Sujet: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Lun 13 Mar - 11:13
La grande blonde était heureuse, elle allait pouvoir profiter d’un bain chaud. Elle savait que son patient devais attendre, de toute manière il était stabilisé, qu’importe le fait qu’il attende un peu plus ou un peu moins, il ne s’agissait que de quelques minutes. Elle paya le forfait puis entra avec les autres filles dans le vestiaire pour se changer. Elle retirait tout sans aucune gêne, cela faisait des années qu’elle vivait et bien entendu, avec son concubinage elle avait dû apprendre à ne plus être pudique que quand elle se souhaitait. Elle regardait volontiers les autres qui, en revanche, préféraient de loin la pudeur et l’intimité, sauf la petite qui envoyait valdinguer ses vêtements comme si elle se sentait mieux sans aucune couche de tissus.
Nébari déposait une serviette sur la tête de la fille qui lui sourit avant de se l’attacher autour du ventre. Puis elle en prit une et partit vers le bassin en se faisant suivre par la mère et la fille. Un grand bain de pierre cachée par une palissade ouverte sur le dessus au grand air et permettant une évacuation de la condensation. La blonde se détendait au maximum, la tête posée sur le rebord.
Kiriha avait choisi de prendre un vestiaire personnel, mais arriva quelques temps après, son cache œil toujours en place. Sûrement un choix, se disait Nebari, avec tous les ninja médecins elle l’aurait vite fait changé si elle voulait le récupérer. Malgré tout elle fixait le corps de la fille et se disait que c’était du gâchis, un horrible gâchis. Cela devait être son choix de vie, et elle en était seule maîtresse, la blonde respectait ça, enfin, si elle avait une bonne raison de se torturer le corps.
L’Iwajin leur parla d’Iwa en donnant une description assez déplaisantes et très critique. On ne pouvait pas manquer le ressentit de la femme par rapport à sa nation d’origine, malgré le fait qu’elle parle des montagnes comme un havre de sérénité. Elle leur proposait de leur faire visiter, ce à quoi Nebari répondit que c’était sûrement trop loin de sa clinique pour qu’elle se le permette, ou alors juste en vacance. Elle ferma les yeux et posa ensuite une question personnelle à la fille :
-On voit ton expérience sur ta peau, pourquoi les gardes-tu ? Ce genre de soucis se répare en un tour de main par ici, je suppose que par chez toi ce doit être pareil même si ils hésiteront peut être à soigner le corps d’une Iwajin avec tout le dispositif de sécurité mis en place et les directives de la nouvelle Hokage. En vérité, même moi je pourrais soigner tes afflictions pour un coup infime. Je me doute que ce doit être dû à une idée, à quelque chose qui te motive à rester tel quel, un peu comme moi, juste en plus.. Voyant.
Elle tapotait alors un coin en retrait son oreille droite presque sur la nuque ou un symbole d’infini coupé en deux en son centre par un cœur était tatoué dans sa peau.
-J’aimerais entendre cette histoire, elle a l’air intéressante et puis nous avons le temps, enfin si cela ne te gêne pas bien sûr.
Chiaki Hebikaze Rang A
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Lun 13 Mar - 12:43
Joie, excitation, c’était tout ce qui caractérisait Naoju en cet instant. Sautillant en cercles autour du groupe, tout le monde se dirigeait vers les sources chaudes. Sa ‘’mère’’ paya son demi-tarif et la vieille dame de l’accueil lui assurait qu’elle aurait droit à une bouteille de lait à sa sortie du bain. Doublement cousue, elle partait en trombe dans le vestiaire et retirait ses vêtements, offerts eux par sa ‘’vraie mère’’ avec les fonds du clan. Sa mission était intéressante, et Naoju était la première petite tanuki à avoir un nom. Son pelage avait changé grâce à ça, obtenant des signes distinctifs des autres petits.
