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 L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier

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Takabi Hazu

Takabi Hazu
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MessageSujet: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyLun 15 Juil - 20:57

Une nuit merveilleuse, d’une lune qui brillait et affichait toute sa splendeur a milieu de ce ciel étoilé. Une de ces nuits ou les amoureux aux mœurs légères s’adonnent a divers petits jeux coquins. Tout en arrosant l’ensemble de l’événement de romantisme et d’amour pour ne pas passer pour de simples pervers.

Musique d'Ambiance:

Le hic dans l’affaire, c’est que cette nuit avait un autre programme, très éloigné de ce que l’on aurait espéré. En effet, au clair de la lune se déroulait une bataille sanguinaire, celle d’un peuple qui tient a sa survie, d’un peuple qui réagit d’une manière naturelle face a l’ennemi qui le martyrise. Cet ennemi, l’histoire n’en retiendra qu’un seul. C’est le dénommé Takabi Hazu. Ex-shinobi du village d’Iwa, qui a déserté avec comme seul objectif le massacre qui allait se dérouler ce soir. Inutile de vous dire qu’il est la cause principale de la plupart des morts jusque la.

Voila un bon quart d’heure que l’attaque avait commencé, le front nord était une pagaille indiscernable, de loin l’on aurait dit un magnifique feu d’artifice, tacheté par une main d’artiste de corps humains incomplets qui s’initiaient au vol plané. Le front ouest de son coté, était une réussite totale, la défense du mur n’était plus qu’un lointain souvenir. Et les quelques braves qui résistent encore ne le feront plus très longtemps. Dans cette énorme théâtre a ciel ouvert, l’acteur principale venait de faire son entrée, après avoir transformé un de ses alliés en kamikaze (ref : Front Ouest), il s’avançait comme un fou vers le centre du village, suivi de près par quelques mercenaires qui tombaient un a un comme des mouches, chacun prenant en charge un Konoha-jins tentant de barrer la route au porteur de l’Héphaïstos.

Takabi était arrivé au centre du village, il voyait les gens courir dans tous les sens, il entendait les cris des enfants égarés, des femmes terrorisés, des hommes efféminés, il sentait la peur a plein poumons dans cette atmosphère rougeoyante. Et il ne cachait guère son plaisir malsain a la vue de ce spectacle. Se tenant debout au dessus d’une maison, aucun des passants affolés ne lui piratait attention, trop occupés a sauver leur propre peau. Ils n’avaient pas remarqué que le dieu de guerre avait pris en main son marteau, avant de s’élancer en l’air.

Cette fillette qui pleurait, elle était recroquevillé au milieu de la route, bousculé sans cesse par la course folle des humains effrayés comme des moutons a la vue d’un loup. Elle pleurait, criait a maintes reprises : Maman ! Nii-san ! Mais aucune réponse ne lui revenait. Cet enfant abandonné dans le feu de l’action fut le premier a le voir venir, elle leva les yeux vers le ciel, comme pour implorer son dieu de l’aider, a la place de ça, elle vu le démon d’Iwa, tomber de la lune, tenant en main un énorme marteau, et Criant tel un barbare abattant sa lame vengeresse sur l’envahisseur romain : ARMAGEDDOOOON !!!

Non … personne ne vint la sauver. Oubliez tout de suite les idéaux des animés et des histoires pour adolescents. Ceci est la stricte et impitoyable réalité. Cette fillette fut l’une des premières victimes à se faire écraser par la terrible onde de choc provoqué par la technique du meurtrier sans âme. La bonne nouvelle qui pourrait peut être vous remonter le moral, c’est qu’elle n’a pas vraiment souffert, en effet un canif mal attaché a la ceinture d’un autre passant, s’échappa de son logement, poussé par la même onde de choc, il atterrit sans faut dans la nuque de l’enfant, lui coupant ainsi les nerfs connectant son corps a son cerveau. De ce fait elle n’eut pas a subir le supplice de la mort, le laissant non sans joie aux autres. Ceux la, ils souffraient bel et bien. Ils hurlaient, trébuchaient, s’entraient les uns dans les autres, se faisaient écraser, propulser, démembrer. L’effusion de sang fut comme un ras de marée, le corps de Takabi tout entier était couvert de liquide vital, mais attendez ! Il semblerait qu’il ne soit pas seul. Takabi se serait il vu subir des effets imprévues suite a cette technique ? ou est ce la logique même de l'univers qui fut chamboulé par sa sauvagerie ? ni l’un ni l’autre. Mais une chose est sure, il n’y a plus un mais quatre Takabis sur place, appréciant le tremblement de terre qui ravageait progressivement la zone a 250 mètres a la ronde. Le premier portait l’Héphaïstos, le second les Hadès, le troisième la Zeus, le dernier les Arès. Ils étaient tous prêts a prendre en chasse les survivants. Konoha allait subir la rage de celui qu’elle avait autrefois blessé.

Du milieu d’une enseigne avachi sur le sol soulevé dépassait une main. C’était celle de la pauvre enfant. Levant la main vers le ciel, même dans la mort elle priait pour le salut des autres. Arès l’aperçut, et croyant voir un survivant, la compressa sans attendre sous l’un de ses gants.

Que se passe il ?:
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Hanako Hyûga

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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptySam 20 Juil - 21:47

Deux nuits de malheur.
Dans la peau d'Ayale.

Des bruit de lutte nous parviennent. Des cris de rage envahissent soudain le village paisible de Konoha. Il est deux heures du matin. Kaname est avec moi, serré contre mon épaule. Il a lui aussi entendu le remue-ménage qui pousse Konoha à se réveiller. Nous nous regardons, cherchant dans le regard de l'autre ce qu'il faut faire. Hier, la soirée a été longue, mais parfaite. Tellement parfaite que l'on n'a su se défaire l'un de l'autre. Nous sommes assis sur la banquette d'un canapé, à essayer de comprendre ce qui se passe au dehors. Kaname se lève, à l'affût. Près de la porte d'entrée, une ombre apparaît et se jette sur lui. Je crie. Pas lui. Pas mon Kaname. Lui qui reprenait peu à peu la joie de vivre. Lui qui était le seul à qui je tenais vraiment. Pas Kaname. Je pousse cette fois-ci un cri de rage, tout en exécutant des mudras :

- Kamaitachi !!!

Je lève mes mains vers l'ennemi, qui s'est approché de moi en esquivant de justesse la lame de mon ami. Le shinobi tournoie à quelques centimètres du sol puis retombe, inanimé, un kunai planté dans sa poitrine. Je détourne les yeux de ce cadavre tandis que Kaname récupère son bien. La pièce est éclaboussée de sang. Mes habits le sont aussi. Je fais une grimace, tout en tirant Kaname :

- Partons d'ici, s'il te paît...

Il m'obéit, m'emboîtant le pas alors que je jette un dernier regard sur l'homme étalé au sol. Me retournant, je prends toutes mes précautions afin de sortir vivante de ce cul-de-sac.

