Le loup venu du Nord

• Âge : 14 ans
• Nom : Kita
• Prénom : Urufu
• Nindo : "Protéger les autres. Être fort pour protéger, mais ne jamais s'attacher"
• Village : Konoha
• Clan : //
• Grade : Genin
• Bingo-Book

D'une taille relativement moyenne Urufu ne se distingue pas de par une taille excessive, au contraire il passerait inaperçu avec 1m65. Cependant il est doté d'une musculature assez imposante. Très large d'épaules, son tronc est pourvu d'un buste puissant surplombant un léger ventre. Ses bras sont épais et on peut y voir la ligne de ses muscles se dessiner ; de petites mains mais larges laissent présumer une bonne poigne, et au vu de son ossature massive on imagine bien sa robustesse. Le bas de son corps est comme le haut : des jambes courtes mais aux muscles puissants et saillants.
Si ce n'était que ça on verrait en lui un jeune trapu, mais ce qui étonne pour son âge sont les tatouages ornant son corps. Un crane muni de cornes de bouc sur le bras droit, des symboles dans une langue étrange sur le bras gauche, mais surtout si on voit sa nuque, voir son dos entier, on peut y découvrir une véritable fresque représentant une colonne vertébrale aux allures démoniaques munie de piquants encrée dans la peau du jeune homme!
Son avant bras gauche est aussi orner sur toute sa longueur d'une cicatrice.
Il est souvent habillé en mission d'une longue cape à capuche recouvrant la totalité de son corps, mais dès qu'il doit bouger librement il l'enlève et reste avec une chemises aux manches arrachées le bandeau de son village ceignant son bras gauche sous son tatouage. Pantalon noir et bottes noirs arrivant à mi-mollet sont ses habits habituels.
Son visage, lui, se dénote par une mâchoire carrée, des yeux verts vifs, un nez assez banal, mais surtout une importante barbe pour son jeune âge qui n'est pas vraiment entretenue. Elle suit le tracé de sa mâchoire avant de se rejoindre en un bouc très hirsute au niveau du menton.
Son yeux verts ont un regard dur, qui peut impressionner et enlever toute envie d'entamer la conversation. Pour finir des cheveux bouclées tombent sur ses épaules et encadrent son visage déjà si dur.

D'apparence Urufu Kita a l'air dur, agressif, froid et à la limite méprisant. Il ne parle guère, préfère de loin faire parler les actes ou les poings s'il le faut. Un visage toujours fermé et un regard dur et tranchant sont l'apparence, la carapace qu'il se donne. Il ne montre que très rarement ses sentiments devant des inconnus ou du moins des gens qui ne lui sont pas proches. Mais tout cela n'est qu'une apparence, au fond Urufu est une personne très sensible, faisant aisément confiance.
Ayant été trahis à plus d'un titre il s'est construit cette armure de froideur et de dureté pour que ceux qui souhaitent l'utiliser pensent qu'il sera trop fastidieux de gagner sa confiance et jettent leur dévolu sur un autre. Mais ce n'est pas la seule raison. Il a aussi souffert de la perte de proches ; son père, sa mère, sa soeur et ses deux amis les plus proches. Un de ses deux amis était aussi la personne qu'il aimait, qu'il souhaitait le plus protéger depuis la mort de sa soeur. Mais ils sont tous mort, et Urufu est resté longtemps hagard de par cette douleur mentale. Pour cela aujourd'hui il ne veut plus s'attacher à personne pour éviter de souffrir comme le démontre son nindo.
C'est donc un jeune homme à l'air dur, rarement violent sans raison, ne montrant pas ses émotions et surtout la douleur qu'il a toujours en lui.