Ces marques se voyaient sur son dos et derrière ses oreilles sous se deux formes, mais la blonde la regardait de face et l’autre fille avec des gros seins était partie ailleurs pour se changer. Chiaki était mitigée dans sa réflexion sur sa pudeur, pas encore une vraie Tanuki, pas encore prête, mais en voie pour le devenir. Il fallait dire qu’elle faisait des efforts avec ses vêtements. Même si sa tenue était très peu fournie, sa gêne se ressentait à l’idée de mettre sa peau d’un blanc pur à nu. La doctoresse quant à elle n’avait l’air de ne pas se soucier d’être nue, comme si elle était habituée ou qu’elle s’en fichait. La petite reçu une serviette de sa part, puis la suivi.
Elle saut dans le bain la tête la première puis sa serviette se détacha sous l’eau. Naoju ressortit à l’autre bout du bassin en se laissant flotter puis cracha un filet d’eau. Chiaki arrivait juste derrière elle pour attraper la serviette solitaire qui coulait, imbibée et s’installa non loin de Nebari. La mère avait fait une long queue de cheval haute et sa peau d’un blanc laiteux était vraiment exceptionnel comparé au teint plus pèche du médecin et celui plus traditionnel de Naoju et de Kiriha. Elle était quelque peu complexée et se couvrait tout en ne sachant pas quoi faire du tissu trempé de sa fille survoltée. Elle le déposa finalement sur le rebord du bassin en le tenant avec deux doigts comme si l’eau qu’elle contenait représentait une menace.
Elle se reposait en suite pendant que sa fille se guidait avec les mains d’un coin à l’autre du bassin. Chiaki entendit la proposition de Kiriha et lui répondit qu’à moins qu’elle soit envoyée la bas il y aurait peu de chance qu’elle ait besoin d’un guide mais qu’elle penserait à elle si cela se présentait. S’en suivi une discussion lancée par le docteur qui désapprouvait visiblement les marques sur le corps de la voyageuse tout en en montrant une sur le siens. Une marque assez jolie, trouvait Chiaki qui n’osait pas s’engager dans la conversation, elle-même n’ayant aucune séquelle. Elle préféra attendre en se relaxant, crispée en partie sur sa serviette.
Kiriha Akemi Rang B
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Lun 13 Mar - 23:43
Une fois de plus la proposition de Kiriha fut repoussée mais cette fois-ci, la jeune fille en compris les raisons. Nebari avait sa clinique et avec tous ses patients, elle ne pouvait décemment pas tout quitter du jour au lendemain pour entreprendre un voyage de plusieurs semaines. Quant à Chiaki, elle était probablement affiliée à son village et à moins d’une quelconque mission qui l’enverrait au Pays de la Terre, la jeune brune ne voyait aucune raison d’y aller. Après tout, elles les voyaient mal traverser le Désert Rocheux sans aucun repaire, surtout qu’elle-même avait éprouvé des difficultés à s’y repérer la première fois bien qu’étant native du Pays de la Terre.
Alors qu’elle était perdue dans ses pensées et qu’elle essayait de se concentrer sur son flux de chakra, Nebari brisa le silence en l’interrogeant sur les nombreuses marques sur son corps. La jeune Iwajin se scruta elle-même et constata que la doctoresse était assez surprise du nombre de blessures qu’elle possédait. Apparemment celle-ci était en train de la fixer depuis un moment déjà :
-On voit ton expérience sur ta peau, pourquoi les gardes-tu ? Ce genre de soucis se répare en un tour de main par ici, je suppose que par chez toi ce doit être pareil même si ils hésiteront peut être à soigner le corps d’une Iwajin avec tout le dispositif de sécurité mis en place et les directives de la nouvelle Hokage. En vérité, même moi je pourrais soigner tes afflictions pour un coup infime. Je me doute que ce doit être dû à une idée, à quelque chose qui te motive à rester tel quel, un peu comme moi, juste en plus.. Voyant.
