Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 1 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Dim 29 Juil - 20:33
Shiro • UMIKAZE
IRP !
Nom : Umikaze Prénom : Shiro Âge : 25 ans Sexe : Femme Nindo : Pour que ma danse ne cesse jamais. Protéger Konoha, peu importe le prix. Village : Konoha Clan : Umikaze Grade souhaité : Chuunin (rang B) Bingo Book : Bingo-Book
Physique
La première chose que l’on remarque, lorsqu’on observe Shiro, c’est l’origine de son prénom. Une peau presque blanche, des iris couleur perle dénuées de pupilles révélant son ascendance Hyûga, une chevelure gris pâle d’à peine quelques centimètres de long dégageant front, oreilles et nuque… Les couleurs du corps de Shiro ne sont pas vraiment contrastées et si ça attire le regard la première fois, ça n’empêche pas une certaine transparence de sa personne quand on y est habitué. Elle attire l’attention, mais elle est vite oubliée.
D’autant plus qu’à part ce combo de particularités, la jeune fille n’a pas vraiment d’autre trait remarquable. Une taille peut-être un peu au dessus de la moyenne, une corpulence discrète, d’aspect presque chétive selon les vêtements qu’elle porte, une musculature à peine marquée, une absence de pilosité corporelle. Des traits fins, des yeux légèrement en amande, des sourcils à peine visibles, des oreilles presque dénuées de lobe. Des formes féminines que l’on pourrait qualifier d’anecdotiques, cause de nombreux quiproquo sur son sexe lorsqu’elle est abordée de dos. Une marque de naissance en forme d’étoile au niveau de son plexus solaire. Elle n’est pas laide, mais n’est pas un canon de beauté non plus. Et c’est dans l’espoir d’attirer un peu plus l’attention qu’elle à tendance à porter des vêtements aux couleurs vives et variées, lorsqu’elle n’est pas en mission.
Cependant, son comportement général n’a pas tendance à l’aider dans sa recherche d’attention. Shiro est quelqu’un que l’on pourrait qualifier de… « peu attentive ». L’air souvent dans la lune, à regarder dans le vide, plus autour de ses interlocuteurs que sur eux. Elle parle d’une voix douce et lente, faisant parfois des pauses, comme ayant une soudaine absence. Elle a des difficultés pour se concentrer sur la plupart des choses, surtout théoriques, mais peut soudain faire preuve d’une attention voir d’une excitation remarquable sans raison apparente. Seuls ses proches peuvent se vanter d’avoir son attention, et seuls ses très proches, de comprendre son agissements.
Il y a cependant un autre point qui peut attirer l’attention des plus observateurs : il s’agit de sa façon de se mouvoir. Chaque mouvement de la kunoichi est marqué d’une subtilité, d’une grâce hypnotisante. Elle se déplace d’un pas léger, presque aérien, et chaque mouvement de son corps semble avoir sa totale attention. Chaque geste de main, de bras semble calculé, chaque balancement de jambe semble maîtrisé, et même lorsqu’elle pratique le Jûken des Hyûga, sa technique semble dévier un peu de celle du clan, comme si elle ajoutait ou retirait certaines subtilités aux gestuelles. Tous ces mouvements, de son réveil à son coucher, de ses entraînements à ses repas, semblent se cumuler pour former une subtile chorégraphie qui ne cesse jamais, rythmant la vie de Shiro Umikaze.
Mental
Contrairement à ce que son comportement pourrait laisser penser, Shiro est très attentive. À certaines choses. À son environnement en fait, plus qu’à ce qu’on lui dit. Dotée d’une hérédité lui octroyant une extrême sensibilité aux mouvements de l’air sur sa peau, elle a conscience des changements de pression et de température, des variations de vitesse, de direction, des perturbations proches… Elle a conscience en fait d’une immense quantité d’informations qu’elle peine à traiter et qui porte un coup à sa concentration, pour peu que le sujet qui lui est proposé ne l’intéresse pas plus que ça. Ce fait à lui seul peut résumer une grande partie de son comportement auprès des personnes peu ou pas connues. Davantage intéressée par l’air, sa concentration ira vers ses sensations plutôt que vers les gens, et ses tentatives de reporter son attention sur ses interlocuteurs peuvent se retrouver brusquement douchées par une douce et éphémère caresse sur sa peau.
