10h30
♪Il suivait de son index droit, le dédale d'une goutte de pluie qui avait finis sa longue chute sur le verre de la vitre qui le séparait du déluge. Sur son sourcier, se tenait une cicatrice qui partait de sa première phalange pour finir sous son ongle, elle était courbée et témoignait là d'un accident survenu alors qu'il avait presque 30 ans.
___ An 118 (été)___
C'était un petit village dans la péninsule du Pays du feu, bien loin des escarmouches de la verte-feuille et des aléas des shurikens jetés tels des bouteilles à la mer. Pas un cris pas un s.o.s, juste une ferme à l'allure bien pittoresque elle était faite de bois de chêne et avait en son seing un petit enclos dont les bois était clairsemé de mousse dont la verdure si profonde ne pouvait qu'exprimer la simplicité qu'avait choisis de vivre deux jeunes gens. Un femme douce et bien-aimante et un jeune homme fort de par son corps mais passionné de par son âme, il labourait ce qui devait finir par devenir un champ de pomme de terre quand pour s'essuyer le front à l'aide de son avant bras gauche , il se retrouvait subjugué par la beauté de son ''Elle''. La grâce du mouvement de son cheveux, le parfums d’agrume qu'elle dégageait et ce regard de biche, et quand elle souriait de ses yeux... C'est son cœur qui rigolait. Hélas ce petit moment de distraction lui fit perdre le contrôle de sa pensée et sans voir alors qu'il tenait dans ses mains une machette pour couper une mauvaise herbe qui avait formée des nœuds avec d'autre de ses comparses sans regarder sa main droite, il ôta littéralement plus de la moitié de son doigts qui ne tenait visiblement qu'a partir d'un tendon ayant échappé au sort de ses congénères.
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Relevant la tête devant un soupçon d'éclaircie, il allumait une cigarette et caressait doucement cette cicatrice. La chaleurs de ce souvenir le faisait sourire, Il l'avait rencontrer alors qu'il faisait ses classes, une personne ô combien importante pour son développement psychique. Ema était son prénom, elle venait d'un petit village longée par un fleuve finissant sa chute dans la mer de l'est.
C'était arrivé en l'an 117 peut avant que Kiri n'entre à Konoha, Ooburi et son clan si spécial avait été dépêché par le Daymio du Pays du Feu afin de contrôler ledit village.
♫___ An 117___
Les shinobis reprenaient en cœurs un chant propre à leur clan, s'était à la gloire des fleuves qui parcouraient Hi, le plus grand, le plus profond et le plus majestueux ! Ils avaient fait un massacre, le peu d'homme qui avaient osé se rebeller étaient pour les plus chanceux mutilés par les attaques gargantuesques des forces shinobis. Le calme était revenu en fin de soirée, certain pouvaient profiter des veuves et des plus jeunes. Lui son regard avait été attrapé par la beauté indécente d'une jeune femme qui avait visiblement son âge. La peur se lisait dans son regard, et tandis qu'il faisait cuir des œufs sur une plaque de fer, il défiait d'un regard sauvage tout partenaire qui tentait de s'approcher d'elle.
On leur avait donné quartier libre, c'était un soir de fête. Il se tenait devant elle comme un prince, le veston tombé, laissant découvrir son corp caché par ce qui semblait être un débardeur. Il lui saisit la main timide et frêle et refermait la sienne comme pour lui signifier qu'elle était désormais sous sa protection. Les rires des plus anciens soldat envoyés par l'homme qui gouvernait le pays du feu, se faisaient entendre jusqu'au plus lointain des villages, la lueurs des feux de camps faisait transparaître la joie qui accompagnait le camps des vainqueurs. Il s'en allait avec elle au loin, sans savoir qu'épris d'amour il ne serait jamais plus ninja. A quoi bon vivre ninja lorsqu'on peut vivre du cœur ?
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Toujours dans cette même salle, il se remémorait cette rencontre et le fait d'avoir pour la première fois de sa vie défié la sainte autorité de son paternelle, patriarche d'un clan ninja affrété il y a plus de quarante ans par le plus grand Hokage que le monde ninja est connu. D'un pacte secret l'homme qui avait en son ventre neufs queues démoniaques avait envoyé l'un des derniers membres de la racine formée par Danzo Shimura dans l'ombre, à la protection sécrète du Daymios, ce secret est resté enfoui durant bien des années, signé par le silence du plus grands des grands, et nourrissant les verres de terres une fois que la paroles de ses soldats de l'ombre enfouies sous terre. C'était son grand père qui avait formé de la petite branche qui restait des guerriers de l'autre verset de l’escouade des anbus de Konoha un clan. Son nom devait rester inconnu, sa réputation ne devait connaître aucun essor, Ils agissaient et mourraient dans l'ombre, sans révéler à quiconque leurs techniques, leur origine, leur devoir... Ainsi ils trouvaient le salut. Avec le temps leur Nom n'était plus connus que par quelques un de leurs membres.
