Au temps emporte le vent.

Comment feriez-vous si vous possédez le privilège d'assister à votre naissance ?

Pour ainsi dire je suis une personne qui « voyage »beaucoup depuis un bon bout de temps, j'ai donc eut la chance et sans m'en vanter, de me voir naître. Je sais bien que vous pensez que tout être assiste plus où moins à sa naissance. Mais a défaut d'en être l'unique acteur principal, j'en suis devenus un spectateur, et cela plusieurs fois ! Donc comme tout espèce de créature couvert de placenta, j'étais fripé et laid ! Mais par une étrange magie qui n'a rien à voir avec une quelconque illusion tous ce beau monde autour de mes pupilles fermées et ouvertes de manière si abstraite, me trouvait beau... Certains prétendaient même avec une pudeur inavouée que j'avais les yeux de ma mère et le sourire de mon père. Tandis que moi du fond de la pièce, image inaudible et invisible je me vois comme une espèce de gloubiboulga de pâte à modeler, qu'un enfant de cinq ans aurait déglutit et parsemé de crotte de nez. Si frêle et si dodu, à la fois, des petits doigts tenant fermement le majeur de ma génitrice, comme pour m'accrocher à la vie... Si j'avais sus à l'époque je ne me serai pas tant agripper à cette chose, je ne lui aurais pas aussi hurler à l'oreille à quel point j'étais heureux d'être moi, heureux d'être là... Plus jeunes j'avais parfois les cheveux en bataille quand dans d'autres de mes voyages ils étaient frisés ou encore lissés... C'est compliqué d'en définir une couleur exacte tant parfois ils pouvaient osciller entre le châtain clair et le noir de jais !  Je ne sais pas si c'est une chance mais je suis déjà mort plus d'une fois, j'ai vus comme pour mes naissances, mes enterrements, errant alors tel un chien sans os, tel un samouraï sans maître, un sans abris sans endroit, reposant ma joue contre l'épaule du temps maussade, une partie de poker avec des verres de terres, repoussant sous le marbre le regard hagard des vils charognard. Des chrysanthèmes me caressent l'échine. Plus vieux je n'étais pas plus jeunes qu'aujourd'hui, les époques passent et mes cheveux trépassent, tandis que mes muscles deviennent moins rigoureux et que ma peau s’affermit, j'ai quelques rides sur le front et sous les yeux. De temps à autre un grain de beauté se changeant en poireaux armé de quelques poils devenant blanc comme neige, chassant l'étincelante obscurité. Qui un baisé de princesse ne le changerait pas en crapaud pour un sous. Je laisse sans dessus dessous mon être du passé, celui de demain. Pour vous parler dans cet élan de narcissisme forcé, de moi même songeant lors des nuits d'été, à l'hiver qui ne saurait être habité d'un fragment de bonté. Aujourd'hui je suis plutôt d'une taille normal pour un homme, non fort comme un lion, je suis agile comme un singe, et espiègle comme un renard. Mon pelage est soyeux, et mon regard perçant, la sobriété d'une aquarelle en pleine nuit se marie à merveille avec mon teint blanc. Quelle soit coutumière ou de ville, la soie de qualité reste celle que je chérie, l'étoffe qui m'est prédestinée. J'aime le parfum du lilas sur mes gants. A toi mon ami le fou, je dédie ce poème de fer, que je polie sur mes genoux.

Une saison en enfer...

- LA FERMEEEE Vieux croulant ! Personne ne t'as demandé de parler de toi ? Hein ?! Tu n'es pas concerné hein ?! Alors tourne la caméra HEEIN !!!

Cette voix stridente et aiguë est certainement ma seule faiblesse, changeons d'angle et de point de vue, non pas cette table là ! Celui-ci interviendra bien après. Voilà c'est celle de gauche. Donc nous sommes ici tous les trois présents devant une table, où est allongé un corps  qui doit bien mesuré dans le mètre soixante-dix, je dirai un mètre soixante-dix-huit pour être précis. Doté d'une musculature assez travaillé. Sans avoir pour autant, de quoi casser une patte à un tigre en rûte. Le sujet « numéro un », est plutôt dans la force de l'âge c'est donc un jeune adulte qui possède des cheveux oscillant entre le châtain clair et une couleur que je nommerai "brune". Il possède dans son dos un tatouage représentant un singe en tenue de moine... Et un... Coq ? Oui c'est cela, un coq. Permette-moi de passer de plus amples détails, car cet homme est actuellement nue et a les yeux fermés. Quant à l'autre celui dont je ne voulais pas vous parler. Et bien il est hélas en fin de vie, crasseux et vieux...

