Grande discussion pour de grands projets

Rang A

De longues journées étaient passées depuis la destruction du village, chacun commençait à retrouver ses marques, ses habitudes, même le sourire pour certains. Kiri n’était pas reconstruit mais chacun mettait du sien dans ce petit village civil qui nous servait à accueillir tous les rescapés en attendant de pouvoir commencer de gros travaux. Plusieurs bonnes nouvelles étaient tombées, celle de la Hibiki abattue par Chisame, le changement de camp de Narumi, le retour de cette dernière qui fut… rapide et surtout, le fait qu’Ushi ait survécu au démon à huit queues. L’homme au cache-œil avait tenté de sceller en lui Hachibi mais en vain, le processus avait failli. Plus aucunes traces du taureau… Ce n’était pas plus mal, au moins cette menace destructrice n’était plus à nos portes.

Pendant tout ce temps, j’avais pris mon rôle de leader très à cœur, cherchant à mobiliser les troupes, organisant des recherches avec ceux qui le souhaitaient, laisser prendre des initiatives aux citoyens de notre pays. La fierté Kirijin avait prit un énorme coup lors de l’invasion, mais c’était justement cette fierté qui nous faisait tenir debout, qui nous donnait envie d’aller de l’avant même si la tâche était difficile.

Aujourd’hui allait être un grand jour pour notre peuple qui n’avait plus personne à sa tête depuis de très longs mois, il était temps que ce rôle soit rempli. J’avais mené ma « campagne » depuis pas mal de temps, discuté avec ce que je jugeais être les ninjas d’élite du village qu’étaient Kodomo et Mako. Je n’avais pas pu en parler avec Chisame faute de timing, elle était aussitôt repartie dés son retour ce qui m’avait rendu la tâche plus ardue. Il n’y avait qu’un paramètre à prendre en compte : Ushi. Lors de mes différentes discussions, j’avais émis le fait que ce poste devait revenir à cette vieille branche. Je ne le pensais pas en vie, mais il l’était aujourd’hui ce qui influençait grandement mon choix. Si avant cette invasion j’aurais sans doute cherché l’un contre un face à l’Akuma, avec le recul prit sur cette attaque et ce que j’en ai appris, ma manière de penser n’était pas la bonne. Je prônais l’individualisme alors que ce n’était pas la bonne voie à prendre. Ce long affrontement m’avait ouvert les yeux, les opinions de l’épéiste coïncidaient plus ou moins avec les miens post-attaque. Comme vous l’avez sans doute compris, je suis en train de remettre en cause ma candidature, ce rôle de Mizukage doit revenir légitimement à l’Akuma de par son expérience mais aussi par ses idéaux. Seule chose que j’attendais de pouvoir vérifier : qu’il ai toujours les mêmes idées, que son sceau utilisé et surtout son périple dans les entrailles du démon ne l’ai pas rendu fou. Je suis certes capable de lui laisser ce poste, mais je suis également très protecteur vis-à-vis du village et ne le laisserait pas entre les mains d’un homme devenu fou allié.

J’avais pris soin de contacter Ushi par le biais d’un jeune Genin qui était ravi de participer à la vie du village, je lui avais même écris un ordre de mission pour rendre tout cela officiel. Il s’était empressé d’aller à sa rencontre, émettant quelques craintes vis-à-vis du fait qu’il avait été en contact avec le démon. Je n’avais plus qu’à attendre que le bretteur daigne se joindre à moi au beau milieu d’un étang, le chakra insufflé dans les pieds pour permettre de tenir debout. L’heure était à la discussion, un endroit isolé où seuls nous étaient conviés.

Rang A

Après tous ces efforts, cette guerre, tant de dévouement. Encore une fois la dure réalité venait me frapper. Comme quoi les promesse faite N'aboutissait jamais. Mes années d'apprentissage dans le domaine du Fuinjutsu, en fin de compte, ne valait pas grand chose. Et pourtant, j'vais poussais l'art dans son paroxysme au point même, qu'à l'heure actuelle, des simple motif devenait pour moi un art architectural inégalé. Bref, je me remémorais la batail face au culte, face au démon?! Eux qui pensait se battre pour une noble cause, un dieu! Et pourtant j'avais vaincu un démon… Et pourtant je ne prônais pas comme tel… Surement les années d'expérience, le vécu, qui faisait que je gardais la tête sur les épaules. Pui, il fallait bien l'admettre, j'étais à deux doigts de mourir ce jour la. Heureusement que l'instinct de survie m'avait accompagnée, autrement… Je ne serais que de simple résidu au fond d'un estomac.
Je me tenais assis au beau milieu d'une pièce, seul, faisant le deuil de mon échec incompréhensible. la première idée qui me vint à l'esprit, continuer de faire travailler mes équipes afin de combler ce manque de compétence. Pour l'heure, la méditation serait de rigueur. Un entrainement basique de respiration visant a canaliser l'esprit pour qu'il ne fasse plus qu'un avec mon corps. Voilà ma priorité. Au moins, durant ce laps de temps, je ne pensais plus à rien, je vidais mon esprit, et clairement, je m'apaisais! Soudain, un Homme vint frapper à ma porte me sortant de ma méditation.