Né de l'union de Gaku et Akina Kita, Urufu est né dans le village de Konoha 3 ans avant que son père ne s'enfuit du village après le meurtre d'un rival auprès de sa profession de tailleur de pierre. Ces trois premières années de vie se passèrent de la manière la plus banale au sein d'une famille aimante. Mais dans l'année de ses trois ans son père commis l'irréparable et ils durent fuir Konoha. 1 mois après leur départ du village un voleur tua Gaku pour la modique somme de 20 Ryus. Laissant son fils et sa femme enceinte de 5 mois.
Akina chercha alors du travail dans une ville, pour pouvoir subvenir à ses besoins et à ceux de son enfant.
Une vieille dame possédant une échoppe d'apothicaire la pris sous son aile, ayant été attendrie par l'histoire de la jeune femme. Akina travailla désormais pour cette femme qui fut pour Urufu comme une grand-mère. 4 mois plus tard naquit la petite Asami, petite sœur d’Urufu. Pendant les 7 ans qui suivirent tout se passa pour le mieux. Urufu et Asami grandirent ensemble avec une complicité grandissante de jour en jour. L'enfant était véritablement protecteur avec sa cadette. Au bout d'un moment la vieille apothicaire décida de prendre sa retraite, car elle avait assez économisé pour ses vieux jours. Elle légua donc la boutique à Akina et s'en alla. L'année des 10 ans d'Urufu fut aussi celle des 7 ans de sa sœur cadette. Mais ce jour-là la bonne humeur ne fut pas au rendez-vous.
Dans la soirée alors que les enfants jouaient dans l'arrière-cour de la boutique, des hommes entrèrent et réclamèrent à la mère un impôt pour leur protection. Méthode très souvent employée par certains brigands pour soustraire de l'argent à des gens en échange de quoi ils ne créaient aucun problème. Akina ne se laissa pas faire et refusa de payer cette odieuse taxe, ce qui ne fit qu'agacer les brigands qu'une femme leur résiste. Ils commencèrent à la menacer de mettre le feu à sa boutique, mais elle resta là de marbre à leur répondre encore par la négative.
Intrigué par tout ce remue-ménage, Asami alla observer la scène par l'entrebâillement de la porte. Mal lui en pris, car un brigand la vit et l'attrapa, se servant d'elle pour menacer la mère et pouvoir lui soutirer de l'argent. Celle-ci cria de ne pas faire de mal à sa fille, que la taxe demandée était trop importante pour elle. Tout cela attira Urufu. Il suivi les cris de sa mère et de sa sœur jusqu’à l’échoppe, là il vit un bandit tenir sa sœur par les cheveux alors que d’autres menaçaient sa mère avec leurs lames. Pris par un sentiment de panique mêlé à de la rage, il saisit un pilon dont se servait habituellement sa mère et frappa un des hommes à la tête. Celui-ci tituba jusqu’au comptoir où il se cramponna en jurant. Soudain une vive douleur vrilla le crâne du garçon et sa vision se brouilla. Son dernier moment de lucidité fut les cris désespérés de ses proches et du sang maculant le sol de l’échoppe… son sang.
Urufu s’éveilla dans la nuit, sa tête était lourde et douloureuse, un goût ferreux dans la bouche il cracha un peu de sang. Passant sa langue sur sa lèvre tuméfiée il tentait de se souvenir de ce qui s’était passé. Soudain tout lui revint : les bandits, sa sœur tenue par les cheveux et sa mère se faisant menacer par ces-dits bandits. Sa vision s’accommoda de la pénombre, il vit une forme sur le sol. Tout en s’approchant il glissa sur le sol, il était humide et collant. Par une persienne un rayon de lune éclaira la scène. Sa mère gisait là, ses habits déchirés et ensanglantés, sa gorge ornée d’une cicatrice béante. Il sera le poing devant se spectacle morbide et son bras le lança. Il leva son avant-bras et vit une coupure le long de celui-ci. En inspectant le sol il vit une petite dague, un kunaï, ensanglantée par terre. Il le récupéra, le mis à la ceinture et sorti en courant chercher de l’aide, même si au fond de lui il savait que c’était trop tard pour sa mère.
ASAMI ! Sa petite sœur où était-elle ? Il retourna dans l’échoppe fouilla chaque recoin, dans la chambre, dans le jardin, dans la cuisine… Personne. Il était seul.
Les jours qui suivirent les autorités ne retrouvèrent la trace ni des bandits, ni d’Asami. Ils supposèrent que les bandits l’avaient enlevée et que rien ne pourrait plus être fait. Il y eu aussi l’enterrement de sa mère, la vente de l’échoppe… Plus rien ne l’intéressait. Il errait dans les rues, âme en peine perdue dans les méandres de la souffrance. Il avait refusé d’aller en foyer et c’était enfui.