___An 92___
Son père marchait devant ses ''frères'' et lui d'un pas déterminé, les enfants n'avaient même pas pris l'audace de le regarder déambuler tel un empereur. L'intimidation était totale, tandis que les minutes passaient au fils des gouttes de sueurs qui perlaient sur son front à cause la pression étouffante que dégageait le chef du clan qui était à la fois son père, le jeune Ooburi tremblait sans relâche il souhaitait le masquer, mais dommage pour ce petit être qui n'avait d'yeux que pour l'impétueux héros qui se dressait devant lui, la pièce était sombre, son cœur se serrait et bientôt il se laissait aller à l'obscurité...
On le réveillait quelques heures après en le plongeant dans un puis d'eau froide, la respiration saisie par la sensation glaciale qui lui prenait les poumons le faisait suffoquer. Il s'était évanouie à cause de l'aura que dégageait son père. Qui bien entendu n'avait prêter regard à son enfant si fragile. Il lui fallait se construire une carapace, qu'il devienne l'ombre d'un homme, son ombre à lui. Ses journées passaient entre instruction et entrainement bien poussée, la peur de la mort ne devenait qu'un doux euphémisme pour ceux qui y survivait, et c'est ainsi que les membres du clan devenait des... Shinobi.
___An 118 (Octobre)___
♫Il courrait comme un lévrier, aussi vite qu'il pouvait l'orage d'octobre les premiers de la saison. Résultat d'un été caniculaire, ils grondaient avec férocités les vents étaient tout aussi particulièrement violant, certains arbres se déracinaient et d'autres plus petits volaient au loin. C'était une erreur qu'il avait commis, la maison qu'il habitait n'était faite que de bois. Un matériel propice aux accidents... Il arrivait trop tard, bien trop tôt aussi pour chercher dans les décombres enflammé de son ancien havre de paix. L'orchestre de son hymne à l'amour ne jouaient plus, son îlot d'amour avait finis par être submergé par les flots. Le fux grandissait au grès du vent il l'a cherchait d'un regard perdu entre ses rêves, mais elle n'apparaissait pas...
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C'était donc vrais lorsqu'on choisissait la vie de ninja on ne pouvait y échapper, le destin au jeu hasardeux n'avait pas fait de double six cette fois-ci et alors que le temps lui prenait jouvence, pour la toute première fois, c'est seule dans cette salle d'attente qu'il se laissa échapper à une fine larme où résidaient ses plus douloureux et profonds souvenirs. Ema était morte ce jour-là et lui avait finis par être rattrapé par ses vieux démons, il avait par la suite de cet événement majeur repris ses armes et regagné son clan, son père mourant avait laissé passer l'affront que son descendant favoris lui avais fait, c'est d'ailleurs lui qui lui avait jadis dit, que le seul moment où un ninja peu se laisser aller au son de ses sentiments, c'est lorsqu'il atteint sa dernière heure de vie...
___An 118 (hiver)___
♫Le ciel ne pleurait pas, l'hiver était présent et tout les membres du clan sans Nom étaient présent pour les funérailles de leurs leaders, qu'allaient-ils devenir ? Une question majeur alors que Ooburi avait fait son retour et bénéficiait de l'aura que lui avait laisser son père il s'était évertué à chasser la mauvaise herbe en coupant quelques têtes. Son autorité assise, ses cheveux longs bien coupés, et une moustaches finement taillées avait aussi donné le ton. Son regard était des plus fermes et son charisme des plus grands. Il bombait le torse et jetait ici et là, des yeux puissants qui soumettait quiconque à sa suprême autorité. Le cercueil tombait, et en deçà des forces apparentes il ne pouvait s'empêcher de regarder amèrement la caveau où son paternel disparaissait. Une colère qui naissait d'un amour a sens unique, d'une course effrénée contre la reconnaissance de son exemple, son seul repère et pourtant ses iris ne pouvait masquées la tristesse qui en lui faisait sonnée la dualité entre l'homme, le chef et l'enfant.
