, les secousses des pas de celui qui me portais étaient douloureux, mais je serrais les dents et gardais le silence pour ne pas empirer la situation, je me sentais inutiles, voir plus. J'étais un fardeau. S'il arrivait quelque chose, mon état me rendrais responsable.
On arrivait à destination, c'est alors qu'une voix qui m'étais jusqu'à présent inconnue se présentait:
-Dame Esuki, Seigneur Hokage.
Je déduisais que l'heure était grave, on se rejoignait tous avec deux grands kage. Konoha et Suna. Deux des plus grands villages ninja au monde, réunis. La voix repris:
-Je suis Kumatetsu, l'ours de votre compagnon Soufuku Nitobe.
"Un ours ? Et depuis quand ça parle un ours, je suis en train de délirer, c'est impossible" Mon corp ne pu s'empêcher de rire, malgré son la situation. Je sentais tous mes muscles se contractés, me provocant une douleur atroce. J'etais à ce moment loin d'imaginer qu'on avait à faire à une invocation.
-Il m'a chargé de venir en aide aux sunajins qui se trouvent ici derrière moi... Cependant je n'ai eu l'occasion de rencontrer le peuple de Konoha et j'espère qu'ils se trouvent avec Soufuku. Qui est resté au stade pour porter secoure aux personnes des deux villages qui s'y trouvaient.
Soufuku était l'ancien kazekage, un homme respecter et un grand manieur de sabre d'après les rumeurs. Je ne l'ai jamais rencontré de prêt, mais si les konoha-jin sont belle est bien avec lui, alors ils sont sans aucun doute en sécurité. Peu importe l'adversaire, tout ce qu'on raconte sur lui ne peux pas être un mythe, et dans une telle situation, je préfère croire en Soufuku.
Puis, j'entendais une voix qui me donnais la chaire de poule. Et ce n'étais pas parce que c'était cette même voix qui m'avais "sauver", c'était une réaction inexplicable mais j'avais presque peur de cette voix si aiguë, si efféminer:
-Si dans une minute nous n'avons pas Soufuku devant les yeux, j'irais le chercher moi-même. Je suis la plus en forme de ce groupe et s'il à besoin d'aide je serais certainement la plus apte à lui fournir.
On sentait sa conviction et sa détermination, mais elle a beau être en forme ou non, et malgré le fait qu'elle me fasse peur, je ne peux pas la laisser partir dans un endroit aussi risquer. Cependant, mon état physique m'en empêche. Je n'ai plus qu'à espérer que nos compagnons sauront la retenir.
Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Départ. Mar 11 Oct - 21:51
Par delà les nuages.
La route semblait interminable, les coups de fouets chauds lui lacérait la peau, un pas après l'autre l'homme avançait avec une grande difficulté vers son objectif. Son kimono était en lambeau, ses pieds meurtris aplatissaient l'herbe et lui donnaient une teinte rougeâtre. Il était fébrile, si fébrile, qu'il en tremblait. Ses longs cheveux tombaient jusque dans son dos, ils étaient noir comme à leurs habitudes parsemés par quelques mèches grisent, symboles de sa vieillesse et qu'aujourd'hui il était pour lui impossible de courir derrière le temps. De son seul bras valide, celui qui n'avait donc pas encaisser de choc assez violent, il tirait au sol le reste d'armure que possédait son ami, disparut au combat. En temps normal, le bruit de la déraille l'aurait dérangé, mais à ce moment précis remontant cette longue route qui séparait la vie et la mort, après l’effroi survenue sur le champs de bataille. La mélodie sarcastique que produisait le dernier objet ayant appartenu, à Oogumaza, lui caressait les tympans. Il se sentait apaisé, mais cela n'était vraisemblablement qu'un masque, un masque qui vacillait sur son visage biaisé et fatigué par de rudes épreuves. Il arrivait sur l'étendue à l'ouest à première vue, personne à l'horizon, les idées germaient lentement dans sa tête. Il était arrivé ici en premier c'était signe que ses compagnons devaient en baver, mais très vite pensait au fait que ceux-ci soient partis sans lui. Si cela était vrais, il se poserai là, fesses contres le sol terreux, adossé à un arbre, profitant de ce faux-semblant de calme pour se reposer... Kumatetsu qui voyait la jeune Sunajin s'inquiéter à propos de Soufuku voulait intervenir pour lui dire de fermer son clapet et de faire confiance à son supérieur.