- Il faut s'enfuir. Ce ne sont pas des shinobis, ils n'ont pas de bandeaux frontaux. Je suppose que ce sont des mercenaires ou des bandits venus piller notre village dans une attaque groupée. Viens.

Ce n'était que ce que je demandais... il m'entraîne au dehors, sans de soucier du danger qui pèse sur nos têtes. S'il te plaît Kaname... Fais attention, s'il te plaît... Il me fait peur. Sa lame déchire les cieux, pourfendant chaque tête qui trouve le malheur de croiser notre chemin. Nous déambulons de rues en rues, cherchant les derniers Konoha-jins survivants apeurés et affolés, cherchant nos confrères. Au fil des combats, nous réussissons à former un petit groupe de 5/6 chuunins accompagnés de 2/3 genins. Ensemble, nous gagnons du terrain. Les adversaires reculent, nous sommes 8 face à 3 mercenaires. Mais derrière nous en arrivent d'autres. Une horde de gros bras nous encercle. Je tente de résister face à un des leurs, mais il ne me laisse pas le temps de réagir. Je sens sa main m'attraper par le cou et me soulever en l'air comme si je n'étais rien. Ma vue se brouille, mes sens perdent de leur efficacité. D'un seul mouvement du bras, le géant m'envoie valdinguer contre un mur. je me ramasse lamentablement, le dos meurtri par les pierres qui me retombent dessus. J'ai le visage écrasé face contre terre. Soudain, deux mains fermes viennent me relever. Qui sait ce qui va m'arriver...

¤¤¤¤¤

Des fois, il vaut mieux ne pas savoir.
- Hanako Hyûga -

6 heures plus tôt :
La nuit n'était pas encore tombée sur le village de Konoha. Hanako venait de rentrer chez elle, mais un rendez-vous l'attendait. Sans prendre le temps de se changer, elle referma pour la seconde fois en 5 minutes la porte derrière elle, sans même se retourner. La jeune fille était trop préoccupée par Erika, qui lui avait demandé de venir la voir de toute urgence. Elle longea les murs qui menaient au pied du mont Hokage et attendit quelques instants, pensive devant la hauteur de l'édifice. Les visages des hokages avaient été gravés à même la roche, veillant sur Konoha par tous les temps. Un visage attira son attention. Celui d'Itade Matsudai. Voilà que le Shichidaime hokage était parti, abandonnant son poste, en compagnie de son frère adoptif... Cette dernière pensée la laissa pantoise. Quand le reverrait-elle ? Surement dans longtemps. Trop longtemps. Chassant cette idée négative, Hanako commença son ascension. Erika l'attendait en haut. Après quelques minutes de grimpe, elle arriva enfin à destination. Erika était là, debout, à la même place qu'avait occupé la Suna-jin Night la première fois où elles s'étaient rencontrées. Cela lui rappelait de nombreux souvenirs, certains joyeux, d'autres plus mystérieux. Sans lui laisser le temps d'indiquer son arrivée, Erika prit la parole, souriante :

- Hanako-san, merci d'être venue.
- Erika-chan !!! Pourquoi voulais-tu me voir... Ayale m'a dit que c'était important...

L'inquiétude se lisait sur le visage de la Hyûga à mesure que celui d'Erika devenait sérieux :

- Si je t'ai demandé de venir, c'est que j'ai une faveur à te demander, je sais que rien ne t'oblige à me l'accorder, si ce n'est ton amitié, mais je sais aussi que tu es décente et bienveillante. elle rit. Ce qui nous identifie toutes les deux.
- Bien sûr que je te l'accorde ! Erika, qu'est-ce qu'il y a ? ... pourquoi es-tu si sérieuse ?
- Alors voilà, tu as certainement du voir que Ryu et moi sommes proches. Il me considère comme... sa famille en quelques sortes, celle qu'il n'a jamais eue. Et... cela m'inquiète un peu.

La tristesse envahit son regard, tandis qu'Hanako devenait de plus en plus inquiète pour son amie. Elle lui prit le bras :

- Erika !...
- Je pense que tu l'ignores, mais je suis atteinte d'une maladie irréversible qui endommage mon cœur. Chaque jour celui-ci s'affaiblit. Même si mon état s'est légèrement stabilisé et que mes crises ne le sont plus, je sais au fond de moi que mes jours sont comptés. Ma mère et Ryu l'ignorent mais il m'arrive de cracher du sang.
- Erika ! Il faut le dire à un médecin, à... quelqu'un ! Il faut faire quelque chose ! Je suis sûre qu'on peut soigner ça... Erika !

Hanako était affolée. Pas Erika. Jamais elle n'avait de mal à personne... qu'avait-elle fait pour mériter cela ? C'était elle qui aurait dû le plus pleurer, et pourtant elle esquissait un léger sourire, qui redevint très vite sérieux :

- Mais je me suis faite à cette idée. Ce qui m'inquiète le plus, c'est Ryu... Je n'arriverais pas totalement à m'y faire, si je sais qu'il sera de nouveau seul. Qui sait ce qu'il fera, et puis, la solitude n'est jamais bonne, surtout pour quelqu'un qui a autant souffert que lui par le passé... elle fut d'un coup songeuse et sourit, tout en reprenant : Et puis, il a commencé à faire de nouvelles rencontres, et l'une d'entre-elles sort du lot... oui c'est de toi dont je parle Hana...
- Mais...
- Je connais les détails de votre première mission sur les bouts des doigts, oui... le fantôme, les provocations qu'il avait fait à son encontre afin d'être sa cible prioritaire et que le moins de mal possible vous soit fait... et surtout sa fierté, votre jutsu en duo. elle rit faiblement. Crois moi Hanako-san, il te porte haut dans son estime, et il m'arrive même parfois d'être jalouse. elle rigola. Mais avec toi, je ne m'en fais pas. Je sais qu'il sera entre de bonnes mains et qu'il continuera à suivre la voie de la sagesse qu'il désire tant acquérir...

Erika toussota et porta un mouchoir au niveau de sa bouche. La blancheur du tissu disparût sous l'expansion des gouttelettes de sang qui se répandirent sur le mouchoir, ne laissant de leur passage qu'une longue trace couleur tomate. Lorsqu'elle le retira, tout doucement, une gouttelette esseulée resta sur ses lèvres. Hanako, affolée, regarda le sang mouiller le sol de tâches brunes sans rien pouvoir faire.

- Erika-chan !
- Alors voilà... j'aimerais que tu me fasses la promesse de veiller sur lui à ton tour. elle perdit le peu de sérieux qui lui restait : Et puis, la dernière volonté d'une mourante ne se refuse pas, nan ?
- Je te le promets, mais... ne dis pas ça comme ça... Erika !

