[RP Ouvert] La nouvelle Suna

Nouvelle Suna, an 123.

Le vent a soufflé sur les dunes depuis l’époque de l’ancienne Suna. Maintenant que la nouvelle Suna a été construite sur le littoral sud-est du pays, la capitale semble animée d’une joie différente. Le port y est forcément pour quelque chose, le quartier commerçant de la capitale étant fortement fréquenté. Après tout, l’établissement d’une connexion maritime avec le reste du monde est un évènement pour un pays désertique comme le nôtre. En tous cas, la vie semble battre son plein pour l’instant à Mise-ku, le quartier commerçant, et les locaux ont l’air d’apprécier le contact de commerçants étrangers. De son côté, Machi-ku, le quartier résidentiel, semble bien se porter. Les gens ont fini par se faire à leur nouveau lieu de vie, et plus rien ne semblait nouveau pour les habitants.

Finalement, à Guntai-ku, le quartier militaire, tout se passe bien. J’ai pris mes fonctions dans le bureau qui m’est attribué, et si le travail administratif est une nouveauté pour moi, je dois bien avouer que je ne suis pas vraiment dans mon élément. Enfin bon, ca ne peut pas être pire que le travail de Kazekage, sur ce point. Les shinobis se sont habitués au quartier, et heureusement après ces déjà deux années de vie. Les cris des bambins se faisaient entendre depuis l’académie alors que les autres shinobis venaient chercher leur mission ou autre besogne en rapport dans un des bâtiments d’à côté. De mon côté, je me déplaçais souvent. Il faut dire que j’ai du mal à rester en place. Ca ne faisait pas totalement un an que j’avais été nominée. Il faut dire que l’état de Kaede-san ne s’améliore pas, donc je fais mon possible pour aider.

La situation globale est plutôt bonne, rien à signaler pour l’instant.


Je fermais l’espèce de journal où j’écrivais ces choses. Je ne sais pas tellement si c’est un journal intime ou un cahier de rapports, mais je m’étais moi-même surprise lorsque j’ai commencé à entretenir ce document. Quoi qu’il en était, la journée touchait à sa fin, et alors que le soleil se faisait moins agressif, je décidai de prendre un peu l’air avant de terminer mes quelques travaux en cours. Alors que je quittai mon bureau et sortis de la Tour Mirage où il était situé, je me posai dans un coin et observai l’endroit. La grande Tour Mirage rassemblait l’essentiel des instances dont avaient besoin les shinobis au quotidien. Le bureau du Kazeshoku y était ajouté. Sur le toît se trouvait  un observatoire, où des shinobis veillaient jour et nuit afin de surveiller l’endroit depuis leur place haute. Construit sur une dune de sable assez haute, Guntai-ku et par conséquent la Tour Mirage permettait de surveiller un large pan du désert.

Les militaires vaquaient à leurs occupations, entrant et sortant de la tour pendant que je les observai, m’étirant tel un chat, sur le côté. Certains avaient encore des problèmes avec la nouvelle Suna, peut-être viendraient-ils me demander quelques informations ? A voir.

HRP:

Le soleil répandait sa chaleur sur la peau de la jeune femme qui prenait l’air chaud à l’extérieur. Il n’était peut-être pas extrêmement logique de prendre l’air dans un pays désertique alors que l’intérieur serait certainement bien plus agréable, mais l’air de la mer rafraîchissait très bien l’atmosphère. Celle-ci devenait beaucoup plus praticable que ne l’était l’ancienne Suna. Même si la jeune femme était attachée à la terre qui l’a vu naître, force est d’admettre que la localisation de la nouvelle ville était extrêmement avantageuse, aussi bien en terme de qualité de vie que de commerce, ou autre choses.

Au gré de leur observation, ses yeux se posèrent sur un jeune garçon assez atypique. Une douzaine d’années, des cheveux roux, une écharpe sur le cou et le bas du visage... S’il a eu l’opportunité d’arriver ici, c’est qu’il est Shinobi. Mais un Sunajin avec une écharpe ? Même les Esuki, ces célèbres manieurs de glace du désert, n’étaient pas de ce bord là. Étrange… La jeune femme féline nota cette information dans sa tête. Alors que Yagami comprenait que Hamada se dirigeait vers elle, celle-ci laissa ce dernier s’introduire et expliquer le pourquoi du comment de sa visite.

Ainsi, il souhaitait lui poser une question ? La curiosité de la jeune tentatrice fut piquée.

- Tu ne me déranges pas du tout. Comment te nommes-tu, jeune garçon ? J’écoute ta requête. De quoi s’agit-il ?

Un genin qui vient demander quelque chose directement au chef militaire du pays, voilà une chose bien singulière, n’est-ce pas ? En tout cas, la jeune femme était bien contente d’avoir une excuse pour étendre sa petite pause, même si quelque de chose de plus “plaisant” lui aurait fait beaucoup de bien.