Mais il n'eut le besoin de gueuler car un autre habitant des contrés ensablées du Pays du vent vint sermonner la demoiselle qui voulait la détresse des uns et prouver sans doute sa force aux yeux de tous. Hélas elle ne comprenait pas que c'était pour elle le meilleur moyen, de mettre fin à ses jours. A moins qu'elle est eut sur le moment l'envie d'en finir avec cette tâche si ardus qu'était la vie de ninja ? Les autres ninjas ? Ils ne parlaient pas, muets comme des carpes entrain de faire trempettes, aussi impassible que des pierres tombales, ils devaient en avoir marre, s'étaient compréhensible, ils avaient été pittoresques lors des combats et venaient d'apprendre qu'ils allaient sûrement mourir avant d'avoir la possibilité de retourner dans leur village natale. Il s'arrêta, pris de stupéfaction, son poil hérissait et d'un regard vif et brutale dirigea ses iris au loin, sur la gauche du groupuscule. Il distinguait une silhouette, elle ressemblait vaguement à celle d'un homme. Il pensait premièrement à un ennemi mais très vite, son odorat bestiale et développé lui permis de reconnaître l'odeur de l'homme qu'ils attendaient tous. Se ruant alors vers lui, il avala d'une traite les mètres qui les séparaient.
Pour se retrouver face à lui, l'ours quant lui, ne bougeait plus, il ne le pris même pas dans ses bras, Soufuku était salement amoché et fut donc ramené peu de temps après ses brèves retrouvailles. Auprès des membres de son village, quelques minutes plus tard Soufuku qui n'avait pas dis un mot se tenait assis, son oursonne dans son dos lui appliquait quelques soin grâce à des technique de ninjutsu médicale. L'image était sobre, mais ces retrouvailles de dernières minutes cachaient quelques choses d'amer, il régnait en effet un sorte d'odeur nauséabonde dans l'air et l'atmosphère se faisait de plus en plus présente. Pourtant connu comme un bretteur d'exception qui dégainait plus vite que son ombre le samouraï fut pris au dépourvue par Kumatetsu qui l'investit d'une question, sur un ton fort où on pouvait entendre une certaine anxiété.
- Hoy, Soufuku, où est Oogumaza.
-...
Soufuku envoya soudainement valdingué la main de l'ours, ses plaies étaient refermées, bien que l'os de son bras droit était toujours brisé et scindé en deux partie. L'oursonne fut choqué, s'était bel et bien la première fois que son maître agissait d'une telle manière envers elle.
- Connard, tu vas arrêter de jouer au rebelle muet, et tu vas me donner une réponse, Où est Oogumaza.
Il n'en fallait pas plus pour que l'ours attrape le samouraï par le col, la situation s'envenimait, et ni Kage, ni personne ne pourrait empêcher d'arrêter cette chose qui en lui s'était changé en colère.
- Réponds moi, avant que je ne t’arraches la jugulaire avec mes crocs.
D'un petit rire sinistre, accompagné d'un regard noir, c'est la voix grave et monotone du samouraï qui fit échos.
- Oogumaza... Oogu...maza est mort, il s'est sacrifié pour que je puisse survivre.
Les yeux écarquillés l'ours épris d'une rage fulgurante s’apprêtait à asséner un coup meurtrier à son maître, Il fut arrêter par l'oursonne larmoyante qui souhaitait avant tous que le calme regagne la pièce, elle venait déjà de perdre un ami. Elle ne voulait pas que le bilan soit plus conséquent. L'ours au Katana repris son calme. Et tournas le dos à Soufuku, sans jeter un regard à son camarade il fit signe à sa partenaire et ils disparurent dans un nuage de fumée. La tristesse des deux bestiaux était immense... Ils venaient de perdre un frère. Soufuku lui vint se mettre à coté de ses jeunes protéger, scrutant les jeunes gens présent autours de lui, il vit que beaucoup avaient laissés plus que des plumes ici, dans cet enfer. Dorumo était unijambiste, Maigo qui incarnait la douceur était défigurer, et les autres... Semblaient perdus. Il baissa la tête, son regard était démoniaque, colérique, et tous ses adjectifs capables de définir ce qu'il ressentait à l'instant. Il ne dirait rien à personne, il devait porter ses péchés seuls, de toute manière il valait mieux qu'aucun d'entre eux ne lui adresse la parole. Il en avait certainement rien à carrer de leur opinion. Les yeux perlés de larmes, il respirait fortement, se souvenant de cette fois, où il était avec celui qui l’appelait Aniki, c'était en sa compagnie qu'il avait fumé sa première cigarette, les rires du grizzlis résonnaient dans sa tête. Il venait de le perdre, et demandait au ciel pourquoi ? Pourquoi tant d'acharnement ? Pourquoi ne l'avait-il pas libéré de son fardeau, ne l'avait-il pas pris à sa place ? Tel un légume il contemplait le ciel, plus que des blessures physique l'ensemble des Sunajins venaient de subir des dommages mentaux colossaux, qui certainement allaient laisser des traces pendants de longs moment... Celui qui n'était plus un homme attendait maintenant que les siens lèvent le camp.
