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Sujet: Sortie en ville Jeu 5 Oct - 20:12
Sortie en ville !
Kyrua en avait marre de rester planté dans sa tour 24h/24. Depuis qu'il avait mis en place ses nouvelles lois pour rehausser les taxes et les impôts, malgré sa généreuse donation, il avait froissé la population de son pays. Pour la première fois depuis plusieurs années, les citoyens d'Iwa étaient en colères. Son équipe de communication avait alors mis en place une stratégie à base de tapage médiatique entre autre. Alors qu'il tournait en rond entre son salon qui laissait filtrer une lumière radieuse et son bureau, il eu un flash de souvenirs enfouis issus de son ancien lui. Il se revit, en train de rendre visite à sa très chère amie aveugle...
Rojira... Tu me manques... Si seulement je pouvais avoir tes conseils avisés... Tu étais mon pilier, et maintenant tu es partie...
Un flot de souvenirs suivirent alors, en repassant à travers tout ceux en qui il avait cru et qui l'avait abandonnés... Toute cette réussite pour finir seul, toute sa vie, au sein de son clan, on lui avait appris à être ambitieux, il savait qu'il finirait par être important mais le prix à payer était la solitude et Kyrua la supportait de moins en moins. Avant, il avait une femme qu'il aimait et qu'il avait sacrifié au nom de sa propre existence, quel être pourrait faire ça... Il s’effondra, fatigué puis se mis à pleurer, seul allongé sur son tapis de cachemire. Après de nombreuses heures passées à ressasser le passé, et à en extirper tout son mal être, il se redressa péniblement puis se mit à penser :
Bon, je ne dois pas me laisser abattre. Tout ces gens... Ils comptent sur moi, je ne dois pas les décevoir ! Je... Je vais aller à leur rencontre !
Malgré un soleil qui s'était couché, Kyrua finit par se relever puis alla s'habiller décemment. Il était temps pour lui de sortir, de voir ce qu'était devenu sa ville depuis qu'il avait emménagé dans sa tour. 23 années s'étaient écoulés déjà depuis qu'il n'était pas allé à la rencontre de ses citoyens. 23 années durant lesquels il avait vécu dans sa bulle de richesse et d'opulence. Il était temps d'y mettre un terme. Il appuya sur son interphone :
Katsuni ! Qu'on fasse préparer ma voiture, je sors ! Bien Kyrua sama, je vous appelle également votre garde armée qui vous escortera durant votre voyage. Non, pour cette fois j'aimerai sortir seul, je pense être assez grand pour me débrouiller et assez expérimenté pour faire face aux menaces mais merci pour cette attention. Mais monsieur ! Par les temps qui courent vous ne devriez pas prendre de tels risques !
Il sorti de son bureau, frais, pomponné et habillé de sa plus belle tenue de shinobis aux armoiries d'Iwa puis il s'adressa directement à son assistante en sortant :
Katsuni voyons... Il n'y a pas plus sûr qu'Iwa.
Il sorti sur ces paroles et descendit avec son ascenseur jusqu'aux parkings où les voitures étaient stockées.
Il récupéra sa berline en espérant qu'elle se fonde dans la masse des véhicules de la ville. Il appuya sur le bouton de démarrage et entendit l'immense rugissement du moteur. Puis il fonça à travers les rues à bord de son bolide. Il était émerveillé de voir que malgré une nuit qui commençait à rafraîchir l'atmosphère, les rues étaient pleines à craquer de passants qui marchaient plus ou moins joyeusement, certains tenaient des sacs de provisions, d'autres des sacs de vêtements. Kyrua découvrit également des mendiants au coin de ruelles plus sombres, ce n'était pas la vision qu'il avait de sa glorieuse cité. Il se gara enfin dans une esplanade non loin de l'hyper centre de la ville. Il décida d'arpenter les rues puis de faire les boutiques. Il ne fallu pas plus de 5 minutes pour qu'on le repère :
Maman regarde ! C'est le monsieur de la télévision ! C'est Kyrua !
Gêné il s'éloigna un peu plus et fit comme si de rien n'était. Mais la petite fille insista en le suivant :
Kyrua sama ! Je t'adore ♥ ! Tu me fais un autographe ? Et bien...
La mère gêné arriva et saisit la gamine qui, en guise de protestation, se mit à pleurer :
Excusez la Tsuchikage sama, elle ne sait pas se tenir, je vous en prie ne la punissez pas !
La mère s'était mise à genoux devant lui, si bien que la vie dans le centre commercial semblait s'être arrêtée, les passants retenaient leur respiration. Kyrua de son côté était plus gêné par ce comportement. Comment pouvait il penser qu'il était un véritable monstre, assez pour qu'il puisse faire du mal à une petite fille sans raison.
Je... Vous pouvez vous relever... Je n'ai aucune intention de vous faire du mal ♫ ! Tiens, je vais te faire ton autographe, tu as un stylo ?
Il entendit les râles de soulagement des gens qui regardaient la scène. Intérieurement, il était sur le point de craquer... Ainsi on le voyait comme un despote ?! Il tint bon afin de garder de la prestance et ne pas montrer ses émotions, son entraînement chez les Ryuka avait servi à quelque chose. Il signa finalement un autographe :
Comment tu t'appelles ? Mirella ! Et plus tard je voudrai devenir aussi célèbre que toi ! Et bien Mirella, je pense que plus tard, tu me surpasseras dans bien des domaines !
La mère, qui semblait toujours sous le choc le remercia :
Merci de tout cœur Tsuchikage sama !
Sans le remarquer, de nombreux journalistes l'avaient suivi et le mitraillait de photo épiant ses faits et gestes. Son système se retournait contre lui, mais étais-ce pour le pire ? Seul l'avenir pourrait lui dire. Il lirait les news dans la une du quotidien de demain... En attendant il décida d'aller un peu plus dans les bas fond d'Iwa, les quartier dont on disait qu'ils étaient mal famés. Comment avait-on pu laisser la situation empirer à ce point...
Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Sam 7 Oct - 13:58
Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 1
C'est dans mon bureau que j'observais les nouveautés dans qui défilait sur mon grand écran. Ayant terminée ma journée, je n'allais pas tarder à rentrer dans mon logement de fonction, cependant, sortant désormais très peu avec la charge de travail que j'avais avec ma position, je devais, le plus possible, me tenir au courant, et donc je passais une partie de ma soirée dans le bureau, à regarder les informations flashs et différer que les médias transmettaient. Il n'y avait pas grand-chose d'intéressant du moins. M'habillant pour sortir, vu que le froid commençait petit à petit à faire place la chaleur, j'allais éteindre l'écran pour aller dormir, quand une news flash apparus sur mon écran.
« Le Tsuchikage en promenade dans les rues. »
On pouvait également le voir, proche du hyper centre de la ville. Beaucoup le regardaient avec méfiance, après tout, de ce que j'avais vu et entendu, le gouvernement n'était pas dans une de ses meilleurs périodes actuellement. Puis, les regards rassurés des gens quand il donna l'autographe à la jeune fille. Un petit sourire en coin se forma sur mon visage. Je ne le connaissais pas personnellement, mais même lui semble encore avoir un coeur, malgré tout ce qu'on dit sur lui… Sachant bien évidemment que personne ou presque ne connaissait sa véritable identitée.
A ses pensées, alors que je fixais l'écran, mon petit sourire tomba, et ma mine devint sombre. Tout comme personnes ne connaissaient le véritable maître d'Iwa. Celle qui tirait réellement les ficelles. De plus, je suis sûre qu'elle à profiter des absences de Kyrua pour lancer cette commande de clone… À moins que ce soit Kyrua en personne qui l'est fait. Mais, une chose est sûre, je ne pouvais pas rester dans le silence… Non. Je devais savoir si Kyrua était responsable… Ou pas.
Crystalis n'aurait pas le contrôle sur Iwa. Je préfère encore la guerre civile, ou une destruction de la majoritée des infrastructures que d'être le pantin d'une machine.
Par chance, Kyrua me donnait une opportunité en or. Crystalis pouvait certes avoir la vision sur toutes les caméras de la ville, celle-ci n'était cependant pas sous surveillance totale. En particulier, les bas-fonds d'Iwa. Si je pouvais y attirer Kyrua, alors, peut-être que je pouvais faire quelques choses, hors d'atteinte de Crystalis. Et je pouvais disparaître de sa perception. Après tout, je l'avais toujours avec moi.
Agissant comme d'habitude, j'éteignais les informations et me dirigeais vers la sortie. Le temps que je n'étais pas dans ma chambre, je ne pourrais agir. Saluant aux passages les travaileurs de nuits, qui commençaient désormais à connaître mes habitudes, je sortis de l'hôpital et me dirigea vers ma chambre de fonction. Très vite, utilisant mon ID, j'entrais dans celle-ci, et alluma la lumière. Je savais que Crystalis avait une caméra dans ma chambre, logique, du à ma position. Cependant, pas dans ma salle de bain. Prenant un sac avec moi, j'entrais dans celle-ci, pour faire comme si j'allais me doucher. Dedans, je créai un clone en Seikaton, qui ira dormir à ma place, avec la chemise habituelle. Maintenant, il fallait sortir sans se faire voir, et je savais comment faire. Mon clone possédait après tout mes pensées, donc ça fonctionnera.
Prenant le sac, avec la machine des rebelles cachées à l'intérieur, et ce, depuis longtemps, je me préparais en enfilant ce drapé que Kiriha m'avait donné, avec ses propriétés étranges. J'étais fin prête, crystalis ne pouvait plus me suivre, vu que j'avais remis ma montre à mon clone. Il était temps de passer mon plan en action. Je sortais en même temps que mon clone de la salle de bain, et celui-ci s'approcha de la fenêtre pour l'ouvrir. Une fois celle-ci ouverte, il alla s'installer dans le lit pour ne plus y bouger. Je sortais alors par la nouvelle porte ouverte par le clone, pour marcher sur le plan du mur, grâce à une technique élémentaire à tout ninja. Enfin, toujours sous la cape, j'arrivais au sol. Il était temps de trouver Kyrua. Grâce aux déplacements rapides, je sautais de building en building, pour m'approcher de la dernière position connue de Kyrua. Par chance, les panneaux publicitaires donnaient sa position en info flash, après tout, c'était quelque chose d'exceptionnelle, et sans doute pas mal de personnes voudrait apercevoir le Tsuchikage… Pas forcément que pour lui dire du bien d'ailleurs.
Mais, par chance, il semblait se diriger vers les tréfonds d'Iwa et beaucoup moins de personnes osaient venir ici. Ça faisait mon affaire. Les caméras des bas-fonds ne devaient pas êtres toutes fonctionnelles, je pourrais donc interpeller Kyrua à ma manière sans que cela paraisse suspicieux.
Enfin, j'arrivais à sa position. Quelques rares photographes osaient le suivre ici. J'attendais patiemment qu'ils soient tous parties de ce lieu pour m'approcher de Kyrua, dans une zone sans surveillance, et lui rentrer dans l'épaule, traçant mon chemin.. Ma cape me rendait bien invisible à l'oeil nu, cependant, je ne pense pas qu'elle camoufle mon chakra. Vu son corps d'Uchiha, il devrait me pister. Ainsi, je gardais une distance raisonnable de lui, tout en regardant s'il agissait, avant de m'engouffrer dans une ruelle qui n'était pas surveillé par les camera de Crystalis, attendant Kyrua de pied ferme.
Résumé:
Takara, après avoir appris que Kyrua se promenait dans les rues d'Iwa, par à sa poursuite, tout en se camouflant des systèmes de sécurités d'Iwa, pour essayer de l'attirer dans un lieu calme ou personne ni rien ne pourrait les entendre pour discuter de sujets épineux avec lui.
Dernière édition par Takara Hiseijo le Lun 23 Oct - 15:14, édité 2 fois
Kyrua Uchiha Rang SS
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 8:56
Sortie en ville !
Plus il avançait et moins il entendait le bruit de la foule et de la métropole qui vrombissait de toute part en permanence. Alors que les décibels du centre s'amenuisait, les décors, eux, se dégradait. Dans les bas fond d'Iwa il n'y avait que peu d'électronique, les écrans n'étaient pas présent. Il se souvenait qu'à l'époque où ces quartiers défavorisés bénéficiait des mêmes structures que les autres quartiers, ils étaient constamment vandalisés, il ne lui fallu d'ailleurs pas plus de 10 minutes pour trouver un graphiti sur lequel on pouvait lire : "Technologie" suivit d'un dessins qui représentait un robot en train de tuer une femme devant ses enfants. Visiblement, peu de personnes ici ne comprenait l'importance de l'arrêté Precrime, il était primordial de couper le mal à la racine, avant qu'il ne germe dans les conscience seulement... Devant lui, alors qu'il continuait candidement à avancer dans la ruelle maintenant déserté par la foule, une femme qui donnait l'air d'être mal en point se fit arracher son sac par un malfrat.
Hey ! Non ! Mon sac ! Au voleur ?!
La suite fut choquante, Kyrua ne vit pas un passant réagir aux cris de la vieille femme, pas un seul prit l'initiative de courir après le voleur qui d'ailleurs ne décida pas de s'enfuir tout de suite, il se retourna vers sa victime pour lui asséner un coup de poing qui la laissa sur le carreau.
Tiens ! Sale traînée ! Tes cris on en a rien à foutre ici !
Il reparti ensuite tranquillement, sans être inquiété qu'une police quelconque vienne pour l'arrêter. Comment cela était-il possible ?! Kyrua se saisit immédiatement de son smartphone tout en restant discret et prit en filature le voleur.
Bureau U.T.O.P.I.E. bonsoir, pour une délation tapez 1, pour une plainte tapez 2, pour un renseignement tapez 3. Biiip Le service precrime est mis en communication avec vous, merci d'avoir patienté... Service precrime bonsoir comment puis-je satisfaire votre appel ? Bonsoir, Kyrua Uchiha, Tsuchikage d'Iwa... Je viens d'assister à une scène de larcin sans intervention aucune de vos services de police. Comment cela se fait-il ? Je... .... ... Attendez quelques instants je vous met en relation avec mon responsable ?! ... ... ... Kyrua sama, hum, désolé pour le dérangement, où est ce que s'est déroulé le larcin, nous avons pourtant un taux de criminalité réduit à 0% dans le centre ville. Justement, il ne s'agit pas du centre ville, mais du Low Iwa... Pourquoi est ce qu'il n'y a aucune surveillance ici ? Je passe devant la 4ème caméra de surveillance endommagé, Crystalis ne peut pas œuvré si elle ne possède pas le maximum de donnée. Et bien, Kyrua sama, c'est un peu plus compliqué que prévu dans ces quartiers périphériques. Les autochtones ne se laissent pas faire, ils ne souhaitent pas que la technologie envahissent leurs foyers, et malgré nos fréquentes réparations, nous faisons face à de nombreux actes de vandalisme dans cette zone. Maintenant dites moi, où êtes vous ?! Dans cette zone vous n'êtes plus protégé par le système Crystalis, vous courrez trop de risques, donnez moi votre position afin que je puisse envoyer une escouade vous chercher. Bon... Et bien je crois que je vais avoir le droit à avoir une petite discussion avec le chef de votre section à mon retour... Quant à ma localisation, votre incompétence sur cette zone ne va pas se résoudre à envoyer une escouade qui va plus les effrayer qu'autre chose. Laissez moi où je suis, je me débrouille très bien jusqu'à présent, et si un passant ose s'en prendre à moi, je pense être à même de me défendre. Merci pour ces infos.
