[Kiba no Kuni] Far, far away from home ~

Rang A

Rencontre a Kiba no Kuni

Avec Kiriha Akemi

Hiver 118

La guerre à Suna était à présent terminée. Shukaku, le célèbre et mythique démon du désert, avait été scellé dans une vulgaire théière. Plutôt paradoxal pour l’être censé être l’incarnation même du désert et qui avait plusieurs fois attaqué le village caché de Suna. Cependant, la puissance de l’être humain n’est pas à sous estimer. Jamais. Ni celle de l’effet de groupe d’ailleurs. Ce sont deux puissances ayant déjà montré leur efficacité à travers le temps. Quant-à, Yagami elle n’en est pas si fervente que cela. Cependant elle connaît l’importance du groupe, mais ne s’en soucie pas vraiment. Quand elle doit le faire, elle s’assimile au groupe, mais la plupart du temps elle préfère se soucier de soit même avant de se soucier des autres.

Yagami avait prévenu Dorumo. Une lettre, écrite avec un ton assez personnel, avait été adressée au nouveau Kazekage au début de l’hiver pour le prévenir de quelques trucs. Le contenu de la lettre vous dites ? Allons, calmez vous, calmez vous, nous ne sommes pas pressés… Voici son contenu :

Cher Dorumo,

Tout d’abord, bravo pour ta nouvelle nomination en tant que Kage. Comme tu dois le savoir, je me suis remise des blessures que Shukaku m’a infligé. Manque de vigilance, certainement. Enfin bref, cette lettre n’est pas là pour ressasser ce combat.

Je voulais te prévenir que je comptais faire un voyage à Kiba no Kuni et Tsume no Kuni. Je ne quitte nullement Suna définitivement, et je te jure que je reviendrais. Cependant, j’ai besoin de voir autre chose que le perpétuel sable jaune de Kaze no Kuni.

J’espère que tu construira un village libre en mon absence. Suis les pas de Yumi, ou crée tes propres traces, qu’importe. Fait moi juste une belle surprise en rentrant. Et qui sait, peut-être que j’en aurais une aussi ?

J’espère que tu trouvera la bonne personne pour diriger la garde de Suna en mon absence. J’aimais bien le faire. Garder et regarder le peuple de Suna, le tout épaulé par des subordonnés confiants et sympathiques était peut-être une des choses que je devais faire dans ma vie. Peut-être que ce temps est passé ? Peut-être pas ? Qui sait ? En tout cas, pour l’instant pas moi.

En tout cas, mon histoire comme tout juste à s’écrire, et je ne compte pas la faire totalement la faire dévier de celle de Suna.

Yagami.

C’est ainsi que la belle avait quitté le village caché de Suna. Son sac sur les épaules, un manteau de voyage, des vêtements un peu plus chaud que ceux qu’elle était habitué à porter sous le ciel chaud du désert, la jeune femme était partie.

Lorsqu’elle quitta le désert, elle mis en premier les pieds sur les terre d’Amegakure no Sato. Le village de la pluie était plutôt industrialisé, mais la Kunoichi du sable n’en savait pas plus. Observant les beaux paysages du pays, Yagami pu aisément remarquer que ceux-ci étaient plus verdis que le désert de Suna. Cependant, il pleuvait beaucoup ici, et c’est pourquoi Yagami se dépêcha de sortir de ce pays qui mouillait beaucoup plus que son désert natal.

Ensuite, la kunoichi traversa Tsuchi no Kuni. Désert de pierre et de terre plutôt que désert de sable, Tsuchi no Kuni était grand. Très grand. Presque aussi grand que Kaze no Kuni, en fait. Quelque peu adaptée au grandes plaines désertes, Yagami n’eut pas trop de problèmes à voyager, si ce n’est que la neige qui recouvrait le sol la troublait un peu. Ce manteau blanc, elle ne l’avait jamais vu ni jamais expérimenté. C’est ce qui la dérangea le plus alors qu’elle approchait de Kiba no Kuni, le pays situé juste au nord de Tsuchi no Kuni.

