|
| Magnifier son art au pays des mensonges | |
| Auteur | Message |
---|
Naeko EsukiRang A
Messages : 518
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Magnifier son art au pays des mensonges Ven 12 Aoû - 22:07 | |
| Ce tournois provoquait un tourbillon de sentiments en moi. Je me sentais seul et tourmenté, j’avais besoin de réconfort et pour cela j’étais parti voir Yumi. L’unique emplacement où j’étais sûr de la trouver était notre chambre commune mais une fois sur place je ne pouvais que constater son absence. En ne la voyant pas ce soir-là j’avais compris qu’elle était sûrement partie investiguer sur les mystères qui entouraient la compétition. Elle me manquait et j’avais beaucoup de soupçons à lui partager. Il me restait la possibilité de me confier à mon cousin mais je ne souhaitais pas lui faire subir mes émotions. Délaissé, je pris place sur le lit de ma cousine, malgré son absence je pouvais toujours sentir son odeur. Le simple spectre de sa présence suffisait à mon réconfort. C’est en m’agitant plusieurs fois sur le lit que je fis une découverte : une lettre maladroitement pliée était cachée sous l’oreiller. Je ne pouvais qu’être intrigué par cette trouvaille. La tentation était trop forte pour laisser ce trésor intact. Ma cousine n’avait rien à me cacher alors j’estimais que lire ce que je venais de trouver était légitime. Plus que curieux je pris délicatement je papier avant d’y poser mon regard. - Lettre a écrit:
Cher Enfant Maudit,
J’ignore ce que vous tramez actuellement là où vous avez été reclus, mais je vous serais grée d’arrêter de m’importuner lors de mon sommeil. Pendant que j’y suis : le rouge est une teinte trop peu originale pour un psychopathe sanguinaire. J’espérais que ces années passées dans le froid et la solitude vous auraient rendu amical. A votre place, j’opterais pour un élégant mauve. A la frontière entre le clair et l’obscur, cette couleur s’accommode à merveille des civils au cœur tendre. Car c’est ce que vous êtes désormais, ni plus ni moins : un civil. Privé de votre maîtrise du chakra, vous ne sauriez être quoi que ce soit d’autre. Alors pour une fois, soyez aimables et restez à votre place : dans le passé.
Vous adressant mes sentiments les plus respectueux,
Yumi Esuki, Kyudaime Kazekage J’avais rangé la lettre dès que ma lecture prit fin. Assis sur le lit, je cherchais à comprendre, à donner une raison à l’existence de ces mots. Rien ne me venait en tête, tout était flou. J’étais bien plus perdu que lors de mon arrivée dans la pièce. Celle que je nommais ma moitié ne m’avait jamais prévenu de cette envie tordue qui était d’écrire à notre tourmenteur. Ouvrir cette lettre était pour moi similaire à surprendre une discussion qui ne m’était pas destinée. Je venais de pénétrer dans une intimité qui ne m’était pas ouverte. C’est en étant à la fois troublé et coupable que je pris la fuite. M’éloigner temporairement de cette trouvaille valait mieux pour ma relation avec Yumi. Malheureusement pour moi le destin décida que je n’avais pas assez de problèmes à gérer et qu’une autre folie devait arriver. Cette fois-ci le mal se présenta sous la forme d’un cri. Ce dernier se fit entendre dans l’entièreté du domaine et réveilla de nombreuses personnes par la même occasion. Mon appréhension envers ce tournois venait d’atteindre son maximum. A ce moment-là moi aussi je voulais crier, dire haut et fort au monde qu’il était absurde mais l’avouer était céder. La bête en moi aimait ça et même si j’avais forgé un lien avec elle cela ne l’empêchait pas de me chuchoter à l’oreille. « Lâche toi » me disait-elle, ou encore « Montre leur que tu es transcendant à leur vie et leurs manigances ». Cette entité savait jouer avec les mots et les sentiments. Heureusement pour moi j’avais conscience de mon identité : je n’étais qu’un humain parmi tant d’autre, ni supérieur, ni inférieur. La méfiance m’empêchait de dormir et mon âme en était affectée. Avoir le contrôle de soi c’était prendre distance avec le tout et être un bon acteur. Cela n’était plus possible à cause de la lettre, du cri, de ce lieu et de son dirigeant. Tout s’accumulait en moi et cela me poussait à rediriger ma haine naissante vers une seule personne, Futae le