Toute souriante, Erika coupa court aux affolements d'Hanako en entamant la descente du mont Hokage, sans attendre la jeune Hyûga. Elle ne se retourna qu'après avoir parcouru quelques mètres, lui adressant un signe de la main, accompagné d'un ''Bonne nuit !'' chaleureux. Hanako la regarda descendre jusqu'à ne plus la voir, puis se tourna vers l'horizon. Le soleil disparaissait. Le paysage qui avait imagé leur discussion était un magnifique coucher de soleil.

Hanako repartit le coeur lourd. La lune se dessinait maintenant parmis les quelques étoiles qui étincelaient dans le ciel bleu nuit, si calme, si tranquille, si reposant. La douceur exquise qui se répandait dans l'atmosphère accompagna Hanako, qui marcha lentement vers son appartement, tentant de chasser les paroles d'Erika. Enfin arrivée, elle ouvrit la porte, tout doucement. Pas un bruit, pas un murmure. Rien ne bougeait. Elle referma la porte derrière elle et monta les escaliers qui donnaient à sa chambre, pour venir se placer tout près de la fenêtre qui donnait sur l'extérieur, la vue surplombant quelques maisons basses, des dizaines et des dizaines de familles, de parents avec leurs enfants. Demain, oui, demain, elle irait voir les archives de Konoha...

¤¤¤¤¤


    Cauchemar, cauchemar, quand tu nous tiens.



Ses yeux étaient fermés, son souffle aussi régulier que les tic-tacs d'une montre. Une immense bibliothèque se dessinait autour d'elle. Un gigantesque couloir sans fin traçait sa route devant et derrière elle. Les longues rangées de livres se rependaient à sa droite et à sa gauche, insérées dans des meubles à la hauteur monumentale. Elle était seule, seule vie humaine dans cet univers démesuré. Les étagères, toutes proches, l'incitaient à venir attraper ces feuillets remplis d'écritures. Marchant au hasard dans ce dédale de livres, Hanako se détourna du chemin principal et s'arrêta devant une rangée quelconque, levant les yeux vers un livre qui attirait son attention. Elle l'attrapa, se haussant à la pointe des pieds pour pouvoir l'atteindre. Une belle reliure argentée ornait l'ouvrage, qui portait le titre de ''Mikan Hyûga''. Il s'ouvrit à une page qui se détacha, s'échappant des doigts d'Hanako. Elle tenta de la rattraper mais celle-ci disparût à travers le sol avait que la jeune fille n'ait pu lire ce qui y était inscrit. Pourquoi cette page s'était-elle décrochée ? Elle n'avait pas la réponse. Hanako ramena son regard vers le livre qu'elle tenait ouvert au creux de ses deux mains. Jusqu'alors intact, elle découvrit que des pages avaient été arrachées, depuis tout le début du livre. Ne restaient plus que, sur cette partie, des petits bouts de phrases incompréhensibles, seules preuves d'un ''début''. La jeune Hyûga posa son regard sur la partie intacte du grimoire. Aussitôt, une légère brise vint tourner les feuilles de celui-ci. L'image représentant une petite fille allongée dans de la neige s'en alla, entraînée par les autres feuilles. Les pages défilaient sous les yeux d'Hanako. Si elle avait pu penser, elle se serait dit : ''Encore ce rêve.'' Mais la suite n'était pas comme dans le cauchemar qui la hantait si souvent... Quelques titres attirèrent son attention. ''Kyûji'' et ''Ryuke'' passèrent sans qu'elle ne puisse arrêter le défilement des pages, bien qu'elle en eût extrêmement envie. Puis arriva ''Erika'' et ''sang'', ce dernier écrit en lettres rouges sur fond noir, lettres qui se décollèrent une à une, lentement, pour retomber à ses pieds tels des pétales fanés.

Un énorme choc retentit. Hanako se retourna. Derrière, le paysage s'effaçait peu à peu dans le noir, semblable un monstre oppressant qui se déplaçant jusqu'à tout engloutir. Les étagères tombaient comme des hommes sur un champ de bataille. Les livres volaient en tout sens, se cognant aux meubles, disparaissant dans l'immense mur noir qui progressait vers l'endroit où se tenait Hanako. Il fallait courir. La jeune Hyûga s'affola, sortit de la rangée où elle s'était enfoncée, le livre, son livre en main, qui brûlait, les bords déjà noircis. Ses jambes refusaient d'accélérer. L'ombre ; le trou noir se rapprochait. Elle trébucha. Le livre s'échappa de ses mains et retomba au sol, les feuilles pliées par le poids de la couverture. Hanako sentait les frémissements qui l'envahissaient et qui engourdissaient ses membres. Elle regarda le livre, dernier espoir qui lui restait. Au dos de celui-ci trônaient deux mots : ''Hanako ...'' Et ses yeux se fermèrent sans lui demander son avis.



¤¤¤¤¤


    La réalité pire qu'un cauchemar.


- Quartiers Centres "Nord-Est" -
Hanako ouvrit les yeux, les membres tétanisés. Ce n'était qu'un rêve, mais pourtant la fenêtre de sa chambre n'avait plus de vitres. Les éclats de cette dernière se répandaient au sol, sur les murs, fichés dans les panneau de bois tissé qui servaient de parois, allant même jusqu'au bord du lit de la jeune fille. Elle se releva péniblement. Sa tête bourdonnait. Des bruits de lames s'entrechoquant et des cris apeurés lui arrivèrent du dehors. Ces sons anormaux remplissaient sa tête, empêchant son esprit de fournir des hypothèses sur la provenance de ce qui avait détruit sa fenêtre. C'est là qu'elle remarqua que la vitre n'était pas la seule chose qui avait souffert. Ses murs étaient tapissés de kunais et shurikens ensanglantés. Certains panneaux de bois s'effritaient, les murs s'écroulaient par endroits. Levant les bras vers son visage pour tenter de discerner correctement les dégâts, elle sût avec dégoût que sa peau avait goûté aux éclats de verre. Bondissant hors du lit, elle tourna la tête vers son réveil. Explosé par un couteau qui avait atterri à quelques centimètres seulement de sa tête. Depuis combien de temps cela avait-il commencé ? Combien de fois avait-elle réchappé à la mort ? Plus d'une fois, c'était sûr. Mais pourquoi ne s'était-elle par réveillée ? Était-elle réveillée ? Le cauchemar la poursuivait, jusque dans la réalité. Au dessous d'elle, des pas précipités et lourds tambourinaient sur le sol de son rez-de-chaussée. On envahissait son appartement. Les cris apeurés se transformèrent en plaintes et hurlements de rage, de colère, de désespoir, de terreur. Hanako plongea la main en avant, cherchant la chaise qui se trouvait encore à côte d'elle. La pochette noire qui contenait ses armes favorites décolla du dossier de celle-ci pour atterrir sur sa hanche droite. La Hyûga passa désespérément la lanière qui y était accrochée par dessus son épaule, et plaça Neko dans son fourreau en un temps record. Attrapant une seconde pochette, elle se débarrassa du drap qui empêtrait ses pieds et posa une main sur le cadran de sa fenêtre. Le jour n'était pas encore levé mais tous les shinobis étaient debout, à combattre dans la nuit noire seulement éclairée d'une faible lueur : celle de la lune.