Quand a Kiba no Kuni, c’était aussi un pays montagneux. Comme son grand frère Iwa d’ailleurs. Cependant, le pays des crocs était plus vert que son confrère. Plus petit aussi, il comptait nombre de villages civils dans lesquels on pouvait trouver de quoi se nourrir et dormir. Pendant son voyage, Yagami avait goûté a pas mal d’auberges différentes, cependant elle trouvait que celles de Kiba no Kuni étaient clairement différentes. Les gens étaient plus chaleureux, ils faisaient confiance plus facilement… Certainement quelque chose du à la situation géographique du pays, qui l’isolait certainement de la plupart des problèmes du reste du monde.

C’est dans un petit village que Yagami venait de faire halte. Constitué de deux douzaines d’habitations dont une auberge et un bar, le village était nourri par les champs qui le bordaient et par la rivière qui serpentait dans la zone. Barrant une entrée du village, la rivière était surmontée d’un petit pont de pierre souvent emprunté par les gens du village ainsi que les marchands ambulants. Yagami fera peut-être une rencontre sympathique dans ces environs, qui sait ?

Rang B

Cela faisait maintenant quelques jours que Kiriha feuilletait les écrits qu’elle avait pu trouver à Raleth. Les traductions d’Ana étaient claires, nettes et précises et la jeune fille se plaisait à découvrir les nombreux mystères d’une civilisation vieille de plus d’un millénaire et demi. Au plus profond de la montagne, derrière un couloir que l’on devait traverser des jours durant, se cachait Raleth, une ville antique dont les ruines et les décombres témoignaient du passage du temps.

La rencontre avait aboutie à une exploration qui avait duré plusieurs jours et pendant laquelle Kiriha avait appris le lourd passé de sa désormais amie. Elle lui avait confiée son secret sans vraiment chercher à le cacher (bien qu’elle ait insisté par moments) et espérait que la jeune Iwajin ne le révèle pas aux yeux du monde. Cependant, Kiriha n’était pas le genre de personne à divulguer des informations aussi précieuses, ne fut-ce que pour la confiance que Aniellera avait placée en elle.

Il allait de soi qu’elle aurait pu directement partir pour la tour Crystalis et raconter tout ce qu’elle savait à U.T.O.P.I.E. mais jamais elle ne trahirait sa confiance. La jeune fille n’était de toute façon pas très intéressée par une quelconque récompense ou reconnaissance de sa nation. Aussi, préféra-t-elle emporter les documents avec elle, plutôt que de les laisser derrière et de risquer un vol ou une perte.

Afin de se préparer au mieux au voyage à Konoha et aussi pour se changer les idées après être restée longtemps sous terre, Kiriha décida d’opter pour un voyage un peu plus court en se dirigeant vers les contrées du Nord. Elle avait déjà quitté le Pays de la Terre en quelques occasions mais c’était la première fois qu’elle le faisait en cette période de l’année. Elle prépara son sac à dos de voyage et s’habilla chaudement avant de s’aventurer plein Nord, la carte à la main. Son objectif était d’atteindre les terres de Kiba no Kuni. D’après les informations de son arrière-grand-père, Kiriha ne devrait pas être trop dépaysée étant donné que le pays semblait avoir la même topologie montagneuse que son pays natal.

Elle parcourut ainsi le désert rocheux pendant quelques semaines et, en s’orientant à l’aide de sa carte, elle arriva enfin à destination. Le rideau de neige blanc était semblable à celui qui jonchait le sol du pays de la Terre mais la jeune Iwajin se sentait plus à l’aise ici. L’air semblait comme plus respirable ici et cela lui évoquait l’air de la montagne. Point de pollution ici ni de gratte-ciels à perte de vue. Au contraire, les gens semblaient y mener une vie paisible, sans stress et dépourvue de responsabilités. Le doux son de la rivière qui ruisselait lui procurait un sentiment de bien-être.
Un peu plus loin, quelques passants s’étaient arrêtés pour la contempler. Il faut dire qu’avec son sac à dos qui faisait au moins la moitié de sa taille, elle avait du mal à passer pour une autochtone.