2 mois plus tard, il était le parfait enfant des rues. Voler pour subsister, courir pour échapper aux marchands à qui il avait subtilisé de la marchandise, se battre pour des restes dans des poubelles avec des chiens errants et d’autres enfants. Mais un jour alors qu’il tenta de voler un vieil homme à l’air fort peu prudent, il fut surpris que le vieillard lui attrape la main. Celui-ci l’entraina vers un restaurant, le fit s’asseoir à côté de lui et commanda de bol de ramen. Urufu mangea en silence à côté du vieil homme, et quand ils eurent fini celui-ci sorti une pipe et commença à la bourrer. « Racontes-moi ton histoire » lui dit-il. Jamais Urufu n’avait entendu quelqu’un lui parler avec un ton si doux depuis longtemps, il le regarda et vit son regard empli de bienveillance. Il se mit alors à lui raconter toute son histoire du mieux qu’il le put. 2 heures plus tard il finit enfin, il vit le vieil homme lui tendre un verre d’eau, il le prit et but à grandes gorgées. Quand il posa le verre il remarqua que le regard du vieil homme ne l’avait pas lâché une seule seconde, commençant à se sentir mal à l’aise et tenta de se dérober à son hôte, mais la main du vieil homme l’agrippa et son visage se rapprocha de celui du garçon. Il observa le visage du vieillard avec sa longue barbe poivre et sel lui tombant sur le torse, son nez aquilin, ses sourcils broussailleux sous lesquels on apercevait deux yeux bleus. Ses cheveux rassemblés en chignon sur la nuque tombaient dans son dos tels les branchages d’un saule pleureur.
« Tu as beaucoup souffert, mais je peux te donner la force nécessaire pour protéger ceux qui te sont proches. » Urufu le regarda interloqué. Sans y avoir réfléchi, il se surprit à opiner du chef et à suivre le vieillard vers un hôtel. Il apprit que celui-ci s’appelait Iwao et viens du village caché de Kiri dans le pays de Mizu no Kuni. Il était un ancien Jounin désormais à la retraite.
Arrivé à l’hôtel il découvrit qu’Iwao avait déjà deux élèves : Kazami une fille de son âge très belle aux cheveux blond lui tombant dans le dos et aux yeux noisettes et Jinjo un garçon de 14 ans aux cheveux noirs tout comme ses yeux. Ils étaient tous deux très sympathiques et ils nouèrent rapidement des liens, Urufu commença même à tomber sous le charme de la jeune fille.
Pendant l’année qui suivi Iwao les entraina tous, félicitant énormément Urufu pour son apprentissage très rapide des techniques de ninjutsu. Il s’avéra que le jeune homme était pourvu d’une volonté de fer pour ce qui est de l’entrainement. Iwao découvrit qu’Urufu avait des affinités pour l’élément de l’air, et donc pour les techniques du Fuuton. Il se mit alors à approfondir ce qui fut selon lui un don.
Mais à la fin de l’année le malheur rattrapa à nouveau le jeune homme. Ce jour-là il pleuvait, l’équipe s’était donc arrêtée dans une auberge pour attendre que la pluie cesse. Iwao et Junji discutait de l’entrainement, tandis qu’Urufu tentait encore de charmer la belle Kazami avec quelque léger succès. La porte s’ouvrit violement et un groupe de personnes rentra dans l’auberge avec fracas, Urufu et son équipe se levèrent immédiatement. Ils portaient des bandeaux du village caché de Kiri, mais leurs habits dénotaient qu’ils avaient longuement voyagé et combattu. Quand ils virent le vieil homme, ils se ruèrent sur lui et commencèrent à l’incriminer. Les jeunes gens comprirent que l’ancien avait souvent refusé de leur enseigner son savoir par le passé et ils lui en portaient préjudices. Le ton monta rapidement et des insultes fusèrent. Junji fort de son habituel caractère protecteur envers leur maître menaça un des ninjas. Sans aucun avertissement et à l’étonnement de tous le ninja enfonça son kunaï dans le torse du jeune homme qui laissa s’échapper un filet de sang. La rixe débuta, les shurikens et les kunais volèrent dans l’auberge. Iwao tenant tête à deux hommes sans réelles difficultés. Urufu, lui se battait dos à dos avec Kazami, surveillant chacun les arrières de l’autre. Mais leurs adversaires avaient un niveau trop important pour les jeunes gens. Kazami et Urufu furent tous les deux gravement blessés par les ennemis, ce qui détourna l’attention de leur maître. Profitant de cette diversion un des adversaires d’Iwao en profita pour lui asséner un coup fatal. Cloué au sol, un katana dépassant de son dos et traversant son ventre, il tenta vainement avec ses dernières forces de rejoindre ses élèves évanouis au sol. Et mourut sur le sol de cette auberge, entouré de ses anciens élèves devenus ses ennemis.