Kyrua raccrocha immédiatement, ne laissant pas une chance à son interlocuteur d'argumenter pour qu'il rentre. Il continua donc à suivre le voleur qui ne se souciait pas d'être arrêté visiblement. Logique, vu que la police avait trop peur de venir dans ce quartier. Lorsqu'il prit enfin une ruelle sans aucun autre passant, il décida de passer à l'action. Il mit une capuche de sa tenue ninja qui complétait sa lourde cape puis s'engouffra à son tour dans la ruelle.
Hey toi ! Comment t'appelles tu ?
Le voleur se raidit quand il entendit qu'on l'appelait, prêt à se battre puis il se retourna et fit face au Tsuchikage. Évidemment, la capuche de Kyrua l'empêchait qu'on puisse le voir, seul deux yeux rouges sang reflété par la lune, brillait dans l'obscurité. Le voleur sorti un petit couteau, comme si il s'apprêtait à vouloir détrousser le Tsuchikage.
Qu'est ce que ça peut t'faire ?! T'es qui toi d'abords ! Allez file moi ton fric tant qu'y est, ma journée sera bien pleine comme ça ! Dernière chance, tu es sur de ce que tu souhaites faire ? Non mais tu te prends pour qui ?! Un ninja d'élite ?! Ah ah ah ah, manque de bol tes ninjas d'élite ils se font dans leurs frocs à l'idée de venir ici parce que nous on les tuent !
Le voleur fonça sur lui arme en main prêt à le planter au niveau du ventre, mais, contre toute attente il n'en fit rien. Au lieu de cela, il continuait à fixer le regard de Kyrua comme si il était paralysé. Doucement mais surement, Kyrua enleva sa capuche pour laisser son agresseur apercevoir son visage.
Tu t'en es surtout pris à la mauvaise personne aujourd'hui...
Son illusion, B [提出] Teishutsu laissa son adversaire pétrifié par la peur. Il vit l'entrejambe de son pantalon se mouiller tandis que Kyrua récupérait tranquillement les effets volés à la vielle dame. Une fois le larcin récupéré, il fit demi tour et laissa le pauvre bougre seul, trempé de sueur et autres déjections, tomber dans la boue. En regagnant la rue, il vit la pauvre femme qui pleurait assise près d'un escalier :
Tenez, je crois qu'on vous a volé ceci... Tachez de faire attention, apparemment ces quartiers ne sont plus très sur mais ça va changer je vous le promet... Je... Je vous reconnais ! Vous êtes le Tsuchikage !
S'attendant encore à des foules de fanatiques il s'apprêtait à chercher un stylo pour signer des autographes quand la dame se mit à lui cracher dessus. D'ordinaire, il l'aura décapité à main nu puis il aurait traîné sa carcasse à travers la rue afin de montrer qui dirigeait ici mais il n'en fit rien. Ce geste inattendu était justifié.
Vous nous aviez promis de la sécurité ! De la modernité ! Au lieu de ça, vous avez privilégié les riches et les puissants au détriment des autres que vous estimiez moins important ! Vous ne méritez pas de diriger notre pays ! Hey vous autres ! Kyrua est là ! C'est lui le responsable de toute nos misères ! Répondez moi au moins ceci monsieur le Tsuchikage ! Mon mari était un scientifique renommé dans votre haute ville ! Il travaillait sur un projet dont il ne voulait pas m'en donner d'informations et il est à ce jour porté disparu ! Non... Personne ne le recherche parce que d'après vos services de renseignement il n'existe même pas ?! Je ne suis pas la seule dans ce cas ?! Qu'est ce que vous avez voulu étouffer hein ?! Qu'est ce que vous nous cachez !!! J'ai tout perdu à cause de vous !
Il ne savait pas quoi répondre.... Enfin en vérité il savait parfaitement quoi répondre si il devait dire la vérité. Il avait tué tout ces hommes il y a plusieurs années afin de permettre à Ashiro d'obtenir une nouvelle vie, la sienne. La démarche avait ensuite été d'effacer complètement les traces de ses méfaits, y compris celle des centaines de scientifiques qui avaient œuvré sur le projet... Il se recula puis décida de partir mais déjà, de nombreuses personnes avaient rejoint la cause de la vieille dame et se montrait hostile envers lui. Devait il fuir ? Il pouvait toujours faire un saut pour grimper sur une structure et s’échapper de cette manière...
Kyōko Kamiya Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 10:53
Sortie en ville FT. Kyrua Uchiha & Takara Hiseijo
Iwa s’était miraculeusement débarrassé de l’épidémie en un clin d’œil, ses monstres métalliques volants ayant répandu le remède à ce maux après l’avoir trouvé par un moyen inconnu, à Kusa no Kuni… c’était quand même bizarre, une nation qui se vante d’être la meilleure du continent en terme médical est cible d’une pandémie qu’elle ne peut guérir immédiatement, mais elle finit par trouver le remède seule une fois que le chaos a permis aux autorités de faire un peu de tri dans les opposants… je ne connaissais rien en médecine mais je me disais tout de même qu’il y avait anguille sous roche. La brève entrevue avec le manieur de Bakuton l’autre fois m’avait faite revenir à l’esprit l’idée qu’une rébellion existait toujours… mais il était illusoire d’espérer qu’un mouvement brutal et désorganisé puisse faire vaciller un gouvernement aussi strict et formel que l’était celui du village caché par les Roches.
Etais-ce vraiment impossible de changer cette situation, même si on s’en donnait la peine ? Nul doute que ces médias pourris discréditeraient tout dissident aux yeux du grand public, tandis qu’ils s’assureraient dans l’ombre qu’il ne fasse pas trop parler de lui, mais ce mouvement de pensée était-il encore assez minoritaire pour être annihilé ? J’avais choisi d’en avoir le cœur net…
Me baladant dans les quartiers les moins aisés du village, ceux ou même Crystalis n’exerçait plus la Loi en raison de l’absence de moyens humains et matériels, mais ce que je j’y trouvais n’étais guère plus qu’un autre fléau de notre société. Un amas de misérables loubards convaincus que le laxisme qui régnait quant à l’autorité ici leur permettait de transformer l’endroit en jungle, pour y faire régner un système parallèle, et ils n’avaient pas tort au fond… trop peu de shinobis étaient assez dotés pour oser mettre les pieds ici, et le rapport de force faisait souvent échouer les militaires qui perdaient la vie et dont on ne recevait plus aucune nouvelle par la suite, on ne cherchait même pas à savoir ce qu’ils étaient devenus.
Une scène attira mon regard dans la rue adjacente. Une femme en pleurs était visiblement acculée par un bougre possédant ce qui devait être son sac à mains semblait s’approcher d’elle. Au vu de son habit, le larcin semblait vouloir empêcher sa victime de pouvoir témoigner. Je n’allais tout de même pas lui faciliter la tâche, cette nation a beau m’insupporter, j’en reste une militaire, et je n’allais pas manquer l’occasion de remettre un déchet à sa place. En m’approchant toutefois, les paroles parvenant à mes oreilles me firent rapidement changer d’avis.
- Je... Je vous reconnais ! Vous êtes le Tsuchikage !
Elle interrompit son interjection pour lui cracher au visage, visiblement elle aussi détestait l’homme qui reflétait la politique en place.
- Vous nous aviez promis de la sécurité ! De la modernité ! Au lieu de ça, vous avez privilégié les riches et les puissants au détriment des autres que vous estimiez moins important ! Vous ne méritez pas de diriger notre pays ! Hey vous autres ! Kyrua est là ! C'est lui le responsable de toute nos misères ! Répondez-moi au moins ceci monsieur le Tsuchikage ! Mon mari était un scientifique renommé dans votre haute ville ! Il travaillait sur un projet dont il ne voulait pas m'en donner d'informations et il est à ce jour porté disparu ! Non... Personne ne le recherche parce que d'après vos services de renseignement il n'existe même pas ?! Je ne suis pas la seule dans ce cas ?! Qu'est-ce que vous avez voulu étouffer hein ?! Qu'est-ce que vous nous cachez !!! J'ai tout perdu à cause de vous !
Il sembla hésiter un bref instant et se mit à reculer lentement. Il allait fuir sans répondre à cette brave femme et à la foule qui s'amassait progressivement pour la soutenir ? Certainement pas…
Effectuant deux déplacements rapides, je me retrouvais maintenant dans son dos, lui coupant la retraite qu’il désirait. Plaçant une main sur son épaule, je me contentais de m’adresser à lui d’une voix faussement mielleuse, jumelée à une expression faussement bienveillante.
- Kyrua-sama, voyons, vous êtes le Tsuchikage, notre dirigeant à tous ! Vous faites l’effort de vous déplacer jusqu’à la face cachée de votre système méritocratique et vous ne prenez même pas la peine de répondre aux demandes d’une citoyenne qui en pâtit quotidiennement ? De ma modeste position de Juunin, je me permets de vous recommander fortement de lui fournir les informations qu’elle quémande… n’oubliez pas qu’ici, vous êtes en terrain hostile, et que vous êtes seul contre tous.
Continuant de fixer mon ultime supérieur hiérarchique, je me préparais à devoir lui arracher les réponses attendues par la vieille dame de mes propres mains… après tout j’avais moi aussi quelques questions à lui poser.
Résumé du post
Résumé : Réfléchissant à sa position au sein d'Iwa, Kyoko pense qu'un tour dans les quartiers ou se terre possiblement la rébellion lui permettra d'être fixée. Elle y croise une civile qu'elle pense malmenée par un gredin qui se révèle être le Tsuchikage. Elle compte bien offrir à la vieille dame les réponses qu'elle attend, et en profiter pour avoir ses réponses.
Santé : 100%
Chakra : 100% -1% -1% = 98%
Techniques utilisées : Shunshin no Jutsu x2
Code by Joy
Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 11:41
Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 2
On dirait que ça n'avait pas marché. Le Tsuchikage avait préféré jouer les héros et sauver la veuve et l'orphelin, au lieu de s'occuper ce qui aurait pu être un danger. Il serait si simple de le tuer ici et maintenant, ce rend t-ils seulement compte dans quel position il est. Je réprimais un rictus. Il ne savait pas. J'étais la seule à savoir. La seule à pouvoir faire descendre Iwa dans le chaos… Et j'allais le faire. C'était désormais la seule solution pour faire survivre Iwa. Je devais profiter de ses quartiers pour le faire comprendre à Kyrua. Il n'était plus le maître d'Iwa. Iwa était devenue pensante, et ne nous voyait que comme du bétail… C'était soit ça, soit Kyrua qui mettait en place un autre plan, avec cette armée de clone en préparation.
Vous nous aviez promis de la sécurité ! De la modernité ! Au lieu de ça, vous avez privilégié les riches et les puissants au détriment des autres que vous estimiez moins important ! Vous ne méritez pas de diriger notre pays ! Hey vous autres ! Kyrua est là ! C'est lui le responsable de toute nos misères ! Répondez moi au moins ceci monsieur le Tsuchikage ! Mon mari était un scientifique renommé dans votre haute ville ! Il travaillait sur un projet dont il ne voulait pas m'en donner d'informations et il est à ce jour porté disparu ! Non... Personne ne le recherche parce que d'après vos services de renseignement il n'existe même pas ?! Je ne suis pas la seule dans ce cas ?! Qu'est ce que vous avez voulu étouffer hein ?! Qu'est ce que vous nous cachez !!! J'ai tout perdu à cause de vous !
Je regardais la scène de la ruelle, caché par camouflé par le drapé. J'ai vu le fait qu'il à récupérer le sac à main, j'ai vu le manque de respect de la femme en face de lui, et surtout, j'ai vu une vieille connaissance qui bloque le chemin de Kyrua. Décidément, s'il avait suivi le mouvement, on ne serait pas dans ce pétrin actuellement. Les civils sont pas un problème. Elle par contre allait rendre la tâche plus difficile. J'allais devoir agir. Je me faufilais, sans difficulté grâce à mon camouflage, dans un coin caché, puis j'enlevais mon camouflage. Ici de toutes façons, de ce que j'ai pus voir, Crystalis n'y avait pas assez, car les dégâts matériels étaient présents. Une chance. Au moins ici, si Kyrua n'est pas raisonnable, je trouverais des personnes intéressées par mes informations. Cependant, la Guerre Civile n'est que la deuxième solution. La première est d'essayer de supprimer Crystalis, tout simplement… Pour peu que ce soit possible.
Désormais à découverte, toujours le sac sur mon dos, je m'avançais au travers de la foule, pour finalement me placer derrière Kyoko, alors que celle-ci parlait au Tsuchikage.
Kyrua-sama, voyons, vous êtes le Tsuchikage, notre dirigeant à tous ! Vous faites l’effort de vous déplacer jusqu’à la face cachée de votre système méritocratique et vous ne prenez même pas la peine de répondre aux demandes d’une citoyenne qui en pâtit quotidiennement ? De ma modeste position de Juunin, je me permets de vous recommander fortement de lui fournir les informations qu’elle quémande… n’oubliez pas qu’ici, vous êtes en terrain hostile, et que vous êtes seul contre tous.
Finalement, alors qu'elle finissait sa phrase, je mis ma main sur son omoplate, avec une pression assez forte.
« Tiens. Ça faisait longtemps… Kyoko. Comparé à toi, je vais pas faire dans la diplomatie. Écarte-toi si tes intentions sont mauvaises. On dirait presque que tu cherches à aider les rebelles. Bien sûr, je dois me tromper, n'est-ce pas… Remarque, te connaissant, peut-être pas finalement. Mais qu'importe. Je te demande juste de partir, et de me laisser seule avec le Tsuchikage, j'ai à lui parler. Il n'a nullement besoin de répondre à la question de cette femme. »
Puis, je m'adressais à Kyrua.
« Ça tombe bien que vous aviez une envie de visiter la ville, Kyrua-sama. J'ai à vous parler, sans qu'aucune oreille indiscrète écoute. Et sachez que c'est urgent. Très urgent. C'est à propos de mon poste d'ailleurs.»