Visiblement, Kiriha n’était pas la seule à avoir pris des « vacances » puisqu’une autre personne semblait être étrangère à ce pays. Son teint halé couplé à sa chevelure blonde lui faisait penser qu’elle venait des contrées chaudes du Pays du Vent, lui faisant par la même occasion, se demander ce qu’elle venait faire aussi loin de son pays d’origine. Intriguée par ces interrogations, elle s’approcha de la jeune femme et lui posa la question suivante :

« Excuse-moi, dit-elle d’un ton calme, il semblerait que nous soyons toutes les deux des voyageuses. A en juger par ta tenue, je dirais que tu as fait une longue route avant d’arriver ici. En voyant ton teint, je dirais que tu viens du sud, je me trompe ? »

Elle marqua ensuite une pause avant de continua :

« Ah mais il vaudrait peut-être mieux que je commence par me présenter : Je m’appelle Kiriha Akemi, une kunoichi d’Iwa et voyageuse en quête d’aventures. »

Rang A

Rencontre à Kiba no Kuni

Avec Kiriha Akemi

Yagami s’était arrêtée en face d’une petite masure qui devait certainement habiter une famille modeste. Sans pour autant dire qu’ils sont pauvres, les gens de ce village ne semblaient pour autant pas rouler sur l’or, et chacun semblait en fait avoir construit sa propre maison avec ce qu’il avait pu dénicher dans la zone. Un peu de bois de la forêt située un peu plus loin au Nord-Est, un peu de paille venant des cultures, un peu de pierre venant d’une petite carrière située sur une colline en bordure du village… Tout était modeste ici. Cependant, le sourire des habitants forçaient les voyageurs à penser que vivre de cette manière, aussi proche de la nature, était peut-être le vrai goût de la vie.

Yagami fit une rencontre qu’elle ne pensait pas faire. Une jeune femme bien plus blanche de peau que la jeune femme délicatement bronzée avait fait son apparition, abordant Yagami en lui posant quelques questions :

- Excuse-moi, dit-elle d’un ton calme, il semblerait que nous soyons toutes les deux des voyageuses. A en juger par ta tenue, je dirais que tu as fait une longue route avant d’arriver ici. En voyant ton teint, je dirais que tu viens du sud, je me trompe ?

Marquant une petite pause la jeune femme continua tandis que Yagami, interloquée, se contentait de regarder et écouter la jeune femme, une expression neutre au visage :

- Ah mais il vaudrait peut-être mieux que je commence par me présenter : Je m’appelle Kiriha Akemi, une kunoichi d’Iwa et voyageuse en quête d’aventures.

Yagami ne savait pas vraiment comment réagir face à cette rencontre hasardeuse. Contentant de répondre sur le même ton que son interlocutrice, Yagami se présenta :

- Moi c’est Yagami, Yagami Akoshana, kunoichi de Suna. Oui, c’est loin Kaze no Kuni, hein ? Et il y fait certainement plus chaud qu’ici, mais voir autre chose que le désert me fait du bien. Que fais-tu ici ? C’est pas loin de Tsuchi no Kuni, mais ca reste un peu vide comme coin, non ?

Peut-être que l’ancienne dirigeante de la garde de Suna pourrait se trouver une amie dans un autre village ? En tout cas, la discussion pourrait s’avérer intéressante.

Rang B

Kiriha avait vu juste quant à l’origine de la jeune blonde du nom de Yagami. Elle était contente de pouvoir parler à une autre kunoichi après avoir parcouru le désert pendant des semaines. Ainsi donc, Yagami venait de Suna , un village qu’elle dont elle n’avait pas pu visiter l’intérieur.