Cependant, cet aspect de sa personne parfois assez agaçant cache naturellement une personnalité plus complexe et nuancée, bien qu’il faille souvent se rapprocher de Shiro pour en avoir un aperçu. Tout d’abord, si sa concentration sélective a pour effet de lui laisser des lacunes flagrantes sur certains sujets qu’elle qualifie de peu intéressant, lorsque son esprit est attiré par quelque chose, elle peut amasser une quantité de connaissances remarquable, bien que d’aspect parfois assez inutile. Elle cache une intelligence certaine qui a du mal à se focaliser, et qui au fil de sa vie est devenue une intelligence d’analyse très pragmatique, et assez peu empathique. Ça ne lui enlève pas une certaine gentillesse et une attention aux autres, mais elle s’attache peu aux gens et met assez peu de sentiment dans les décisions importantes. Surprenamment, malgré cet aspect très peu idéaliste, elle est relativement pieuse et prie volontiers la divinité protectrice des Umikaze.
Malgré son air vaguement nonchalant et peu intéressé, Shiro possède un grand sens de l’honneur et de la fidélité, et un sens du travail et de l’entraînement qui se révèle rarement ailleurs que dans son intimité. Cette exigence envers elle-même cache en fait l’immense frustration de Shiro envers ses propres capacités, son incapacité à développer les Byakugans malgré le temps qu’elle a passé à apprendre le Jûken, ses difficultés à accomplir des techniques plutôt simples à cause de son manque de contrôle de son propre chakra… Et surtout sa crainte de décevoir davantage sa famille.
En résumé, malgré un air indifférent et peu concentré, Shiro cache plutôt bien une grande exigence personnelle et un grand malaise face à ses propres limites.
Histoire
- Sora et Hanayo -
Comme la plupart des histoires, celle de Shiro Umikaze commence par une rencontre : celle de Sora Umikaze, un grand homme solide à la peau basané et au crâne aussi glabre que le reste de son corps, aussi vif d’esprit et concentré sur son bateau qu’il était dissipé et peu investit à terre, et de Hanayo Hyûga, une kunoichi de Konoha aux longs cheveux noirs et aux yeux perle, dont la maîtrise du Jûken et de son Byakugan faisait un membre remarquable de son clan. Celle de son père et de sa mère, alors que cette dernière était en mission sur la côte est de Konoha pour régler une histoire de déserteurs devenus pirates.
Le clan Umikaze était réputé pour être un clan de remarquables marins, du genre à écouter le vent et à parler aux vagues, et c’était eux qui étaient chargés de mener l’équipe de ninjas dans l’archipel où se cachait le groupe de malfaiteurs. Hanayo, à peine Juunin et bien décidée à régler cette affaire rapidement, avait réquisitionné le premier Umikaze venu pour faire un tour de reconnaissance, malgré les protestations de ce dernier. Protestations justifiées, puisqu’à peine accostés sur la plus grande île de l’archipel, le grain qu’il avait prévu arriva et le temps se gâta bien trop pour reprendre la mer.
Ce fut donc ainsi que Hanayo et celui qui était Sora se retrouvèrent bloqués pendant trois jours sur l’île qui hébergeait les pirates. Trois jours où ils comprirent la situation et durent se cacher et se protéger mutuellement pour s’en sortir, développant une improbable complicité et volant finalement une barque à la fin de la tempête. Les deux en revinrent secoués mais en bon état, et dotés d’une proximité qu’eux-même ne soupçonnaient pas encore totalement. Une fois ces informations sur les pirates récupérées, la mission fut achevée deux jours plus tard, et le groupe de ninjas retourna à Konoha. Tout aurait pu se terminer ici, mais dans ce cas, ces paragraphes auraient été d’une absence flagrante d’intérêt.