Hanako s'était endormie toute habillée. Sa veste juunin remplaçant sa veste habituelle et ses habits de tous les jours, hormis des bandages déchiquetés par le verre qui recouvraient ses bras, la jeune kunoichi était prête à sortir aider ses compatriotes. La hauteur à laquelle se trouvait le fenêtre ne l'impressionnait pas, mais l'espace laissé par la vitre brisée était trop petit pour qu'elle puisse passer sans s'égratigner. La jeune Hyûga attrapa le panneaux qui se trouvait devant le mur, à gauche de sa fenêtre, et le ramena devant celle-ci d'un seul mouvement du bras. Elle venait de dégager l'accès à son balcon. Se penchant en avant, elle regarda la scène. Au dehors, les combats faisaient rage. A quelques pas du balcon, un groupe de mercenaires avait encerclé une poignée de shinobis/civils. Parmis eux, elle reconnut Ayale et Kaname. Son sang ne fit qu'un tour. Elle se baissa à ras le sol pour atteindre les 2 kunais qui retenaient un fil sur lequel du linge séchait. L'instant d'après, elle s'appuyait contre la rambarde et sautait dans le vide, kunais tout juste lancés. Le premier vint se ficher dans le dos d'un bandit qui retenait Kaname prisonnier entre ses lames de feu. Celui-ci se dégagea, enlevant les lames rouillées de ses bras et se releva. Le second kunai d'Hanako, suivit de près par le fil d'étendoir et le linge, parcourut plus de distance et finir sa course dans le cou de l'homme qui avait tenu Ayale en l'air quelques instants plus tôt. Son cri de douleur déchire les tympans de la jeune fille, qui posa les pieds à terre au même moment que la voix du mercenaire s'évanouissait dans la nuit. Kaname, le katana porté à la ceinture, deux lames récupérées auprès de son ancien attaquant, brandissait ces dernières, mouvement fini. Il avait donné le coup fatal.[/b]

Les mercenaires furent vite repoussés et les Konoha-jins reprirent l'avantage. Quelques fuyards avaient rechappé aux coups d'Hanako et de Kaname. La jeune fille avait eu le poignet brûlé sous les flammes de l'un de ses adversaires. Le sang des victimes et des bléssés jonchait le sol, tapissant juqu'au murs et aux vêtements, souillant chaques parcelles de vie encore debout. Hanako chercha du regard un plus gradé qu'elle. Personne. Où étaient donc passés les shinobis expérimentés ? Elle était seule juunin parmis un groupe de 7 ou 8 chuunins et genins, quasiment tous apeurés, éparpillés sur le champ de bataille. Si elle ne réagissait pas, leurs chances de survie s'amenuiseraient jusqu'à disparaître, ce qu'elle voulait à tout prix éviter. Prenant son souffle, elle mit ses mains en porte voix et cria, pour que chaque shinobi présent puisse l'entendre :

- Evacuez les lieux !!! Mettez-vous en sécurité !!! Faîtes des groupes et partez à la recherche des personnes à secourir... avec des utilisateurs d'iroujutsu ! Sortez les survivants des maisons et emmenez-les à l'abri, à l'Est, l'avenir du village nous appartient !

Son "ordre" sonnait faux, sa voix tremblait légèrement. Mais pourtant le peu de shinobis qui restait lui obéit et 3 groupes se formèrent et partirent dans des directions opposées. Hanako rejoint Ayale et Kaname en courant. Le trio progressait en direction de la tour du hokage, emblème du village. La jeune femme, qui n'avait jusqu'alors utilisé aucune technique, surprit ses coéquipiers en exécutant des mudras à une vitesse extraordinaire. La technique préparée ne se fit pas attendre :

- Fuuton ! Kamaitachi !

Aussitôt, un tourbillon sortit des mains tendues d'Ayale, repoussant un homme armé sans bandeau qui s'approchait d'elle avec un air menaçant, le poing en l'air. L'homme en question fut projeté en arrière et partit s'empaler sur le sabre destiné à un Konoha-jin, ce qui sauva la vie à ce dernier. Hanako regarda avec horreur le sang gicler. Concentrée à ne pas vomir, elle ne remarqua pas qu'à quelques rues de là se déplaçaient d'autant plus de mercenaires, en masse, dans le même sens qu'eux. Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions que, face à elle, s'approchaient quelques bandits venus piller et voler. La jeune fille n'en voyait pas le bout. À chaque coup qu'on lui portait, elle répliquait par un mouvement du poignet, laissant libre cours à son katana, découpant tout ce qui la menaçait. Ses jambes flanchaient, tremblaient, s'affaissaient, mais elle avançait. Son corps bougeait tout seul. À chaque danger, il s'avançait, et un corps tombait. Certains se relevaient et réitéraient leurs attaques. Des fois, Hanako tombait. Et elle se remettait sur pieds et paraît les attaques de nouveau. Ça faisait déjà plus de 10 minutes que le trio déambulait parmi les nombreux corps qui jonchaient le sol, avançant péniblement. Hanako avait rangé son katana pour se battre à mains nues. Ses bras tournoyaient, frappaient, se balançaient ; ses poings cognaient, ses doigts libéraient d'infimes quantités de chakra, pour mettre hors combat les rares shinobis qui s'opposaient à elle, tout en évitant les civils. Le goût du sang envahit ses lèvres, la plongeant dans une subite torpeur. Son souffle devint saccadé. Hanako reprenait ses esprits, tétanisée à l'idée d'avoir tué des humains. Depuis quand n'avait-elle plus le contrôle de ce qu'elle faisait ? Le meurtre était présent durant cette nuit froide, bien plus qu'elle ne l'imaginait.

