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 Enquête

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Kiriha Akemi
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Kiriha Akemi
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MessageSujet: Enquête   Enquête EmptyVen 22 Sep - 21:31


Automne 120

Cela faisait quelques jours que la capitale avait été sauvée du fléau qui ravageait le Yuukan depuis quelques mois maintenant. Grâce au remarquable travail des scientifiques d’Iwagakure, un remède avait été élaboré, permettant à la population qui avait survécu à la maladie de s’en défaire définitivement. Celui-ci avait été délivré sous forme de gaz qui, une fois entré dans l’organisme agissait presque instantanément. On avait pu voir durant quelques heures, voir quelques jours, de nombreux citoyens sortir de leurs demeures afin d’inhaler ce doux parfum salvateur.

Par la suite, la vie semblait avoir repris son cours, chacun oubliant peu à peu la menace qui planait sur eux et chacun s’affairait à participer, du mieux qu’il pouvait, à la reconstruction de la cité des lumières. Les choix faits par le Tsuchikage, notamment celui d’augmenter les taxes allaient peut-être déplaire certains habitants mais un habile subterfuge avait permis de calmer les foules en apparence puisque lui-même avait proclamé mettre une fortune colossale aux réparations, montrant ainsi à toute la population son implication dans le village.

Malgré cela, l’anarchie créée par la maladie avait multiplié les crimes en tout genre et même si le système Crystalis était assez performant pour éviter les débordements, il subsistait encore des malfrats çà et là, en particulier dans les quartiers pauvres et malfamés de la ville. De nombreuses personnes avaient perdu leurs proches et ceux dont l’esprit n’était pas préparé à ce genre de situations avaient succombé à la folie ou avaient rejoint leurs proches dans l’au-delà. Car oui, même si beaucoup de gens avaient tendance à l’oublier, les ninjas ne composaient pas la majeure partie de la population du pays de la Terre, surtout depuis l’avènement de l’automatisation du village.

Même parmi les shinobis, la maladie avait fait un carnage et de nombreux clans n’avaient certainement pas échappé à celle-ci. Ce fut le cas d’Itsuki, actuel patriarche du clan Akemi qui était resté à Iwa durant toute la durée de la maladie. Il avait vu des proches s’éteindre un à un et des membres quitter le quartier résidentiel vers l’hôpital pour ne plus jamais revenir. Hommes, femmes, enfants, personne n’avait été épargné. Lui-même n’avait jamais su comment il en avait réchappé ou plutôt, comme le pensait-il, il avait contracté la maladie plus tard et n’avait pas eu le temps de réagir que le remède avait déjà été distribué. Cela s’expliquait par le fait qu’il était resté cloisonné jusqu’à ce que la situation ne dégénère et sortait de temps à autres afin de « réparer les erreurs du passé » comme il aimait se laisser entendre.

Aujourd’hui ne faisait pas exception et une nouvelle journée se levait sur le dojo Akemi. En tant que chef de clan, son programme était très chargé et il ne pouvait pas s’occuper de ses problèmes personnels avant d’avoir mené toutes les tâches qu’il s’était fixé. Le quarantenaire se levait très tôt le matin, avant même les premières lueurs de l’aube pendant lesquels il s’entrainait seul, sachant qu’il était impossible de le faire plus tard dans la journée. Ces séances duraient en moyenne jusqu’à ce que les premiers rayons du Soleil transpercent la nuit, heure à laquelle il allait prendre une douche avant d’accueillir ses disciples un peu plus tard.

Il fallait dire que depuis le début de ce fléau, Itsuki n’avait plus enseigné et les affaires allaient plutôt mal mais depuis que les gens avaient retrouvé un semblant d’espoir, ils étaient naturellement revenus vers lui et travaillaient avec encore plus d’assiduité. Ce fléau avait durci certains d’entre eux et ils étaient plus ou moins tous animés d’un désir de progression. Depuis son ouverture, qui remontait à la création même du village, la tradition avait voulu que quiconque désireux d’apprendre l’art du sabre pouvait y entrer. Ainsi, Itsuki avait déjà transmis son enseignement à d’autres personnes hors Iwajins, notamment des voyageurs désireux de voir d’autres styles de combat. D’une certaine manière, à force de voir des têtes différentes, le père avait eu l’impression de voyager même si il était loin derrière son vagabond de grand-père Ryouma.

Le reste de la journée était souvent dédié au repos, à la méditation ou à s’occuper des finances et à la répartition des richesses entre les différentes familles du clan. Itsuki tâchait d’être le plus équitable possible. Il s’occupait également de fournir le nécessaire pour que la future génération bénéficie du meilleur enseignement possible et se permettait même d’enseigner l’une ou l’autre technique aux jeunes pousses fraîchement inscrites à l’académie. La quasi-totalité des gens l’appréciait, surtout depuis qu’il s’était adouci à cause du tragique événement qui s’était passé il y a quatorze années. Malgré tout, le patriarche était un sérieux combattant, rappelant souvent aux jeunes fougueux que l’âge ne faisait pas tout.

Plusieurs heures plus tard, lorsque tous ses élèves rentrèrent enfin chez eux et qu’il avait accompli à peu près tout ce qu’il y avait à faire, Itsuki put enfin consacrer un peu de temps à soi-même.