« Sunagakure ? Je vois, dit-elle, je m’étais déjà rendu dans le pays du Vent il y a quelques mois et pour avoir traversé le désert de Suna en 23 jours, je reconnais que son climat aride m’avait pas mal éprouvée. Malheureusement, j’ai dû rebrousser chemin et n’aie pas pu visiter Suna à cause d’un souci d’ordre familial. »

La jeune Iwajin regarda autour d’elle et constata qu’une légère poudreuse se mettait à tomber. D’ici une heure tout au plus, le temps se gâterait et cette poudreuse laisserait probablement place à une tempête de neige.

« Ne restons pas dehors, ça serait dommage de tomber malade maintenant. »

Kiriha invita donc son interlocutrice à la suivre dans l’auberge la plus proche ou ils pourraient continuer leur discussion au coin d’un feu sans se soucier des caprices du temps. La jeune femme n’avait pas l’air d’être particulièrement fatiguée par son voyage ce qui dénotait une certaine endurance car, aussi loin qu’elle s’en souvenait, il fallait un temps considérable pour traverser les deux pays et déboucher sur Kiba no Kuni.

« Prends ce que tu désires, c’est moi qui offre » Dit-elle avec un sourire.

Kiriha laissa son interlocutrice passer la commande et prit une boisson non-alcoolisée pour elle-même comme à l’accoutumée.

« Pour en revenir à ce que tu disais, il est vrai que ce petit pays n’est pas loin de Tsuchi no Kuni mais disons que j’avais besoin d’un peu de changement. En réalité, je prépare un voyage à Konoha mais avant cela, j’avais besoin de me réhabituer à voyager. Je ne reste jamais longtemps à Iwa si bien que je n’y habite même pas. J’entame donc un voyage initiatique à travers le monde shinobi dont l’un des buts est d’en savoir plus sur mon héritage.»

Elle lui expliqua ensuite que sa demeure avait été construite sur l’un des versants de la montagne et qu’elle y vivait depuis plus de douze ans, bien loin de la civilisation Iwajin. C’est à partir de ce moment-là qu’elle s’initia aux arts ninjas et qu’elle put développer son propre style de combat. Bien qu’étant née Iwajin, Kiriha ne pouvait renier son héritage de samouraï et se fut tout naturellement qu’elle se tourna vers l’art du sabre. Elle était encore loin d’être experte et son handicap la pénalisait sur son apprentissage mais la jeune fille ne s’était jamais arrêtée de pratiquer. Elle espérait pouvoir, à défaut de les égaler, au moins approcher la maîtrise des ancêtres qui l’ont précédée. Lorsqu’elle eut fini de parler, Kiriha chercha à savoir un peu plus sur la jeune blonde :

« Et toi ? Que viens-tu faire si loin de Suna en plein hiver ? »

Elle espérait pouvoir se lier d’amitié avec Yagami car, après tout, ces voyages répétés servaient également à rencontrer des gens issus d’autres nations bien que la jeune fille ne s’attendait pas à y rencontrer une Sunajin si loin de ses terres…

Rang A

Far, far away from home ~

Avec Kiriha Akemi

- Sunagakure ? Je vois, dit-elle, je m’étais déjà rendu dans le pays du Vent il y a quelques mois et pour avoir traversé le désert de Suna en 23 jours, je reconnais que son climat aride m’avait pas mal éprouvée. Malheureusement, j’ai dû rebrousser chemin et n’aie pas pu visiter Suna à cause d’un souci d’ordre familial.

Voilà ce que Kiriha répondit à la blonde du désert. Yagami n’était pas surprise que son interlocutrice ait déjà visité Kaze no Kuni. Après tout, elle se considérait comme voyageuse, et le désert de Suna était un endroit à part, un endroit particulier dont on ne peut trouver de similitudes autre part dans le Yûkan. Le beau pays où se cachait l’un des cinq grands villages cachés ninjas était particulier, et la Lionne Bleue de Suna en était plutôt fière. Née dans le désert, y ayant vécu pendant 23 belles années, la kunoichi ne regrettait absolument pas ceci. Elle comprenait très bien pourquoi le désert de Suna était connu dans le monde entier.