En effet, bien que convaincus que ces souvenirs allaient finir passer, ni Hanayo ni Sora ne cessaient de penser à l’autre, et ce même après une semaine, un mois, six mois. Ce fut finalement la kunoichi qui craqua, et réclamant la première mission reçue permettant de retourner dans ce village côtier (la chasse d’un loup trop curieux), elle s’y précipita. Arrivée au village, elle accomplit la mission en une vingtaine de minutes, s’engouffra dans la grande maison qui hébergeait le clan Umikaze et demanda où se trouvait Sora, remarquant à peine les regards amusés et entendus que se jetaient les autres. Elle le retrouva sur les quais, prêt à embarquer, et ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre, sans un mot.
Un mois plus tard, Sora rejoignait Hanayo à Konoha, deux mois après, ils obtenaient enfin l’assentiment de la famille d’Hanayo, le mois suivant ils se mariaient et encore sept mois plus tard naissait leur fille, Shiro, en hiver de l’an 95, peu avant l’ultime affrontement entre Naruto et Sasuke. Un petit bébé chauve avec une tâche de naissance en forme d’étoile, comme une Umikaze. Un petit bébé à la peau pâle et aux yeux perles, comme une Hyûga. Un petit bébé tout blanc, comme aimaient le dire ses parents, qui lui avaient donc trouvé ce nom.
- Shiro -
La petite grandit entourée d’amour de la part de ses parents, malgré les années agitées pour Konoha qui suivirent sa naissance. Elle fut surtout élevée par son père, puisque sa mère enchaînait les missions. Sora, ne pouvant plus exercer son métier de marin, avait décidé d’exploiter ses talents de charpentier et ouvrit une petite boutique dans Konoha, pour ne pas dépendre que du salaire de sa femme. Il élevait donc sa fille, lui apprenant à prier Zefa, la déesse protectrice des Umikaze, supposée dévoiler les caprices du vent et des vagues à ses fidèles. Il lui apprit ce qu’il savait de la navigation, du climat, il lui expliqua qu’il était normal de ressentir si fort les mouvements d’air qui l’entouraient, qu’il ne fallait pas avoir peur et qu’elle finirait par s'y habituer, il lui apprit qu'avec assez de foi, ces simples sensations pouvaient se transformer en un spectacle fabuleux regorgeant d'informations utiles.
Lorsque sa femme partait longtemps, il emmenait sa fille visiter sa famille paternelle, nommant les oiseaux qu’ils croisaient, pointant les arbres, et présentant le fonctionnement de son modeste bateau. Et lorsque sa femme étaient là et qu’elle s’entraînait, il s’asseyait à proximité avec leur enfant, les deux se mettaient à prier, et ils l’admiraient. Ils contemplaient les petites bourrasques d’air provoquées par ses coups dans le vent, ils s’imprégnaient de ses mouvements fluides qui provoquaient de légers tourbillons, ils s’émerveillaient devant ses enchaînements qui donnaient vie à un véritable spectacle aérien.
Un jour, Shiro eût quatre ans. Elle était déjà une petite globalement curieuse, bien que légèrement dissipée, sujette aux même absences que son père. Hanayo avait essayé de comprendre l’origine de ces pertes d’attention, mais son époux n’avait jamais vraiment réussi à lui expliquer. Malgré tout, la nouvelle paix qui semblait baigner Konoha donnait plus de temps libre à la kunoichi, qui décida qu’il était temps d’entraîner sa fille pour qu’elle développe ses Byakugans. Elle la prit donc en main, lui enseignant les bases du Jûken, essayant de lui enseigner les bases du Chakra.
Dès qu'elle était calmée après une prière, la petite se révélait très réceptive au Taijutsu, regardant les démonstrations de sa mère avec toujours la même admiration, et imitant facilement ses mouvements au bout de quelques essais. Malheureusement, elle continuait alors à essayer les mouvements qu’elle apprenait et les modifiait légèrement, clamant à sa mère que « c’était plus joli comme ça ». Et même si l’efficacité des coups ne semblait pas en pâtir, la kunoichi ne comprenait vraiment pas la logique derrière les gestes de sa fille.