Clairement, une missive m'était envoyé, Adachi voulait me convier une fois de plus à une petite entrevue. Je savais surement pourquoi, mais, la curiosité me poussait à connaître ses réelles intentions. Sagement, je déambulais le long des rues constatent que les habitant de Kiri étaient loin de se porter au mieux. Mais après tout, nous venions de rencontrer une guerre, quoi de plus logique.

Non loin de mon escorte et moi même, j'apercevais une bâtisse. Ou du moins un logement semblable à un quartier général. Surement un lieu reconnaissable et tactique. Pourtant, il me dirigea vers un tout autre endroit. Non loin, posté sur une étendue d'eau, Adachi m'attendait. Tout comme lui, je concentrais mon chakra sous ma voute plantaire afin de braver les flots et me diriger vers lui. Ainsi nous nous retrouvions face à face.

_ Tu m'a demandé? me voici

Rang A

L’homme au cache-œil était en chemin, il avait insufflé du chakra dans la plante de ses pieds comme je l’avais fait quelques instants avant, afin de pouvoir marcher sur cette étendue d’eau où il était attendu. « Tu m’as demandé ? Me voici. » M’annonçait l’Akuma maintenant sur le lieu de rendez-vous. L’heure était à la parlotte. Kiri ne pouvait plus demeurer sans un Homme à sa tête, tant de confusions, d’incidents, de rumeurs qui circulaient, il fallait y mettre un terme.

« C’est à propos du poste de Mizukage, encore une fois. Déjà d’une, j’espère que tu as retrouvé tes esprits depuis ta mésaventure. Je vais parler au nom de tous, mais sache que nous sommes tous contents que tu sois revenu parmi nous. » Commençais-je d’un ton calme, prêt à attendre son retour sur ce début de dialogue. Je m’étais permis de parler au nom des Kirijin mais savais pertinemment que cet heureux évènement avait fait du bien au moral des troupes. Très peu de survivants ont été retrouvés, et chaque vie ramenée au village nous mettait du baume au cœur.

« Ensuite, venons-en au fait. On a déjà eu cette discussion à propos de ce poste vacant. Kiri a besoin d’un nouvel élan, d’un second souffle. Mes opinions sont plus ou moins les mêmes qu’il y a quelques mois concernant ma vision des choses. Il faut conquérir pour devenir plus fort, engager de nouveaux combattants dans nos rangs, les accompagner et les former afin qu’ils deviennent plus forts. Un ninja ne rechignera jamais sur une formation qui lui permettra d’atteindre pleinement son potentiel. Notre force militaire sera pour moi la clé de notre succès. Mais cette invasion m’a fait ouvrir les yeux sur pas mal de points. Il n’y a plus de place à l’individualisme, il faut inculquer des valeurs collectives à nos Genin jusqu’aux plus hauts-gradés. » Terminais-je une première fois d’un ton assuré. J’exposais mes opinions à l’Akuma, différents sur certains points par rapport à notre première discussion.

« Aujourd’hui on a besoin d’un Mizukage droit dans ses bottes, la tête sur les épaules et surtout en pleine possession de son esprit. Je ne vais pas te cacher que je suis prêt à accepter la première proposition que tu m’avais fait, mais sache que je n’hésiterais pas à la moindre occasion de t’arrêter si je remarque que quelque chose cloche dans ta tête. Il n’y a plus de place pour avoir un dirigeant qui perd les pédales, ton « séjour » dans ton Hachibi peut peut-être t’avoir atteint cérébralement et c’est pour ça que j’aurais toujours un œil sur toi, Mizukage ou non… » Concluais-je, le regard froid et le visage impassible. Je venais de lui communiquer que j’étais prêt à devenir son bras-droit, mais ne lui avais pas encore donné mon accord. Cette discussion avait pour but de vérifier qu’il était bel et bien en pleine possession de ses facultés cérébrales.