Accompagnant le geste à la parole, elle lui montra une marque qu’elle possédait en écartant l’une de ses oreilles. Le dessin ne disait rien à la jeune fille et elle se demanda ce qu’il pouvait bien signifier. Cependant, comme Nebari avait posé la question la première, Kiriha décida d’y répondre :
- Ces blessures me viennent de mes entraînements passées. Cela fait maintenant douze que je pratique le sabre. Douze années de travail à m’exercer et à surmonter mon handicap. Depuis ma naissance, je souffre d’une maladie génétique qui me priva de l’usage de mon œil droit. Ma mère mourut en me donnant la vie et très vite, je fus perçue comme une calamité envoyée par le ciel pour punir ma famille d’un quelconque mal qu’ils auraient fait. A cause de cela et aussi parce que j’étais censée être l’héritière directe du clan, on me refusa l’accès aux techniques de clan. Si la politique du village n’imposait pas un minimum d’éducation scolaire, je n’aurais certainement jamais été à l’académie. Huit années d’harcèlement moral s’en suivirent où je fus pointée du doigt à cause de ma différence. Je ne pouvais ni participer librement aux activités claniques, ni jouer avec les autres gamins de mon village. Des journées entières à pleurer et à maudire mon destin jusqu’au jour où je n’en puis plus de cette vie.
Le soir du nouvel an, en 107, après une énième dispute avec mon père, je pris mon courage à deux mains et entrepris de fuir le village. Après tout, qui allait se soucier d’une gamine de huit ans, infirme qui plus est. Je faillis perdre la vie ce jour-là et alors que je croyais ma dernière heure arrivée, un homme me vint en aide. Une porte de sortie que j’attendais depuis si longtemps que je ne pensais pas qu’elle puisse un jour arriver. J’appris très vite que cet homme n’était autre que mon arrière-grand-père, un homme qui se battit au côté de Onoki pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja et qui peut prétendre en être revenu vivant. Les années passèrent et je pus, grâce à lui, retrouver le goût à la vie. Il m’initia aux techniques de clan et je pus malgré tout apprendre à me défendre. Un jour, je pourrais retourner voir mon père et lui prouver que je serais à même de diriger le clan malgré mon handicap peu importe le temps que ça prendra.
Elle marqua ensuite une pause dans laquelle elle retira l’essuie de son front pour regarder Nebari droit dans les yeux avant de continuer :
- Pour en revenir à ce que vous disiez, je pourrais effectivement être capable de me faire retirer ces stigmates de mon corps. Je ne doute pas de vos compétences et avec l’avancée de la Science à Iwa, je pourrais même retrouver la vue. Cependant, je préfère rester telle que je suis car ces défauts font partie de moi et font de moi ce que je suis devenue aujourd’hui. Ils sont les témoins d’un parcours qui fut parsemé d’embuches et elles me rappellent qui je suis vraiment. Telle est la voie que j’ai choisie. Une vie d’aventures et d’exploration dans laquelle je peux enfin m’épanouir.
Elle détourna ensuite le regard vers Chiaki qui semblait être restée en retrait, ne voulant pas s’immiscer à la conversation. C’était la deuxième personne à qui Kiriha s’ouvrait réellement et cela n’était jamais une joie de ressasser ces événements. Elle espérait en tout cas avoir donné de quoi satisfaire la curiosité de la doctoresse.
« Et vous ? » Dit-elle en changeant de sujet « Que signifie cette marque que vous m’avez montré tout à l’heure ? »
Dernière édition par Kiriha Akemi le Lun 10 Avr - 13:51, édité 1 fois
Nebari Sugoki
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Dim 26 Mar - 8:08
Le médecin sentait un malaise.. La fille savait se défendre et avait réussi à construire son histoire malgré les ennuis et obstacles qu’elle avait rencontré. Somme toute elle savait s’en sortir quand elle devait se battre ou s’affirmer, mais il semblait qu’elle avait du mal à abandonner une partie de son triste passé pour n’en tirer que le meilleur. Nebari plaignait l’Iwajin.. Petite chose qui avait dû affronter tant si tôt dans sa vie, et sans grande victoire, enfin peut être à son niveau mais la comparaison avec une personne entièrement valide s’arrêtait là.