Yumi Esuki Rang S
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Sujet: Re: Départ. Ven 14 Oct - 12:16
Froid. Froid. J’avais froid. Tel un bloc de glace, mon corps ne faisait plus qu’un avec la paroi algide du volatile sculpté. Mais un unique mot suffit à me ramener à la raison.
-… Tetsu…
C’était lui. Mon élève d’antan, mon ennemi d’hier, mon allié d’aujourd’hui. Sa voix fébrile me plongea néanmoins dans le doute : était-il seulement conscient d’être ce qu’il était ? Ou ce jeu de double personnalité s’était-il retourné contre lui ? Après un court moment d’hésitation, je décidai d’esquiver le sujet en me montrant plus rassurante.
- Tout va bien, mon ami. Tu es en sécurité, à présent.
Prononcés par un médecin affaibli et allongé près de son patient, ces mots étaient bourrés d’ironie inconsciente. Le considérer comme un proche était également peut-être une erreur alors que nous ne nous étions jamais rencontrés sous ces attraits. Mais le réconforter et me montrer bienveillante pouvait s’avérer brillant s’il avait oublié cette douloureuse époque où il avait tenté de m’assassiner. Le coeur léger, je me redressai doucement. Cette excursion singulière en toute intimité m’avait presque fait oublier les terribles circonstances. Me retourner et contempler le stade s’écroulant sous des flammes de fracas suffit amplement à me les rappeler. Volant à grande vitesse sur le dos de mon nouveau compagnon, le vent venait faire onduler nos chevelures élégantes. Ce coup de frais était bien venu à la chaleur brûlante du soleil du nord, mais il fut de courte durée : aussi fidèle qu’on pouvait l’être, le phoenix perdit de l’altitude lorsqu’on approcha du point de rendez-vous. Il ne nous fallut pas attendre longtemps avant de voir arriver le premier groupe de réfugiés qui avaient certainement aperçu la bête mythique atterrir.
- Dame Esuki, Seigneur Hokage. Je suis Kumatetsu, l'ours de votre compagnon Soufuku Nitobe. Il m'a chargé de venir en aide aux sunajins qui se trouvent ici derrière moi... Cependant je n'ai eu l'occasion de rencontrer le peuple de Konoha et j'espère qu'ils se trouvent avec Soufuku. Qui est resté au stade pour porter secours aux personnes des deux villages qui s'y trouvaient. Je pense qu'il ne va plus tarder avec le reste des troupes.
J’avais déjà aperçu un des ours de Soufuku dans le domaine, je n’étais donc aucunement choquée de dialoguer avec celui-ci. Cependant, les nouvelles qu’il amenait n’étaient pas de bon augure : et si l’Hachidaime ne revenait jamais ? Cette crainte fut perceptible dans mon regard glacial l’espace d’un instant. Je m’efforçai ensuite d’afficher un visage fort et courageux : les Sunajins ne devaient pas baisser les bras. Pourtant, il y avait de quoi : les shinobis que j’avais recommandés étaient tous en piteux état. Tous, à l’exception de Yagami. Je n’avais pas pu assister à son combat : était-elle la seule à avoir brillé ?
- Si dans une minute nous n'avons pas Soufuku devant les yeux, j’irai le chercher moi-même. Je suis la plus en forme de ce groupe et s'il a besoin d'aide je serai certainement la plus apte à lui fournir.
Prenant la parole pour la première fois face au groupe, je choisis un ton à la fois serein et plein d’autorité.
- Tu n’iras nulle part, jeune fille. Soufuku sait ce qu’il fait. Retourner là-bas reviendrait juste à te mettre en péril, toi et les autres. A présent, montez.