Rang A

Je me tenais debout en fixant l'horizon. Ecoutant attentivement les paroles cinglante que le Tatsu avait à me dire. en même temps, je ne pouvais pas lui reprocher ces pensées. L'avantage ans tout ça, c'est qu'il avait muri. Et que ça vision n'était pas tout à fait la même. Je remarquais alors que mes capacités à apporter un enseignement sur ma philosophie de vivre ainsi que de mon envie de gouvernée murissait est n'était pas mauvaise. J'écoutais, j'écoutais. je ne voulais lui couper la paroles et je m'abreuvais des moindre mots et propos qu'Adachi pouvait me dire :

« C’est à propos du poste de Mizukage, encore une fois. Déjà d’une, j’espère que tu as retrouvé tes esprits depuis ta mésaventure. Je vais parler au nom de tous, mais sache que nous sommes tous contents que tu sois revenu parmi nous. Ensuite, venons-en au fait. On a déjà eu cette discussion à propos de ce poste vacant. Kiri a besoin d’un nouvel élan, d’un second souffle. Mes opinions sont plus ou moins les mêmes qu’il y a quelques mois concernant ma vision des choses. Il faut conquérir pour devenir plus fort, engager de nouveaux combattants dans nos rangs, les accompagner et les former afin qu’ils deviennent plus forts. Un ninja ne rechignera jamais sur une formation qui lui permettra d’atteindre pleinement son potentiel. Notre force militaire sera pour moi la clé de notre succès. Mais cette invasion m’a fait ouvrir les yeux sur pas mal de points. Il n’y a plus de place à l’individualisme, il faut inculquer des valeurs collectives à nos Genin jusqu’aux plus hauts-gradés. Aujourd’hui on a besoin d’un Mizukage droit dans ses bottes, la tête sur les épaules et surtout en pleine possession de son esprit. Je ne vais pas te cacher que je suis prêt à accepter la première proposition que tu m’avais fait, mais sache que je n’hésiterais pas à la moindre occasion de t’arrêter si je remarque que quelque chose cloche dans ta tête. Il n’y a plus de place pour avoir un dirigeant qui perd les pédales, ton « séjour » dans ton Hachibi peut peut-être t’avoir atteint cérébralement et c’est pour ça que j’aurais toujours un œil sur toi, Mizukage ou non… »

Hm, je le laissais prendre un temps de respiraiton et de réflexion au cas ou il voudrait en rajouter. Pour ma part, je comprenais totalement la façon de penser du Junin. Ma vision n'avais pas changée, mes opinions nous plus et ma volonter de gourverner Mizu no Kuni encore moins. Des hommes comme lui il allait m'en falloir au près de moi pour cette nouvelle ère. J'avais des idées en tête. Lui aussi. Et nos deux caractères bien différents, nos différences d'âge, nos visions différentes, étaient loin d'être une barrière en soi bien au contraire. Je le voyais comme une force à exploiter qui nous mènerait à la redemption et la reconstruction!

_Intéréssant ton petit discourt. Et je avant de commencer, je tiens à dire que je ne peu pas t'en vouloir te penser ainsi. Au contraire, tu parles enfin comme quelqu'un de responsable. La guerre t'as fait murir et j'en suis ravi. Commençais-je à dire fixant l'horizon qui se dresser toujours devant nous. Puis, je repris une inspiration avant de reprendre. Je suis content de voir que ma folie t'ais permit à toi et les autres de mener une évacuation à bien. Tu as sauvés énormément de nos frères. Et beaucoups de nos villageois. Même si je sais pertinemment que tu aurais aimé faire mieux? Mais la situation ne le permettait pas. Tu sais, dans le l'estomac de ce que tu appel "mon Hachibi", je pensais à une seule et unique chose. C'est que si je devais mourir pour mon peuple, alors je l'emporterais avec moi. Seulement je ne sais pas comment ni pourquoi, mais la vie m'a était accordée. Et j'en suis reconnaissant! Si cette expérience m'a fait perdre la boule? Je te poserais une seule et unique question Adachi. Et toi, comment te sentirais-tu après une sombre expérience comme la mienne? Aurais-tu seulement osé t'aventurer dans l'antre du monstre? Tu m'aurais poser la question avant tout ça, je ne sais pas si je t'aurais dis que oui, je le ferais sans hésiter… Mais je l'ai fait.
Je suis fier de voir que tes points de vues reste les même, et que certain on évoluer. Quelque part j'ai commençais ton enseignement sur la gestion politique d'une nation. Pour être franc, je n'ai pas laissé tomber mes intentions de devenir Mizukage, bien au contraire. Et ce que tu viens de me dire renforce cette envie car crois moi, je veux que ta main soit le seul bourreau au cas je perdrais les pédales! D'ailleurs, je compte bien sur toi là-dessus. Si tu souhaite être mon bras droit et m'accompagner dans cette nouvelle aventure, je veux que l'on écrive une nouvelle constitution, dans laquelle sera marquée noir sur blanc le nouveau Kiri dans lequel après mon règne, tu prendra la relève. Je veux que l'on reforme un haut conseil Avec tout les représentant des plus grands clans ayant contribués au fondation de Kiri. Les armées seront reformées et j'aimerais, que tu en sois le général. Si alors tu me suis dans cette avancée, nous pourrons aller que très très loin.