Mais si l’art du corps à corps lui venait naturellement, celui de l’énergie interne se heurta à un mur. La petite n’arrivait pas à malaxer son chakra. Vraiment pas. Lorsque sa mère utilisait ses yeux pour vérifier l’état de ses méridiens, elle n’y voyait aucun problème, elle distinguait même qu’elle en malaxait un petit peu, mais largement moins qu’elle n’aurait dû. Elle ne comprenait pas, elle essayait de trouver des méthodes, d’expliquer de différentes façons à sa fille, mais cette insistance eût pour unique effet de plonger l’enfant dans l’incompréhension, la déception et la honte. Elle renonça donc momentanément au chakra, se focalisant sur le Taijutsu, et entreprit d’étudier les réactions de sa fille à l’aide de ses Byakugans.
Elle remarqua d’abord que les moments où son chakra semblait le plus stable étaient quand elle priait Zefa puis regardait le vide avec fascination. Déjà là, elle devinait que quelque chose lui échappait. Mais ce fut lorsque Shiro approchait ses cinq ans qu’elle eût un déclic. Elle s’entraînait alors à la maison, devant sa famille comme à son habitude. Elle essayait de maîtriser les 128 poings du Hakke, ce qui demandait une grande concentration. Mais alors qu’elle enchaînait l’ultime série, au 112ème poing, elle fut déconcentré par un exclamation admirative de la part de ses spectateurs. Interrompant son enchaînement, elle tourna vers eux un regard surpris et agacé, sans comprendre. Et ce fut quand elle les regarda, tous deux admirant quelque chose dans sa direction, bouche entrouverte, alors que son Byakugan était activé, qu’elle remarqua quelque chose : ils malaxaient du chakra. Tous les deux, le marin n’ayant suivit aucune formation de ninja comme la petite incapable de se concentrer. Ils malaxaient du chakra au niveau de leurs tempes.
Elle crût un instant qu’ils pouvaient aussi distinguer le chakra, mais elle n’en avait pas utilisé, s’entraînant simplement à enchaîner les coups. Elle comprit soudain qu’il devait y avoir quelque chose de gros chez les Umikaze, et tous les indices lui revinrent en tête. Leur capacité quasi instinctive à naviguer, changeant imperceptiblement la voile pour toujours avoir la meilleur bourrasque de vent. Les histoires que racontait parfois la matriarche des Umikaze lorsqu’ils lui rendaient visite, les explication farfelues de Sora sur ses absences et celles de sa fille. Leur foi si omniprésente et leur signe de prière, qui ressemblait plus à un mudrâ qu’à un geste pieu. Le soir même, elle se rendit à la bibliothèque et consulta l’immense ouvrage qui se vantait de recenser tous les clans de ninja, et elle trouva enfin ce qu’elle cherchait.
Umikaze : considéré disparu depuis l’an -25. Clan spécialisé dans l’art du Fuuton, pacifiste et sédentaire, anciennement installé dans une zone appartenant maintenant à Tsuchi no Kuni. Protégé par un phénomène climatique non naturel, il empêchait l’exploitation de ressources minières, ce qui conduisit à l’enrôlement du clan Uchiha pour son élimination. Sans trace de ninja de ce clan depuis lors, celui-ci a été considéré entièrement décimé. Membres notables de ce clan : Yoite Umikaze, dis « Le Voltigeur », dernier leader du clan et responsable supposé du phénomène climatique protecteur. Doté d’une sensibilité au Fuuton et d'un jutsu clanique lui permettant de mieux percevoir et exploiter le vent environnant. Il est dit que cette maîtrise lui permettait de voler sans effort, d’où son titre. Ce jutsu requiert l’utilisation du mudrâ de la Couronne.