La jeune Iwajin invita son homologue de Suna à entrer à l’auberge du village pour s’abriter des fins flocons qui commençaient à voleter doucement vers le sol. Entrant dans l’auberge, la jeune Sunajin eut le plaisir de se faire inviter. L’une commanda quelque chose sans alcool. L’autre préféra un peu de Sake, pour rester classique. Une bonne coupe de sake avait le don de satisfaire n’importe qui de toute façon, donc bon.

Lorsque les rafraîchissements furent arrivés, ce qui ne tarda nullement, la Akemi entama un long monologue que la Kunoichi du sable écouta avec attention :

- Pour en revenir à ce que tu disais, il est vrai que ce petit pays n’est pas loin de Tsuchi no Kuni mais disons que j’avais besoin d’un peu de changement. En réalité, je prépare un voyage à Konoha mais avant cela, j’avais besoin de me réhabituer à voyager. Je ne reste jamais longtemps à Iwa si bien que je n’y habite même pas. J’entame donc un voyage initiatique à travers le monde shinobi dont l’un des buts est d’en savoir plus sur mon héritage.

Continuant ensuite sur sa vie et le pourquoi du comment elle était Iwajin sans vraiment être proche du village, la kunoichi expliqua l’héritage qu’elle possédait, cet héritage qu’elle tenait de ses ancêtres samurais. Celle-ci souhaitait tout naturellement honorer cette descendance, et c’est logiquement qu’elle se tourna vers l’art du sabre. Tout cela rappelait fortement à Yagami un ancien Kazekage, Soufuku Nitobe. Venant de Tetsu no Kuni, il avait prouvé sa capacité à manier un sabre à travers le monde entier en utilisant l’apprentissage que lui avait dispensé son maître. Le Nitobe restait l’un des plus grands manieurs de sabre jamais connu, c’était incontestable.

Lorsque la kunoichi eut fini de parler, elle proposa implicitement à Yagami d’en faire de même. Buvant une gorgée de Sake, la kunoichi commença à son tour à parler :

- Ta proximité avec les samurais me fait a un ancien Kazekage, Soufuku Nitobe. C’est un manieur de sabre exemplaire ayant reçu son enseignement directement des maîtres Samurais de Tetsu no Kuni. C’est le sabreur le plus puissant que je n’ai jamais vu.

Marquant une pause, la kunoichi reprit :

- Je suis née à Suna et ait toujours vécu dans le désert, m’adaptant à ses caprices. Au final n s’y habitue, mais bon. Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de voir en détail les autres contrées, c’est pourquoi j’ai choisi d’entreprendre un voyage à travers cette partie de la carte. Je n’avais jamais vraiment connu la neige, et je doit dit que c’est agréable ! ajouta Yagami avec un sourire amusé. J’ai passé toute ma vie à Suna, ou presque, et je doit avouer que changer d’air me fait du bien. Surtout après l’agitation qu’on à eu à Suna. La guerre civile était difficile, et manoeuvrer toute la garde afin de protéger les citoyens est une tache très fatigante, crois moi. Mais maintenant celle-ci est terminée, et prendre un peu de repos hors de son pays est sans doute la meilleure chose à faire. D’autres rencontres étonnantes attendent peut-être au coin de la rue, qui sait ?

C’est ainsi que la kunoichi termina son monologue. Après une petite pause, elle ajouta tout de même :

- Si ton héritage provient des samurais, tu devrait t’intéresser à Tetsu no Kuni, non ? Ce pays abrite des maîtres incontestés du sabre, je suppose que cela pourrait t’intéresser, non ?

