[A] Pourparler avec la brume [Fin]

Malgré les dernière tensions ressenties lors de l'altercation avec l'inconnue avant le port, Chiaki avait finalement réussi à se détendre, enfin, à moitié. La Genin occupa sa place favorite à bord de l’embarcation, les pieds par dessus la rembarde de la proue. La Chunin vint faire plus ample connaissance, et la petite étant sollicitée par une supérieure, elle ne s'opposa pas trop, sa timidité ferait office de barrière naturelle. Elle l'écouta plus qu'elle ne parla, mais en même temps, à part répondre qu'elle n'y connaissait rien en amour, elle ne savait pas trop quoi répondre sur l'étalage des sentiments de sa supérieure pour sa petite amie.

La jeune fille n'avait jamais pensé ne serait-ce qu'une seule fois au genre de personne qu'elle aimait.. Elle en fît par à la Chunin sans trop s'étaler sur le sujet, vu qu'elle avait l'air plus expérimentée sur la chose. Elle lui raconta l'histoire de sa courte vie, sauf l'assassinat de son maître, préférant dire qu'il était mort lors d'une mission, après tout c'était une mission secrète.

Sa non vie affective, pensait-elle, serais plus logique ainsi, avec une vie courte et peux de souvenirs vraiment à elle. La gennin s’arrêtait quand même sur ses mots pour rassurer Shihonne pour ne pas qu'elle s’inquiète à propos d'elle. C'était maintenant que son maître était mort qu'elle pourrait vraiment se poser vraiment ce genre de questions.

Les filles arrivèrent à au pays du feu, et le périple recommença. Des forêts, des clairières, des falaises, des forêts.. Shihone faisait prendre des pauses au groupe et Chiaki s'en doutait, elle la ménageait. Cela énervait un peu la Genin, mais elle n'en fît rien paraître. Elle détestait être prise en pitié quand elle ne se sentait elle même au bord de ses ressources. Mais d'un autre côté elle savait qu'elle devait rentrer dans les petits papiers de tout le monde en tant que Kunoichi modèle. Alors elle souriait et remerciait, tout en rongeant ses ongles et sa frustration dans son coin quand sa senpai avait le dos tourné.

Les deux femmes arrivèrent au village, s'annoncèrent au quartiers du Hokage. Là la Chunin déposa le tribut de la Mizukage sur la table. Chiaki sortit le parchemin de son étui dorsal pour le présenter, inclinée et mains tendues tremblantes, au Hokage.

-V..v.vv.vv..voici le me...message de la Mi...De la Mizukage..Sei...Seigneur Hokage!!

Bégayant de timidité et stressée du succès de sa première mission officielle, Chiaki ne savait pas ou se mettre. Elle rougis et se tût dans un couinement proche d'un son de théière qu'on étouffait.