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 |  Sujet: Où la vie quotidienne a tous les droits Sam 23 Fév - 18:30 | |
| - Citation :
- Nom de la technique : [Raiton] Mains Tranchantes
Description de la technique : Technique permettant à l'utilisateur de concentrer du chakra Raiton dans sa ou ses mains. Une fois matérialisé, de l'électricité à l'apparence bleuâtre enveloppe la ou les mains de l'utilisateur, et celle-ci est extrêmement tranchante. A nouveau, le soleil se révéla à l'horizon du Village Caché des Nuages. Et à nouveau, Enmo Yotsuki, encore ensommeillé, se redressa dans son lit. Cette phase de la journée, lui, comme beaucoup d'autres, la répétait quotidiennement. Sans jamais s'en lasser. Certains plaisirs de la vie sont faits de petites choses intrigantes. Et pour notre jeune kumojin, le premier pas de la journée est un plaisir inconcevable.
Mais cessons un instant de parler de ces quelques futilités, pour nous consacrer sur le reste de ce nouveau jour qui s'inscrit, suffisamment intéressant pour être narrée par ma personne.
Enmo, comme à son habitude, déposa un baiser sur le front de sa mère, en dépression depuis la mort de son mari, fit un petit déjeuner qu'il partagea avec cette dernière, et quitta la demeure. Il se rendit au poste de la Police de Kumo, afin d'y lire et d'y rédiger quelques morceaux de paperasse, d'apposer quelques signatures sur des documents à l'importance relative : un premier rapport concernant le vol d'un bocal entier de bonbons dans un stand à l'extrémité est du village ; un second concernant l'arrêt d'une jeune femme accusée d'avoir dégradé des bâtiments publics ; et une facture pour les travaux de restauration du commissariat, qui avaient été effectué il y a peu, du fait de sa quasi-destruction suite à l'attaque de l'Akatsuki. Il se concentra ensuite, pour rédiger un rapport, expliquant qu'il avait signé ladite facture d'untel montant, pour ladite raison, qu'il laissa à Noriko, son fidèle adjoint : le seul membre de la police à ne pas faire partie du clan Yotsuki. Il pourrait ainsi corriger les nombreuses fautes d'orthographe, et reformuler certaines phrases qui manquaient de sens ou de tact. Enmo, n'avait sûrement pas grand chose, d'un grand écrivain, si ce n'est peut être, l'imagination.
Ces fastidieuses tâches accomplies, il prit la décision de rejoindre le Terrain d'Entraînement du village, afin de... s'y entraîner. Une nouvelle technique, particulièrement ardue à maîtriser. Il allait devoir créer du Raiton à l'état pur dans sa main.
Il trouva son coin favori : un arbre au tronc imposant, sur lequel on pouvait s'entraîner à appliquer diverses techniques de taijutsu, et sous lequel on pouvait se prélasser, en attendant des températures plus clémentes à l'apprentissage.- Heeey ! Tu viens t'entraîner ?Il n'avait pas remarqué son cousin, Kokuto, arriver. Il le salua d'un sourire.- Oui, et toi ?Il lui rendit son sourire.- Moi je suis venu me chauffer. Je pars en mission.
- Ah ? Très bien ! Bon courage alors.Ils échangèrent ensuite, quelques paroles, avant de se quitter. Kokuto était un Chuunin au tempérament étonnant, qui dégageait une humilité appréciable, et que Enmo portait dans son coeur.
Il commença son entraînement, en silence, allongé dans l'herbe, et pensif. Lorsqu'une heure fut écoulée, il se redressa enfin, et se mit au travail. De sa main gauche, il tenait son avant-bras droit, sur lequel il se concentrait. Son visage se crispa, ses muscles aussi, et sa main droite, émit durant une petite seconde, un son électrisant. Largement insuffisant. Il fronça les sourcils.
L'instant suivant, il s'y était remit. Même position, même concentration, même résultat. Les fois suivantes ne furent pas beaucoup plus fructueuses. Après une vingtaine d'essais, Enmo fut contraint de se rendre à l'évidence : il n'utilisait pas la bonne méthode.
Ayant épuisé la quasi-totalité de ses stocks de chakra, le kumojin se reposa à nouveau, de la même manière. Deux nouvelles heures plus tard, il se releva péniblement, et s'attaqua à la technique. Il rassembla toute la quantité de chakra Raiton qu'il avait accumulé avant de le relâcher dans sa main droite. Deux sensations se mêlèrent dans son cerveau. Tous d'abord, la fierté d'avoir réussi : une énorme explosion de chakra fit briller sa main droite, et l'enveloppa d'une couche d'électricité plus que convenable ; et une autre sensation, nettement moins agréable, celle que sa main venait d'être déchirée, et brûlait à quelques milliers de degrés. Il stoppa tout immédiatement.
L'hôpital de Kumo, était un lieu particulièrement sinistre. Suite à l'attaque de l'Organisation secrète et maléfique symbolisée par un nuage rouge, Kumo avait subit des pertes importantes. L'hôpital avait donc été saturé durant près d'une semaine. Aujourd'hui, les choses allaient mieux, mais la tension était toujours palpable.
Les mûrs blancs, ainsi que la jovialité et les sourires des infirmières et des ninjas médecins contrastaient avec la douleur qu'éprouvait Enmo.
Après avoir fait une démonstration de ses capacités en se tenant en équilibre sur un pied durant cinq minutes tout en chantant, il fut libéré après avoir prit un repas frugal.
Sans même passer voir sa mère, ou faire son habituel passage au poste de la police, il fila jusqu'au terrain d'entraînement. Cette fois, il y parviendrait.
Il ne passa cette fois-ci, que trois-quarts d'heure allongé. Lorsqu'il se releva, il était plus décidé que jamais. Il arque-bouta ses jambes, voûta son dos, et tint son avant-bras gauche avec sa main droite, cette dernière étant incapable de supporter une nouvelle attaque du genre. Ses muscles se contractèrent. Il allait devoir gérer le flux de chakra qu'il allait émettre.
Doucement... Tout se fit. On voyait rarement Enmo aussi concentré. Ses yeux s'étaient fermés, et il visionnait plutôt correctement, la quantité de chakra qu'il distribuait à sa main.
Et doucement... Un chidori tout à fait correct se matérialisa. Lorsqu'il sentit que la technique était au point, et qu'il pensait pouvoir la tenir quelques minutes, il rouvrit les yeux, et esquissa un sourire.
Ce jour-ci, Enmo se dérogea à la règle, et passa voir ses coéquipiers policiers, le soir venu. Il ne leur parla même pas de la nouvelle technique, qu'il maîtrisait maintenant à merveille. Dorénavant, il était capable de former l'électricité sur ses deux mains, sans que cela nécessite chez lui, une concentration trop intense.
Personne ne sembla remarquer son absence le matin même. Si ce n'est, Noruko, qui lui avait laissé un mot, accompagné du rapport corrigé.
La vie quotidienne, reprit son cours. Le lendemain, il se réveilla à nouveau, se redressa péniblement dans son lit. Le soleil était encore une fois, au rendez-vous, malgré quelques nuages, qui tentaient de lui couvrir la vue. |
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