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 |  Sujet: Voyage au centre de la feuille [Mistuki] Ven 11 Avr - 17:39 | |
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Je foulais l’herbe fraîche, contre le vent, je continuais ma route en direction du pays du feu. Le village caché de la feuille était un mystère pour moi, j’y étais passé lors d’une mission. Avec un autre compagnon et des scientifiques, c’était il y a un temps déjà. Je m’approchais des grands murs du village à vue d’œil, il sera question de deux journées sur place. Ensuite, il sera temps de remettre les pieds au village, j’espère continuer les heures supplémentaires pour bénéficier davantage de temps de sortie. La curiosité se tenait près de moi, celle de connaître davantage les autres et le monde entier. Est-ce que konoha ressemblait à iwa, kumo ? Je n’allais pas tarder à le savoir, je pourrai un jour me targuer d’avoir eu la curiosité et la fougue de connaître ce monde, d’avoir foulé ses plaines. Ces paysages grandioses et différents n’auront un jour plus qu’un vague gout de de méconnaissance, je serai de ceux qui ont vu, de ceux qui ont connu cette vie, dans son entier puzzle.
-On approche des autres humains Akira-kun, ils sont à quelques kilomètres de nous.
-Cela te dérange-t-il d’accélérer le pas ? Je veux y être vite.
Fuu acquiesça, nous haletâmes le rythme afin d’arriver en vitesse sur place. Elle avait cette même fougue, cette envie semblable d’ajouter les pièces au puzzle, des parties nouvelles au dessin. Tout simplement de rencontrer konoha et ses villageois. Je me demandais aussi comment mon entrée serait accueilli, il serait préférable d’entrer en tant que civil, comme toujours.
-Henge.
Me voilà prêt à passer les portes, les grandes portes du village caché de la feuille. Il me fallut signer un passeport d’entrée, des charges et des contrats afin de s’assurer de l’ordre du village. Ils étaient devenus quelque peu paranoïaque après les assauts du passés, je n’ai plus exact souvenir de la date des évènements. Je me rends compte que je commence à perdre le fil du passé, poursuivi par un futur méconnaissable, j’en oubliais les vestiges de l’histoire, de mon histoire aussi.
Les villageois, comme à Iwa et Kumo semblaient portés par le bonheur, alors la paix utopique et complètement fausse que leur faisait avaler les grandes puissances les nourrissait assez ? Leur soif d’utopie ingrate était assouvie par ces mensonges, ces faussetés de la vie. Ils étaient rassasiés, ne pensaient pas à tout cela. Peut-être, non, sûrement, dans un profond déni de l’existence et ses réalités, laides et agréables parfois. Je me faufilais entre les gens, dans la foule. Mon estomac m’appelait au secours, j’entrepris alors de trouver une taverne où manger.
-Oui bien sûr ! La taverne du vieux Kuzuku est parfaite pour les voyageurs, vous verrez, vous allez adorer.
J’approche du bâtiment entièrement constitué de bois que m’avait indiqué la bonne madame, il semble y régner un calme intéressant. Je craignais de tomber sur une taverne comparable à une foire mais il y repose un plat étonnant. Alors je traverse les rideaux de papiers, la petite clochette résonne doucement signalant mon arrivée.
De là, se déclare un sentiment honteux en moi. A la vision d’une simple jeune personne, se déclenche une réaction étrange. Je sens mon nez rougir, mon visage se réchauffait emmenant dans sa métamorphose mes deux oreilles. J’ai honte, véritablement honte. Une jeune créature, une fille aux formes généreuses et gracieuse. Un être doté d’une beauté étonnante, je refoule cette première impression et reprends difficilement mes airs durs.
-Bonjour, auriez-vous du porc au caramel pour moi ?
Elle se tourne, et me regarde.
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