Résumé:
Takara, après avoir raté d'attirer l'attention de Kyrua, décide de placer son plan à découvert, et se place derrière Kyoko, main sur son omoplate, tout en lui signalant de se retirer, alors qu'elle demande une audience privée avec Kyrua
Dernière édition par Takara Hiseijo le Lun 23 Oct - 15:13, édité 2 fois
Kyrua Uchiha Rang SS
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 15:34
Sortie en ville !
Alors qu'il regardait le toit d'une structure pour prendre appuis, il senti la main se poser sur son épaule puis une voix qui lui glissa :
Kyrua-sama, voyons, vous êtes le Tsuchikage, notre dirigeant à tous ! Vous faites l’effort de vous déplacer jusqu’à la face cachée de votre système méritocratique et vous ne prenez même pas la peine de répondre aux demandes d’une citoyenne qui en pâtit quotidiennement ? De ma modeste position de Juunin, je me permets de vous recommander fortement de lui fournir les informations qu’elle quémande… n’oubliez pas qu’ici, vous êtes en terrain hostile, et que vous êtes seul contre tous.
En temps normal, il se serait saisit de cette main et l'aurait doucement broyé avant de la découper. Heureusement pour la Jûnin, Kyrua s'était assagi, et il se mit à réfléchir en considérant ces paroles. Devait il prendre la peine de répondre ? Ce serait sûrement un long cercle sans fin car les Iwajin n'étaient clairement pas là pour entendre une réponse. Heureusement, une deuxième kunoichi fit son apparition, Takara ! Alors qu'elle sermonnait sa subordonnée, il se dégagea de la main posée sur son épaule, puis fit volte face et vint dans la direction de Takara. Dans ce qu'elle disait, Kyrua s'y retrouvait, après tout il ne l'avait pas promu à la tête de la section médicale pour rien. Il n'avait, en effet, pas à se justifier devant eux.
Ça tombe bien que vous aviez une envie de visiter la ville, Kyrua-sama. J'ai à vous parler, sans qu'aucune oreille indiscrète écoute. Et sachez que c'est urgent. Très urgent. C'est à propos de mon poste d'ailleurs Et bien, je suis tout ouï, je pense que tu dois connaître un peu mieux le secteur que je ne le connais. Je te suivrai donc, je suis curieux de savoir ce que tu as à me dire. Ah, et dis à cette Jûnin de s'expliquer correctement avec les citoyens, qu'elle ne s'adresse plus jamais à moi de cette façon.
Sans même jeter un regard à la kunoichi Kyoko, il décida d'attendre Takara pour qu'ils puissent discuter tranquillement. De quoi pouvait elle avoir besoin de lui parler sans qu'aucune oreilles indiscrètes ne s'en mêlent. Il ne savait même pas ce qu'elle entendait pas là... Tout cela le laissait dubitatif.
Kyōko Kamiya Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 16:10
Titre du RP FT. Kyrua Uchiha & Takara Hiseijo
Une présence s’approchait lentement de moi, se manifestant de manière orale juste après mon ultimatum.
« Tiens. Ça faisait longtemps… Kyoko. Comparé à toi, je vais pas faire dans la diplomatie. Écarte-toi si tes intentions sont mauvaises. On dirait presque que tu cherches à aider les rebelles. Bien sûr, je dois me tromper, n'est-ce pas… Remarque, te connaissant, peut-être pas finalement. Mais qu'importe. Je te demande juste de partir, et de me laisser seule avec le Tsuchikage, j'ai à lui parler. Il n'a nullement besoin de répondre à la question de cette femme. »
Cette voix familière… Takara. Cela faisait presque dix années que je ne l’avais plus aperçue, mais son retour me décevait… ce n’était plus qu’une imbécile utilisée comme chienne de garde des hauts placés comme celui dont j’agrippais l’épaule. La tirade suivante de mon ancienne camarade lui fut d’ailleurs adressée.
« Ça tombe bien que vous aviez une envie de visiter la ville, Kyrua-sama. J'ai à vous parler, sans qu'aucune oreille indiscrète écoute. Et sachez que c'est urgent. Très urgent. C'est à propos de mon poste d'ailleurs.»
Entre-temps, Kyrua s’était dégagé de devant moi et se dirigeait vers la Hiseijo, ses dires confirmèrent mon impression.
- Et bien, je suis tout ouï, je pense que tu dois connaître un peu mieux le secteur que je ne le connais. Je te suivrai donc, je suis curieux de savoir ce que tu as à me dire. Ah, et dis à cette Jûnin de s'expliquer correctement avec les citoyens, qu'elle ne s'adresse plus jamais à moi de cette façon.
Quel misérable déchet… je comprends qu’il soit venu dans ces lieux qui le haïssent, il ne vaut somme toute pas mieux qu’eux… et c’est ça qui dirige Iwa… ça explique mieux ce système merdique qu’on subit depuis bien trop longtemps. Mes poings se crispèrent, mes pensées ignorèrent les possibles paroles de Takara à mon égard. Mon corps se contenta de lever comme par réflexe mon bras droit vers le dirigeant que je considérais indigne, et petit à petit, la rue ou nous nous trouvions fut obstruée par une gigantesque masse de chakra, qu’aucune aucune sphère de ninjutsu ne saurait ralentir, ne serait-ce que l’espace d’un instant.
- Takara, il y a onze années je te considérais comme une amie potentielle, mais je constate que tu n’es plus qu’une brebis parmi tant d’autres… et toi, la pourriture qui se fait appeler l’ombre de la terre, mange-toi ça.
Ma boule de chakra grossissait à vue d’œil, elle entamerait sa course folle vers Kyrua d’une seconde à l’autre.
Résumé du post
Résumé : Kyoko constate avec déception que Takara est loin des attentes qu'elle avait placées en elle il y a bien longtemps. Elle lance les hostilités en adressant sa technique la plus volumineuse à Kyrua
Santé : 100%
Chakra : 98% - 15% = 83%
Techniques utilisées : Mugen no Kyû (partira sur Kyrua au tour suivant)
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Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Dim 15 Oct - 16:42
Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 3
Le Tsuchikage ignora purement et simplement Kyoko alors que celui-ci s'adressa à moi.
Et bien, je suis tout ouï, je pense que tu dois connaître un peu mieux le secteur que je ne le connais. Je te suivrai donc, je suis curieux de savoir ce que tu as à me dire. Ah, et dis à cette Jûnin de s'expliquer correctement avec les citoyens, qu'elle ne s'adresse plus jamais à moi de cette façon.
Cette réponse voulait tout dire. Je pense que je n'ai même pas à le signaler à Kyoko, elle a dû entendre la réponse de Kyrua. Ses paroles, ainsi que ses actions traduisirent ses intentions.
Takara, il y a onze années je te considérais comme une amie potentielle, mais je constate que tu n’es plus qu’une brebis parmi tant d’autres… et toi, la pourriture qui se fait appeler l’ombre de la terre, mange-toi ça.
Cruelle est la vie. Oui, je la considérais moi comme ma première amie, aujourd'hui encore c'est le cas. Mais… Si je dois sacrifier une amitié pour sauver Iwa, voir le Yuukan, alors, le choix est sans équivoque. Mais j'étais loin d'être une brebis, non… Je serais le catalyseur qui risque de mettre fin à Iwa comme on le connaît. Mais, bien sûr, elle en sait rien, et ne risque de jamais le savoir. Car même si on arrive à surpasser cette crise, et que nous survivons toutes les deux, les probabilités qu'elle veut me parler pour comprendre sera très basse. Reculant de la zone de combat entre les deux, je n'allais pas intervenir directement dans ce combat. Plutôt, je vais m'assurer que les civils présents n'y prennent pas part. Cependant, tout en reculant pour sécuriser l'arène, aussi bien pour les combattants que pour les spectateurs, j'émis de dernière parole.
« Kyrua-sama, c'est votre combat, je vous laisse agir en conséquence. Kyoko… Je suis loin d'être une brebis, sache-le. Mais celle au final qui est le mouton, c'est toi, pour suivre des rebelles comme eux. »
Taisant mes mots, qui ne servaient probablement plus à rien pour elle désormais, je me mettais à une distance raisonnable du terrain, gardant à l'oeil aussi bien les combattants que les civils. Ces derniers étaient d'ailleurs très satisfaits des actions de mon ancienne amie. Un peu trop même, certains semblaient prêt à la rejoindre. Une erreur fatale. En tant que médecin et kunoichi, je ne pouvais les laisser agir ainsi, pour leur propre bien.
« Calmez-vous, et ne bougez pas, sinon, je vais être obligée de sévir. »
« Ferme-là, chienne de cet enfoiré. Je vais t'apprendre la vie ici-bas moi, sale riche qui ne comprend pas notre souffrance. »
Arme à la main, il venait m’agresser. Je soupirais. Les humains ne comprenaient pas exceptés si on donnait un exemple, dans ce cas… Il serait cet exemple. Un civil n'avait aucune chance, surtout contre moi, avec ses artefacts. Je fis un bond sur lui, puis lui assena un coup de point au niveau du ventre, qui eus pour conséquences trois choses. De un, il se retrouva à reculer de plusieurs mètres, grâce à la force octroyée par mon bracelet. De deux, il se mit à vomir de plus belle, j'aurais pu être plus méchante, mais ce n'était pas mon attention. Enfin, de trois, les autres civiles qui commençaient à s'échauffer se calmèrent, et même certains quittèrent la zone, de peur de se retrouver aux contacts de mes poings.
« Bien, je préfère cela, restez calmes, et tout se passera bien pour vous. »
Maintenant que la population de cette zone était calmée, je me concentrais sur le combat, tout en bougeant en cercle autour de ce dernier, l'observant sous tous ses angles.
Résumé:
Takara répond à Kyrua et à Kyoko, et les laisses à leur combat. En attendant, elle sécurise l’arène, et s'assure qu'aucune personne extérieur interrompt ce combat.
Dernière édition par Takara Hiseijo le Lun 23 Oct - 15:13, édité 2 fois
Taori Jigoku Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Lun 16 Oct - 22:09
Sortie en ville
Nuit sous une pluie de cendre
[ Prend place peu de temps après ce RP : Le Châtiment ]
Parcourant les rues et se dirigeant vers les bas-quartiers d'Iwa, Taori tentait de s'éloigner le plus rapidement possible de la place où se trouvait désormais les décombres d'un passé contre-révolu. Il arriva dans quelques ruelles assez sombres où il ne faisait pas bon de se promener en soirée, bien heureusement, Taori avait recouvré son apparence à couvert des caméras qui étaient ici régulièrement vandalisées. Son physique particulièrement imposant découragerait quiconque de s'en prendre à lui alors même que son chakra avait très fortement diminué. Il ne lui restait que très peu d'énergie, désormais. Mais la population des bas-quartiers étaient bien trop occupé à regarder en direction des tours du quartier d'affaire, là où il y a quelques minutes la Tour Cristalis se dressait. Il put aisément se glisser dans les quelques ruelles jusqu'à tomber sur un trio surprenant. L'une d'elle attira en première et aussitôt son regard. C'était elle, et ses magnifiques cheveux noirs, sa robe légère et son petit air de princesse sur le visage si séducteur. Mais dans le cas présent, la situation était loin d'incliner en la faveur de celle dont il avait pris la virginité. Elle se trouvait face à deux personnes que Taori avait... déjà vu ? Le visage de la femme avait été communiquée à la télévision, mais celui qu'il reconnut tout de suite fut l'homme. Des cheveux noirs, également, mais un regard à la limite du mépris. Le Jigoku avait sans cesse ruminer durant ces derniers jours avec ce visage omniprésent dans sa tête et ses pensées. Il voulait l'en chasser et il n'y avait qu'une seule manière de le faire : le tuer. C'était selon sa théorie celui qui avait volé la vie de sa mère. Le Rokudaime Tsuchikage : Kyrua Uchiha.
Taori conserva son sang froid malgré tout, avisant la situation. Il ne devait plus lui rester beaucoup d'énergie, mais le caillou qu'il possédait dans sa poche devrait pouvoir être utile. Son doton était excellent, nul doute qu'il pourrait également être utile de briser ce bitume sur lequel ils se trouvaient tous afin d'en faire jaillir le roc. Mais un combat serait une chose parfaitement inutile.
Ceci étant dit, chacun des yeux de ces personnes étaient fixés vers l'horizon du quartier des affaires, une nouvelle fois. Et Taori devait bien avouer que le regard du Tsuchikage affichait bien autre chose que du dédain. Il s'approcha de Kyōko et posa une main délicate sur son épaule, en détournant le regard en direction des deux autres personnes. La nuit pluvieuse qu'il s'était annoncé plus tôt dans la soirée s'intensifia alors.
-Bien trop de choses se sont déjà produites ce soir, lui murmura-t-il d'une voix ferme.
Son regard était celui d'un homme qui venait d'accomplir quelque chose. Son regard était celui d'un homme dont l'adrénaline peinait à retomber, ses muscles étaient bandés et ses nerfs faisait trembler légèrement ses membres.
Résumé:
Taori, s'échappant du lieu où s'est effondré la Tour Cristalis, rejoint les bas-quartiers d'Iwa et tombe nez à nez avec le trio. Il s'approche donc de Kyōko et tente de l'inciter à ne pas provoquer de combat inutile.
Chakra : 30% (-70% par rapport au chakra dépensé au cours de la destruction de la Tour Cristalis). Santé : 95% (-5% en rapport à sa proximité avec l'effondrement de la Tour).
Kyrua Uchiha Rang SS
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 19 Oct - 19:59
Sortie en ville !
Visiblement, la jeune femme ne lui faisait aucun cadeau. Alors qu'elle lui lançait une technique avec une aura étrange, il décida d'utiliser une technique d'esquive :
Petite sotte... [Doton] Dochuu Eigyo !
Il s'enfonça alors immédiatement dans le sol afin d'esquiver la boule qui grandissait à mesure qu'elle poursuivait sa course folle vers lui. Kyrua en profita pour se déplacer sous terre et se positionner juste devant elle puis il ressorti en fracturant le sol. Il la captait désormais très nettement du regard car il se tenait à quelques dizaine de centimètre d'elle. Son sharingan se mit à luire avec le reflet de la lune. Il appliqua alors son implacable genjutsu : S [Genjutsu/Sharingan] Kyōsei kyūsen.
Le jour où tu arriveras à me toucher, je considèrerai ta parole. En attendant, j'attends à ce que tu sois un exemple pour Iwa et que tu continues de t'entraîner afin, un jour peut être, de me surpasser.
Soudain, une série d'explosion suivit par des fumés se firent entendre puis sentir. Kyrua détourna son regard pour observer sa tour. Iwa était attaqué ! Quelques instant plus tard la tour Cristalis, fleuron avant-gardiste de la technologie à Iwa s'effondrait sous ses yeux... C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase de Kyrua. Des larmes perlèrent sur le coin de ses yeux avant de tomber.
Oh mon dieu... Takara ! Il faut aller aider les citoyens blessés par les débris de l'explosion et le souffle de poussière en urgence !