présumé Raikage. D’ailleurs je n’étais pas le seul à faire de lui le centre de mes réflexions. Il fallait être inconscient pour ne pas remarquer que les dirigeants des horizons se méfiaient, non seulement des uns et des autres mais surtout de l’organisateur. Toutes les personnes ayant vécu à Kumo avant la grande migration se côtoyaient ou s’étaient déjà croisé au moins une fois dans le village, mais cette personne m’était inconnue. Il n’y avait aucune trace de ce lieu ou de ce nom mes souvenirs les plus lointains. Pourtant j’étais assez proche de l’ancien Raikage pour connaître ses secrets les plus sombres tel que sa maladie. Même si les environs m'étaient inconnus, je sentais que mes racines étaient toujours présentes. Les terres me paraissaient étrangères et cela parce qu’un imposteur désincarnait le pays dans lequel il siégeait en tant que gouverneur. Toute l’image que je modelais de ce dirigeant se fondait sur une liste de préjugés mais j’étais prêt à parier que ce chef n’était pas un ange. Tandis que la première moitié de ma nuit lui avait été dédié, ma cousine occupait la suivante. C’est pendant ce laps de temps que je tentais de m’approprier son être afin d’imaginer le sujet de ses méditations. Plusieurs sujets me venaient à l’esprit : Suna, le clan, les participants au tournois ainsi qu’Ashiro. Etant assez impliqué dans les trois premiers j’avais pris la décision de m’attarder sur ce personnage que représentait le Tsuchikage. Mis à part cette figure énigmatique qu’était Futae, nous avions chacun nos propres démons. Le simple nom d’Ashiro devait envahir les pensées de ma cousine à cause de leur relation. Je la pensais assez forte pour ne pas se laisser dominer, je comptais sur elle pour qu’aucun d’entre nous ne craque. Le lendemain le manque de sommeil se faisait ressentir, surtout lorsque je déambulais dans les couloirs remplis de participants. La fatigue et la méfiance construisaient les traits de mon visage. Mon grade, ma nature de ninja ainsi que mon caractère me poussait à me fondre dans la masse mais ce n’était pas possible ce jour-là. D’autant plus que les plus pervertis me reconnaissaient. J’attirais les regards et cela depuis la révélation qui avait mis une partie du monde au courant de ma situation d’hôte. Quand je croisais des yeux qui ne voyaient pas en moi deux êtres mais seulement la bête, celle-ci réagissait. Comme à son habitude elle se plaignait auprès de moi. - Laisse-moi leur donner deux, trois coups de queues et on verra s’ils vont encore me dévisager, meuglait la bête. En temps normal j’aurai ris et sympathisé avec cette chose sauvage qui était mon colocataire mais j’avais prévu une autre activité. De quoi me décontracter tout en restant sérieux. Parallèlement à tout ce qu’il se passait ici, notre famille possédait d’autres buts, comme celui de comprendre nos nouvelles capacités et cela passait par un entraînement. Lors de cette journée presque tout le monde était occupé par la seconde épreuve sauf les déviants tel que mon cousin et moi. Yukimura devait faire profil bas à cause des événements du précédent tournoi dont il n’avait plus connaissance. Faire de lui mon coéquipier allait le divertir et nous permettre de renforcer notre lien. Je lui avais donné rendez-vous à lui et un autre ninja dans un coin non loin du domaine. Je voulais rester proche en cas d’alerte mais pas trop pour qu’on puisse garder une certaine discrétion. L’intimité était quelque chose d’important pour notre famille, nous en avions besoin pour reformer le clan qui s’était écroulé il y a des années. Adossé contre un arbre j’attendais impatiemment mon équipier. J’avais déjà procédé à l’inspection du terrain, c’était pour moi une règle nécessaire lors d’un combat. L’environnement était le fondement de toute chose et donc des avantages. C’est pour cette raison que je m’en servais beaucoup pour certaines techniques. Je savais que Yukimura allait être attentif à ce détail d’autant plus qu’il ne possédait plus la vue. Sa vigilance pouvait s’imposer à n’importe quel moment comme un redoutable point fort. L’espiègle qui était en moi désirait lui consacrer un beau combat et pour cela une surprise était bien plus que nécessaire. Une fois debout je pris le temps de malaxer mon chakra dans la paume de ma main, une petite dose suffisait afin de créer des graines de glace, rien ne pouvait être plus facile que cette technique. Les graines gelées en mains finissaient par tomber au sol, je les répartissais dans l’espace pour m’en servir plus tard. |