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Il crachait de la fumée par sa bouche qui en zigzaguant se dispersait face à la faible lumière de l'ampoule suspendue au plafond. Les événements qui suivirent s’enchaînèrent rapidement. Une nouvelle Hokage, le clan d'Ooburi qui agissait dans l'ombre sans se montrer, étaient-ils encore comptés parmi les villageois de Konoha ? Il finit par prendre la décision suivante, quitter la protection du Daymio du feu, dans le silence des plus profonds, il avait brisé le pacte formulé par son aïeul et Naruto Uzumaki pour ensuite airer sans but jusqu'à attendre le moment propice pour réintégrer le village de la feuille. Chose faite après l'énième dévastation causé par Kami, un dieu vivant venu de Kumo, Après Kiri en 117, après les affronts passés Konoha devenait une nouvelle fois la risée du monde ninja. Les aléas de la vie et son éducations avaient forgés en lui une volonté implacable, Il fallait comme lui avait toujours appris son père passer du temps avec sa famille son clan mais aussi vivre sa vie en tant que Ninja après tout c'était à ça que servait le Yuukan un terrain de jeu propice à la guerre et aux assassinats. Il était bientôt l'heure pour cet Ooburi vieillit mais avant cela avant d'aller peser le poids de ses péchés il se remémorait une dernière fois, le commencement de sa lutte, son combat.
___ An 120 (hiver)___
♫Le bruit des shurikens s'entrechoquant résonnait dans toute la pleine ravagée par les explosions et attaques incessantes des factions présentes sous ses yeux. Dans l'ombre il se servait de sa main droite pour donner les ordres à l'aide de signe, index et majeur vers la droite pour le premier groupe, des éclaireurs. Puis une inclinaison à l'aide des deux doigts pour les autres qui devaient le suivre. Ils se ruaient masqués et armés jusqu'aux dents ! Tout allait vite très vite, les bras volaient, les corps se retrouvaient calcinés, et les hurlements de douleurs démontraient l'horreur de la guerre.
C'était son dada, une passion née dans le plus grand des silences pour la domination et l'hémoglobine, ici il était personne ! Exit les amourettes estivales et les rêves chaloupés ! Ooburi pouvait faire régner tempêtes et désolations. La guerre le faisait devenir un nouvel homme, un homme né dans les tranchées pour trancher artères et viscères afin de le rependre sur son passage, comme le petit pouce semait des miches de pains. Quelques heures plus tard alors que le Yuukan n'avait pas encore finis de panser ses blessures, dans un campement qui servait aux membres du clan de repère stratégique, le chef impétueux qu'il était s'entretenait avec un prisonnier de guerre.
" D'où viens-tu ? Qui es-tu ? Le ton était calme comme s'il avait à faire à un bon ami.-...
-...
- Non non non ( lui saisissant le visage de la main gauche tout en tenant un pic à brochette qui contenait des dangos dans la main droite) ! Tu ne comprend pas le silence ici n'est pas d'Or mon jeune enfant. Tu es encore jeune et tu pourrais devenir un shinobi d'exception... Si tu coopères et que tu me donnes ce que je veux. Alors je me montrerai indulgent avec toi, je suis grand et cruel mais... Je sais en bon-seigneur faire preuve d'une grande clémence. Perspicace j'ai l’œil pour reconnaître les talents de demain.
-.Je suis Yôtaro Genzou, membre du culte de la vie et déserteur d'Iwa et de Konohagakure no sa... Gardant les yeux ouvert. "
A la suite de la réponse de son misérable ôtage, l'expression faciale d'Ooburi changeait du tout au tout, comme si il était possédait par une entité quelconque, ou simplement comme si il laissait libre cours à la folie qui l'habitait. Il faisait pivoter le pic à brochette d'un mouvement de doigts avant de le loger dans l’œil droit pour le ressortir et le plonger dans l’œil gauche de la victime et le lui arracher, le sang coulait et tachait ses gants blanc. Il s'essuyait brièvement le né, après avoir étouffé son adversaire en l'étranglant. Les personnes inutiles n'avait pas le mérite de vivre, et ceux qui bafouaient son autorité et pire encore qui trahissait leurs serment de ninja, n'avait pas le droit d'être commémorer. Comme à leurs habitudes les descendant de la racine brûlèrent tout sur leur passage pour ne laisser aucune trace de leur venue.
C'était donc ça le monde shinobi ? Konoha avait bien changé, cette entrevue le lui avait bien montré, il en était finis du fabuleux village dont son grand père avait tant vanté les mérites. La décision était prise Ooburi allait opérer au retour de son clan dans son village d'origine au prochain printemps.
___ An 121 ( Printemps)___
Konoha était en pleine reconstruction, sa massant la moustache Ooburi s'avançait d'un pas décidé vers son nouvel objectif. Regardant avec attention les arbres fleurissant signe d'un printemps, était-il lui signe de renouveau ?
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