J'ai vécu...
Parlons un peu de ma vie. Commençons par le commencement. Je suis né le 15 mai de l’année 94 à Konoha. Je suis le fils d’Azuko Hatake et de Kotoe Hatake. Je suis un Hatake pure souche. Ces noms ne vous disent rien ? C’est tout à fait normal : Ils n’ont pas fait de grandes choses dans l’histoire. Quelques missions à droite, à gauche pour mon paternel. Il faisait partie des forces d’espionnage et de reconnaissance du village. Quand à ma maternelle, elle me garda durant les deux premières années de ma vie. Elle me garda jusqu’à la mort de mon père en fait. Il fut annoncé mort quelques jours après son départ pour une mission de reconnaissance. Kotoe, voulant retrouver sa vie libre, fut contraint de me garder. Elle éprouvait pour moi une haine grandissante de jour en jour depuis la mort de son jeune époux. C’est à mes huit ans, que ma mère me jugea apte à vivre seul, elle me laissa errer dans les rues. Les premiers jours qui ont suivis ont été les plus dur, j’essayais chaque soir de frapper à la porte de mon ancien domicile, en espérant que l’on m’ouvre, mais rien… Après au moins une vingtaine de tentatives échouées, je me résolus à me trouver un abri ou je pourrais faire ma vie. Malgré ce que mon « ancienne » maternelle à fait, je ne voulais pas salir son image. Je me cachai et créa une petite cabane de carton dans une ruelle sombre de la grande rue marchande, j’avais trouvé cette zone intéressante, c’était proche de tout, et je pourrais me ressourcer en nourriture en passant à travers les stands. Ma première nuit dehors ne fut pas facile, il faisait froid, et le sol mouillé, je m’endormis malgré cela assez rapidement. Le lendemain je fus réveillé par le cri des commerçants, un réveil naturel ma foi, fort désagréable. Une faim de loup me prit soudainement, je jetai un coup d’œil autour de moi, rien…
- Humm… Que faire… Et si ? Non… Je ne vais pas voler…
Un gargouillis se fit entendre.
- Bon… J’ai pas le choix.
Je me levai péniblement de mon abris de fortune, me dirigea rapidement vers l’entrée de ma ruelle. Je restai tapi dans l’ombre quelques secondes et rejoignis le commerce sans que personne ne m’observe. Je cherchai du regard une étale qui pourrait m’intéresser, pomme, orange, pain et j’en passe. Je concentrai sur le pain. Je m’approchai du stand, je tendis la main légèrement, je pris un pain et je le cachais discrètement sous mon vêtement. Mince le commerçant m’a vu. Je dois courir ? Reposer le pain ? M’excuser ? Toutes ces idées me font réfléchir et me bloque. J’entendis d’un coup une voix masculine dans mon dos.
- Ah tu étais là, je te cherchai partout.
Je me retournai et vis un homme d’environ une soixantaine d’année. C’est drôle, il me rappela quelqu’un…
- Vous le connaissez Kakashi-Sama, excusez-moi, il était en train de voler ce pain et je…
- Excusez-le madame, c’est mon petit fils et il est un peu impatient quand il a faim. Combien je vous dois ?
J’observais ce grand homme, il était assez grand, les cheveux en batailles, blancs… Papa ? Non il est bien trop vieux pour être mon père. Après un bref remerciement et quelques mètres parcourus, je me retournai vers lui.
- Vous êtes qui au juste ? Vous ressemblez à mon papa… Mais en plus vieux.
- Kakashi Hatake, ton grand-père, celui qu’on appelait le ninja copieur.
Je réfléchis et l’observai, fasciné de cette nouvelle.
- Dit moi mon petit Rikuto, tu as un rêve ?
Je pensai alors à mon père.
- J’aimerais être comme Papa.
Lui disais-je tout sourire. Il me souriait et on continua de marcher jusqu’à arriver à une grande maison.
- C’est ici que j’habite, enfin maintenant, que nous habitons.
- Nous ?
- Oui, nous, je vais te prendre en charge, je sais ce que ta mère à fait, à vrai dire je ne l’ai jamais vraiment aimé. Je vais t’enseigner ce que je sais pour que tu puisses réaliser ton rêve.