Il se tourna de nouveau vers sa jûnin et les citoyens aux environs qui fixaient l'emplacement de la tour.
Vous êtes content ?! Vu critiquez mes méthodes de sécurité mais vous n'avez aucun scrupules à tuer des innocents pour vous faire entendre ?! Alors maintenant dites moi, qu'est ce qui est le plus monstrueux hein ? Ces personnes qui travaillaient pour moi ! Elles n'avaient rien fait, rien demandé à personne ! Elle œuvrait pour que vous tous puissiez vivre oui, vivre ! Vous l'ignorez sûrement mais en dehors de Tsuchi il y a des terres, des terres où un mal règne en maître et nous faisons notre possible pour que ce mal n'atteigne jamais Iwa et ses environs...
Le Tsuchikage avait balancé ses paroles durement en hurlant de toute ses forces. Ses cris mélangés à ses larmes qui ponctuait son discours donnait de la crédibilité à sa parole. Kyrua le ressentait vraiment, au fond de lui, toute cette souffrance, tout cette haine. Il avait envie de tous les tuer afin d'extérioriser sa rage dans toute sa splendeur mais il n'en fit rien, au lieu de ça, il tomba à genoux et continua à pleurer. C'est alors qu'un autre de ses ninjas arriva sur les lieux en tentant de raisonner Kyoko, qui, prise dans son genjutsu ne pouvait de toute manière plus tenter d'être violente vers lui. Kyrua le fixa, il ne le connaissait pas... Mais il senti immédiatement la tension dans son regard et ses traits tirés par le stress. Il tentait de se détendre, il avait l'air coupable ! Kyrua se releva doucement, puis sécha ses larmes... Tout ceux qui l'entourait avait l'air coupable en ce moment même. Il n'arrivait plus à discerner quoique ce soit car l'émotion était trop forte.
Je... Je... Je vais aller aider les secours...
Il commença donc à se diriger vers la tour.
Kyōko Kamiya Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 19 Oct - 20:54
Ma sphère entama finalement sa course en direction du Tsuchikage qui l’évita sans grande difficulté, en s’enfonçant dans le sol. Je n’eus pas à le chercher bien longtemps, puisqu’il ressurgit à moins d’un mètre de moi, ses pupilles claniques activées, son regard planté dans le mien. Sans que je me l’explique, mon corps cessa à cet instant de m’obéir… mon animosité physique avait disparue, je ne parvenais plus à tenter quoi que ce soit contre lui.
- Le jour où tu arriveras à me toucher, je considèrerai ta parole. En attendant, j'attends à ce que tu sois un exemple pour Iwa et que tu continues de t'entraîner afin, un jour peut-être, de me surpasser.
Qu’est ce qu’il m’a fait… pourquoi je ne peux même plus le frapper… fichu Sharingan, il en profite pour prendre ses grands airs. Quel lâche…
Une série de détonations résonna soudainement. L’origine de ce brouhaha était… Cristalis ? La tour symbolisant ce régime pourri s’effondrait sur elle-même, c’était sans doute le commencement d’une ère ou l’opposition aurait plus d’emprise sur la population, qui finirait enfin par cesser de se satisfaire de ce système autoritaire.
- Oh mon dieu... Takara ! Il faut aller aider les citoyens blessés par les débris de l'explosion et le souffle de poussière en urgence !
C’est ça oui… va aider ceux que tu as réussi à corrompre pour manipuler leurs semblables, ce serait bête que tu aies à recommencer tout le processus, sans ton bureau ça sera moins aisé… tss, et bien sûr Takara qui lui obéira aveuglément au doigt et à l’œil comme une idiote… cette nation me dégoûte.
Je ne prêtais pas plus d’attention au reste de ses tirades teintées d’hypocrisie. Perdue entre mon incapacité à bouger comme je l’entendais, et la destruction de cette tour qui me ravissait autant qu’elle me peinait. C’était des civils avant tout, même s’ils s’étaient laissés prendre au jeu de cette pourriture qui se tenait encore avec moi dans cette ruelle. Qu’est ce qu’il fallait penser de ces vies perdues ? Nettoyage nécessaire ou dégâts collatéraux comme ça arrivait souvent dans les conflits ? Il était de toute façon inutile de se soucier d’eux… ils n’étaient que des pions satisfaits. Ma réflexion intérieure fut interrompue par une nouvelle arrivée, une main s’était posée sur mon épaule, et malgré sa délicatesse évidente, je l’aurais fracturée si la voix de son possesseur ne m’était pas agréablement familière.
-Bien trop de choses se sont déjà produites ce soir.
Taori… ça faisait un moment que je ne l’avais plus croisé. Qu’est ce qu’il voulait dire par là ? Il était du clan Jigoku, et il me dit ça juste après l’explosion de Cristalis… c’était donc lui. Paradoxe intéressant, il venait de grimper dans mon estime pour son acte, mais il venait de me donner une mauvaise impression de par son acte… ces fourmis qui étaient dans la tour qu’il a détruite n’affecteront en rien le système qu’il souhaite visiblement détruire même si ce dernier vient de prendre une énorme défaite symbolique.
- Taori… je ne sais pas si je dois te féliciter ou t’en coller une. Mais je suis fière de ce que tu as fait quand même. Raconte-moi en détails comment ça s’est passé.
Je m’étais retournée face à lui entre temps, saisissant ses mains dans les miennes, mes yeux fixant les siens, ignorant la présence de tous les civils environnants, maintenant que nous étions probablement les deux seuls shinobis aux alentours.
Résumé du post
Résumé : Neutralisée par la technique de Kyrua, Kyoko est déstabilisée par l'effondrement de la tour Cristalis, elle ne sait quoi penser des gens qui y ont perdus la vie.
Santé : 100%
Chakra : 85%
Techniques utilisées :
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Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Ven 20 Oct - 9:15
Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 4
Le combat avait commencé. Enfin combat… C'est un bien grand mot. En fait, il se termina en quelques instants. En effet, Kyrua se glissa dans le sol, évitant ainsi la technique de Kyoko sans difficulté, pour resurgir devant elle, à même pas un mètre d'elle. Je le voyais d'ici, ses sharingan qui étaient activé. Il à probablement lancer un genjutsu sur Kyoko, ce qui semblait marcher, vu son inaction.
Puis le drame arriva. Des explosions eurent lieux. La tour Crystalis, qui était visible d'ici, venait de tomber. Mes yeux étaient écarquillés. Non pas par la stupeur, mais par la satisfaction. En effet, c'était un coup dur pour Crystalis. Oui, je m'en fichais de Kyrua et de son trône. Ce n'était plus mes préoccupations. Tout ce que je voulais, était démantelé cette machine qui était maintenant Iwa. Mais… Était-ce seulement utile ? Si ça se trouve, elle à déjà changer de place son noyau de place. N'ayant pas de montre sur moi, je ne pouvais pas m'assurer du fonctionnement de Crystalis. Mais, s'il y à eu un attentat, alors j’espérais que mon clone allait être éveillé et se rendre sur place. Au fait, il allait se rendre sur place. Je le lui avais demandé s'il arrivait quelques choses, que ce soit à l'hôpital, ou bien ailleurs. Je n'allais donc pas a allé sur place, elle s'en occuperait.
Oh mon dieu... Takara ! Il faut aller aider les citoyens blessés par les débris de l'explosion et le souffle de poussière en urgence !
Mon clone devait déjà être en mouvement, mais, malgré tout, je répondis, comme la médecin en chef doit répondre.
« J'y vais de ce pas, Tsuchikage-sama. »
Je me dirigeais dans une rue où personne n'était, et ne partie pas pour la tour. A la place, je mis le drapé sur moi et je me retrouvais invisible. Je retournais sur mes pas, traversants la foule sans bousculer quelqu'un, pour m'approcher des trois protagonistes encore présents. Je pus tout entendre de leur discussion ainsi.
Vous êtes content ?! Vu critiquez mes méthodes de sécurité mais vous n'avez aucun scrupules à tuer des innocents pour vous faire entendre ?! Alors maintenant dites moi, qu'est ce qui est le plus monstrueux hein ? Ces personnes qui travaillaient pour moi ! Elles n'avaient rien fait, rien demandé à personne ! Elle œuvrait pour que vous tous puissiez vivre oui, vivre ! Vous l'ignorez sûrement mais en dehors de Tsuchi il y a des terres, des terres où un mal règne en maître et nous faisons notre possible pour que ce mal n'atteigne jamais Iwa et ses environs...
Kyrua était en train de faire une crise de nerf. Je pouvais le comprendre, si l'hôpital sautait, je ferrais pareil. Enfin, sûrement en plus violent. Car ça montrera qu'une chose. Que les rebelles sont des idiots qui veulent juste prendre le pouvoir. L'hôpital est peut-être la seule chose d'équitable en niveau de la population ici. Gratuit pour tous les habitants d'Iwa, ça serait une erreur de l'enlever. Je vis Kyrua tombé à genoux, pleurant. Mais mon attention ce porta vers un autre homme. Celui qui venait d'arriver et qui s'approcha de Kyoko. J'écoutais donc la conversation qu'il y avait entre les deux, notant rapidement le départ du Tsuchikage vers sa tour en ruine, pour rejoindre mon clone qui devait donner ses instructions en ce moment même.
Bien trop de choses se sont déjà produites ce soir.
Taori… je ne sais pas si je dois te féliciter ou t’en coller une. Mais je suis fière de ce que tu as fait quand même. Raconte-moi en détails comment ça s’est passé.
Taori… Je notais ce nom dans mon esprit. Il allait avoir les ninjas sur son derrière, il avait intérêt à rester caché, Kyoko aussi d'ailleurs. Mais c'est ce que je voulais. De surface, je faisais comme si j'étais un mouton docile à Crystalis. J'allais lui donner les indications que j'ai appris ici, et les deux ne pourront plus sortir des bas quartiers d'Iwa pour le moment. Ils se demanderont même s'il n'y a pas un traître parmi eux. Mais au fond, je les positionne là où je veux. Dans leur QG, que j'irais voir, en toute discrétion. Ils ont commencé la danse, je n'avais plus qu'à suivre désormais. Il voulait sauver Iwa, mais ignorait l'ennemie derrière tout ça. Non, il ne voyait que la marionnette, Kyrua. Il ne connaissait ni le marionnettiste, ni la personne derrière le marionnettiste.
Résumé:
Takara fais semblant de partir du lieux, mais se rend invisible et espionne les deux Iwajin, laissant son clone gérer la crise.
Dernière édition par Takara Hiseijo le Lun 23 Oct - 15:14, édité 1 fois
Taori Jigoku Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Ven 20 Oct - 21:27
Sortie en ville
Fuite sous une nuit pluvieuse
Malgré que la totalité de son attention était dirigée vers l'objet de ses fantasmes, Taori daignait quelques fois détourner son regard de celui de Kyōko afin de surveiller l'objet de sa haine ; le Rokudaime Tsuchikage, qui pleurait en larmes, à genoux au sol. Cette vision remplissait le Jigoku d'un plaisir et d'une satisfaction démesurée. Le monologue du kage n'avait semblé touché personne, ce n'était que le discours d'un désespéré, bien que son désespoir ne soit que temporaire. Il semble évident que son courroux était bien plus à redouter. Mais pour l'heure, il fallait partir. Iwa allait devenir bien trop dangereuse dans les jours qui viendront. Jusque là, Kyrua Uchiha, dans chacune de ses apparitions, faisait montre d'une résolution sans faille, d'une détermination implacable que jamais une hésitation ne venait ternir. Or, il était clair que l'activité émotionnelle du kage venait de bondir d'un unique coup, et même si la tristesse l'accablait, Taori sentait la haine corrosive palpable dans l'air, et qui émanait de lui. Une véritable explosion émotionnelle avait eu lieu en lui. Le détenteur du Sharingan s'en alla en direction de la place où se trouvait désormais les décombres de son bureau. Le Jigoku resta malgré tout de marbre, bien que la scène aurait pu le faire rire aux éclats. Il conserva son sérieux, et ne s'autorisa aucune exubérance qui aurait pu le trahir. Il lança un regard noir aux civils alentours, qui se dispersèrent alors, se dirigeant pour la plupart en direction de là où se trouvais la Tour Cristalis afin d'en voir les ruines, et probablement de les prendre en photo. Ces gens-là, bientôt, seront les pions de Taori, lorsque celui-ci prendra la rènes de ce qu'il nommait alors l'outil de la contre-révolution : la Division Sauvage. Il planta à nouveau ses yeux dans ceux de la jeune femme, et approcha son faciès du sien avec son sourire le plus charmeur. Il était alors vêtu d'un hakama, non pas blanc, mais noir, un peu à l'image des samurais du Pays du Fer. Son habit ne cachait pas toute la tension de ses muscles et révélait un peu plus de l'excitation qui le parcourait. Et être face à une femme telle que Kyōko n'arrangeait guère les choses.
-Taori… je ne sais pas si je dois te féliciter ou t'en coller une. Mais je suis fière de ce que tu as fait quand même. Raconte-moi en détails comment ça s’est passé.
Ces mots sont si doux aux oreilles... Il savoura ainsi le toucher de ses mains si délicates et si douces un moment, en fermant les yeux, comme pour tenter de calmer ses nerfs, puis les rouvrit, dardant son regard dans celui de la jeune Jûnin qui avait pourtant défier son kage quelques minutes plutôt, compte tenu de la situation dans laquelle Taori était arrivé. Ceci étant dit, l'expression déstabilisée qu'elle affichait désormais était probablement dû à son ignorance du fait que dans l'effondrement de la Tour Cristalis il n'y eut quasiment aucun mort, sinon quelques uns, peut-être. Cette idée n'enraya pas la satisfaction actuelle de Taori. Son oeuvre était tout de même grandiose et amorçait une ère de lutte intestine à Iwa afin de décider de l'avenir futur du village. Mais dans tous les cas, les choses allaient changer. C'était une certitude.
Il s'approcha de Kyōko et la pris dans ses bras, la serrant contre son thorax et venant lui susurrer quelques mots à l'oreille, le regard à l'affût de quelques observateurs.
-Pas ici, ma princesse.
Il fallait partir d'Iwa, ou les choses deviendront trop délicates. A l'heure qu'il est, les entrées et les sorties du village doivent être interdites. Il sera compliqué de rejoindre la résistance. Taori souleva la jeune femme dans ses bras, une main venant soutenir ses omoplates et l'autre ses cuisses, faisant fi d'une quelconque objection ou protestation de tout type, il l'emmena dans une course rapide en direction des murs qui ceignaient cette fourmilière qu'était Iwa. Sa poigne se faisait délicate sur sa peau, il était visiblement d'une attention gentille à son égard. Il jetait quelques regards en arrière, vérifiant que personne ne les suivent. Sortir d'ici serait... difficile.