Je marquais un temps de pause afin de lui laisser un temps de paroles si il voulait rajouter quelque chose. Pour ma part, il savait clairement là où je voulais aller et ce que je voulais faire. Si Adachi était prêt à être mon droit comme il l'avait si bien précisé, alors je serais si oui ou non, on m'appellerait Juudaime Mizukage!

HRP:

Rang A

Le bretteur au cache-œil ne perdit pas de temps à répondre à mes propos, en commençant en se montrant ravi d’avoir vu que j’avais muri sur certain de mes opinions. Je ne voulais aucunement revivre ce genre de naufrage que le village venait de connaître, j’ai beau être quelqu’un de très hargneux, sans pitié au combat, je n’en reste pas moins un très mauvais perdant. Et même si nous avons réussi à sauver de nombreuses vies Kirijin lors de cette évacuation, beaucoup trop ont perdu la vie lors de l’invasion et ça, il m’était difficile de le concevoir une seconde fois.

Puis s’en suivit d’autres nombreuses et longues phrases, je m’y étais habitué à force à ce genre de dialogue. De base n’étant pas quelqu’un prônant la discussion, j’ai du apprendre à écouter, débattre et toutes ces autres activités que l’on peut avoir lors d’un échange. Tout ça dans le seul et unique but d’atteindre l’objectif d’une vie, du moins de la mienne : devenir Mizukage. Même si le discours d’Ushi faisait que peu à peu je m’éloignais de ce poste, je savais pertinemment que mon heure viendrait. Je m’en éloignais sans trop prendre de distance, car l’homme au cache-œil m’annonçait également qu’il écrirait sur la nouvelle constitution du futur Kiri que je serais son digne successeur. Des paroles qui faisaient chaud au cœur, qui rendaient fier mais dont je me méfiais. Notre peuple n’était pas la plus facile à gérer et de nombreuses péripéties pouvait arriver entre temps. M’enfin, mon autre but était de progresser au maximum et je n’allais pas m’arrêter là, et si ce jour où je pourrais devenir Mizukage arrivait, et que quel’qu’un daignait vouloir me prendre ce qui me reviendrait de droit, je serais prêt, prêt à en découdre pour défendre mon nindo. Bref, je commence à m’égarer…

« Non, je ne saurais te répondre si à cet instant T, j’aurais bondi dans la gueule de la bête. Mais tu peux bel et bien comprendre que je me méfie, et que je ne suis sans doute pas le seul à avoir des craintes sur ton état mental. Tu vas être surveillé, des gens guetteront le moindre écart dans ton attitude. » Lui répondais-je une première fois, yeux dans les yeux, lui faisant part des possibles méfiances que je pouvais, et que notre peuple pourrait avoir.

« Je suis honoré que tu veuille que je sois ton bourreau en cas de problèmes, et tu as sans doute pu le remarquer, mais si j’étais amené à devoir le devenir, ce ne serait pas tâche facile mais je l’accomplirais sans hésiter, pour le bien de nos confrères. » J’étais clair, net et précis concernant le fait de lui ôter la vie en cas de pépin. Certes il me serait difficile d’abattre un frère Kirijin et avec qui je vais entamer de grands projets, mais j’accomplirais ma mission en ayant aucune pitié compte tenu des circonstances de cet acte. Mais nous n’en étions pas là, et j’ose espérer de pas devoir en arriver là.

« Devenir ton bras-droit et général des armées serait un grand honneur. A partir de là, tu as ta réponse sur ce poste vacant. Je n’ai pas envie de m’éterniser sur le sujet plus que ça, notre peuple a bien trop attendu cette décision. Si tu n’étais pas revenu, j’en aurais pris les reines, mais là c’est un tout autre contexte. Ce poste te revient légitimement. » Disais-je d’un ton ferme, avant d’enchaîner et de terminer. « Kodomo et Mako m’ont assuré me soutenir si je voulais devenir Mizukage, et je pense qu’ils soutiendront également ce commun accord qu’on vient d’avoir. Même si je pense que pour Mako, ton retour fait que son soutien te revient, Kodomo à l’air de plutôt… S’en foutre un peu de tous nos grades. Bref, je pense qu’il est temps de rentrer au village. Tu as un discours à préparer, et pas des moindres, va falloir que tu lève le doute à nos citoyens craignant le démon, ils savent où tu as sauté et d’où tu es revenu. »

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