À partir de là, ma vie fut entièrement différente. Chaque jours furent difficiles, entraînements sur entraînements. Durant la première semaine, la technique que j’ai pu apprendre était un multi-clonage, pas digne du 6ème Hokage, mais un multi-clonage simple. Papi Kakashi m’avait assuré qu’elle était importante, d’une part car c’était l’une épreuve à l’académie, d’une autre car elle pourrait me permettre de m’en sortir en cas d’alerte par l’ennemie. De là s’en est suivie des entraînements intensifs. En parallèle, j’étais entré à l’académie, j’ai pu y voire beaucoup de personnes, mais étant timide j’eus du mal à me faire des amis. Je restais souvent en retrait, au coin de la cours ou au fond de la classe, cependant je restais bon aux cours. Les années filèrent, de nouvelles techniques apprises, les équipes de l’académie attribuées, beaucoup d’évènements se sont déroulés. Concernant les techniques, j’en avais appris plusieurs : Doton -Technique de la décapitation fatale, Doton - Le mur de boue, Raiton - Éclair pourfendeur, Déplacement Instantané et encore la technique d’invocation des Ninkens de mon aïeul. On pourrait penser que ce nombre de techniques est peu comparé au nombre d’années d’apprentissage que j’ai passé à m’entrainer, mais j’en étais heureux, cela me suffirait pour être un espions, quelques techniques d’attaques si on me trouvait, des techniques d’espionnages et certaines de défenses. J’avais pu également perfectionner mon endurance, ma discrétion et ma précision.
À l’académie les équipes se sont enfin formées, beaucoup de souvenirs me manquent et bien d’autres me refont surface. Je me souviens de cette fille, cette fille populaire, qui avait une multitude d’amie, son nom… Hum… Tenjo, Tenjo,… Uchiha… Oui c’est ça. La jolie jeune fille, celle aux longs cheveux noirs, elle avait quelque choses que j’appréciais beaucoup, je ne sais pas vraiment quoi mais elle m’a tout de suite plu. J’étais encore ce gamin timide, mais avec elle, il y avait un débloquement. Je riais, souriais et j’étais là pour aider comme je pouvais, en fait, je la considérais comme ma sœur, je me confiais, chaque une de nos missions étaient un succès et cela nous rendaient très heureux.
Cependant, un jour, j’appris qu’elle était partie à l’hôpital, non pas pour visiter quelqu’un, mais bien dans un lit de soin. J’ai tout de suite accouru à sa chambre, mais elle dormait, la seule chose que je pouvais faire étais d’acheter des fleurs pour décorer sa pièce d’emprunt.
- Ne t’inquiète pas Tenjo, je te protègerais comme je le pourrais…
Murmurais-je.
Depuis ce jour-là je la surveillai tous les jours, je me tapissais dans l’ombre en l’observant et en observant le monde qui l’entourait. La jolie fille de l’époque était devenue une jolie femme solitaire. Je lui parlais de temps en temps, mais nos états se dégradait à tous les deux, on le voyait clairement. J’avais appris l’évènement qui l’avait mené à l’hôpital, c’est pourquoi je commençais petit à petit à haïr les Uchiha. J’adorais ma sœur « adoptive », cependant je ne pouvais pas flairer sa famille. Il m’était arrivé à quelques reprises de devoirs empêché des attaques ou des espionnages à l’égard de mon amie.
À mes 20 ans, j’eus le droit d’entrer dans les forces spécial d’espionnage du village grâce à mes compétences. À vrai dire, c’était le village qui était venu me chercher, les forces spéciales m’avaient longuement observé et m’avaient proposé de me les rejoindre. Je ne savais pas si c’était une bonne idée, j’allais devoirs faire des consensus énorme, mais je me devais d’aider mon village avant tout. J’eus le droit d’obtenir un entrainement spécial d’espionnage de la part de l’organisation du village.
Aujourd’hui, je rentre de ma mission de renseignement à Kusa, je dois faire mon rapport à l’Hokage concernant les informations obtenues.