- Quartiers Centres -
Lourd. Son corps était lourd. Il refusait de bouger. Hanako craignait que le trou noir ne l'engloutisse. Elle voulait partir, courir, mais son corps ne répondait plus. La panique l'envahit. Qu'allait-elle faire ? Elle était une proie facile, elle était vulnérable à toutes les attaques du monde ; quand soudain une secousse dérégla toute la lutte qui avait lieu. Hanako tomba tel un moucheron attirée par la toile d'une araignée. Son souffle fut coupé, sa respiration se bloqua. Elle ouvrit les yeux. Non, ce n'était pas un rêve. Non, aucun trou noir ne menaçait de l'engloutir. Non. C'était bien pire que ça. Bien pire. Les gens fuyaient, à contresens. Tous se dirigeaient à l'endroit d'où elle était partie. Droit devant se dressait un champ de cadavres avec, au milieu, 4 hommes. 4 êtres surhumains, tous différents mais pourtant tous identiques. Quelques shinobis résistaient encore et tentaient d'évacuer les civils survivants. Les gens tombaient comme des mouches, se relevaient, puis, déstabilisés par le tremblement de terre, retombaient à nouveau, au même endroit. Il était impossible de courir. Les quelques fuyards qui restaient se cognaient les uns les autres, se battaient pour avancer plus vite. Hanako se releva péniblement. La zone était quasiment déserte. Une seule chuunin restait parmi les corps sans vie et les civils blessés par la chute des bâtiments. Un total d'une dizaine de personnes était encore debout, blessée sans gravité : Hanako, Ayale, Kaname, Mihoko la chuunin, 2 civils et les 4 sosies, un peu plus loin. Ces derniers semblaient être la cause de ce parterre sanglant. Hanako analysa rapidement la situation tout en avançant prudemment, accompagnée de ses 2 amis. Les adversaires étaient capables de tuer autant d'innocents en si peu de temps. Ils pouvaient aussi provoquer des tremblements de terre sur une très grande surface, la preuve en était les habitations qui s'écroulaient et s'affaissaient, leurs fondations décimées. Tant de carnage réalisé par 4 hommes... à y regarder de plus près, ce massacre n'avait pas 4 auteurs, mais bien un seul. Un seul accompagné de 3 clones. Hanako fit un signe de tête à Kaname, qui comprit le message muet et répondit :

- Il y a au moins 3 clones... quel est le bon ?
- On ne sait pas... ce dont ils sont capables... fais attention. Ayale...
- Je vous couvre...

Sur ces mots, Ayale s'approcha de Kaname puis d'Hanako pour soigner leurs blessures. Elle referma les plaies qui parsemaient leurs corps et recula aussitôt le travail fini. Kaname semblait prêt à en découdre, prêt à venger la mort des centaines de civils qui avaient péri au sein du village de Konoha. S'avançant de quelques pas, il fit signe à Hanako de se mettre à l'abris sur le côté. La véritable bataille allait commencer. Un dernier regard en arrière et les deux amis étaient partis. Leurs cibles se trouvaient devant eux, loin mais pas assez pour leur permettre d'élaborer une stratégie plus efficace. Hanako sauta sur le côté et courut rejoindre les ruines d'une maisonnette. Prenant son appui sur un pan de mur, elle sauta et atterrit sur les décombres assez hauts d'une maison qui devait avoir été plutôt robuste. De là, elle pouvait apercevoir quelques civils retardataires qui fuyaient, certains se tenant la jambe, le bras, le ventre... du peu qu'elle pouvait voir, le village avait été ravagé. Il n'était pas la peine de regarder ce spectacle plus longtemps. Le combat était engagé des deux côtés.

- Doro Housi ! ... Iwa no Daichi !!!

Kaname lança de la boue collante après lui, gênant l'accès à Ayale, qui était déjà partie se réfugier, accroupie derrière des ruines. Tandis qu'Hanako courait, sautant de maisons en maisons, une rangée de rochers apparaissait progressivement à sa droite, suivant sa course et le dépassant, arrivant jusqu'au niveau des 4 sosies. C'était Kaname qui venait de lancer se seconde technique. L'apparition des roches avait provoqué une secousse qui n'avait en rien déstabilisé Hanako, prévenue à l'avance. Le jeune fille était en pleine course, bras droit tendu sur le côté, un halo de chakra apparaissant sur le poing. Le halo prenait progressivement la forme d'une tête de tigre munie de crocs lacérés. Arrivée à 10 mères du premier shinobi, Hanako projetta son bras en avant. Le cou de la bête de chakra qui se logeait sur son poing s'allongea et fila à pleine vitesse sur la cible de la Hyûga. Avec une précision hors du commun, la tête percuta la premier des 4 sosies et lui attrapa le bras, dirigé par Hanako qui recula de quelques pas, en garde, après avoir effectué sa technique. Ses pieds trouvèrent refuge sur le rebord de ce qui semblait être, ou avoir été un bureau. Hanako attendait de voir l'effet de sa technique.
Tora no Kiba:
à venir:


Dernière édition par Hanako Hyûga le Sam 20 Juil - 23:00, édité 7 fois (Raison : orthographe)
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyLun 22 Juil - 14:39

La jeune commerçante était tranquillement en train de se prélasser dans son bain, quand un raffut du tonnerre suivi d'un fort tremblement de terre la fît sortir de son paisible bain. Se demandant ce qui se passait, elle sortit alors un premier pied hors de sa baignoire et le posa délicatement sur le sol, mais au moment de se pencher et de tendre le bras pour récupérer une serviette, un shinobi étranger au village fît son apparition en traversant littéralement le mur extérieur de l'appartement, ainsi que celui de la salle de bain de la jeune Haato. Ce shinobi, bien abîmer par le coup qui l'avait projeté, vînt terminer sa course au pied de la jeune fille qui se mit à hurler.

- Hiiiiiiiiiiiiii !!!!

Haato arma alors son pied comme le ferai un des héros du manga "Olivier & Tom", le regard du shinobi se posa sur la commerçante dévêtue, son visage devint alors subitement rouge, de puissants jets de sang sortir de ses cavités nasales même quand cette dernière le frappa pour ainsi le réexpédier plus vite qu'il était venu.

- Que peut-il bien se passer ? Et qui était ce shinobi qui ne faisait pas partie du village? Serais-ce la bonne occasion pour moi ...

Pendant qu'elle se posait ces quelques questions, Haato se sécha et s'habilla rapidement afin de sortir et de voir d'elle même ce qui était en train de se passer. Un court instant après s'être préparé, elle se retrouva donc dans la rue principale, le chaos régnait partout dans le village, il semblait y avoir plusieurs attaques simultané, les villageois courrait dans tous les sens, certains ninja de konoha les aider à se mettre en sécurité pendant que d'autre se chargeaient de contenir les force ennemies. Haato décida de se rendre à la tour du Hokage pour avoir une vue plus globale de la situation, sur le chemin, elle tomba sur une des grandes places du village, où allez commençait un combat entre 4 sosies d'une montagne de muscle portant chacun une arme différente et non conventionnelle et une équipe de trois shinobi de Konoha. La commerçante aux cheveux blanc reconnu alors la jeune Hanako Hyûga, qui avait effectué une mission peu de temps avant avec elle. Haato était désolé de ne pas pouvoir lui portait assistance maintenant, car des projets plus sombres, mais aussi plus importants devaient être effectué avant.


Haato, se mit donc en retrait, afin d'être à l'abri de tous regard indiscret et posa ses deux mains sur le sol. C'est alors que six individus apparurent comme des clones. Chacun de ces shinobis étaient vêtus de vêtements noir surmonter d'une longue cape de la même couleur, six masques de Oinin identique étaient accrochés sur leur visage, seul leur cheveux et leur taille permettaient de les différentier. Les six shinobi sortir de leur dos un Katana et se mirent à suivre la commerçante qui disparaissaient en direction de la tour du Hokage.