| | | Yuki EsukiRang A
Messages : 490
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 1 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Magnifier son art au pays des mensonges Ven 9 Sep - 14:08 | |
| La nuit au sein du village était assez longue et mes pensées se tournaient souvent vers le futur. En effet, trouver un moyen d'avancer par soi-même, trouver un moyen de tracer son propre chemin. L'ancien duel contre la jeune femme au temple accentua la curiosité sommeillant en moi. Le senjutsu était-il un pouvoir capable de m'aider ? Tant de questions, tant d'interrogations s'immisçaient. Pourtant l'heure n'était plus à la pensée, mais à l'action. Afin de pouvoir détenir un nouveau pouvoir, je devais me concentrer sur mon apprentissage, mais pas que sur l'art ninja nommé Ninjutsu, mais sur le Taijutsu afin de renforcer mes capacités physiques et pouvoir améliorer mon endurance. Devoir être épaulé sans cesse par ses confrères n'était pas la chose la plus glorieuse et prestigieuse en ce monde. La nuit venait tout juste de se terminer et le soleil faisait son entrée sur le devant de la scène. Marchant maladroitement vers la porte et l'ouvrant, un ninja se tenait juste derrière. D'une voix roque, ce dernier me demanda de le suivre jusqu'au lieu de rendez-vous.
Durant ces jours d'examen, mon temps serait utilisé dans le but de m'améliorer, de m'entrainer et de retrouver mes capacités d'auparavant. Être obstiné paraissait désagréable à vivre, mais avancer sans but sans idéaux ne pouvaient pas faire de moi un vrai ninja. Il était dans ma nature de toujours progresser, de devenir le meilleur, bien que mon niveau ne soit pas exceptionnelle à l'heure actuelle. À cause de sombres évènements que me cachaient Naeko et Yumi, néanmoins récolter des informations se feraient en temps et en heure. Pour le moment, la priorité était de rencontrer mon cousin Naeko et de nous exercer au Taijutsu, soit le corps à corps. Je savais éperdument que mon physique ne tenait pas la route et que le temps ne pourrait réparer les séquelles du passé. Guidé par la voix grave du ninja, nous avançâmes doucement au sein du domaine Futae, vers le terrain d'entrainement. Avant d'arriver sur les lieux, je demandais une chose essentielle au ninja qui m'escortait. S'il pouvait me prêter soit un kunai soit une épée s'il était en possession d'une arme de ce genre.
- Hé bien, je dispose effectivement ce genre d'arme, mais ne serait-il pas préférable que vous ne le preniez pas en raison de son poids ? Cela pourrait vous désavantager face à votre adversaire. dit-il d'un ton un peu ironique et moqueur
-Sachez que vous êtes là pour m'assister et non pour me porter un jugement envers moi. Me prendre en pitié ne serait pas la chose à faire. En effet, je ne suis pas aussi résistant que vous, mon endurance ne pallie en rien mon manque de force ou encore ma maitrise du ninjutsu ou du genjutsu, mais ma volonté, quant à elle, n'a aucun égal. Alors je vous saurais gré de ne plus me sous-estimer ou me prendre pour un enfant. Sachez que j'ai 20 ans et que je suis capable de me débrouiller.
Je montais, sans réellement m'en rendre compte, d'un ton face à mon escorteur. À la fin de ma phrase, je me mis à rougir et à baisser la tête pour m'excuser en inclinant légèrement la tête. Quelques instants après, l'homme sous son masque se mit à rire et aussi s'excuser pour les propos blessants à mon encontre et me remit un sabre d'une taille modeste que je dissimulais sous ma tenue. Nous continuâmes notre chemin en direction de Naeko. 15 minutes était le temps que nous avions mis pour le rejoindre sans que personne ne nous aperçoive. Une fois arrivé, le ninja à mes côtés me stoppa et m'expliqua brièvement la topologie du terrain afin de ne pas me désavantager face à mon confrère. Après ses explications, je saluais poliment mon cousin qui se tenait face à moi, comme le plus fier des ninjas. D'une voix sûr de moi, je lui disais.