La voie qu’avait choisie la fille lui semblait être la meilleure, car après tout, si elle n’arrivait jamais au terme de son voyage son père n’aurait pas à se soucier d’elle et surtout, s’ils sont en conflit l’exil est une solution pacifique, autrement et comme elle lui avait dit elle serait morte depuis quelques temps. Elle avait choisi l’exil et portait les marques de ses échecs et de sa naissance comme un trophée et refusait que l’on lui ôte ses tourments. -Désolée si j’ai ravivé une plaie, je vois bien que cela ne te fait pas plaisir d’en parler, je peux le sentir aussi, c’est une sorte de déformation professionnelle.. Il m’arrive d’aider les gens à se sentir moins tourmentés par leurs souvenirs sans les effacer et à cette fin je peux voir ce genre de souvenir quand je les traites. Je me doute que cela ne t’intéressera pas puisqu’il semble que tu veuille porter un fardeau, néanmoins sache que je peux t’aider à changer ça si tu le veux. J’espère que tu ne m’en voudras pas pour ma curiosité, je suis naturellement intéressée par ce genre d’histoire, comme cela fait longtemps que je vis.
Nebari touchait à nouveau sa marque sur sa nuque, dégageant ses cheveux pour que Kiriha puisse la voir et l’étudier des yeux si elle le souhaitait.
-Il s’agit d’un fuin, mais pour t’expliquer son histoire il faut que je te conte une histoire qui remonte à avant. Vois-tu, mon parcours est pratiquement inversé par rapport au tien. Là où tu es née comme une insulte à ta famille et porteuse pour eux d’une malédiction, j’étais bénie des dieux et accueillie comme la providence. Mes parents étaient fermiers, fils et filles de fermiers et serf de seigneurs depuis des années.. Ah oui… C’était il y a très très longtemps et le servage existe beaucoup moins de nos jours… Disons qu’ils ne devaient leur vie qu’à leur seul dirigeant, et cela aurait dû être la même chose pour moi si le prochain Roi de ce royaume n’avait pas décidé de faire de moi une de ses épouses.
La femme prenait sa respiration et regardais la petite fille s’amuser à faire des remous avant de reprendre.
-De fil en aiguille on m’avait formée, habillée, éduquée et mise en corral, tout comme les autres qui pour la plupart étaient jalouses. C’est à ce moment que mon chakra s’éveilla, parce qu’à l’époque il semblait que dans la région que j’habitais c’était une chose rare et pas forcément bien vue. Le souverain l’accepta comme un don et m’envoya, après plusieurs de ses guerres dans ce village-ci, mais comme je le disais c’était il y a longtemps. J’étais à l’époque bien plus intriguée par ma relation amoureuse pour me soucier du Hokage et je ne me souviens encore que du visage du Daimyo du feu. Tout l’amour que j’éprouvais pour le seigneur me donnait suffisamment de courage pour m’exiler comme tu le fait aujourd’hui mais dans le but d’apprendre à me servir du chakra médical. En revenant, j’avais pu lui être utile, j’étais récompensée et tout se passait très bien.. Jusqu’à qu’une maladie inconnue ne le frappe, et nous empêche, moi et les médecins et apothicaires, de le soigner.. Ses derniers mots m’ont donné tout ce dont j’avais besoin pour ne pas stupidement m’ôter la vie de chagrin : -Regarde-moi Nebari, jusqu’à que je parte, regarde-moi.. Répand ton bonheur sur tout le monde si tu le peut, triche le dieu de la mort si tu en est capable, allonge ta vie, reste comme tu es.. Ne change pas… -Et c’est avec cette idée en tête que je me remémorais un parchemin incomplet que j’avais lu à Konoha. Un arcane obscur dont le propriétaire, mort depuis un moment, n’avait laissé qu’un fragment et qu’il fallait compléter. Je ne doute pas que d’autre y aurais trouvé la manière de faire des actes bien plus important, mais seule ma survie m’importais désormais. Alors j’ai développé un sceau et des méthodes en déviant de l’écrit, et le résultat est si impressionnant que je suis là devant tes yeux alors que j’arpente la terre depuis des années, tant en vérité que j’en ai perdu le compte comme pour mon âge véritable.
La blonde se levait pour se diriger vers les bacs et le savon.