Le regard humide de la jeune fille s'était plus prononcé au moment où elle pensait : "Hanako ne prend pas trop de risque, ... s'il te plaie, ne meurt pas." Les sept individus dont Haato arrivèrent donc dans la tour du Hokage, la jeune commerçante semblait déterminer par son objectif. De nombreux cris sortir de la tour, Dieu seul sait ce qui était entrain de ce passé au coeur de se bâtiment alors que la guerre sévissait déjà dans le village.

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Takabi Hazu

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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyLun 22 Juil - 18:08

y'a une surprise la dedans:


... Comme prévu …

Planant dans les airs, brassant le vent de ses ailes noires. Il s’abattait alors sur sa cible, mécréant désigné par son jugement divin. Un bruit de « sprotch » s’en suivit. Et le globe oculaire percé se retrouva en un instant dans son gosier impartial. Le corbeau avait rendu justice sur ce cadavre, mais alors que l’animal s’affairait a vivre sa vie de volatile, un spectacle bien plus intéressant, et certainement plus barbare avait lieu, mais avant qu’il ne puisse savoir de quoi il s’agit, il fut impitoyable emporté par la neuvième division des cailloux volontaires. Qui chargeaient un dénommé Takabi, l’accusant d’avoir tué des gens innocents, ce qui est bien sur totalement faux car, après les avoir massacrés, il ne restait pas grand-chose d’humain en eux.

Ce dernier était impassible, figé face aux menaces sérieuses qui s’avançaient a lui. L’on aurait pu le confondre avec une statue. Vous savez, le genre de sculpture représentant un homme absorbé par de profondes pensées philosophiques. Qui se limitent le plus souvent a estimer ou et quand tombera la prochaine crotte de pigeon.

Des yeux d’Héphaïstos fut partagé une information au quatuor d’artistes. Apparemment, une espèce de tigre bleu décapité le prenait pour cible tandis qu’un masse importante de rochers leurs fonçaient dessus. Rien de bien méchant si l’on y réfléchit bien, ce serait presque de la routine de shinobi. Le genre de formalités qu’un bureaucrate en chaussettes réaliserait au petit matin en sirotant un café corsé.

Takabi : San !

L’ordre était tellement bien exprimé que l’on voyait les syllabes danser dans l’air comme des guerriers zoulou. C’est alors que Arès s’avançât, tenant en avant ses gants tel un boxeur, et fut propulsé par héphaïstos sur la tête de tigre comme un bouclier agressif. puis ce dernier se glissa aux cotés d'Hadès. Zeus lui, s’avançait vers le tas de Rochers flottants, et les tailladaient en pièces un a un. L’on aurait dit que le sabreur jouait à un jeu qui aurait fait fureur dans un autre monde, un divertissement ou l’objectif principal serait de découper des fruits avec une lame imaginaire.

Takabi : Kyuu !

Hadès avait attaché une de ses lames au bout du marteau géant. Puis desserra la chaine de cette dernière a son maximum. Avant de s’élancer vers l’utilisateur du Doton. Et sans que les lois de la physique ne le remarquent, le porteur de l’Héphaïstos fut propulsé dans son élan, tombant désormais toutes dents dehors sur le Hyûga, inutile de mentionner que son arme était explicitement dirigée vers lui. Mais alors que cette performance défiant toute logique avait lieu, Hadès usait de sa seconde lame pour balayer le sol, a 4 mètres de la gauche du Hyûga et a 50 centimètres du sol, elle se déplaçait a une vitesse terrifiante, menaçant sa cible qu’elle allait atteindre ses cuisses séduisantes avant même que le marteau ne puisse y penser.

Pendant ce temps, une présence curieuse se fit ressentir. Takabi était nul en détection, voila pourquoi le fait de ressentir quoi que ce soit l’ait étonné. Il analysait du mieux qu’il pouvait le champ de vision de ses 8 yeux. Mais rien.


Alors que le démon d’Iwa s’efforçait de commettre un meurtre décent, il se rappelait les konoha-jins qu’il avait rencontrés auparavant. Sont-ils toujours vivants ? Cela reste à vérifier. Tout comme la présence d’une  âme dans ces corps qui titubent au loin, sortant nonchalamment de l’hôpital du village. Une masse de mouches et de putréfaction planant au dessus de leurs têtes comme pour annoncer a tous : On est la !

Le pauvre corbeau s’en était sorti avec quelques plumes en moins. Maudissant jusqu’au dernier les êtres humains qu’il a put rencontrer dans sa courte vie, mais il était heureux d’être encore en un morceau. S’envolant de ce champ de bataille tordu, il songea : les humains sont vraiment bizarres. Ce doit être tous ces fruits qu’ils mangent. J’ai toujours dit que trop de pommes rendait gaga.

Reprenant son vol haut au dessus du village, il jugeait d’un œil a peine intéressé la scène qui se déroulait en bas :

Des explosions en veut tu en voilas vers le nord, des morceaux de métal de toutes les formes qui dansent vers l’ouest. Des Zombies qui s’échappent de l’hôpital. Des bœufs humains armés qui menacent des présumés aveugles (au vu de leurs yeux blancs), et un peu plus loin, une lumière blanche, comme si un ange fut forcé par ses supérieurs à descendre parmi les mortels, un néophyte bizuté par ses anciens pensa le corbeau. Après quelques battements d’ailes, l’animal jugeât inintéressant de rester plus longtemps dans les parages. C’est alors qu’il disparut dans la lumière de la lune. Laissant a ces fous le bonheur idiot de se croire « intelligents ».

Spoiler:


Dernière édition par Takabi Hazu le Dim 18 Aoû - 17:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyVen 30 Aoû - 12:38

Ne pas ouvrir:
Surprise !:


La silhouette bleue fluide s'accrochait tant bien que mal à l'énorme masse qui venait de la percuter de plein fouet, cherchant désespérément une prise adéquate. Un mince filet constitué de la même matière que cette silhouette bleue s'étendait en arrière jusqu'à Hanako : celle-ci tentait de contrôler les mouvements de la tête de tigre en chakra qu'elle venait de lancer quelques instants plus tôt, mais la tâche était ardue. Son tigre dénudé de corps s'empêtrait dans le bardas qui ornait le corps de son adversaire, et, ne possédant pas de mains supplémentaires pour s'en défaire, ses actions s'en trouvaient très limitées. La jeune fille avait du mal, mais cependant, elle avait réussi à agripper quelque chose. Un quelque chose dont elle ne connaissait pas l'identité, une chose inconnue qui se trouvait sous les dents de la tête du tigre bleu transparent. La jeune Hyûga ne savait pas quoi, ni où exactement ; elle ne pouvait pas distinguer ce qu'elle avait attrapé part me biais de sa technique, mais espérait fortement que ce petit quelque chose soit le colosse en lui même.
Quelques instants de répit n'auraient pas été pour lui déplaire, et une morsure du tigre sur son ennemi pouvait les lui octroyer. Toute tremblante d'effort, elle arrêta sa technique et recula d'un pas. Elle remarqua aussitôt le manège des 4 sosies et réfléchit à toute vitesse. L'un avait poussé l'un des siens sur le danger pour se protéger, mais rien n'indiquait que c'était lui le véritable. À contrario, un shinobi expérimenté ne se jetterait pas sur une technique qu'il ne connaîtrait pas... de ce fait, le colosse armé de gants monstrueux n'était pas l'original. Il avait rapidement mit terme à sa tentative de morsure en allant à la rencontre du chakra pur, mais le gros des dégâts restait tout de même. Hanako ne savait pas si sa technique l'avait affecté ou non, mais rien ne semblait pouvoir arrêter ses compères. Pas même une armée de rochers que le sosie armé d'une épée s'amusait à tranchet net. Ils semblaient aussi forts les uns que les autres... mais il fallait détecter le bon, et cela, avant de recevoir un coup fatal. Hanako avait intérêt à déguerpir de son perchoir au plus vite, ce qu'elle fit dans demander son reste...
Au moment où elle se retournait, le clone muni d'une sorte de marteau décollait du sol et s'envolait pour une destination plus qu'attendue : sur la trajectoire du projectiles humain attaché à un de ses compères par une chaîne se trouvait Kaname, sans défenses. À lui s'opposaient 3 titans à priori invincibles. Le premier possédait un marteau, le second deux armes accrochées à lui par 2 chaînes, et le troisième arrivait vers le jeune homme, tranchant net les rochers comme des rien du tout.Leur force semblait illimitée. Pourtant, toute technique, tout humain avait une faille. Mais il fallait la trouver. Et gagner du temps.