La kunoichi reposa l’ouvrage. Les doutes qui lui restaient étaient infimes. Peut-être se trompait-elle totalement, mais elle avait le sentiment que cette technique pourrait expliquer les curieuses absences de son mari et de sa fille. Et à la réflexion, de l’ensemble de sa belle-famille. Son intuition la mena vers un autre ouvrage listant les mudrâs. Une fois passé les plus conventionnels, elle parcourut la liste des plus rares, la plupart affilié à un clan particulier. Et lorsqu’elle tomba sur la couronne, tous ses doutes s’envolèrent. Cette position donnait l’impression que les deux mains tenait une sphère invisible, l’extrémité de chaque doigt touchant celle du même doigt de la main d’en face, à l’exception des deux index, qui étaient tous deux tendus vers le ciel. Cette position qui était le symbole utilisé par Sora et Shiro pour prier Zefa.
Dès lors, elle en parla à sa famille, et alla voir la matriarche des Umikaze, qui confirma se souvenir d’une histoire impliquant un « voltigeur ». Elle se rendit compte que ces histoires transmises de génération en génération semblaient cacher des indications pour faire quelques techniques, des conseils pour maîtriser son observation du vent. Elle devina que Yoite Umikaze ou un descendant avait dû survivre et s’enfuir, et avait dû se cacher pour ne pas être retrouvé, tout en laissant des indications à sa descendance pour entretenir et retrouver ce jutsu secret. Elle comprit que Shiro possédait en elle le potentiel d’être une remarquable kunoichi.
- Nindô -
Un an plus tard, après avoir commencé à appréhender ses capacités, mais toujours hantée par son incapacité à malaxer correctement son chakra, Shiro entra à l’Académie. Peut-être était-ce le changement de professeur, les méthodes plus pédagogiques ou la connaissance de son potentiel, mais l’enfant apprit peu à peu à contrôler son chakra. Mais même si elle parvenait à suivre le rythme, elle n’affichait qu’un niveau très moyen, en particulier car les techniques de base de l’académie ne pouvait être aidées ou même remplacées par les mouvements de l’air autour d’elle. En Genjutsu, elle n’affichait même pas un début d’affinité et en Taijutsu, si elle s’en sortait bien grâce à l’enseignement de sa mère, sa faible maîtrise du chakra faisait disparaître l’intérêt principal du Jûken.
La jeune enfant, incapable d’ignorer les prouesses de sa branche maternelle, se sentait complètement incompétente. Elle peinait à suivre en cours, elle n’avait pas beaucoup d’amis, et peu d’entre eux comprenaient ou acceptaient ses moments d’inattention. Elle était trop moyenne pour attirer naturellement l’attention, pas assez investie pour l’attirer volontairement. Elle avait l’impression d’être spectatrice de sa vie, elle se détachait des gens de son âge, commençait à les trouver idiots et sans intérêt. Et elle s’enfermait donc dans l’entraînement, elle perfectionnait son Jûken, s’entraînait durement pour parvenir à éjecter du chakra par ses mains, et y parvenait difficilement.
À force d’efforts, elle parvint cependant à passer l’examen, et devint Genin. L’équipe qu’elle intégra lui proposa enfin des individus à qui elle s’attacha, à force de temps passé ensemble : il s’agissait d’un garçon du clan Nara qui l’initia au jeux de stratégie tel que le shogi, et d’un autre garçon issu de parents non ninja dont la maîtrise du Katon s’associa très vite avec son Fuuton. Ce dernier fut d’ailleurs le premier à qualifier son Taijutsu de « danse ». Leur sensei était ironiquement un Juunin du clan Hyuga, répondant au prénom de Hideo. Ce n'était pas un hasard mais sa présence empêchait encore de totalement renoncer à un jour développer des Byakugans. Cependant, Shiro s’était malgré tout résolue à au moins maîtriser un peu l’héritage de son père, rendant régulièrement visite à sa famille paternelle pour en apprendre plus. Très vite, elle apprit à contrôler sa vision du vent grâce au mudrâ de la couronne. Elle fut surprise de voir la facilité avec laquelle elle arrivait à malaxer le chakra dans ce but. Elle parvenait à trier ce qu’elle voyait, se désintéressant des simples sensations offertes par l’air pour porter son attention ses mouvements, sur les respirations, les déplacements, reconnaissant les plus familiers, elle parvint même à deviner la formation de certains enchaînements de mudrâ que ses camarades exécutaient souvent et donc à anticiper ces techniques sans les voir, mais elle était loin de pouvoir distinguer un enchaînement inconnu. Elle se spécialisa donc d’abord dans l’art de la perception sensoriel, parvenant à distinguer les souffle d’un ninja à celui d’un animal où même d’un individu normal, elle réussissait en se concentrant à deviner un état physique ou émotionnel. Elle tira ses amis de nombreux pépins, mais à ses yeux, ce n’était encore pas assez, elle peinait sur des points trop élémentaires, elle faisait face à encore trop d’échecs. Puis sa capacité était largement inférieure aux Byakugans.