Très injonctif, ce dernier mot fut accompagné d’un mouvement ample du phoenix de glace qui se coucha au sol afin de laisser grimper les rescapés. Avec le peu de force qu’il me restait, je vins en aide aux infirmes et aux blessés. Au fur et à mesure de mes efforts, la fatigue revenait pointer le bout de son nez. Avec celle-ci s’accompagnait une forte anxiété que je gardais pour moi, il était inutile de les inquiéter. D’autant plus qu’ils l’étaient déjà bien assez par eux-mêmes. Les minutes passaient, et je contemplais l’horizon, désespérément à la recherche de mon frère d’armes. J’espérais qu’il soit en vie. Il devait l’être. Il l’était. L’auto-conviction semblait de moins en moins efficace à mesure que le soleil poursuivait sa chute depuis ses sommets. Les mots de Yagami me culpabilisaient au possible : comment pouvais-je rester calmement ici alors qu’il se mourait peut-être à petit feu dans cet enfer ? J’avais perdu trop d’êtres chers pour choisir de ne rien faire. Dans un élan d’héroïsme, je me levai et descendis de ma création de glace pour rejoindre l’ours du samouraï qui avait préféré l’attendre au sol. Alors que je m’apprêtais à annoncer aux autres de partir sans nous, un homme aux cheveux gris maculés de sang sortit du bois qui bordait le domaine. Soufuku.
Éprise d’un immense soulagement, son retour ramena à la surface mon épuisement qui s’était refait discret dans mon esprit. La mine du guerrier ne présageait rien de bon, et il finit par nous annoncer qu’une de ses invocations était tombée au combat. Je ne sus comment réagir à cette nouvelle. Évidemment, je compatissais à la douleur des ours, mais j’étais trop heureuse que mon propre ami soit sain et sauf pour manifester de la tristesse. Je tendis la main à mon valeureux ami pour l’aider à monter à son tour sur ce transport volant déjà chargé.
- Merci.
Nul autre mot ne sortit de mes lèvres, car aucun autre ne saurait exprimer la reconnaissance que j'avais pour lui. Quelques instants plus tard, Kita no Houou prit son envol vers des jours meilleurs. Le trajet fut marqué par un silence pesant.
Note HRP:
Les Sunajins et les Konohajins qui n’ont pas posté ici peuvent malgré tout se considérer comme évacués de la même façon que le reste du groupe. Une escale à Konoha y déposera ses shinobis avant de retourner dans le désert de Kaze no Kuni sans perdre plus de temps. Chacun a son lot de morts à pleurer.
Je laisse ce RP ouvert pour le moment au cas-où certains souhaiteraient se manifester. Les autres joueurs peuvent arriver à temps pour embarquer sur le phoenix.
Maigo Rang C
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Sujet: Re: Départ. Sam 29 Oct - 3:53
L’oursonne m’avait porté sur son dos le temps du trajet, mais une fois arrivé au prêt de notre chef, j’étais déjà inconsciente. Je n’eux pas conscience des évènements dramatique, mais avant de disparaitre, je fus déposer au sol et pris en charge par l’un des ninjas encore suffisamment valide pour me transporter.
Bien que la fuite avait causé bien du stress et de l’adrénaline dans mon petit corps, les cocktails d’antibiotique mélange aux antidouleurs et de calmant avait eu raison de mon petit être. Sombré dans les limbes de l’inconscience ne voulait pourtant pas dire que j’étais en paix. Mon corps flasque et mutiler était parcement de soubreceux et ce qui restait de mon visage exprimait mes sentiment tumultueux.
Comme une vague, il m’avait envahi. Amour et tendresse de la ville du sable était devenu incompréhension, souffrance et trahison. Ce déluge de sentiment négatif n’aiderait mon cas, mais mon instinct me disait que tout ceci n’avait rien de normal, j’étais tombé dans un piège de bipède. Je les avait vus faire souffrir bien des animaux, les forçant à ce combattre, il avait fait de même avec moi.
Shinki voulait-il réellement mon bien ou cette façade de gentil maitre était en fait qu’un jeu du bâton et de la carotte? Était-ce de leur groupe, avais-je intégré ce clan de manieur de roche ou avais-je seulement été leur instrument? Les scènes de l’examen suivie de cauchemar tapissière les voies de mon retour à la citadelle désertique.