« Ayame ? » Dit-il en haussant la voix de manière à se faire entendre.

Une jeune fille d’une vingtaine d’années accourut vers Itsuki après quelques minutes avec un plateau sur lequel était disposé un verre de thé fumant. Elle était l’une des seules personnes que la maladie avait épargnée et était restée au côté du patriarche en s’occupant de lui fournir des informations sur l’extérieur en raison de son emploi du temps chargé.

« Désolée, je préparais le thé, je n’avais pas entendu ».

Itsuki lui prit le plateau des mains et le posa à ces pieds.

« Je dois m’absenter ce soir pour ce que tu sais. Je te charge de veiller sur le dojo pendant mon absence et…comme tu le sais, il ne faut surtout pas que le reste du clan le sache compris ? »

La jeune fille hocha la tête positivement avant de répondre :

« Bien Itsuki-sama, je m’en vais préparer vos affaires. »

Il se leva ensuite puis enfila son armure ainsi qu’un Haori avant de se diriger vers la porte. Ayame lui tendait ses deux sabres qu’il fixa à chaque côté de sa ceinture puis sortit en s’engouffrant dans les ruelles de la grande métropole. Il était tard, très tard et malgré la sécurité, il était presque impossible de couvrir la totalité du territoire d’un système de surveillance. Cette nuit, Itsuki devait se rendre à une taverne dont il connaissait le tenant. Celui-ci avait pour habitude de surveiller les allées et venues et il se demandait si il n’avait pas des renseignements concernant son enquête. Ruelle après ruelle, on pouvait s’apercevoir à quel point la situation se dégradait au fur et à mesure que l’on pénétrait plus profondément dans les artères de la ville. Il marchait rapidement, essayant de ne pas croiser le regard des nombreuses personnes douteuses qui le dévisageait jusqu’à arriver à la taverne.

« Alors Itsuki ! Ca fait un bail que je n’tai plus vu dans l’coin ! Comme toujours ? » Dit le tavernier lorsqu’il le vit pousser la porte à double battants.

Il se saisit d’une écuelle ainsi que d’une bouteille dans laquelle il versa le fameux liquide à base de riz. Itsuki le saisit et en but une gorgée avant d’exposer le but de sa venue.

« J’aurai aimé profiter de la soirée, Ginoza, mais ce n’est pas ce que je suis venu chercher aujourd’hui »


Il fit glisser une photo sur le comptoir.

Spoiler:

« Tu n’aurais pas vu cette fille par hasard ? Je sais que tu te rends souvent dans le centre-ville pour te ravitailler donc je me demandais si tu ne l’avais pas croisé. Elle doit avoir une vingtaine d’années maintenant et je suis presque sûr qu’elle n’a pas pu couper les ponts avec Iwa. »

Le barman regarda attentivement la photo en se frottant le menton machinalement.

« Nan, cette bouille m’dit rien du tout. T’as vu la taille d’la ville mon pauv’ vieux, tu m’demandes l’impossible là ! »

Itsuki reprit la photo et termina son verre de saké avant de repartir.

« Très bien, merci quand même. Si tu as du nouveau, préviens-moi. »

« T’sais que tu peux toujours compter sur moi ! »

Il sorti de la taverne et une vague de fraîcheur le frappa en plein visage. Il fallait avouer que l’hiver approchait à grands pas et les températures diminuaient de jour en jour. Son armure de métal n’arrangeait pas son problème et Itsuki se demandait si il n’aurait pas dû s’habiller plus chaudement en dessous de celle-ci. Alors qu’il quittait peu à peu les bas-fonds de la ville, Itsuki se fit accoster par deux jeunes gaillards. Des groupes de gens de leur espèce attendaient généralement que les gens ivres sorte de la taverne de son ami afin de les détrousser du peu de ryôs qui leur restaient. Comme ces personnes étaient souvent dans un état plus que déplorable, il était assez facile pour eux de commettre leur méfait.

« Passez votre chemin, vous n’êtes pas de taille. »

Il continua à avancer mais ses assaillants se mirent en travers de son chemin, lui barrant la route vers le centre-ville. Itsuki soupira profondément avant de décroiser ses bras qu’il avait gardés dans cette position afin de se tenir chaud.

«Vous sentez encore le lait de votre mère que vous vous voyez déjà pousser des ailes. Mais très bien, puisque vous insistez, permettez-moi de vous donner une petite leçon de conduite.»

Attendant que ses deux agresseurs passent à l’attaque, Itsuki esquiva leurs deux ridicules cure-dents avant d’apposer ses poings sur la poitrine de chacun puis en relâchant ses phalanges, provoqua une impulsion qui fit remonter leur diaphragme, leur coupant la respiration pendant quelques secondes.

« One-inch punch…J’ai momentanément bloqué votre respiration pendant quelques secondes. Vous devriez vous en sortir sans séquelles pour aujourd’hui mais la prochaine fois, je ne serais pas aussi clément… »

Il profita ensuite que ses deux assaillants se contorsionnent au sol pour sortir de ces ruelles à risques avant de continuer sa balade à travers la métropole.

« Si seulement je pouvais m’absenter de jour sans éveiller les soupçons. Kiriha, tu me manques tellement… »

Résumé :
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