- Naeko, je suis enfin près pour pouvoir entamer ce chemin tant attendu. Comme tu le sais, je suis à la recherche de mes souvenirs en votre compagnie et il me les faut à tout prix. Bien-entendu, j'ai besoin de ton aide, plus maintenant que demain qui sera une nouvelle énigme. Alors je te remercie de bien vouloir faire de moi un ninja digne de ce nom. Mais surtout ne me ménage pas et ne me prends pas en pitié, je t'en prie.
Mon regard changea d'une personne faible à un homme plein de détermination, notre combat n'allait pas être de tout repos et je devais me préparer au pire, car mes paroles n'allaient pas restées sans sentence, car je savais que ce ninja était fort et qu'il serait un bien pire professeur que quiconque... |
| | | Naeko EsukiRang A
Messages : 518
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Magnifier son art au pays des mensonges Dim 23 Oct - 17:30 | |
| - Naeko, je suis enfin près pour pouvoir entamer ce chemin tant attendu. Comme tu le sais, je suis à la recherche de mes souvenirs en votre compagnie et il me les faut à tout prix. Bien-entendu, j'ai besoin de ton aide, plus maintenant que demain qui sera une nouvelle énigme. Alors je te remercie de bien vouloir faire de moi un ninja digne de ce nom. Mais surtout ne me ménage pas et ne me prends pas en pitié, je t'en prieSa voix ferme venait de m'imposer une règle. Il ne voulait pas trouver la moindre trace d'empathie dans mes attaques. Ce choix honorable aurait pu être un défi à réaliser pour moi. Yukimura était un membre de ma famille que je venais tout juste de retrouver et en plus de cela je m'attachais à lui, non à cause de sa cécité mais plutôt de son amnésie. Lors de ma jeunesse j'avais eu une perte de mémoire temporaire et durant cette période la perte d'identité me rongeait. Cette personne qui se trouvait en face de moi possédait une âme qui venait d'être lavée de ses crimes et les retrouver serait synonyme de crise. Ces critères là me poussaient à modérer mes actions mais je ne comptais pas le faire. Durant ces dernières années mon niveau avait largement augmenté grâce aux entraînements intensifs entre le duo de glace et de cendre mais aussi et surtout avec Yumi. Ces deux personnes étaient conscientes que la mort habitait chaque ninja et que celle-ci ne possédait aucune pitié. A mon tour je devais éliminer toute mon affection pour mon cousin et combattre comme si sa vie en dépendait car ce jour pouvait lui arriver à n'importe quel moment. C'est sans répondre à mon adversaire que je pris quelques secondes pour réfléchir à mes différentes options. Une idée m'était rapidement venue à l'esprit : créer une stratégie offensive caractérisée par l’oppression. Un sourire diabolique venait de se dessiner sur mon visage même si le jeune homme en face de moi ne pouvait pas le voir. En tant normaux les ninjas étendaient leur âme lors d'un combat en prenant possession du terrain mais là se trouvait la faiblesse de mon concurrent. Ma stratégie en tête, je malaxais mon chakra pour utiliser une vieille technique que j'affectionnais. Entre les paumes de mes mains se trouvait un petit disque de glace que j'envoyai immédiatement vers la cible. - Renzoku Une fois en l'air ce cercle de glace prit du volume tout comme les pics qui le recouvraient. A ma connaissance Yukimura ne possédait pas d'armes alors j'espérais vraiment que ce cercle puisse se renfermer sur lui. Étant aveugle son attention devait porter sur le monde qui l'entourait et je pensais que l'encager avec mes attaques le désavantageait. Sans attendre la conclusion de cette attaque je fis un bond en arrière afin de pouvoir me concentrer. Ma maîtrise du Shimogan était loin d'être parfaite, je préférais m'assurer une certaine sécurité lors de son utilisation. Les différentes graines que j'avais éparpillé sur le terrain étaient désormais le centre de mon attention tandis que mon esprit forgeait une image afin de donner vie à la glace. Petit à petit les pépins de glace que je visualisais prenaient forme comme je les imaginais. Des humains de glaces apparaissaient sur le terrain avant de s'enfouir sous terre pour tendre des pièges. Cette technique avait pour but d'entraver l'adversaire en le forçant à s'occuper du terrain et non de son ennemi. Tout ce terrain miné devenait alors un espace sur lequel mon rival ne pouvait pas se sentir en sécurité et cela me permettait de gagner du temps. Ayant réussi à effectuer cette technique je me sentais obligé d'évoquer son nom à haute voix pour la toute première fois. - Zonbi- Techniques utilisées:
Renzoku : Naeko crée un disque qui une fois en altitude s’agrandit et se dirige vers l'ennemi pour l'encercler, l'agripper et l'emprisonner. Pour le détruire avec une arme il faut bien plus d'un coup (je précise vu que t'as un sabre)
Zonbi : Crée quelques créatures à la forme humaine qui se cachent dans le sol pour tendre des pièges (attraper, mordre, etc.) à l'adversaire.
