Coucou's Calling [terminée]

Assis depuis une heure, scrutant de ses iris noisettes cette flaque d'eau où la pluie provoquait des rondes et d'autres danses. Il voulait la toucher du doigt sans savoir pourquoi ni comment, la magie d'un instant pouvait rendre un doux moment, si malsains. Au delà de ce qu'on pouvait voir se trouver mille et une réponses, mais aux frontières du réel se tannait ici et là, apeuré, esseulé un être au teint pâle et au visage élancé. Une gueule de chérubin dont la pureté en prendrait plus d'un à défaut. Ses cheveux hirsutes et trempés par l’averse était, au chaud, bien lissent et bien coiffés. Une coupe naturellement élégante pour un poil naturellement soyeux. Noirs de jais ils tombaient sur ses yeux obstruant sa vue, lui faisait alors connaître un sentiment désagréable, celui de ce sentir comme un cabot qu'on aurait laissé ici traîné, non loin des caniveaux. Il les releva de sa main gauche en plaçant son épaisse crinière  en arrière, histoire d'y voir plus claire et laissant paraître aux yeux de tous son immense front dont le centre contenait une marque, imprimée à l'encre noir, elle dessinait une croix et un cercle. Il voulut essuyer ses oreilles touchées par la pluie, et joua momentanément avec c'est deux grosses lunes, ces deux soleils en pleine éclipse.  Un léger sourire au zeste d'amertume vint à faire son apparition, dévoilant alors ses lèvres fines  et un calme surprenant qui n'était autre que le résultat de l'alchimie si bien faite et dont bénéficiait son visage.  

Les intempéries plutôt coutumières en cette saison faisait coller à sa peau une chemise de soie, étrange pour un homme vivant dans un village ninja que de porter tel accoutrement. Hélas lui même ne comprenez pas comment, cette tenue si formelle, si sérieuse et bien significative d'une psycho-rigidité à peine prononcée. Lui sciait à merveille, lorsqu'il la portait, il avait la nette impression de pouvoir permettre à son épiderme de respirer, de ressentir, de vivre. L'imberbe qu'il était, avait sur ses jambes un pantalon composé de la même matière, aussi sombre que ses cheveux. Dans ce style le pingouin portait chaussure  ville faites dans un cuire de haute qualité.

Cela faisait bien deux heures qu'il était assis ici, dans cette petite salle, au dernier rang, devant le pupitre le plus à gauche, celui placé juste à coté de la fenêtre. Une place propice pour les moments d'évasion.  D'ailleurs en regardant par la fenêtre il vit un oiseau donner à ses petits de quoi se sustenter. Il fut vite rappeler à l'ordre et s'en suivit tout bonnement les remarques et chuchotement de ce que son professeur avait appelé ''camarades de classes''. Pourtant il avait lu dans un livre qu'un camarade était une personne avec laquelle, il posséderait quelques affinités. Hélas ici, il était le plus âgé et le moins dégourdit. Que feriez vous si l'on venez à décider que vous suivrez des cours avec des êtres n'ayant presque pas le quart de votre âge ? La question ne se pose pas, non lui affirmerait qu'elle se subit. Sans dire un mot il regagnait ses cahiers et écoutait avec une attention particulière le discours du maître d'école. Mais pour dire vrais, il se faisait chier ! A la fin de la journée, en sortant de l'académie Ninja l'homme avançait en prenant soin de baisser la tête pour ne pas croisé les parents et par la même occasion pour tenter de se construire comme une armure invisible aux commérages et regard virulents des indignés de la feuille. Sur le chemin, une bouteille d'eau de vie bon marché à la main. Il se remémora la seule chose qu'il se remémorait depuis la nomination d'Atsui Shisei au poste de Hokage.