Sa première grande réussite fut lorsque son Sensei entreprit d’enseigner le chakra élémentaire à son équipe. Elle montra quasi instantanément une grande aisance dans ce domaine. Le Juunin nota rapidement qu’elle ne transformait pas exactement son chakra en vent, mais plutôt utilisait le chakra du vent extérieur, mais ne releva pas davantage. À ses yeux, elle pouvait faire facilement des techniques Fuuton, c’était tout ce qui importait. Mais du point de vue de Shiro, cette réussite n’en était pas vraiment une. Elle était bien loin du niveau vanté par les contes des Umikaze, et de toute façon, elle avait ça dans le sang, elle n’avait fait aucun effort pour. Elle avait eut plus de fierté en parvenant enfin à créer un clone qu’en réussissant à marcher sur l’eau malgré son mauvais contrôle de chakra, en formant une fine pellicule d’air qui jouait un rôle de bouée sous ses pieds.
Au fil des missions, elle apprit peu à peu des techniques, essentiellement des techniques Fuuton classiques aidées par son hérédité, plus que des techniques exclusives. En effet, faute de maître sérieux, elle n’avait aucun autre modèle pour exploiter ce potentiel que de vagues histoires au coin du feu. Elle était sensée reformer l’art de son clan à elle seule, et l’ampleur de la tâche la terrifiait réellement.
Malgré tout, elle parvint à passer l’examen Chuunin en l’an 110 avec le reste de son équipe, à l’âge de 14 ans. Depuis lors, elle est restée à ce grade, pas suffisamment ambitieuse pour courir après de grade de Juunin. Elle avait tout de même réussi à intervenir à plusieurs reprise dans l’histoire de son village, en particulier lors de la défense de Konoha contre le monstre-arbre en l’an 112, mais jamais de manière suffisamment flagrante pour mériter plus d’attention que nécessaire. Il était aussi possible que la présence d’une Hyûga au post de Hokage ne joue un rôle dans cet état de fait, Shiro ayant toujours plus de honte à se montrer devant des membres du clan de sa mère alors que son absence de Byakugan se faisait toujours plus sentir.
Un tournant majeur dans sa mentalité fut la coûteuse défaite de sa nation face à l’attaque de Kiri. Cette attaque prit la vie de sa mère et si elle avait toujours le soutien de son père vieillissant, le léger sentiment de solitude qui l’accompagnait par moment devint d’un coup immense et omniprésent. D’habitude peu sensible au sort d’autrui, la perte de sa mère, qui était aussi son modèle, fut pour Shiro un véritable choc. S’enfermant dans le mutisme, se sachant vraiment comment exprimer le torrent d’émotion qui la submergeait, la kunoichi de 22 ans s’enferma dans la prière et l’entraînement. Elle renonça totalement à accéder aux Byakugans un jour et entreprit de transformer le Jûken qu’elle avait apprit, gardant toutes les techniques qui ne requérait pas le Dojutsu clanique pour le transformer en un Taijutsu toujours souple mais essentiellement défensif, dont le but primaire devenait d’esquiver et de maîtriser ses adversaires en retournant leur force contre eux.