|
| | | Yuki EsukiRang A
Messages : 490
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 1 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Magnifier son art au pays des mensonges Dim 27 Nov - 17:16 | |
| Me voici enfin en face à face avec un membre de ma famille, Naeko, qui allait devoir combattre sans me ménager, grâce et à cause de mes propos presque hautain. Cette condition était nécessaire à ma progression. Ce sentiment était ancré au plus profond de moi, je ne savais pas exactement pourquoi. Néanmoins, si ce dernier acceptait cette requête, alors cela me permettrait d'avancer de progresser dans la voix du ninja, ainsi que renforcer ma force pour les combats futurs. Mon esprit se fermait à toute distraction extérieure. N'étant pas d'un niveau élevé, il était indispensable de chasser de mon être toutes les pensées parasites, afin d'avoir une concentration optimale et inébranlable. Souffle lent, ouïe à l'affût de chaque son. Tout était fin prêt dans le but de livrer mon deuxième combat. Depuis mon dernier, ma marge de progression ne fit qu'augmenter de façon considérable, mais j'étais encore à des années lumières de pouvoir les atteindre et les combattre à force égale. J'allais vite m'en rendre compte. En effet, juste après mes paroles, Naeko lança Renzoku. Je ne connaissais en rien les techniques et ma cécité ne m'aidait pas énormément. Cependant, je pouvais entendre l'air se faire trancher, ainsi qu'une bruit légèrement aiguë. Je compris instinctivement qu'une objet vola dans ma direction. Ne connaissant pas sa hauteur et son diamètre, je sautais le plus haut possible et en avant, dans la direction de ce dernier. Je ne savais pas si cette manoeuvre était due à la chance, mais mon pied effleura le projectile et me déstabilisa légèrement dans ma chute.
À ce moment précis, je me mis à courir en direction du dit adversaire, mais les ennuis ne faisaient que commencer en effet. Lorsque j'avançais vers ma cible sans réellement connaitre la distance qui nous séparait, des mains commencèrent à m'agripper les jambes, me faisant directement chuter. Leur étreinte était froide et forte. Je me doutais que ces choses n'étaient aucunement humaine. Me débattant de tout mon être me dégager, je réussis tant bien que mal à me dégager de quelques étreintes, cependant certain d'entre eux étaient bien plus persistant et difficile à dégager. De plus, sans m'y attendre, l'un d'eux attrapa mon bras gauche et me mordit à sang. Ma voix lâcha instinctivement un crie d'effroi, de surprise et de douleur, en plus de déblatérer un.
-Enfoiré !
J'essayais de me sortir difficilement de ce champ de mine humaine et roulant sur le côté. À un certain moment, plus rien de tentait de m'agripper, je pouvais simplement entendre des bruits provenant du sol. Étant un genou au sol, je pus ressentir quelques gouttes de sueur se courser au-travers de mon visage. D'un coup sec, je les décimais et réfléchissais à un plan d'action pour l'atteindre sans devoir me faire assaisonner d'une nuée de monstres pièges.. J'esquissais un sourire provocateur et regardait Naeko en lui disant.
-Attention cousin, j'arrive !
Je me relevais directement et me mis à sauter dans sa direction. Peut-être que ma vue me faisait défaut, mais mon ouïe, quant à elle, était plus affinée. C'était évident. Arrivant près de lui et sachant qu'il me sous-estimait, j'allais employer directement mon va tout. En effet, plus tôt, la personne qui m'avait été assignée pour me guider me prêta son arme sur ma demande afin de pouvoir me battre contre Naeko. Plaçant ma main droite dans mon haori, je sortis le sabre, et le laissais dans son fourreau pour éviter de lui infliger un coup mortel et tentais d'envoyer un coup d'estoc sur mon cousin. |
| | | | Sujet: Re: Magnifier son art au pays des mensonges | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|