C'était en plein après-midi... Non un samedi matin, il aimait les samedi matin, entendre le qualificatif du sixième jour de la semaine, lui procurait une sensation inexplicable de joie. Peut-être était-ce une dès clés qui lui permettraient d'en savoir un peut plus. Du moins c'est ce qu'il espérait, c'est donc en début de week-end qu'il ouvrit les yeux pour la première fois, un effort incommensurable tant ses paupières étaient lourdes.  Au départ il ne pouvait bouger ses membres, bien trop ankylosés, c'est à peine s'il pouvait ouvrir la bouche. Sans parler de la douleur infernale qu'il éprouva lorsqu'il voulu user de ses cordes vocales. D'ailleurs cette souffrance c'était exprimée par un hurlement quasi-inaudible tant il était affreux.  Il ne comprenait pas, son esprit était agité mais son corps lui était lasse, une enclume en pleine mer, une épave à l'air libre. Et le pire dans toutes cette histoire sordide, était qu'il ne savait  le pourquoi du comment, il avait atterris ici. Plus tard on lui affirma qu'il avait été trouvé par des Shinobis de Konohagakure, part une troupe envoyé par Hanako Hyuga alors Hokage.

Et puis sans savoir pourquoi, il se retrouva comme du bétail trié sur le volet, dans un enclos bien funeste. Une salle d'une blancheurs à en faire perdre la vue, on lui plaça sur le corps une sorte de gilet qui n'était autre qu'une camisole de force. Entraver de ses mouvements, de sa pensée, il regardait la nuit tombée à travers les barreaux de sa cellule, le clair de lune.  Il se sentait spectre, il se sentait faible, il voulait savoir, c'est ainsi que celui qui n'avait pas de prénom, l'autre comme on l’appelait. Choisit le sobriquet de Yôtaro. Genzou Yôtaro, de ce fait tout s’enchaîna à une vitesse folle, la nomination d'une certaine Murasaki en tant que Hokage et son inscription en tant qu'élève à l'académie ninja. Bien qu'au départ on lui avait promis des cours spéciaux et adaptés, il se rendit bien vite compte de la suppercherie lorsqu'il découvrit qu'une fois assis il était classé à même titre que les enfants du villages. Dont la plupart étaient bien plus doué à la maîtrise de ce que les médecins du village de la feuille avaient découvert en lui c'est à dire du « Chat torat » …

En rentrant chez lui le soir, caressant son chaton qui n'a strictement rien à voir avec le terme précédemment utilisé, Yôtaro regardait comme à son habitude la faible lumière désinvolte de l'astre lunaire quand soudainement et comme souvent depuis qu'il immergea, des cris strident virent à le perturber. Très vite, se tenant le crane, il se rua sur le sol carrelé de sa petite chaumière située au dernier étage d'un immeuble délabré. Il pleurait de fatigue, celui que personne ne voyait les entendait à nouveaux, il les appelait les doléance nocturnes, elles provenaient de quelques chose enfouis en lui, et ne pas pouvoir le savoir le rendait parfois fou, à moins qu'il ne le soit devenu. Demain serait un jours meilleur, un jours égal aux autres passés, une journée à vouloir savoir, une journée où personne encore ne le verrait.

Yôtaro Genzou, était une personne inventée de toute pièce, venue de nul part, sans aucun but...

• Âge : Celui de la raison est certainement dépassé
• Localisation : Somewhere over the rainbow
• Prénom : Je préfère garder ça pour moi. Mais ça commence par Une lettre de l'alphabet...
• Nindo : Woopidouuu Je voudrais être comme vouuus !
• Passions : Lire, écrire, le sport (sans en faire), la vie. La jeune demoiselle en détresse qui lit ce message, la bonne musique, la poésie, De la Boétie, Danse (hip hop (popping), salsa... Et bien d'autre encore.
• Personnage du manga préféré :Tonton (le cochon de Shizune, le seul perso invaincu dans Naruto)
• Comment avez vous découvert le forum ? : Gogole
• Comment trouvez vous le forum ? : Étrange, le fait qu'il soit sombre aurait pu me faire fuire, mais étrangement je le trouve chaleureux et accueillant.
• Que faudrait il changer ? : Je vous en dirai plus le moment venu, quand viendra-t-il ?
• Autre chose ? : (Avez-vous déjà RP, depuis combien de temps, une remarque particulière...)
• Avez vous lu le règlement ?* : "Yumi esque tu baises ?"