Peu à peu, elle attribua le choc du décès de sa mère à celui de la défaite du village entier, et se jura de tout faire pour empêcher un pareil drame de se reproduire. Elle se promit de tout faire pour survivre, de protéger son village et ses habitants à tout prix. En 120, l'épidémie toucha son père qui ne fit heureusement pas partit des victimes, ce qui eût pour principal effet de renforcer la détermination de la kunoichi, voyant là au moins un succès dans son ambition protectrice.
• Âge : Majeure et vaccinée • Localisation : Paris • Prénom : N'allons pas trop vite en besogne voulez-vous ? • Nindo : Si la vie vous fait trébucher, il ne faut pas se contenter de se relever. Faut lui péter la gueule à cette grognasse ! • Passions : Dessiner, écrire, imaginer des trucs, jouer aux RPG. Puis les maths. J'aime les maths. • Personnage du manga préféré : Konan • Comment avez vous découvert le forum ? : Google, tout ça tout ça • Comment trouvez vous le forum ? : Intéressant à première vue, mais puisque tout semble prêt à changer, je suis curieuse de ce que ça va donner. • Que faudrait il changer ? : Le graphisme peut-être. C'est très... violet. • Autre chose ? : Je RP assez activement depuis plus de quatre ans, et il faut savoir que j'aime bien débattre sur les bobox/discord. Je sais pas s'il y a beaucoup de débat ici, mais s'il y en a, je suivrais ça avec attention o/ • Avez vous lu le règlement ?* : Yumi est une diva ?
Dernière édition par Shiro Umikaze le Sam 13 Oct - 16:24, édité 4 fois
Shiro Umikaze Rang B
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Lun 30 Juil - 15:30
Fiche terminée !
Shinsei Uchiha Rang C
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Lun 30 Juil - 16:01
Je te souhaite la bienvenue sur SNS !
Tout d'abord, je souhaites te remercier pour le temps que tu as accordé à ta fiche ! Nous procéderons à sa validation une fois qu'on sera tous d'accord dans le staff à propos du talent de ton clan ! Il est en effet possible qu'on doive équilibrer ton talent.
Je te remercie d'avance de ta compréhension !
Shiro Umikaze Rang B
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Lun 30 Juil - 16:33
Pas de problème, je m'y attendais et au pire, j'essayerais de négocier un peu si les modifications sont trop coûteuses en terme de background ^^'
Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Lun 30 Juil - 23:38
Bienvenue sur sns, jeune padawan tu as le privilège d'être accueillie par la plus grande légende que le Yuukan est connu !
Shiro Umikaze Rang B
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Mar 31 Juil - 15:18
Wow, quel honneur ! o/ *se retient très fort de faire une blague sans doute beaucoup trop faite sur son rang*
Tout ça pour dire que j'ai réglé le dernier (il me semble) problème, Shiro ne peut pas "voir" le vent en permanence, simplement le ressentir de façon particulièrement trop détaillée sur sa peau (ce qui sera vraiment inutilisable d'un point de vue sensoriel, et n'ajoute rien par rapport à l'attention naturelle d'un ninja envers son entourage))
Kunimitsu Kamiya Rang A
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Mar 31 Juil - 16:17
Il ment, c'est moi la légende.
Uzumi Hibiki Rang A
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Mar 31 Juil - 21:25
Bienvenue Shiro.
Personnage tourné vers le monde qui l'entoure, son attention et inattention est ce qui la caractérise le plus, choies bien ce trait atypique (et qui se révélera surement comique en RP, ne nous le cachons pas).
Mise à part le fait que Konoha ne dispose pas d'un livre qui récence tous les clans, (bien que cela soit subtilement présenté comme étant faux) je n'ai rien à dire.
Je te donne ma validation Chunin de rang B, bon RP.
Shiro Umikaze Rang B
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini] Mar 31 Juil - 21:39
Merci ! Et pour le livre, je voyais plus ça comme un truc d'Histoire vague que comme un livre recensant sérieusement les clans ^^
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Sujet: Re: Le souffle de la Danseuse Blanche [Fini]