Résumé:
Taori emmène Kyoko avec lui.
Chakra : 30% Santé : 95%
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Sujet: Re: Sortie en ville Lun 23 Oct - 14:07
Sortie en ville
La seule réponse que m’accorda Taori fut une étreinte, teintée d’une douceur étonnante, au vu de sa carrure ainsi que de l’adrénaline qui l’envahissait encore.
-Pas ici, ma princesse.
Son étreinte se fit soudainement plus douce, tandis qu’il m’emportait avec lui. Effectivement il me considérait comme une princesse à en juger par la façon dont il me tenait… mais ce n’était pas pour me déplaire, je n’y prêtais pas réellement attention. Je prenais lentement conscience de ce qui venait de se passer… Taori avait mis un terme à la fin de nombreux Iwajins par son acte, Takara le savait aussi bien que moi. Kyrua également l’avais bien compris. Il nous emmenait vers la sortie du village… il voulait déserter ? Comme l’avais fait un de ses ancêtres après avoir dérobé un Kinjutsu Iwajin ? Je le pensais plus méritant que ça, il me décevait. Mais j’étais complice désormais… et même cette déception ne pouvait altérer ce que je ressentais pour lui. Nous allions devoir fuir, c’était la priorité. Mais je n’allais pas taire mes impressions pour autant.
Arrivés en contrebas du mur entourant le village caché des Roches, je me dégageais de lui, retombant au sol d’une hauteur assez conséquente, j’avais presque oublié qu’il culminait à près d’une trentaine de centimètres de plus que moi. Je lui adressais un regard mêlant difficilement compassion et déception.
- Ca ne m’étonnerait pas que Kyrua nous ait déjà envoyés les hommes du programme Precrime aux trousses. J’ai bien compris que tu voulais déserter pour rejoindre je ne sais qui, et je ne veux pas savoir. Tu maîtrises les explosions, fait toi un chemin à travers le mur, j’utiliserais ce qu’il me reste de chakra pour couvrir ta fuite. Tâche simplement de revenir rapidement… ce qu’on a fait l’autre soir ne mérite pas que je finisse ma vie du mauvais côté juste pour toi.
Je me retournais face à la direction d’où nous venions, préparée à apercevoir dès les prochaines secondes une dizaine de shinobis expérimentés nous encercler… en espérant que Taori ait le temps de fuir avant cela.
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Sujet: Re: Sortie en ville Lun 23 Oct - 14:52
Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 5
Je suivais les deux, ce fameux Taori et Kyôko, grâce à mon drapé qui me rend invisible. Ce n'était pas difficile. Malgré ses regards en arrière, cet homme ne verra rien, pas moi en tout cas. Vraiment, le cadeau de Kiriha tomba à point nommé. Vu les heures sombres qui se profile, j'en aurais bien besoin. À en juger par la direction des deux, ils se dirigeaient vers le mur. Comptais t'ils partir dans la soirée ? Les laissées fuir étaient une option, mais… Voulais-je vraiment faire ça ? Ce n'est pas que je suis contre les révolutionnaires. Je suis contre leur faux combat. Ils ont la mauvaise cible, et les laissés partir sans indication serait du suicide pour Iwa… Et peut-être le Yuukan, de ce que j'ai vu des dossiers.
Finalement, ont arrivés à destination, mais, à ma surprise, Kyoko se dégageait de l'homme et lui dit quelques choses. Vu que j'observais de loin, j'entendis pas ce qu'elle dit, mais elle semblait bien disposée à ne pas le suivre. C'est parfait. Je ne connaissais pas cet homme, et je ne lui faisais pas confiance, peut importe s'il est habile et si c'est bien lui qui à fait exploser la tour, ou pas. Kyoko, c'est une autre histoire. Je peux lui faire confiance sur une partie de la véritée. Je devais donc la protéger, d'aussi bien Iwa, je veux dire Crystalis, que de cet homme. Bien qu'il ne veut pas forcément lui faire du mal, l'entraînée dans un conflit sans qu'elle n'y connaisse rien, comme les rebelles, n'aillaient pas l'aider. Je descendais donc de me perchoir, me camouflant quelques instants dans leur regard pour enlever mon drapé, puis je m'approchais du couple. Si Crystalis à bien réagit, les sorties sont fermées, et des ninjas ne tarderont pas. Je devais donc au moins mettre Kyôko sous ma sécurité grâce à ma position. Je m'arrêtais à quelques mètres d'eux, les observants. Je me concentrais davantage sur Kyoko, mais, ne connaissant rien de cet homme, je le gardais dans le coin de l'oeil.
« Re-bonsoir Kyoko. »
En disant cela, j'allumais une cigarette que je plaçais dans ma bouche, avant de continuer à parler.
« Je n'ai pas l'attention de me battre contre toi, sache-le. Donc suis-moi bien gentiment, et tout se passera bien pour toi. »
Je faisais des pauses, observants les réactions de chacun, prête à interagir s'ils faisaient quoi que ce soit. En plus de cela, sur un papier, j'étais en train d'écrire quelques choses, alors que je continuais à les regarder. Nous étions à l’abri des regards mais… Les oreilles ont des murs ici.
« Une attaque sur le Tsuchikage, alors que la tour est détruite ? Vous deux ne pouvez simplement pas être une simple coïncidence. Au pire, si j'ai faux, vous n'aurez rien à craindre, vu que Kyrua semble ne pas vouloir passer le jugement sur vous... »
Tout était une mise en scène. Je savais, de ce qu'ils avaient dit, qu'ils se connaissaient, et la réposne évasive de Taori était trop particulière pour ne pas le penser responsable des dégâts. Je finissais d'écrire sur le papier, et, d'un claquement de doigt, j'enflammais l'encre avec des flammes Seikatons, pour rendre le papier visible de loin, que je tournais vers les deux.
« Cependant, si vous résistez… Vous ne ferrez qu'engraver votre cas. Les ninjas ne tarderont pas à arriver sur cette position d'ailleurs… Ma montre connectée est reliée à l'ensemble du réseau après tout... »
En disant cela, je faisais deux choses, je levais le papier, en l'air, faisant tomber mes deux manches au niveau de monde pour montrer que je n'avais pas de montre connectée comme je le clamais, que les ninjas d'Iwa sont censés avoir, et je tournais le papier dans leur direction pour qu'il puisse lire ce que j'y ai écrit, même si ce message était plus destiné pour Taori que Kyôko, qui ne semblait pas partager les ambitions de ce dernier :
Vous combattez pour le système en vous basant que sur des mensonges. Votre lutte n'est pas celle que vous croyez.
Résumé:
Takara suis discrètement le couple qui fuis, pour finir par profiter de leur arrêt pour se présenté à eux, de nouveau visible. Elle fait une mise en scène comme si elle les poursuivaient, mais prie sur leur intelligence pour comprendre que tout cela n'est qu'un acte qui camoufle ses véritables intentions : Aidé à sa manière les rebelles.
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Sujet: Re: Sortie en ville Mar 24 Oct - 22:02
Sortie en ville
"La vie est une lutte de pouvoir constante."
Kyōko se dégagea soudainement de son étreinte. Ils venaient d'arriver au pied du mur, aux limites de la ville, dans une petite ruelle. Elle lui faisait désormais face, son visage n'était qu'à une dizaine de centimètres du sien, ils étaient très proches, si bien que l'envie le prenait de la désirer, et de désirer ses lèvres. Il se retint, bien entendu ; le moment était très mal choisi et il en était bien conscient. Mais il ne put s'empêcher de parcourir ses yeux et ses traits délicats du regard, même lorsqu'elle parla. Il restait sourd et aveugle à la déception de la jeune femme, mais il était évident qu'elle s'inquiétait du sort des personnes qui travaillaient dans la Tour Cristalis. Elle qui, quelques jours plus tôt, déplorait l'inaction des hommes, ainsi que celle de Taori. Aujourd'hui, il avait accompli quelque chose de grand, c'était certain.
-Ça ne m’étonnerait pas que Kyrua nous ait déjà envoyés les hommes du programme Precrime aux trousses. J’ai bien compris que tu voulais déserter pour rejoindre je ne sais qui, et je ne veux pas savoir. Tu maîtrises les explosions, fait toi un chemin à travers le mur, j’utiliserais ce qu’il me reste de chakra pour couvrir ta fuite. Tâche simplement de revenir rapidement… ce qu’on a fait l’autre soir ne mérite pas que je finisse ma vie du mauvais côté juste pour toi.
Taori ne put s'empêcher un sourire, et pourtant, à la fin du discours de la jeune femme, une vérité pointait le bout de son nez. Il ne pouvait décemment pas l'embarquer avec lui, mais compte tenu de la situation dans laquelle elle se trouvait à son arrivée sur les lieux, elle risquait beaucoup également, à rester à Iwa. Il serait dommage qu'elle ne tente pas sa chance. Il s'approcha un peu plus d'elle, portant une main vers la joue de celle-ci et la caressant d'un doigté délicat. Mais, il cessa son geste après quelques secondes ; c'était à son tour d'éprouver une déception.
-L'attaque ne devrait avoir fait aucun mort. J'ai fait en sorte que le bâtiment soit évacué avant son effondrement. Pour qui me prends-tu enfin ? Je ne suis pas un monstre, il afficha un sourire triste, avant de continuer, grâce à cet acte, je vais devenir le dirigeant des rebelles. Ma place est celle d'un meneur.
Il s'éloigna de Kyōko quelques instants, observant le ciel. Plus Taori attendait, et plus ses chances de pouvoir s'en sortir s'amenuisaient. L'extérieur était pourtant là, juste derrière ce mur, lequel attirait désormais son regard.
-Je ne souhaite pas déserter. Je n'en avais aucune raison avant que tu ne te mettes à parler bien haut et bien fort de mes potentielles ambitions. Jusque là, personne ne pouvait se douter qu'il s'agissait de mon oeuvre. Je ne veux pas que tu me protèges, c'est à moi de te protéger, même si je me doutes que tu es déjà bien assez forte. Aussi, compte tenu de ta tentative ratée sur le Tsuchikage, cela m'étonnerait que tu sois dorénavant toi aussi très bien vue, maintenant.
Il se retourna alors dans la direction de la jeune femme, se rapprochant à nouveau d'elle. Il glissa un doigt sous le menton de celle-ci, soulevant légèrement sa tête afin de croiser son regard.
-Raison de plus, donc, pour que tu viennes avec moi.
Les pupilles présentement rouges de Taori captivèrent ceux de Kyōko, et il s'apprêtait à déposer ses lèvres sur les siennes lorsque la voix d'une femme retentit alors, ébranlant en une fraction de seconde toute la détermination du Jigoku, qui ferma les yeux, comme agacé qu'on l'ai dérangé dans une telle situation. Sa main se retira du menton de la Kamiya, et il foudroya la nouvelle venue d'un regard noir. C'était la jeune femme, aux cheveux immaculés et au regard flamboyant de plus tôt. Celle qui était aux côtés du Tsuchikage. Mais ne devait-elle pas aller aider les éventuels blessés ? Comment avait-elle pu les suivre sans qu'il ne s'en aperçoive ? Il ne ressentait que maintenant la présence de son chakra.
-Re-bonsoir Kyōko, dit-elle.
Elles se connaissaient donc. Ce fait perturba aussitôt l'ensemble de ses plans, et son regard, empli d'une certaine méfiance, se dirigea alors vers Kyōko. Il ne s'éloigna pas, bien que sa raison l'aurait poussé à agir ainsi. Il glissa uniquement sa main dans sa poche, où se trouvait le fameux caillou déjà infusé de son chakra. Se pouvait-il seulement qu'elles agissent de concert... ?
-Je n'ai pas l'attention de me battre contre toi, sache-le. Donc suis-moi bien gentiment, et tout se passera bien pour toi, déclara la femme aux cheveux blancs, à l'attention, toujours, de la même personne.
Taori se rasséréna instantanément, détendant alors ses muscles déjà fourbu par l'effort et par un manque crucial de chakra. Il ne pouvait guère se lancer dans un combat contre deux adversaires, et les dernières paroles énoncées le rassurèrent de ce côté-ci. La femme alluma alors une cigarette, avant de continuer.
-Une attaque sur le Tsuchikage, alors que la tour est détruite ? Vous deux ne pouvez simplement pas être une simple coïncidence. Au pire, si j'ai faux, vous n'aurez rien à craindre, vu que Kyrua semble ne pas vouloir passer le jugement sur vous...
Évidemment qu'elle avait faux. Tout du moins dans les apparences. Cette "attaque" n'était que fortuite. Absolument rien n'était prévu. Si ce n'était pas une coïncidence, alors le destin était juste très bien fait. Au fil du monologue, il se rapprocha alors de Kyōko, un caillou roulant de doigt en doigt dans sa main, à l'extérieur de la poche, désormais. Mais, tandis qu'elle parlait, la femme inconnue était en train d'écrire sur un papier...
-Cependant, si vous résistez… Vous ne ferez qu'aggraver votre cas. Les ninjas ne tarderont pas à arriver sur cette position d'ailleurs… Ma montre connectée est reliée à l'ensemble du réseau après tout...
Et elle avait raison, la situation était quelque peu urgente. Taori n'était techniquement pas recherché, mais si cette femme faisait effectivement part de ces informations à... Elle leva un bras en l'air, dévoilant ce qu'elle avait écris sur son papier, visible de loin grâce à des flammes qui ne brûlait étrangement pas la feuille. Les manches de son manteau glissant le long de ses poignets révélèrent quant à eux l'absence de montre connectée comme elle l'avait clamée. Évidemment, elle avait tout mis en scène. Mais alors pourquoi ce message... ?
"Vous combattez pour le système en vous basant que sur des mensonges. Votre lutte n'est pas celle que vous croyez."
Taori n'avait aucun moyen de répondre à son message. Mais que voulait-elle dire par des mensonges ? Qu'en savait-elle ? Elle avait donné l'impression d'être relativement proche du Tsuchikage, peut-être Taori pourrait-t-il retirer des informations intéressantes d'elle. Mais la situation actuelle ne le lui permettait pas.
-Et pourtant. C'est bel et bien une coïncidence, énonça alors le Jigoku d'une voix ferme et autoritaire.