-Je n’ai plus qu’un seul but, soutenir les gens qui ont besoin d’aide, peu importe d’où ils viennent. J’en reviens à ce que je disais tout à l’heure, nos parcours sont inversés, et là ou toi tu te sens maintenant libre et en phase d’épanouissement, je me sens en ce moment assez immobile, comme figée dans un espace sans réelle valeur à ajouter à ma vie. Je me contente de la dernière phrase qu’a murmuré mon époux, tout en souhaitant le revoir en étant sûre que cela n’arrivera jamais.
HRP:
Chiaki et Naoju se tiennent muet tout le long de l'échange qui va sûrement se prolonger et n'ayant pas vraiment autre chose à faire qu'écouter et se laver, je leur fait passer leur tours.
Kiriha Akemi Rang B
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Dim 26 Mar - 10:23
La doctoresse semblait écouter attentivement l’histoire de la jeune fille. On pouvait lire une certaine compassion dans son visage, comme si elle plaignait Kiriha d’avoir vécu une vie aussi remplie de tourments, si bien que la ninja-médecin lui proposait une sorte d’alternative pour alléger le tourment de la jeune fille :
-Désolée si j’ai ravivé une plaie, je vois bien que cela ne te fait pas plaisir d’en parler, je peux le sentir aussi, c’est une sorte de déformation professionnelle.. Il m’arrive d’aider les gens à se sentir moins tourmentés par leurs souvenirs sans les effacer et à cette fin je peux voir ce genre de souvenir quand je les traites. Je me doute que cela ne t’intéressera pas puisqu’il semble que tu veuille porter un fardeau, néanmoins sache que je peux t’aider à changer ça si tu le veux. J’espère que tu ne m’en voudras pas pour ma curiosité, je suis naturellement intéressée par ce genre d’histoire, comme cela fait longtemps que je vis.
Cet élan de bonté toucha Kiriha qui se mit à sourire. Néanmoins, elle hocha machinalement la tête de droite à gauche pour exprimer son refus. Elle ne doutait pas de la gentillesse de Nebari qui ne voulait que bien faire mais l’Iwajin ne souhaitait pas recourir à quelque technique que ce soit pour « apaiser » sa conscience. De plus, elle n’était pas très encline à partager ses souvenirs avec la jeune blonde, préférant garder son fardeau pour elle-même au lieu de le décharger sur quelqu’un d’autre même si celle-ci était consentante.
- Votre curiosité vis-à-vis de ce que je viens de vous conter ne me dérange pas le moins du monde mais j’ai bien peur de devoir refuser votre offre. Outre les techniques de clan qui m’ont été transmises par mon arrière-grand-père, il m’a également appris à méditer. Ainsi, lorsque je me rends dans les montagnes, loin de la civilisation, il m’arrive de méditer pendant plusieurs heures. Cette pratique est relativement apaisante et m’apporte une sorte de paix intérieure et je préfère éviter que quelqu’un fouille dans mes souvenirs même si cela est à but curatif. Cependant, il se peut que j’aie besoin de vous dans un futur plus ou moins proche mais pour d’autres raisons que je mentionnerais le moment venu.
Kiriha se tut ensuite pour laisser Nebari répondre à la question qu’elle avait posé au préalable. Elle raconta à son tour son histoire, comment elle était née de parents fermiers, comment elle avait été choisie comme l’énième épouse d’un roi et comment celle-ci était attachée à lui puis qu’il fut frappé par un mal incurable qui lui ôta la vie. Tout au long du discours, Kiriha remarqua que la jeune blonde s’exprimait comme si cela s’était passé il y a très longtemps, ce qu’elle finit par confirmer par la suite.
