Demander Son Chemin

Dure journée,  j'avais loué une pauvre chambre à l'hôtel, je ne suis pas très riche et vu l'état de ma chambre à l'hôtel le prix ne m'étonnais pas du tout. Je me leva tôt le matin à cause du soleil qui passait à travers les volets à moitié cassé et rayés de partout.  Je soupirai et j'essayai sans cesse de me rendormir pour mieux regarder et surtout observer les combats de l'examen des genins, il ne voulait pas y participer car il voulait être réellement près pour arriver à obtenir son diplôme de chunnin à coup sûr. Je soupirai et je me levai pour prendre une douche, après m'être lavé et m'être habillé je remarquai le début de cernes que j'avais ça me soûle tout ces détails sur mon visage au moins je n'avais ni acné ni taches de rousseurs j'aime pas beaucoup toutes ces imperfections sur ma peau. Je mis mes chaussures, mon bandeau frontal et je me promenai dans les montagnes d'Iwa c'était vachement joli surtout au petit matin. Je baillai et je me promenai dans les rues faire les boutiques pour ramener un souvenir à ma mère adoptive et à mon père adoptif. Je m'arrêtai dans quelques boutiques pour voir si il y avait des choses intéressantes mais je ne trouvai pas mon bonheur. J'entendis des gens dire que l'examen avait commencé et qu'il ne fallait pas rater ça. Je ne savais pas à quelle heure se déroulait les épreuves je devais me renseigner, je regardai autour de moi pour savoir si il y avait quelqu'un de mon âge dans les parages au cas où. Je fixai une jeune fille qui avait à peu près mon âge et j'allai la voir en disant:

-Bonjour je m'appelle Kiji, tu saurais me dire s'il te plait l'heure des épreuves et où ça se passe car je suis un peu paumé.

Espérons qu'elle ne me foute pas un vent sinon je suis dans la merde pour trouver les renseignements dont j'ai besoin pour observer nos ennemis ou amis.

Si un gentil staffeux lit ça, pourrait-il déplacer le topic vers les environs de l'exam ?  

Demander son chemin invité : le konoha-jin disparu

Pour terminer sa journée bien chargée, Tsuka avait décidé d'aller trainer en ville, elle n'avait pas les moyens d'aller y manger et devait donc faire attention à ne pas rester trop longtemps, mais tant qu'elle n'était pas clouée au lit par ses blessures, ou au cercueil par sa mort, elle se devait de visiter les lieux. Ne serait-ce que parce que sa mère allait avoir envie d'écouter le récit de son voyage et qu'elle ne pourrait sans doutes pas la contenter avec des exploits héroïques, peut-être que les coutumes locales l'amuseraient un peu. Il y avait des gens partout, des spectateurs pour la plupart imaginait-elle vu les nombreux accoutrements différents, d'autres ninjas qui avaient eu comme elle la bonne idée de venir se promener. Elle ne resta pas longtemps dans les artères principales, cela n'avait que peu d'intérêt, à la place elle décida d'errer dans les ruelles, pas celles où se faisaient les trafics en tous cas et dans lesquelles elle avait autant de chances de laisser sa peau que de laisser sa bourse, mais les autres, celles où vivaient les gens. Celles ou chantaient les gens aussi, par la fenêtre d'une maison elle entendit une dame chanter et cela titilla sa curiosité. Chaque région avait ses chants traditionnels et voir comment, à partir d'une même langue, on pouvait raconter des histoires différentes était quelque chose de presque magique pour la Gennin. Elle interpella l'habitante qui passa la tête par la fenêtre avec un grand sourire. Sans trop savoir comment elle en était arrivée, la voilà bientôt qui apprenait un chant populaire du pays auprès d'un charmant couple de paysans. Ca, ça ferait un truc à raconter en rentrant au village. L'heure commençait à devenir critique et elle décida de rentrer à contre-cœur. Sur le chemin du retour, elle chantait malgré elle, s'attirant quelques regards étonnés. Et on fait tourner les Sunettes, comme des petites girouettes Ses pas soulevaient de la poussière pour rythmer chaque vers. Ca leur fait du vent dans les jupettes, c'est bête, c'est bête, mais c'est bon pour la tête ! Elle senti un regard plus appuyé que les autres et vit un garçon s'avancer vers elle, inconsciemment elle arrêta de chanter et de marcher. Était-il de Suna ? Il avait l'air assez musclé et un peu plus vieux qu'elle, avait-il mal pris sa chanson ? Elle regarda autour d'elle un instant, il y avait trop de gens autour pour qu'il décide de l'attaquer, cela la rassura et elle pu reporter son attention sur le garçon avec un air beaucoup plus serein. Elle avisa son bandeau de Konoha fiché en plein sur son front alors qu'il se présentait à elle. Il était perdu ? Certes, mais beaucoup plus qu'il ne l'imaginait. Elle afficha un sourire ennuyé. Je crois que pour la première c'est un peu tard, elle doit déjà être terminée à l'heure qu'il est... Elle leva les yeux, le palais n'était pas visible d'ici, mais en tant que fière Iwa-jin elle avait son propre repère dans le ciel. Quant à où... c'est par là ! Heu... Quarante ou trente degrés ? Elle avait un doute. Non, plutôt dans ces eaux-là. Elle ne devait pas avoir l'air très convaincante et cette pensée lui arracha un soupir. Alors qu'elle réinspirait elle se souvint de ce qu'on lui avait dit ce matin et reposa son attention sur Kiji. J'y retourne pour manger, le plus simple serait que tu viennes avec moi pour que je te montre ! Sans même lui donner le temps de répondre elle se remit en marche, qui l'aime -ou qui voulait trouver son chemin- la suive ! Sans vérifier qu'il lui avait emboité le pas elle continua. Moi c'est Tsuka. Vous chantez quoi en ce moment à Konoha ? S'il n'avait pas entendu sa chansonnette il aurait du mal à comprendre, mais de ce qu'elle savait on pouvait apprendre beaucoup sur l'état d'un pays en observant ses chanteurs de rue, par exemple, si la chanson la plus en vogue est "bonne année", on peut imaginer que le pays vient de passer une année. Infaillible !