Il s'avança en direction de la femme, gardant un œil à l'affût sur les alentours, espérant qu'aucun shinobi d'Iwa n'arrive brusquement. Dans le creux de sa main se trouvait toujours le caillou infusé. Un simple caillou pouvant provoquer une déflagration qui les emporterait tous les trois. Bien entendu, c'était loin d'être ce qu'il comptais faire. Se suicider après une oeuvre pareille serait bien absurde et ridicule. Le combat n'est pas terminé. Taori plissait les yeux tandis qu'il fixait son interlocutrice, se mordant quelques secondes la lèvre inférieure, agacé par cette situation. Puis il se tourna en direction du mur et en observa le sommet. Désormais, comment pouvait-il quitter l'endroit sans être suivis... ? Il n'y avait plus aucun moyen, et, sans information, les autres rebelles ne viendront pas à son aide. La femme ne représentait pas un danger réel, elle mettait sa propre crédibilité en jeu en communiquant ainsi par le biais de l'écriture. Il supposait donc que sa vision des choses se rapprochaient plus ou moins de la sienne, mais leurs méthodes n'étaient pas les mêmes. Peut-être tentais-t-elle de changer les choses de l'intérieur. Ce n'était pas irréfléchi, mais face à un gouvernement aussi ridiculement oppressif, une oppression qui s'est ancrée définitivement dans une méthode de gouverner aussi égoïste que pathétique et dans l'esprit d'une population qui parait si soumise, ses agissements paraissaient dépourvus de toute utilité. Une telle chose ne pouvait décidément pas changer de l'intérieur, seul une méthode existait réellement : détruire Iwa afin de le recréer.
-La lutte que je représente désormais n'est pas dénuée de sens. Elle repose sur la réalité d'une oppression qui légitime la nécessité d'un tel mouvement. De tous temps, de tous peuples, lorsque le monarque excède ses droits, il y a toujours un autre homme afin de l'en défaire et afin de prendre sa place. Nous vivons dans un chaos permanent, et le chaos est une échelle. Seul ceux qui se tentent à son ascension valent, et leurs noms seuls restent gravés dans les limbes de l'Histoire. La vie est une lutte de pouvoir constante. Le destin de chaque habitants d'une nation est d'être manipulé par son gouvernement. Tournant le dos aux deux jeunes femmes, Taori releva alors le regard vers le ciel. Il devait surveiller ses propos, car il devait au moins parvenir à convaincre la Kamiya. Je me bat pour briser ce rouage éternel. Pour détruire ce cycle infini. Mais de belles paroles ne peuvent à elles seules changer le monde.
Il jeta un oeil en direction de l'inconnue, guettant la moindre réaction. Cette femme si suspicieuse et si mystérieuse, dont le comportement portait grandement à confusion. Sans connaitre aucune de ses ambitions, il ne pouvait raisonnablement pas lui faire confiance, tout comme elle d'ailleurs. Taori se dirigea alors vers le mur de la ville, convoitant d'un regard son sommet. Il fallait qu'il parte, désormais. Encore une fois, plus il attendait, et plus ses chances s'amoindrissaient. Il tourna brièvement la tête vers Kyōko.
-Suis-moi si tu le souhaites, mais rester ici ne t'apporterait aucun avantage. Ce qui s'est passé ce soir n'est qu'un prélude. Je place beaucoup d'espoir en toi, toi qui reprochais l'inaction des hommes. Aujourd'hui, j'agis. Libre à toi d'en faire de même, ou de ne rien faire.
Il détourna alors une ultime fois son regard, se dirigeant finalement vers le mur et s'apprêtant à s'élancer.
Résumé:
Taori nous fait un petit monologue des familles, et s'apprête à quitter les lieux.
Chakra : 30% Santé : 95%
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Sujet: Re: Sortie en ville Mer 25 Oct - 8:25
Les révélations de Taori me redonnèrent un tant soit peu de réflexion personnelle. Faire ça simplement pour prendre la tête d’un groupe qui, même s’il souhaitait ôter un des avantages qu’il possédait au village caché des Roches, voulait le faire à cause de l’usage vicieux qui en était fait… mais que deviendrais Iwa après cela ? La population entière a déjà fait entrer ce mode de vie dans ses mœurs, si bien que le modèle social est devenu ce qu’il est aujourd’hui, méritocratique, et là était le seul problème de cette technologie abusive, puisque le reste ne faisait que nous donner quelque chose qu’aucun autre village ne peut s’enorgueillir de posséder.
Mais s’il pensait que personne ne pouvait savoir qu’il était responsable de l’attentat, il était idiot… Takara et le Tsuchikage le savent, vu l’état dans lequel il nous a rejoint, ça ne peut être que lui. Mais il soulevait un point pertinent, je n’avais sans doute plus d’avenir sécurisé ici, je devais donc le suivre, si je ne voulais pas être exécutée sommairement. Les premiers poursuivants se révélèrent, interrompant le baiser qu’il allait m’accorder, mais cette voix m’était une fois de plus familière.
« Re-bonsoir Kyoko. »
Elle héritait à cet instant de toute mon attention, elle était trop décontractée, cigarette en bouche, pour que ça ne cache rien d’autre. D’ailleurs je me demande depuis quand elle fume… c’est ironique pour une Ei-sennin.
« Je n'ai pas l'attention de me battre contre toi, sache-le. Donc suis-moi bien gentiment, et tout se passera bien pour toi. »
Elle interrompait beaucoup sa tirade, tout en notant des informations inconnues sur un bout de papier, elle préparait sans doute une esquisse de rapport pour n’omettre aucun détail.
« Une attaque sur le Tsuchikage, alors que la tour est détruite ? Vous deux ne pouvez simplement pas être une simple coïncidence. Au pire, si j'ai faux, vous n'aurez rien à craindre, vu que Kyrua semble ne pas vouloir passer le jugement sur vous... »
Son semblant d’écrit s’acheva, mais le fait qu’elle le dirigea en notre direction avant de le rendre visible à nos yeux fut surprenant, qu’est ce qu’elle préparait ? Je décidais de baisser brièvement ma garde pour observer ce papier, après tout elle était toujours seule.
‘ Vous combattez pour le système en vous basant que sur des mensonges. Votre lutte n'est pas celle que vous croyez. ‘
Qu’est ce qu’elle voulait dire par là ? Je ne savais même pas comment interpréter ces paroles… elle en savait probablement bien plus que moi sur Iwa, pas étonnant vu qu’elle s’est engoufrée dans le système qui le régit. Taori lui semblait plus sûr de lui, s’avançant même vers elle.
-Et pourtant. C'est bel et bien une coïncidence, la lutte que je représente désormais n'est pas dénuée de sens. Elle repose sur la réalité d'une oppression qui légitime la nécessité d'un tel mouvement. De tous temps, de tous peuples, lorsque le monarque excède ses droits, il y a toujours un autre homme afin de l'en défaire et afin de prendre sa place. Nous vivons dans un chaos permanent, et le chaos est une échelle. Seul ceux qui se tentent à son ascension valent, et leurs noms seuls restent gravés dans les limbes de l'Histoire. La vie est une lutte de pouvoir constante. Le destin de chaque habitants d'une nation est d'être manipulé par son gouvernement. Je me bat pour briser ce rouage éternel. Pour détruire ce cycle infini. Mais de belles paroles ne peuvent à elles seules changer le monde.
Il s’était entre temps dirigé de nouveau vers le mur qu’il aurait du détruire pour fuir. Mais qu’est ce qu’il raconte soudainement ? Il n’a tué personne, certes, mais croit-il réellement que son acte aura une quelconque portée ? Il ne sera commenté qu’en tant que dégénéré étant passé à l’acte, en cas isolé. Et tout le monde l’oubliera rapidement. Si c’est en pensant de cette manière qu’il a rejoint la tête de la résistance, ce mouvement ne doit être composé que d’idiots qui pensent qu’un acte isolé de tant en temps peut changer quoi que ce soit… il venait de perdre du crédit à mes yeux.
-Suis-moi si tu le souhaites, mais rester ici ne t'apporterait aucun avantage. Ce qui s'est passé ce soir n'est qu'un prélude. Je place beaucoup d'espoir en toi, toi qui reprochais l'inaction des hommes. Aujourd'hui, j'agis. Libre à toi d'en faire de même, ou de ne rien faire.
Je ne fis rien de sa proposition. Je le rejoindrais sans doute plus tard une fois que la situation serait tassée, si j’en ai encore l’occasion. Pour le moment les dires de mon ancienne amie m’intriguaient toujours, j’observait donc le Jigoku gravir le mur le séparant de sa sécurité personnelle, un bref instant, avant de me diriger lentement vers Takara, observant simultanément les alentours pour vérifier que personne ne pouvais nous voir. Arrivée à son niveau, je lui chuchotais.
- Je ne sais pas ce que tu prépares exactement, sans doute un piège, mais de quoi tu parles en disant qu’ils se battent pour une autre cause que celle qu’ils défendent ?
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Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 11:16
Été 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 6
Et pourtant. C'est bel et bien une coïncidence, la lutte que je représente désormais n'est pas dénuée de sens. Elle repose sur la réalité d'une oppression qui légitime la nécessité d'un tel mouvement. De tous temps, de tous peuples, lorsque le monarque excède ses droits, il y a toujours un autre homme afin de l'en défaire et afin de prendre sa place. Nous vivons dans un chaos permanent, et le chaos est une échelle. Seul ceux qui se tentent à son ascension valent, et leurs noms seuls restent gravés dans les limbes de l'Histoire. La vie est une lutte de pouvoir constante. Le destin de chaque habitants d'une nation est d'être manipulé par son gouvernement. Je me bat pour briser ce rouage éternel. Pour détruire ce cycle infini. Mais de belles paroles ne peuvent à elles seules changer le monde.
Un cycle infini ? Il ne peut être brisé, ce n'est qu'utopie de pensée cela. Même ce culte, qui se bat soi-disant pour libérer le monde des hommes, et des villages ninjas, est régit par ce cycle. Et, il parlait de prendre la place du monarque. Il se contredisait lui-même. Soit tu détruis le cycle de servitude, soit tu joues dans ses règles, mais tu ne peux faire les deux. En vrai, ce n'est pas possible de le détruire. C'est ça le chaos justement. Créer un monde sans servitude, c'est la théorie de l'ordre, pas du chaos. Et encore, ça se discute. Les faibles sont dominés par les forts.
Ainsi, c'est ça les résistants ? S'il en est leur chef… Alors il ne mérite pas mon aide. Ils lutteront seuls… Et si même ils arrivaient à gagner, ils apporteront que désolation à notre village. Que ce soit par leur main… Ou pas les leurs.
Suis-moi si tu le souhaites, mais rester ici ne t'apporterait aucun avantage. Ce qui s'est passé ce soir n'est qu'un prélude. Je place beaucoup d'espoir en toi, toi qui reprochais l'inaction des hommes. Aujourd'hui, j'agis. Libre à toi d'en faire de même, ou de ne rien faire.
Je le regardais fuir. Je n'avais aucune attention de le capturer. Au pire, il sera une bonne distraction pour moi. Je me concentrais plutôt sur Kyoko, qui, à ma grande satisfaction, s’approchait de moi. Alors qu'elle faisait ceci, je pris un autre papier et j'écrivais quelques choses, alors que je me mis à lui parler à l'oral.
« Bon choix Kyôko. Cet homme pense bien faire, mais, il ne sait même pas ce qu'il veut. Son discours se contre-dit. Enfin, tu l'as sans doute toi-même remarqué. Où il ne se rend même pas compte de ce qu'il dit… Mais ça, c'est libre d'interprétation. Mais je conclurais sur lui en disant que certe les hommes, ou le peuple comme il dit, son inactif. Cependant, vaut mieux l'inaction à une action mal menée, ou pire. Qui mène à rien. C'est de l'énergie gâché. »
Je relevais le papier, toujours avec le même procédé.
Donne-moi ta montre connectée et tes appareils électroniques comme téléphone et autre, je te les rendrais à la fin de la discussion...Mais surtout, ne dis pas que tu les range dans mon sac.
Je rebaissais le papier, et, au même moment, des ninja arrivait sur notre position. Des traqueurs vu leur uniforme.
« Takara-sama… Que faites-vous ici ? Ce n'est pas le rôle de la section médical de s'occuper de cela. »
« Je suis toujours un shinobi avant tout. Puis, vous arrivez trop tard, le coupable viens de quitter l'enceinte d'Iwa, par les murs. Poursuivez le si vous le souhaitez, ça se trouve, il est pas trop loin encore. »
« Et elle ? Qui-est-ce ? On l'as vu avec lui sur les caméras ! »
« Une coïncidence. Elle était là au mauvais endroit au mauvais moment, rien de plus. Je m'occupe d'elle. »
« Je suis pas sûr que... »
« Qui est la supérieure ici ? »
A ses mots, il arrêta de discuter, regardait ses membres, puis partie en direction des murailles, probablement pour poursuivre ce Taori, qui m'avait déçue. Au moins, s'il leur échappe, il sera au moins talentueux. Je reportais mon regard sur Kyoko, lui tendant mon sac. Voyons si elle va accepter, ou non ?
Résumé:
Takara laisse partir Taori, perdant foi en lui pour le moment, de ce qu'elle à entendu de sa bouche. Elle se concentre sur Kyoko, après lui avoir demander de lui donner ses équipements électronique, en la protégeant des traqueurs envoyés à la poursuite de Taori. Elle attend la réponse de cette dernière.
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 12:07
Nous étions très proches, assez pour pouvoir communiquer à voix basse, mais pas assez pour m’empêcher de remarquer qu’elle écrivait de nouveau sur un morceau de papier, tout en me parlant oralement. Elle devait savoir que d’un instant à l’autre devraient arriver des shinobis.
« Bon choix Kyôko. Cet homme pense bien faire, mais, il ne sait même pas ce qu'il veut. Son discours se contredit. Enfin, tu l'as sans doute toi-même remarqué. Où il ne se rend même pas compte de ce qu'il dit… Mais ça, c'est libre d'interprétation. Mais je conclurais sur lui en disant que certes les hommes, ou le peuple comme il dit, son inactif. Cependant, vaut mieux l'inaction à une action mal menée, ou pire. Qui mène à rien. C'est de l'énergie gâché. »
Ce discours était étrange. Ce n’était pas le genre de propos qu’aurait pu tenir une conservatrice… du moins pas de cette manière, ni sur cette intonation. C’était un peu tiré par les cheveux mais je commençais à penser qu’elle était parvenue à se hisser dans une hiérarchie qu’elle souhaitait voir disparaître… ce qui décrédibilisait grandement celle-ci. Ma première impression sur elle était finalement fausse, nos objectifs étaient devenus les mêmes avec le temps, mais son pouvoir clanique avait dû lui ouvrir les portes du poste de dirigeante médicale. Se conformer au système pour mieux le détruire… elle était bien plus maligne que la résistance effectivement… et que moi-même. Elle portait maintenant le second papier à portée de ma vue.
Donne-moi ta montre connectée et tes appareils électroniques comme téléphone et autre, je te les rendrais à la fin de la discussion...Mais surtout, ne dis pas que tu les range dans mon sac.