Rang B

Kiriha écoutait attentivement le récit de son interlocutrice. La jeune blonde lui révéla le nom d’un samouraï qui, selon ses dires, était le plus fort sabreur qu’elle n’ait jamais connu. Soufuku Nitobe…la jeune fille s’efforcerait de retenir son nom et d’en parler à son arrière-grand-père. Qui sait, peut-être que cet homme était une étape qui lui permettrait d’en savoir plus sur ses origines…

Yagami lui parla ensuite de sa vie à Suna. Kiriha était impressionnée par les responsabilités que pouvaient avoir la jeune blonde. Elle lui fit part d’une guerre civile dans laquelle elle avait été impliquée et son rôle au sein de la garde de Sunagakure no Sato. C’était une femme forte qui se trouvait devant elle et la jeune Iwajin du avouer qu’elles partageaient certaines similitudes. Par ailleurs, elle aussi était venue pour se reposer et se décharger du poids de la responsabilité qui incombe les hauts gradés des cinq grandes puissances mondiales. Quoiqu’il en soit, Yagami semblait apprécier son séjour et était amusée de voir le contraste de climat qui existait entre leurs deux pays respectifs.

« La guerre civile…cette lutte armée entre citoyens d’un même pays. Pourquoi les gens cherchent-ils autant à se faire du mal » Dit-elle en son for intérieur.

C’est vrai, malgré tous les enseignements qu’elle avait reçus, Kiriha n’avait jamais vraiment aimé la violence. Elle-même n’avait jamais ôté la vie à qui que ce soit et n’avait jamais pris part aux conflits armées même lorsque cela impliquait son propre pays. Au contraire, elle préférait rester loin de toute source de problème, ne dégainant son sabre qu’en cas d’extrême nécessité ou si sa vie se trouvait menacée. Après tout, n’aurait-elle pas dû perdre la vie douze années plus tôt lorsqu’elle avait quitté son clan…

- Si ton héritage provient des samurais, tu devrais t’intéresser à Tetsu no Kuni, non ? Ce pays abrite des maîtres incontestés du sabre, je suppose que cela pourrait t’intéresser, non ?

Cette dernière réplique la tira de ses rêveries. Tetsu no Kuni ? Evidemment qu’elle y avait pensé mais cela ne faisait pas partie de ses priorités actuelles. Kiriha devait d’abord se renforcer et acquérir de l’expérience avant de se lancer dans cette expédition qui lèverait le voile sur ses origines.

« En effet, me rendre à Tetsu no Kuni fait partie de mes projets. Cependant, l’heure n’est pas encore venue. Ma pratique du Kenjutsu est encore imparfaite et je ne tolérerai pas de m’y rendre avec un niveau aussi déplorable. Je souhaite avant tout me renforcer avant d’y aller. »

Elle détacha ensuite son sabre, le dégaina et le lui montra.

« Je te présente Intetsu, mon wakizashi mais également le trésor de ma famille qui s’y trouve depuis maintenant plus de cent ans. A ce jour, je suis sa troisième utilisatrice après mon arrière-grand-père et mon grand-père. Pour être honnête, c’est principalement pour ça que je veux me rendre à Tetsu no Kuni. Pour une raison que j’ignore, Intetsu refuse de se faire manier par d’autres sabreurs que moi-même. Essaye de le dégainer et le fourreau refusera de se défaire du sabre. Cette irrégularité ne s’est jamais produite avec mes prédécesseurs, j’en ai conclu donc que Intetsu possédait peut-être des attributs que tout le monde ignorait jusqu’à présent. Tout ce que je sais, c’est que sa lame fut forgée à Tetsu no Kuni, bien longtemps avant la formation des villages. Dès que je m’estimerais prête, je me rendrais à Tetsu no Kuni et alors je serais peut-être en mesure de trouver des réponses aux questions que je me pose. »

Elle rengaina le sabre puis le lui tendit.

« Vas-y, essaie » Dit-elle en gage de bonne foi.

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