- Bossu ! Bossu ! Il... Il bouge !

Bien il est grand temps que nous nous mettions en place pour la séance de purification ! Megumi, Soba approchez vous s'il vous plaît. Et pas de geste brusque ! Vous vous souvenez de la réaction du dernier à s'être éveillé !

Et souvent quand sonne l'horloge de l'infini je me regarde, je nous regarde. J'aime nous entendre parler, nous rugir...
Bien dormis ? Ne prends pas cet attitude désinvolte je vais t'expliquer certaines choses en tant voulu. Avant ça laisse moi te parler de moi même je suis du genre calme et sage. Aussi plat qu'une image. J'imagine alors que cela est en raison de mon âge avancé tant par le passé, j'étais jeune et fougueux et hargneux. Je n'ai jamais fais de grandes guerres mais aux grands mots, les grands remèdes car j'ai mené tout au long de ma sinueuse et interminable vie  bien des batailles. Étant captif de la tenaille et mystérieuse quête du temps.  Non quantifiable, inqualifiable, il sème la peur et l'espoir dans bien des regards pour autant qu'il soit invisible et inconnu de quiconque individu. Il vie là et ici sans jamais faire de bruit. Mon vieil ami j'en suis son reflet  qui sur l'eau, cristalline azuréenne, reine des nuits et des univers coules en abondance... Quant à toi vieux rabougris, tu étais enfant chétif et craintif émerveillé par la nature des choses. Ta soif de savoir défaut ou qualité, te donnait une passion pour la création de toute vie en ce monde. Puis tu as découvert durant ton aventure, passion, haine, gloire... Et l'échec. En ce qui concerne notre troisième invités je te laisse regarder les images qui défilent sur ta gauche pendant que mon bras droit fait des arcs de cercles pour accompagner leurs mouvement. Vois-tu cette dernière ? Là assis comme ça sur cette table basse faite de bois de chêne ? La fenêtre ouverte et la lumière du jour qui vient l'éclaircir tout doucement. Regardes comme il est vêtu, sobrement, et ce petit chat noir qui vient à son encontre le regard attendris, et en levant la patte droite, réclamant une caresse douce et suave ? Tu penses alors qu'il est un homme bon lorsque tu le juges sur son apparence ? Et bien c'est tout à fait normal. Mais laisse moi te dire, une chose l'habit ne fait pas le moine et tous les deux êtes bien concernés par cet adage aussi ancien soit-il ! Tu vois cet homme ici présent à nos coté et sur la scène que je viens de décrire ? Il est de ceux qui ne laissent transparaître leurs émotions, de ceux qui d'un sourire amicale, vous transperce le cœur. De ceux qui lises mais qui sont incompréhensibles. Bien entendu, il a comme tout homme une part de gentillesse en lui, une par de bienséance et une autre de bienfaisance. Mais en dépit de sa loyauté,  il est d'une cruauté qui ferait hérisser les poils de tes jambes. Ce solitaire et paradoxalement un grand fédérateur, oui en tant que jolie cœur il séduit et aime être séduit. Le gigolo ne gigote cependant par pour rien, non il optimise ses mouvements, ses décisions pour mener l'action parfaite. L'art de frapper au bon moment. L'efficacité optimal, il est le paroxysme du travail bien fait. En temps et en heure. Néanmoins avant de te donner de plus grands détails je pense qu'il faille que je te conte l'histoire de son commencement. Tu comprendras alors qui il est, qui je suis et plus important pour toi, qui tu es.

Le Temps n'est qu'un immense cycle, une boucle infinie où tout recommence, reprend, encore et encore...

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• Nindo : En parler sans l'avoir réaliser ça porte malheur !
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• Que faudrait il changer ? : Je ne peux répondre à cette question, étant donné que je découvre le bidule... Tiens changer cette question, commençons par le commencement comme dirait l'autre !
• Autre chose ? : J'ai fais beaucoup de rp, depuis un bon bout de temps, néanmoins ma vie irl m'oblige aujourd'hui à avoir une fréquence modérée. Je serai plutôt présent en fin de semaine.
• Avez vous lu le règlement ?* :Yumi est une diva (bien que Miss Dione Warwick, me sied à merveille...)