A peine avait-je lu ces mots qu’elle baissa de nouveau l’écrit, et pour cause, les shinobis que je m’étais préparée à voir était bel et bien là désormais. Néanmoins ils semblaient civilisés, et Takara put me faire épargner en usant de l’autorité que lui conférait sa place. Après le départ de l’escouade, j’obtempérais lentement à l’ordre de ma première camarade de classe. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Taori... il manquait de chakra, ça se voyait, mais son pouvoir héréditaire demeurait redoutable, j’espérais qu’il puisse rapidement trouver ses renforts, afin de s’assurer la survie. Une fois débarrassée de toute ma technologie personnelle, je fixais Takara, affichant un léger sourire. Je lui adressais les paroles suivantes, à voix inaudible pour qui ne serait pas très proche
- Je crois que je t’ai mal jugée dans la rue tout à l’heure. Mais je me demande toujours pourquoi tu t’es mise en tête de mettre ta réputation en jeu pour me sauver. Qu’est-ce que tu attends de moi ?
Je continuais de fixer Takara, en lui souriant, attendant sa réponse.
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Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 12:42
Été 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 7
Je la regardais poser dans mon sac sa technologie, au combien pratique, mais tellement inconvéniente aussi. Je posais le sac un peu plus loin, toujours à porter de vue, alors que je l’entraînais dans un renfoncement pour éviter les regards organiques.
Je crois que je t’ai mal jugée dans la rue tout à l’heure. Mais je me demande toujours pourquoi tu t’es mise en tête de mettre ta réputation en jeu pour me sauver. Qu’est-ce que tu attends de moi ?
Une question légitime. Mais avant d'y répondre, je fis quelques choses. Je me colla à elle, l'enfermant dans mes bras. Câlinant une ancienne amie que je n'avais pas vu depuis longtemps. Je faisais durer quelques instants le moment, avant de reprendre la parole.
« Déjà, sache que maintenant on est libre de parler sans surveillance. Donc je ne parlerais ni en tant que shinobi, ni en tant que chef médical, mais en tant que Takara, seulement maintenant. De base, c'était prévu pour Kyrua… Mais tout ça est arrivé, et donc j'ai changé mes objectifs. Pourquoi toi ? Car tu es une amie… Et un contact potentiel avec la résistance. »
Je me détachais d'elle, tournais la tête pour recracher la fumée de ma cigarette, avant de continuer mes explications.
« Je vais t'expliquer tout cela. Cependant, avant toute de chose, j'ai besoin de savoir deux choses. Ce que tu sais du système de notre gouvernement… Et ce que tu en penses, de lui et de ses actions. C'est nécessaire pour t'expliquer au mieux ce que je sais. Après, tu seras libre de faire ce que tu veux. Tu pourras rester… Tu pourras être apeuré… Tu pourras combattre à mes côtés… Tu pourra combattre au côté des rebelles… D'ailleurs, parlant de rebelle… Je ne suis pas stupide, il est très probable qu'il en soit un et tu as l'air de le connaître… Alors j'aimerais aussi savoir leur objectif. Je m'en fiche de leur position de base ou de qui est un rebelle. Non, je veux savoir ce qu'il recherche… Car de ce que j'ai entendu de sa part… Il ne cherche qu'à prendre le pouvoir, mais qui sait, je me trompe peut-être… »
Je sortais de la cigarette de ma bouche alors que je me posais contre le mur, regardant Kyoko, avant de finir pour répondre à sa première phrase.
« Et ne t'inquiète pas. Tout le monde me juge en bien ou en mal. C'est lié à ma fonction. Mais j'ai de la chance que tu es fait cette scène… ça m'as donné le prétexte idéal pour te parler librement… Sans que rien m'espionne. »
Résumé:
Takara récupère les objets technologique de Kyoko, et les poses dans un coup, sous surveillance, alors qu'elle continue de parler avec elle, et débute ses explications, après un calin amicale envers son ancienne amie.
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 13:48
Isolées dans un renfoncement, je n’aurais pas été rassurée si je n’avais pas un semblant de confiance en elle qui persistait. Mais son geste immédiat provoqua plus de surprise que de crainte en moi. Une simple expression d’étonnement fut ma réaction, que j’arrivais à contenir, tandis que j’enlaçais à mon tour Takara, par réflexe. Je profitais de ces quelques instants pour lui caresser le dos, également par réflexe. Je n’avais eu que peu de moments similaires par le passé, mais je dois dire qu’ils ne me déplaisaient pas. Elle finissait par se détacher de moi, et me répondit enfin.
« Déjà, sache que maintenant on est libre de parler sans surveillance. Donc je ne parlerais ni en tant que shinobi, ni en tant que chef médical, mais en tant que Takara, seulement maintenant. De base, c'était prévu pour Kyrua… Mais tout ça est arrivé, et donc j'ai changé mes objectifs. Pourquoi toi ? Car tu es une amie… Et un contact potentiel avec la résistance. »
Elle devait vraiment connaître des choses qui m’échappaient… je n’avais aucune idée d’en quoi la résistance qu’elle dénigrait pourrait lui servir.
« Je vais t'expliquer tout cela. Cependant, avant toute de chose, j'ai besoin de savoir deux choses. Ce que tu sais du système de notre gouvernement… Et ce que tu en penses, de lui et de ses actions. C'est nécessaire pour t'expliquer au mieux ce que je sais. Après, tu seras libre de faire ce que tu veux. Tu pourras rester… Tu pourras être apeuré… Tu pourras combattre à mes côtés… Tu pourras combattre au côté des rebelles… D'ailleurs, parlant de rebelle… Je ne suis pas stupide, il est très probable qu'il en soit un et tu as l'air de le connaître… Alors j'aimerais aussi savoir leur objectif. Je m'en fiche de leur position de base ou de qui est un rebelle. Non, je veux savoir ce qu'il recherche… Car de ce que j'ai entendu de sa part… Il ne cherche qu'à prendre le pouvoir, mais qui sait, je me trompe peut-être… »
Elle s’adossa au mur du renfoncement.
« Et ne t'inquiète pas. Tout le monde me juge en bien ou en mal. C'est lié à ma fonction. Mais j'ai de la chance que tu es fait cette scène… ça m'as donné le prétexte idéal pour te parler librement… Sans que rien m'espionne. »
Elle avait effectivement raison, Taori était de ce bord-là, il aspirait même à en devenir le leader. Mais je ne lui dévoilerais pas tout ce que je sais. Je commençais par m’approcher un peu d’elle, lui ôtant sa cigarette de la main pour la jeter à terre. Toujours un léger sourire dessiné sur le visage, je lui répondais ainsi :
- En premier lieu, comme tu l’as dit, on est amies… c’est donc de cette position que je te déconseille de toucher à ces trucs, même si ça doit faire un moment. Tu es médecin, tu sais bien ce que ça fait. Ensuite, en effet, Taori fait partie de la résistance. Groupe qui cherche d’ailleurs à ramener Iwa à un niveau technologique plus proche de celui des autres villages cachés. A mon sens ce n’est pas la meilleure chose à faire. Elle nous offre un avantage indéniable sur les autres puissances en ce monde, il faut donc la conserver… ce qu’il faut cesser c’est tous ces moyens de parquer la population selon les privilèges de chaque classe, et de la surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ça n’est pas comme ça qu’Iwa s’unifiera face au reste du monde, qui est pour l’heure entièrement ennemi.
Je marquais une courte pause pour jeter un œil en dehors du renfoncement, vérifiant ainsi que nous étions bien toujours seules. J’en venais effectivement à un point sensible.
- Tu l’auras compris, ce gouvernement m’énerve au plus haut point. Il ne fait rien pour égaliser les différents citoyens. Je ne peux pas voir notre système actuel en peinture, et je n’aime pas tellement l’idée qu’une entité non humaine soit chargée d’analyser des comportements humains. Elle n’a pas notre subtilité d’analyse.
Tournant une fois de plus la tête en direction de la rue adjacente, je m’assurais que personne ne s’y dissimulait. Malgré la confiance que j’avais en Takara, je ne parvenais pas à être tranquille. Les traqueurs pouvaient revenir et nous apercevoir d’un moment à l’autre, qui sait.
- D’ailleurs, mon jugement est le même qu’il y a onze années en arrière sur toi. Je constate que tu as bien moins changée que je l’imaginais. Sinon que ta condition physique s’est bien améliorée. Enfin, maintenant que j’ai vidé mon sac, j’aimerais bien que tu en fasses autant. Quels sont tes nouveaux objectifs ?
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 14:13
Été 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 8
Je regardais Kyoko approchés et m'enlever la cigarette de la bouche, avant de la jeter plus loin.
En premier lieu, comme tu l’as dit, on est amies… c’est donc de cette position que je te déconseille de toucher à ces trucs, même si ça doit faire un moment. Tu es médecin, tu sais bien ce que ça fait. Ensuite, en effet, Taori fait partie de la résistance. Groupe qui cherche d’ailleurs à ramener Iwa à un niveau technologique plus proche de celui des autres villages cachés. A mon sens ce n’est pas la meilleure chose à faire. Elle nous offre un avantage indéniable sur les autres puissances en ce monde, il faut donc la conserver… ce qu’il faut cesser c’est tous ces moyens de parquer la population selon les privilèges de chaque classe, et de la surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ça n’est pas comme ça qu’Iwa s’unifiera face au reste du monde, qui est pour l’heure entièrement ennemi.
Pour les cigarettes, je n'étais pas stupide, mais j'étais capable de me soigner, donc ce n'est pas un problème… J'adore mon talent clanique après tout. Mais ce que j'entendis ne fis vite déchantée sur la résistance. Des imbéciles… Au moins Kyoko ne pensait pas comme eux. Mais du coup, je ne pouvais pas leur faire confiance. Fais chier, je vais devoir lutter seule alors. Mais au moins, Kyoko était honnête avec moi, et les surveillances aussi il fallait les cesser.
Elle s'arrêta un temps, regarda vers l'extérieur, avant de continuer
Tu l’auras compris, ce gouvernement m’énerve au plus haut point. Il ne fait rien pour égaliser les différents citoyens. Je ne peux pas voir notre système actuel en peinture, et je n’aime pas tellement l’idée qu’une entité non humaine soit chargée d’analyser des comportements humains. Elle n’a pas notre subtilité d’analyse.
Si seulement elle savait. Là où je suis d'accord sur le point de Kyoko, elle se trompe largement sur Crystalis… Elle est désormais bien plus qu'humaine qu'elle le pense… Et c'est ça qui me fait peur. Cependant, le système méritocratique n'est pas une erreur en soi à mes yeux. Mais il est bien trop inégal ici à Iwa.
D’ailleurs, mon jugement est le même qu’il y a onze années en arrière sur toi. Je constate que tu as bien moins changée que je l’imaginais. Sinon que ta condition physique s’est bien améliorée. Enfin, maintenant que j’ai vidé mon sac, j’aimerais bien que tu en fasses autant. Quels sont tes nouveaux objectifs ?
Je restais contre le mur, en tout calme. A l'inverse de Kyoko qui surveillait les environs, j'étais confiante, personne ne viendra nous déranger ici. Ni les shinobis… Ni Crystalis.
« Bien, merci d'avoir répondu. Malheureusement, la résistance est encore plus grave que je le pensais. Je ne peux pas les laisser les détruire Iwa… Je devrais lutter seule du coup. Fais chier. Dans le contexte géo-politique actuelle, notre technologie est notre seule avantage… Mais elle est mal utilisée ici. Kyrua en a perdu le contrôle en plus. »
Je fis une pause avant de reprendre, éteignant la cigarette que Kyoko avait jeter au sol.
« Résumons du coup, et comparons mon avis sur le tiens, avant que je réponde à ta dernière question. Oui, la technologie nous est nécessaire, et de toute façon, les Iwajins suivront peut-être les rebelles pour destituer Iwa, mais pas la technologie. Ils refuseront et se feront jeter. On y gagne trop davantage, chacun d'entre nous. Les surveillances sont un point un enlever oui. Une exemple de la mauvaise utilisation de la technologie. Tout comme il est possible de mal utilisé le chakra d'ailleurs. Je ne sais pas pourquoi il souhaite inverser la progression d'une civilisation, sans doute pour les « traditions », mais c'est une bétise.
Le gouvernement est méritocratique. Mais il est trop poussé à l'extrême ici. Mais bon, on parle d'un homme qui reste coincé dans sa tour en cristal… Il ne peut pas comprendre… Il a perdu ce qui faisait de lui un homme honorable à une époque. L'IA… J'y reviendrais tout à l'heure, mais tu fais bien d'en parler. »
Je m'arrêtais un petit temps, souriant à Kyoko, avant de reprendre.
« Je vois que tu as très peu changée toi aussi finalement. Donc, mes objectifs. Libéré Iwa… Et, s'il le faut, prendre les rênes moi-même. Je pensais pouvoir laisser sa aux rebelles, mais finalement, on est pas mieux servit que par soi-même.
Mais tu te demandes. Libéré Iwa de quoi ? Comme tout le monde, tu dois penser peut-être de Kyrua… Ou bien de la surveillance constante… Ou comme ces rebelles… De la technologie. Foutaise. Idiotie. Mais je vous comprends. J'étais comme vous au début. Je ne voyais que le premier plan… Mais ça à changer le jour de cette mission… Et ma promotion m'a permis de voir au-delà du deuxième plan… Non… Je cherche à libérer Iwa de Crystalis, et par conséquent, et désormais grâce à toi j'ai la réponse… du culte de la vie. »
Résumé:
Takara commence à ennoncer l'effroyable vérité à Kyoko... Ce n'est que le début des révélations.
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 16:10
La responsable médicale semblait bien plus sereine que je ne l’étais. Peut-être avait-elle donné l’ordre de cesser la recherche en nous proclamant en fuite, et donc plus personne ne viendrait...c’était une bonne chose.
« Bien, merci d'avoir répondu. Malheureusement, la résistance est encore plus grave que je le pensais. Je ne peux pas les laisser les détruire Iwa… Je devrais lutter seule du coup. Fais chier. Dans le contexte géopolitique actuelle, notre technologie est notre seule avantage… Mais elle est mal utilisée ici. Kyrua en a perdu le contrôle en plus. »
Elle n’avait pas totalement tort... leur action n’était que mitigée pour le bien d’Iwa. Mais elle se trompait, elle n’était pas seule, du moins elle ne l’était plus. Mais qu’est ce qu’elle voulait dire ? Kyrua a perdu le contrôle de notre technologie ?