La jeune Iwajin observa une nouvelle fois cette marque étranger et comprit finalement que cette dernière était une sorte de sceau, visiblement du fuinjutsu, qui avait permis à la doctoresse d’allonger sa vie de tant d’années qu’elle en perdit elle-même le compte. Kiriha ne fit pas surprise du tout par cette annonce puisqu’après tout, elle avait déjà vécu la même situation en apprenant « l’immortalité » d’Aniellera ? D’ailleurs, que pouvait-elle bien faire en ce moment…Avait-elle entrepris son voyage pour retrouver sa mère ? Comment avançait son projet de reconstruction de Raleth ? Tant de questions auxquelles la jeune fille voulait avoir une réponse…
En tout cas, Kiriha avait retenu que Nebari semblait errer à travers le temps en s’accrochant aux dernières paroles de son époux. Elle se sentait impuissante, ne parvenant pas à trouver les mots pour la réconforter. La jeune brune ne pouvait non plus dire qu’elle avait rencontré une personne qui avait vécu plus de mille cinq cent ans à cause d’un projet qui l’avait figée à jamais dans le temps.
- Décidément, j’ai l’art de rencontrer des gens au passé assez atypique. Cependant, vous avez toujours une raison de vivre malgré que vous erriez à travers le monde. Néanmoins, intemporelle ou pas, le monde aura toujours quelque chose à nous offrir, il parviendra toujours à nous surprendre. Ce sentiment d’errance, je ne l’ai vécu que pendant huit années, ce qui est risible comparée à votre temps à vous. Néanmoins, j’ai pu trouver quelque chose auquel m’accrocher depuis et grâce à mes voyages, j’ai pu rencontrer des personnes tout aussi sympathiques que vous. Je suis sûr que vous trouvez un jour un moyen de vous épanouir et que vous ressentiez à nouveau la joie de vivre.
C’était la moindre des choses que Kiriha pouvait dire pour « réconforter » la doctoresse. Elle-même fut sauvée par les paroles de Ryouma lorsqu’elle venait tout juste de s’enfuir. Des paroles simples mais lourdes de sens qui suffirent à lui redonner espoir. Alors qu’elle y réfléchissait, les paroles sortirent d’elles-mêmes, comme mues d’une force de pensée que Kiriha ne contrôlait pas :
« Ecoute mon enfant, n’abandonne pas en disant que tu vis selon tes moyens. Ne deviens pas une femme aussi ennuyante. Si tu as le cran de ne pas abandonner, alors tu pourras faire ce que tu veux. Ne change pas ta nature. Si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Car, les hommes sont presque toujours ingrats du bienfait que tu leur fais. Mais, ce n’est pas une raison d’arrêter de faire du bien, d’abandonner l’amour qui vit en toi.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Car ta conscience est ce que tu es, et ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi. Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire »
Nebari Sugoki
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Mar 11 Avr - 6:32
Nebari écouta la fille jusqu’au bout sans vraiment être convaincu par son discours très positif, mais elle savait que son but n’était pas forcément de la rallier à la même idée qu’elle, mais plutôt de tenter de la soutenir. C’était une chose qu’elle n’avait plus reçu depuis très longtemps, un soutien.
Se redressant de toute sa splendeur et soudainement, elle se dit que le temps était venu pour elle de vaquer à nouveau à ses occupations. Sourire hein ? Elle le faisait naturellement et elle continuerait de le faire pour apaiser ses patients, pour apaiser le monde de ses souffrances et qu’il guérisse des affronts que lui font subir les gens qui le foulent. La blonde sortit des bassins se dirigea vers les vestiaires avant de se retourner à demi.
-Je vais vous laisser, j’ai un patient dont je dois m’occuper et, même si j’ai fait en sorte qu’il ne soit pas en danger de mort il attend encore que des soins lui soient prodigués. J’espère peut être vous revoir plus tard, bonne chance pour votre duel final Kiriha.
La doctoresse pris le temps de remettre ses vêtements de manière parfaite sur elle, puis sortit de l’établissement avant de se diriger vers la sortie ou la personne qui l’avait faite entrer la salua avant de la laisser sortir. Le médecin retourna en quelque heure au village ou elle officiait pour ne plus jamais revenir à Konoha.