Je me demandais réellement où ce déroulait cette examen qui m'avait l'air passionnant, heureusement j'avais trouvé ma guide au départ elle chantait une chanson pour se moquer de Suna puis après elle avait l'air de galérer à me dire où était l'endroit de l'épreuve. Elle voulut que je la suive pour être sûr de bien savoir où c'était pour que demain je puisse me renseigner sur les autres genins des autres villages cachés. Je la regardai partir et je courus un peu pour me mettre à coté d'elle. Elle me demanda qu'est ce qu'on écoutait dans mon village, je réfléchis un peu et je chanta une chanson en rapport avec les feuilles, je pris une grande inspiration et je chantai du mieux que je peux:

Veux tu, Veux tu, au grand arbre me trouver
là où ils ont lynché, leur fameux meurtriers
des choses étranges s'y sont vues moi j'aurais aimé
à minuit, te voir, à l'arbre du pendu

Veux tu, veux tu, au grand arbre me trouver
là où mort a hurlé à sa belle de filer
des choses étranges s'y sont vues moi j'aurais aimé
à minuit, te voir, à l'arbre du pendu

Veux tu, veux tu, au grand arbre me trouver
pour qu'on puisse partir libre comme je te l'ai demandé
des choses étranges s'y sont vues moi j'aurais aimé
à minuit, te voir, à l'arbre du pendu

Veux tu, veux tu, au grand arbre me trouver
le collier de l'espoir, tu portes à mes côtés
des choses étranges s'y sont vues moi j'aurais aimé
à minuit, te voir, à l'arbre du pendu


Je souris un peu et je passai ma main dans mes cheveux en ayant peur d'avoir l'air ridicule, je chantai bien mais à chaque fois que je chantai j'avais un peu peur de paraître ridicule devant la jeune fille à coté de moi. Je lui dis:

-Tout le monde ne chante pas ça mais j'aime bien cette chanson.

Je rougis un petit peu et je continuai de marcher en la compagnie de la jeune fille, je lui demandai:

-Et vous que chantez vous?

Je souris et je regardai autour de moi pour voir si il y a des boutiques pour acheter un truc à ma famille adoptive.

Si un gentil staffeux lit ça, pourrait-il déplacer le topic vers les environs de l'exam ?  

Demander son chemin invité : le konoha-jin disparu

Tsuka regardait -ou plutôt écoutait, elle concentrait son regard sur la foule alentour pour ne pas se prendre qui -ou quoi- que ce soit dans la figure- Kiji chanter avec un air interdit. Ce n'était pas qu'il chantait particulièrement mal -de toute façon elle n'était pas vraiment apte à juger de ce genre de capacités-, mais il fallait admettre qu'il ne chantait pas quelque chose de très festif. C'était ça l'ambiance à Konoha ? Pas étonnant que Sora se soit barré, c'était clairement ça ou le suicide. Elle l'aurait bien fait remarquer au jeune garçon, mais il lui demanda à son tour de chanter un air de son village, c'était à la fois prévisible et tout à fait légitime. Elle resta silencieuse un moment, cherchant une chanson populaire, elle ne s'y connaissait pas tant que ça, son attention dériva sans trop savoir pourquoi sur Dannyto Boon et Tsukad Merad, eux sauraient probablement répondre à la question. Quand elle pensait qu'ils avaient essayer de l'inviter à une fête alcoolisée, elle, une pauvre fille de treize ans... Elle rouvrit la bouche pour chanter. C'est pas marrant, j'ai souvent du mal à m'y faire, C'est moi le grand mais on m'prend pour le petit frère, J'suis pas un gangsta, Pas de flingue, de ganja, lève ta main si t'aimes ça, Toi, tu veux que je boive, que je baise, que je fume, Mais ferme ta gueule et passe le Schweppess Agrum, J'ai pas la vie de rêve, j'suis pas un type balèze, Mais, le sourire aux lèvres, j'viens d'terminer mon seize. Elle s'arrêta subitement, au départ si elle avait demandé à Kiji de chanter c'était pour en apprendre plus sur Konoha et la voilà à chanter, consacrant l'esprit festif de son village. Elle secoua la tête inconsciemment, la voilà qui tombait dans son propre piège. Pour cacher sa déconvenue elle décida de retourner sur la chanson du perdu, après tout, elle n'avait pas envie de justifier son choix de chanson qui, s'il répondait bien à l'invitation de ses senpais, ne donnaient pas la meilleure image possible d'Iwa. En tous cas c'plus festif que la tienne ! Elle laissa échapper un petit rire qui venait du cœur. C'l'attaque d'Kiri qui vous a rendu dépressifs ? Faut pas vous en faire, chui sûre vot' n'veau Kage vous protégera l'prochaine fois ! Elle ne savait si elle en était elle-même convaincue, mais elle n'aimait pas les gens dépressifs, ils faisaient en général des adversaires redoutables puisque n'ayant rien à perdre.