« Résumons du coup, et comparons mon avis sur le tiens, avant que je réponde à ta dernière question. Oui, la technologie nous est nécessaire, et de toute façon, les Iwajins suivront peut-être les rebelles pour destituer Iwa, mais pas la technologie. Ils refuseront et se feront jeter. On y gagne trop davantage, chacun d'entre nous. Les surveillances sont un point un enlever oui. Un exemple de la mauvaise utilisation de la technologie. Tout comme il est possible de mal utiliser le chakra d'ailleurs. Je ne sais pas pourquoi il souhaite inverser la progression d'une civilisation, sans doute pour les « traditions », mais c'est une bêtise. Le gouvernement est méritocratique. Mais il est trop poussé à l'extrême ici. Mais bon, on parle d'un homme qui reste coincé dans sa tour en cristal… Il ne peut pas comprendre… Il a perdu ce qui faisait de lui un homme honorable à une époque. L'IA… J'y reviendrais tout à l'heure, mais tu fais bien d'en parler. »
Les traditions… c’était compréhensible d’un côté. Mais il fallait faire avec son temps, cela a toujours été. Ces traditions n’étaient plus que folklore en ces murs, on était toutes deux d’accord là-dessus, le peuple n’acceptera jamais ce fait, et ils seraient sans doute capable de procéder à un génocide pour le faire accepter… qui sait ce qu’ils pouvaient faire, mais ça je ne pouvais l’accepter. Prétendre vouloir libérer Iwa simplement pour le purifier… Taori chutait de plus en plus dans mon estime, il voulait vraiment prendre la tête d’un mouvement avec ce genre d’idéologie ? La prochaine fois qu’on se croiserait je devrais en avoir le cœur net… et agir en conséquence.
« Je vois que tu as très peu changée toi aussi finalement. Donc, mes objectifs. Libéré Iwa… Et, s'il le faut, prendre les rênes moi-même. Je pensais pouvoir laisser sa aux rebelles, mais finalement, on n’est pas mieux servi que par soi-même.
Mais tu te demandes. Libéré Iwa de quoi ? Comme tout le monde, tu dois penser peut-être de Kyrua… Ou bien de la surveillance constante… Ou comme ces rebelles… De la technologie. Foutaise. Idiotie. Mais je vous comprends. J'étais comme vous au début. Je ne voyais que le premier plan… Mais ça à changer le jour de cette mission… Et ma promotion m'a permis de voir au-delà du deuxième plan… Non… Je cherche à libérer Iwa de Crystalis, et par conséquent, et désormais grâce à toi j'ai la réponse… du culte de la vie. »
Avec ces nouvelles informations, mes conclusions se firent seules. Kyrua a perdu le contrôle de Crystalis. Je savais bien que cette fichue IA déraperait un jour ou l’autre… et elle l’a vue de ses propres yeux. Mais le nom de Culte de la Vie ne m’évoquait qu’un vague souvenir. Elle avait visiblement achevée sa tirade, j’en profitais pour placer mes mains sur ses épaules, afin d’être certaine que j’avais son attention, en lui souriant une fois de plus.
- Tu ne lutteras pas seule, et tu le sais. Je suis mal placée pour dire que je suis une combattante de poids après que Kyrua m’ait neutralisée d’un regard mais…
Je lâchais Takara tandis que je reculais de quelques pas, mon œil visible témoignait du raffermissement de mon regard tandis que ma main suintait d’une couche de chakra sombre, alors que je reprenais :
- Je peux protéger n’importe qui de n’importe quelle menace, tu l’as bien compris il y a longtemps de cela. Et à nous deux, en supposant que tu sois restée une simple ninja médecin, ce dont je doute, on peut amener n’importe quel shinobi jusqu’à Crystalis pour mettre un terme à son existence. Mais dis-moi, qu’est-ce que le culte de la vie vient faire là-dedans ? La seule fois que j’en ai entendu parler c’est quand l’autre décérébrée à fait exploser nombre de vitres avec son instrument, blessant et tuant moult civils et shinobis au passage… dont mes parents. Tu insinues donc que ce sont eux qui contrôlent Crystalis ?
Je restais dubitative. Comment une nation aussi sécurisée avait-elle pu être infiltrée ? Pour moi il n’y avait qu’une seule réponse possible, des aides internes, et hautement placées. Mais je n’étais sûre de rien, et j’avais une gradée en face de moi… voyons si elle partage toujours mon point de vue.
- Takara… tu penses qu’une unité qui siégeait dans la tour a pu aider le Culte à s’implanter ici ? Peut-être même… avec l’aide de la résistance ? Et cette dernière aurait cherchée à faire taire leurs complices hauts placés ? C’est flou… pour moi tout s’imbrique mais toi, qui as davantage de données, qu’en penses-tu ?
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Takara Hiseijo Rang A
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 16:59
Été 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Chapitre 6 « Promenade en ville» - Partie 9
Alors que je m'arrêtais pour voir sa réaction, mon amie de longue date plaçait ses mains sur mes épaules, puis me souriait, tout en me répondant.
Tu ne lutteras pas seule, et tu le sais. Je suis mal placée pour dire que je suis une combattante de poids après que Kyrua m’ait neutralisée d’un regard mais…
Elle recula suite à sa phrase, et commençait à expulser du chakra de sa main. Chakra de couleur noire.
Je peux protéger n’importe qui de n’importe quelle menace, tu l’as bien compris il y a longtemps de cela. Et à nous deux, en supposant que tu sois restée une simple ninja médecin, ce dont je doute, on peut amener n’importe quel shinobi jusqu’à Crystalis pour mettre un terme à son existence. Mais dis-moi, qu’est-ce que le culte de la vie vient faire là-dedans ? La seule fois que j’en ai entendu parler c’est quand l’autre décérébrée à fait exploser nombre de vitres avec son instrument, blessant et tuant moult civils et shinobis au passage… dont mes parents. Tu insinues donc que ce sont eux qui contrôlent Crystalis ? Takara… tu penses qu’une unité qui siégeait dans la tour a pu aider le Culte à s’implanter ici ? Peut-être même… avec l’aide de la résistance ? Et cette dernière aurait cherchée à faire taire leurs complices hauts placés ? C’est flou… pour moi tout s’imbrique mais toi, qui as davantage de données, qu’en penses-tu ?
J'attendais qu'elle finisse son monologue avant de lui répondre. Je me reposais contre le mur, toujours aussi détendue. Vraiment, dès fois, je me demandais où je m'étais ma rigueur.
« Tu m'as donné la réponse toi-même en répondant à mes questions Kyoko. Laisse-moi te conter une histoire. La mienne. Elle te donnera toute les réponses que tu attend de moi... Et sur Iwa. Celle au moment où j'ai appris l'existence du deuxième plan. Je n'étais qu'une simple junin… ça c'est passé il y à quelques mois. Une mission d'extermination dans les profondeurs d'Iwa. Dans le bunker d'Iwa. Au début, je pensais que c'était Kyrua qui m'avait envoyé, comme soutien. Mais j'ai appris la vérité. Crystalis en personne m'as contacté, et, sans le dire à Kyrua, m'as convoqué pour régler cette infiltration. Mais qui avait pu infiltrer le bunker sécurisé d'Iwa ? Des rebelles. Du moins, je le pensais. Il était identifié comme des civiles d'Iwa. Ils ont eut le temps d'injecter un virus dans Crystalis avant que je les tue. Au début, j'y pensais de rien, me remettant sous le choc de la véritée, que l'IA contrôle tout Iwa… Et à accès à tout… Même nos montres connectées. Depuis, elle me surveille, pour pas que je trahisse le secret. Cependant. Tu viens de m'apporter la réponse qui manquait. Je pensais que c'était les rebelles pour détruire l'IA qui avait fait ça… Mais non. Crystalis est toujours intact… Et les rebelles utiliseront pas des objets si avancés d'après ce que tu me dis sur eux. Sauf si on leur donne… Alors, qui pourrait donner aux rebelles les plans des bunkers, et ce matériel de pointe ? J'ai ma réponse désormais grâce à toi et Kusa. Kami. Ce culte de la vie. Autre chose me fait dire cela. De base, je voulais demander à Kyrua des explications sur quelques choses. Des projets secrets. Mais je me rends que compte que je suis la seule à y avoir accès. Tu veux savoir ce que c'est. Je vais te le dire. »
Je m'approchais d'elle, et je la collais contre le mur, levant les mains vers elle. Je la tenais désormais dans mes bras, j'approchais ma main de son visage. Tout comme un couple qui profitait de leur cachette pour se donner au plaisir, je faisais des mouvements très similaires, et nous étions très proches. Mes lèvres s'approchèrent de ses oreilles, et je lui chuchotais la vérité, alors que je continuais cet acte pour camoufler ce que nous faisions réellement.
« Des clones Uchiha sont en cours de créations… Des milliers… Une armée. Tu pourrais dire que c'est Kyrua… Mais il y a un autre dossier. Des recherches sur les virus. Je te fais pas l'affront de te dire ou cela mène. Et donc, ça amène une autre réponse. Pourquoi Kami était le seul à pouvoir guérir ? Car Crystalis à élever le virus et à créer l'antidote… Tout comme Kyrua la trouvé plus tard. Je sais que c'est dur à croire mais… C'est la vérité. Iwa n'est plus observable sur un plan, mais trois. Kyrua… Crystalis… Et Kami. Ah, et d'ailleurs… Je te le dis. Mais Kyrua… Et Ashiro. Il a cloné sa conscience et la transférer dans un clone. Voilà pourquoi cet inconnu à pris le pouvoir… Car c'est toujours la même personne. Tu vois… Tout s'assemble désormais. Et c'est pour cela que je ne peux laisser ces rebelles faire leur dessein. Pas seulement pour Iwa… Mais pour le monde. Cependant, dire la véritée risque d'être dénié par Kyrua, et on va être tuer pour cela. Il va falloir faire notre propre résistance, si tu veux te battre à mes côtés. Les rebelles apporteront que la désolation. J'aimerais te prouver tout cela en montrant les dossiers mais... Crystalis me guette. Je suis au courant, elle me lache pas d'une semelle.»
Je restais prêt d'elle, pour lui laisser digérer la vérité, et me dire ce qu'elle pense de tout cela.
Résumé:
Takara continue de dire toute la véritée à Kyoko.
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Sujet: Re: Sortie en ville Jeu 26 Oct - 17:29
« Tu m'as donné la réponse toi-même en répondant à mes questions Kyoko. Laisse-moi te conter une histoire. La mienne. Elle te donnera toute les réponses que tu attends de moi... Et sur Iwa. Celle au moment où j'ai appris l'existence du deuxième plan. Je n'étais qu'une simple junin… ça c'est passé il y à quelques mois. Une mission d'extermination dans les profondeurs d'Iwa. Dans le bunker d'Iwa. Au début, je pensais que c'était Kyrua qui m'avait envoyé, comme soutien. Mais j'ai appris la vérité. Crystalis en personne m'as contacté, et, sans le dire à Kyrua, m'as convoqué pour régler cette infiltration. Mais qui avait pu infiltrer le bunker sécurisé d'Iwa ? Des rebelles. Du moins, je le pensais. Il était identifié comme des civiles d'Iwa. Ils ont eut le temps d'injecter un virus dans Crystalis avant que je les tue. Au début, j'y pensais de rien, me remettant sous le choc de la véritée, que l'IA contrôle tout Iwa… Et à accès à tout… Même nos montres connectées. Depuis, elle me surveille, pour pas que je trahisse le secret. Cependant. Tu viens de m'apporter la réponse qui manquait. Je pensais que c'était les rebelles pour détruire l'IA qui avait fait ça… Mais non. Crystalis est toujours intact… Et les rebelles utiliseront pas des objets si avancés d'après ce que tu me dis sur eux. Sauf si on leur donne… Alors, qui pourrait donner aux rebelles les plans des bunkers, et ce matériel de pointe ? J'ai ma réponse désormais grâce à toi et Kusa. Kami. Ce culte de la vie. Autre chose me fait dire cela. De base, je voulais demander à Kyrua des explications sur quelques choses. Des projets secrets. Mais je me rends que compte que je suis la seule à y avoir accès. Tu veux savoir ce que c'est. Je vais te le dire. »
« Des clones Uchiha sont en cours de créations… Des milliers… Une armée. Tu pourrais dire que c'est Kyrua… Mais il y a un autre dossier. Des recherches sur les virus. Je te fais pas l'affront de te dire ou cela mène. Et donc, ça amène une autre réponse. Pourquoi Kami était le seul à pouvoir guérir ? Car Crystalis à élever le virus et à créer l'antidote… Tout comme Kyrua la trouvé plus tard. Je sais que c'est dur à croire mais… C'est la vérité. Iwa n'est plus observable sur un plan, mais trois. Kyrua… Crystalis… Et Kami. Ah, et d'ailleurs… Je te le dis. Mais Kyrua… Et Ashiro. Il a cloné sa conscience et la transférer dans un clone. Voilà pourquoi cet inconnu à pris le pouvoir… Car c'est toujours la même personne. Tu vois… Tout s'assemble désormais. Et c'est pour cela que je ne peux laisser ces rebelles faire leur dessein. Pas seulement pour Iwa… Mais pour le monde. Cependant, dire la véritée risque d'être dénié par Kyrua, et on va être tuer pour cela. Il va falloir faire notre propre résistance, si tu veux te battre à mes côtés. Les rebelles apporteront que la désolation. J'aimerais te prouver tout cela en montrant les dossiers mais... Crystalis me guette. Je suis au courant, elle me lache pas d'une semelle.»
Je restais immobile contre le mur, mon amie simulait un début d’ébat de couple sans doute pour pouvoir me révéler tout cela sans éveiller les soupçons, mais pourquoi il fallait qu’elle reste aussi près de moi… elle allait bien rire quand elle allait voir à quel point mon visage est rouge. Je vins toutefois inconsciemment l’enlacer pour la garder contre moi, tant dans le but de jouer le jeu que de celui de digérer tout cela, mais également parce que malgré moi, j’appréciais ce contact.
Cette fichue IA pouvait donc gérer seule sa propre sécurité… elle avait acquis conscience de ce pourquoi on l’avait créé, et donc à quoi elle servait ? Ou alors étais ce sa propre décision ? C’était inquiétant… j’avais beau m’y attendre, je ne pensais pas que ça pourrait arriver un jour. Et même si cet acte était pour le bien d’Iwa… ces milliers d’ Uchiha en préparation eux, seraient bien à la solde du Culte. Et donc un extrême danger pour nous… ils pourraient réussir une invasion interne. Il fallait détruire cette armée avant sa finalisation. Mais combien d’Iwajins devraient y laisser la vie… je n’en savais rien. La seule chose que je savais était que ma décision était prise. Réussissant tant bien que mal à dissimuler ma gêne, je déglutis avant de lui répondre :
- Takara, tu ne te battras pas seule, je t’épaulerais quel qu’en soit le prix… mais à nous deux, face à des milliers de combattants, on ne fera pas grand-chose… qu’est-ce que tu comptes faire, si Crystalis te surveille ? Je ne sais pas trop qui tu aimerais rallier à ta cause mais je te demande juste une chose… ne te met pas en danger sans que je sois là pour te couvrir. Je ne tiens pas à perdre une seconde fois une personne proche… surtout pas toi. La première que j'ai eue, et la seule à qui je peux faire réellement confiance pour l'avenir d'Iwa actuellement. Je t'interdis de mourir.