Chiaki Hebikaze Rang A
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Mar 11 Avr - 7:28
La grande conversation d’adulte intriguait grandement la jeune Konoha-jin, les deux histoires l’émouvaient tout autant. L’une était une grande combattante malgré ses handicaps, l’autre une sorte de princesse millénaire dont le but était maintenant de sauver des vies et de rendre les gens heureux. Chiaki levait ses mains devant ses yeux. Qu’avait-elle fait, pourquoi vivait-elle ? Jusque-là elle n’avait pas fait grand-chose dans sa vie. Cela c’était résumé à tuer pour survivre et vivre en cohésion avec les Tanuki sans avoir de grand contacts avec les humains…
Sourire à la vie ? Pour qu’elle raison.. Tout ça était vraiment horrible, tout le monde lui avait mis des bâtons dans les roues au final, et rien n’allait..
Une petite pluie de gouttelettes toucha son visage et elle levait les yeux sur la petite Naoju. C’était ça, la révélation ultime.. Elle n’avait que faire de son métier à tuer pour la gloire d’un daimyo ou d’un Hokage qui ne la considérait que si peut. Elle préférait de loin être une fille simple avec une vie simple, mais ici personne ne lui permettrait de l’avoir, alors il lui faudrait prendre le large avec une autorisation de la hokage.
Chiaki se leva, moins consciente de sa nudité que lorsqu’elle était arrivé. Elle remercia les deux femmes, le sourire aux lèvres puis suivi les traces de Nebari-sensei en demandant à Naoju de la suivre, et qu’elles allaient partir en voyage.
HRP:
Je quitte SnS pour une durée indeterminée, bon courage à ceux qui restent, et bon jeu.
Kiriha Akemi Rang B
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Sujet: Re: Onsen ni asobitai ! [Libre + Kiriha] Mar 11 Avr - 14:03
Après quelques minutes de conversation où Nebari semblait assez perplexe vis-à-vis de ce que la jeune Iwajin lui disait, la doctoresse lui annonça qu’il était temps pour elle de quitter les lieux :
-Je vais vous laisser, j’ai un patient dont je dois m’occuper et, même si j’ai fait en sorte qu’il ne soit pas en danger de mort il attend encore que des soins lui soient prodigués. J’espère peut être vous revoir plus tard, bonne chance pour votre duel final Kiriha.
Elle n’avait pas vu le temps passer et Kiriha se demanda si cela faisait si longtemps qu’ils étaient dans le bain. La jeune fille avait apprécié la compagnie de Nebari malgré que cela fût court. Elle regarda ses mains fripées et constata qu’ils devaient tout de même barboter ici depuis au moins une heure.
- J’espère vous revoir un jour, Nebari-sensei. Cela m’a fait du bien de discuter avec vous. J’espère que votre patient guérira au plus vite.
La doctoresse se dirigea ensuite vers la sortie pour ensuite être rejointe par Chiaki ainsi que son enfant, Naoju. Kiriha la suivit des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse de son champ de vision. Elle semblait assez troublée vu comment elle avait quitté la pièce et Kiriha pensa un moment la rattraper avant de se raviser en se disant que cela ne la concernait pas. Allait-elle les revoir un jour ? Kiriha reviendrait-elle un jour à Konoha ? Des questions auxquelles la jeune fille ne pouvait pas vraiment répondre.
Tout redevint calme après le départ des deux femmes et par quelques têtes éparses dans la brume, les bains étaient relativement calmes. Il lui restait encore tant à accomplir et elle se demandait si il n’était pas temps d’envisager de rentrer à Iwa avant que l’hiver ne tombe. Cela lui permettrait par ailleurs de préparer son voyage vers sa prochaine destination, à savoir Kiri.
« Bon, inutile de se tracasser la tête maintenant, je verrais ça plus tard... » Pensa-t-elle.
Elle sortit des bains puis se dirigea vers le vestiaire dans lequel étaient entreposés ses vêtements. Elle se rhabilla puis repris son épée qu’elle accrocha à sa ceinture. Elle salua la gérante des sources thermales puis sortit de l’établissement le sourire aux lèvres en fredonnant l’une des chansons qu’elle avait apprise de femmes de son clan.
HRP:
RP terminé
Je me suis bien amusé à RP avec toi, bonne chance pour la suite