C'était rare que, je parlais aux inconnus, enfin une fille de mon âge, c'était plus simple, quoi que, elle avait l'aire plus jeune que moi, elle avait des cheveux bleus ciel, peu commun, enfin je ne pouvais pas parler, avec ma couleur blanche, qui était naturelle, mais je ne connaissais pas beaucoup de personnes, qui avait cette couleur de cheveux, à part des petits vieux, et des petites vieilles. Je continuai de marcher, en ce moment mes parents étaient quelques part, peut être morts, ou peut être entrain de se trouver dans une forêt, j'espérais des fois, qu'ils soient morts, si il ne voulait pas d'enfants, ils n'auraient pas du me faire, bon j'aimais ma famille adoptive, mais quand même, ça me faisait toujours mal au cœur, de savoir, qu'ils n'étaient pas mes vrais parents. Je la regardais, chanter, elle chantait beaucoup mieux que moi, faut dire, je ne m'étais jamais entraîné à ça, j'étais trop occupé à parfaire mes techniques, la perfection c'est l'une des choses qu'il y a de mieux, l'une des choses pas parfaite, c'était moi, comment pouvait-on savoir qui l'on est, si on ne sait pas d'où on vient.

Sa chanson montrait la joie dans son village, c'était tout le contraire, par rapport à chez nous, si elle voulait avoir des informations sur Konoha, elle s'était bien louper elle aussi, je ne comprenais pas réellement, à quoi ça lui servait de savoir notre humeur à Konoha, après ce qu'il s'y était passé, ça me paraissait évident, on allait pas chanter une chanson méga joyeuse. J'écoutais ce qu'elle me dit, à propos de la festivité de ma chanson, je ris aussi, elle avait bien raison, je hochai la tête à sa question, après tout elle n'avait pas tout à fait tort, Kiri était en grande partie, responsable du malheur, de notre pays, je souris à son commentaire et je lui répondis:

-Merci, c'est gentil de ta part, tu crois qu'on est encore loin?

Je n'aimais, pas trop parler sur mon pays, j'avais peur de trop en dire, après tout, je n'avais pas le droit de dire des tas, d'informations, on pourrait me condamner, pour trahison, et je tenais à ma peau, j'avais des "parents" à retrouver, si je pouvais encore, appeler ça comme ça.

Je n'entendais presque rien sur Iwa, après tout, j'étais obligé d'être intéressé par les conflits et tout ça, mais dans ma tête, c'était ridicule de faire autant de dégâts, à un village pour lui montrer sa supériorité, ou pour tout autre raison, dans tout les cas, s'entre-tuer ne pourrait pas régler beaucoup de choses, à part attiser la haine de l'attaqué, Konoha n'avait pas la puissance nécessaire pour attaquer Kiri, on manquait d'effectif et se serait mission suicide. Elle voulait en savoir plus ça se voyait, mais ça ne lui servirait pas à grand chose, je n'avais pas envie de rester dans cette hôtel, même si mes parents avait la générosité de payer l'hôtel, ils auraient pu avoir un peu plus de générosité, déjà que je me forçais à y aller, pour se renseigner sur les techniques et les clans des autres villages, sinon je serais rester chez moi dans ma chambre, ou dans les rues de Konoha pour aider, ceux qui avaient besoin d'aide, les orphelins, les veuves, et tout les autres qui ne mangeaient pas à leur faim.

Nous tournions, pour rentrer dans une allée et elle m'indiqua que c'était juste ici, je ne savais pas si elle connaissait la route, elle avait l'air de savoir, où elle allait, peut-être avait-elle un sens de l'orientation aussi nul que le mien, non pas possible, sur une carte je prenais trois pige pour savoir où je suis, dans la forêt se repérer était plus simple avec moi, et dans Konoha, je savais à peut près me diriger partout, avait quelque erreurs rares, je la regardais changeait de direction, continuant de la suivre craignant le au revoir, je ne savais pas les dires, j'étais limite doué en rien, une fois arrivé, je ne savais pas quoi dire, restant muet comme une tombe, je tentai:

-Euh....Aurevoir?

Il y avait des chances que je la vois jamais, après tout ça ne servait à rien de savoir ça, ce serait une coïncidence si je la revoyais.