Urufu se réveilla dans la chambre d’un hôpital, un bandage autour de la tête. Un ninja spécialisé dans les soins arriva à ses côtés. Un bandeau avec le symbole du village de Konoha ceignait son front. On lui apprit qu’une équipe de Konoha l’avait découvert dans une auberge à la frontière du pays du feu. Aussitôt il questionna vivement son interlocuteur sur le sort de son maître et de ses compagnons. Le médecin lui appris avec regret le décès de son maître et de son ami Junji avant que l’équipe n’arrive, mais c’est avec soulagement qu’il apprit que Kazami était vivante, même si toujours entre la vie et la mort. D’autres ninjas médecins de Konoha s’affairaient à son chevet depuis 3 semaines, donc cela faisait 3 semaines qu’il était dans le coma, et malgré cela son sort n’était toujours pas sûr.
Pendant les semaines qui suivirent le garçon retrouva peu à peu des forces, et après 1 mois il était en pleine forme et repris même son entraînement. S’entraîner seul n’était pas facile et on lui proposa de rentrer dans l’académie de ninjas de Konoha, et par la même occasion de faire partie du village. Il accepta, car il ne doutait pas de rapidement arriver au rang de Genin grâce à l’entraînement qu’il avait déjà reçu par Iwao. 2 semaines après son entrée dans l’académie de ninja, le Sensei le pris par le bras avant qu’il rentre dans la classe et lui dis qu’aujourd’hui il n’avait pas à venir en cour et ferait mieux d’aller voir son amie à l’hôpital. Il ne dit rien de plus, mais son regard trahis une certaine compassion. Courant à l’hôpital, il arriva hors d’haleine dans la chambre de Kazami, qui était étendue sur son lit le visage encadré par ses cheveux d’or, ses yeux fermés et son corps inerte prenant le teint pâle de la mort…. Elle était morte. Effondré Urufu se laissa tomber au sol, pleurant à chaude larmes son amour perdu, car ses sentiments n’étaient jamais partis. Il se promit de ne plus jamais s’attacher à quelqu’un, de chercher à être fort pour protéger les gens, mais sans être proche d’eux. Protéger froidement, machinalement.

A peu près un an plus tard Urufu devint Genin à 13 ans, un garçon renfermé, froid et distant ; mais fidèle à son nindo, protégeant et aidant à ceux qui en avaient besoin. Aujourd’hui âgé de 14 ans l’histoire commence…

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