Oubliant totalement le danger qu'elle encourait avec le dernier des sosies, 5 mètres devant elle, la jeune fille tourna les talons et sauta à terre, retombant un mètre et demi plus bas. Le ''goulot'' de son katana avait percuté le sol, et la jeune fille tenait celui-ci devant elle, formant un cercle avec ses bras. Ainsi posée à terre, l'arme dépassait presque sa porteuse, grâce à son manche réhaussé de 30 centimètres supplémentaires. Hanako venait d'activer un mécanisme qui lui avait permit d'augmenter la taille et la portée de son katana. Chose faite, elle ne s'arrêta pas là. A peine une ou deux secondes s'étaient écoulées, et déjà elle s'élançait vers Kaname. Le danger était réellement présent. Il aurait été bien plus judicieux de rester à distance, mais elle ne pouvait abandonner son ami. Quel qu'en fut le prix.
La jeune Hyûga touchait à peine le sol du bout de ses pieds. Elle longeait la rangée de ruines qui bordaient et délimitaient la rue où le combat avait lieu. Elle contournait les shinobis, ainsi que leurs armes tout aussi fascinantes qu'étranges. La Hyûga, comme son nom l'indiquait, se devait d'aller combattre au corps à corps. Et ces deux chaînes qui traçaient des arcs de cercle l'embêtaient. Impossible d'accèder à leur porteur, hormis avec des techniques à longue portée. Kaname risquait et de subir et les attaques des shinobis, et la défense/contre-attaque de la jeune fille. C'était trop risqué. Sans réfléchir un instant de plus, Hanako, arrivée au niveau de ses adversaires, bifurqua et se dirigea, forçant sur elle même afin d'aller plus vite, sur le trajet des deux chaînes. Elle sauta soudain, prenant appui sur le sol, et décolla, le katana pointé en l'air, une mince lueur bleutée le recouvrant. "Chakra no Neko." Située à plus d'un mètre de hauteur, elle pencha son corps en avant et dirigea la lame de son katana vers le sol, puis retomba avec toute la vitesse dont elle disposait. En un quart de seconde, elle venait de décoller du sol et sa lame s'enfonçait maintenant dans la terre de Konoha sans plus pouvoir bouger, à l'endroit exact où les chaînes allaient passer. Prenant cette fois-ci appui sur le manche de son katana, Hanako repartit dans les airs et lança dans la direction de ses adversaires deux kunais, sur lesquels étaient accrochés deux notes explosives et un fumigène. Elle composa aussitôt le signe du tigre et les kunais explosèrent, retombant en poussière, entraînant dans leur chute le fumigène qui avait laissé son produit et sa fumée se répandre . Après qu'ils eurent explosé, la jeune combattante retomba elle aussi au sol, face à ses adversaires, le souffle coupé, ayant réalisé un demi-tour en l'air digne d'un des plus grands spécialistes d'esquive. Kaname et elle se trouvaient respectivement à 4 et 5 mètres du manipulateur des chaînes, et à 6 mètres l'un de l'autre. La bataille pour la vie ou pour la mort allait pouvoir commencer.

~~~~~~~~~~~~~~~~


Kaname voyait le boulet/projectile arriver sur lui. Dans le fond, Hanako venait à peine de commencer à courir vers lui. Derrière lui, seule l'étendue de boue pouvait portéger Ayale. Tout était perdu. Il venait juste de faire apparaître un mur de terre qui ne le protégerait que d'une seule des attaques. Et encore. Mais il ne fallait pas perdre espoir. C'est ce qui lui avaient enseigné ses deux partenaires du tournoi. Tout tenter. Alors il planta furieusement son katana dans le sol, avec toute la puissance et la vitesse qu'il possédait, tout en reculant. Ca ne suffit pas. Il sentit dans les quelques secondes qui s'écoulèrent la lame éffleurer sa peau, rentrer dans sa chair. Le temps sembla long. Lourd. Atroce. Sa vie défila sous ses yeux. Il ne remarqua même pas qu'à sa gauche, Hanko s'envolait du sol comme un oiseau prenant son envol. Il ne remarqua même pas quand il tomba au sol, à genou, alors que ses réserves de chakra arrivaient à zéro. Il ne remarqua m^^eme pas son mur de terre s'écrouler quand ce dernier reçut en pleine face le porteur de "l'héphaïstos". Hanako passa comme un ange ou un fantôme et manqua de peu de disparaître derrière le shinobi. Mais elle passa, aux yeux de Kaname, au dessus, telle une trapéziste réalisant son dernier numéro. La numéro de la dernière scène, du dernier acte. Pour qui serait-ce le dernier spectacle ? Ses vêtements s'imbibaient progressivement de rouge. Son coeur loupait des battements. Ne pas abandonner. "Ayale !!! Ne pars pas ! Soutiens-moi encore une fois ! Ayale !!!" Son coeur était désespéré. Ses sens étaient brouillés. Il voyait flou. Des ombres menaçantes s'approchaient dans son champ de vison et se penchaient sur lui. De longues secondes tortueuses s'ensuivirent. Il entendit le souffle étouffé d'Ayale et le bruit sourd des talons d'Hanako se reposants doucement sur le sol. Il sentit le souffle rauque de la mort qui se penchait sur lui. Qu'allait lui réserver la mort...



Surprise 2 ! :
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyMar 3 Sep - 21:51

Une erreur regrettable, c’est ainsi que le dieu de guerre qualifierais son manque d’attention envers cette Kunoïchi prodigieuse.

Il s’était exclusivement concentré sur L’utilisateur du Doton, convaincu qu’il était la seule menace sérieuse dans les parages, mais apparemment, ceux qui l’accompagnent sont tout aussi efficaces au combat. La cible principale s’était protégée d’Héphaïstos  grâce a un Doton improvisé. Tandis que la Hyuga tenta de bloquer le mouvement des chaines grâce à sa lame étrange, qu’elle utilisa comme point d’appui pour s’élancer plus haut, là où elle pourra sans problème lancer une paire de Kunai vers les deux monstres qui ont tenté d’assassiner son co-équipier.

Takabi :
Je vois … je vais m’occuper de toi, Hyuga.

Musique d'ambiance N°2:

Sur ces mots qui résonnaient comme des petits copeaux de fer sur un carrelage propre, le Démon d’Iwa s’extirpa de la trajectoire du Kunai de cette manière si unique qui lui était propre : en tirant sur ses chaines, étant calés par la lame de la Kunoïchi, il put sans mal se diriger vers cette dernière, laissant derrière lui une large explosion et un fumée qui se répandait lentement sur sa trajectoire, Une erreur regrettable, c’est ainsi que le dieu de guerre qualifierais son manque d’attention envers cette Kunoïchi prodigieuse.

Il s’était exclusivement concentré sur L’utilisateur du Doton, convaincu qu’il était la seule menace sérieuse dans les parages, mais apparemment, ceux qui l’accompagnent sont tout aussi efficaces au combat. La cible principale s’était protégée d’Héphaïstos grâce a un Doton improvisé. Tandis que la Hyuga tenta de bloquer le mouvement des chaines grâce à sa lame étrange, qu’elle utilisa comme point d’appui pour s’élancer plus haut, là où elle pourra sans problème lancer une paire de Kunai vers les deux monstres qui ont tenté d’assassiner son co-équipier.

Takabi : Je vois … je vais m’occuper de toi, Hyuga.

Sur ces mots qui résonnaient comme des petits copeaux de fer sur un carrelage propre, le Démon d’Iwa s’extirpa de la trajectoire du Kunai de la manière si unique qui lui était propre : en tirant sur ses chaines, étant calés par la lame de la Kunoïchi, il put sans mal se diriger vers cette dernière, laissant derrière lui une large explosion et un fumée qui se répandait lentement sur sa trajectoire. A partir de cet instant, les choses se sont passées très, très vite.

Zeus, Hadès et Héphaïstos étaient parfaitement synchronisés dans leurs mouvements, tandis que le premier aperçut le kunai le prendre pour cible, le seconde ramena ses lames vers lui, et le troisième lança son arme si imposante dans la trajectoire dudit Kunai pour ainsi clore sa course assassine. Il décida alors de sauter sur le dénommé Kaname, le serrant le plus fort possible de ses bras.  Avant de réagir comme un robot à l’ordre énoncé par ses propres lèvres et celle de ses jumeaux :

Takabi : Katsu !

Le corps d’Héphaïstos se gonflait, ses yeux et sa bouche laissaient échapper une vive lumière qui fit comprendre à celui entre ses bras que la fin était proche. Un battement de cœur se fit entendre, un son qui hurlait l’amour déchiré, la vie volée, l’injustice subie. Mais il fut très vite étouffé par celui de l’explosion, celle-ci n’avait aucun sentiment, mis a part la volonté de massacre de celui qui en est la cause. Un autre innocent venait de tomber sous le joug barbare du démon d’Iwa.

Mais tandis que le clone emportait l’ennemi avec lui dans la tombe, les deux « Takabi » restants ne restèrent pas de marbre, Zeus prit pour cible Ayale, vers laquelle il fonçait aussi vite que possible, très rapidement aidé par la chaine d’une des hadès qui s’était accrochée a son bassin et, poussée par la force démesuré de son maitre, lança le porteur de l’épée dorée en l’air pour lui permettre de dépasser la boue que le séparait de la Kunoïchi.

Sensiblement au même moment ou La Hyuga retombait au sol, Hadès Activa sa technique katon favorite

Takabi : Katon ! Ondanka no jutsu !

C’est alors que la lame restante prit feu avec sa chaine, Hadès recula légèrement son pied gauche, puis lança sa lame vers le crâne de la protectrice de Konoha, produisant un bruit de Bang supersonique suivi d’une déchirure de l’air.

Takabi : Orinposu no Kenjutsu ! La Lance d’Hadès !

L’iwa-jin n’utilisait cette technique que très rarement, elle signifiait surtout qu’il voulait en finir. Car la vitesse et la force de l’offensive était telle que l’on abandonnait très vite toute envie de la parer. L’esquiver aurait été plus raisonnable. Mais quand seulement 3 mètres séparent le lanceur et la victime, les chances de fuite sont minces. Trop minces.

La situation était tellement critique que le temps se vit forcé de ralentir,  il avait de la peine pour la Kunoïchi, il voyait la lame infernale s’avancer impitoyablement vers son visage innocent sans rien pouvoir faire. A part essayer de retarder le plus possible l’inévitable. L’écoulement des secondes s’alourdissait au fur et à mesure que l’arme accélérait. Les yeux se rencontraient, le regard vide et sans pitié du démon d’Iwa croisa celui plein de compassion d’ Hanako. Deux paires d’yeux qui se rebutaient car jamais ils n’auraient pu s’accepter.

Pendant ce temps, le peu qui restait d’Arès retombait au sol, et par cela j’insinue les gants d’Arès. Le reste du corps avait d’ores et déjà quitté notre dimension. Car après avoir paré le tigre de chakra, le corps de feu ne put résister au choc, et explosa lamentablement, laissant les gants démesurés profiter d’un instant de vol plané. Un bonheur éphémère mais qui en valait la peine.

Qu’allait donc être la suite du combat ? Comment est-ce que Hanako vas survivre a l’offensive sauvage de Takabi ? Ce dernier atteindra il son objectif ultime ? Mais aussi quel est la vraie raison de ce combat, et de ce massacre ? Le présent est plein de mystères, mais la patience à la réponse à toutes ces questions.

Bref:
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyJeu 12 Sep - 18:11

Un pas... Un autre pas... Encore un.

Tandis qu'il marchait au travers des ruelles ensanglantées, Niflheim n'entendais plus rien. Un explosion envoya ses éclats de mort par dessus sa tête, sans le tiquer. Il voyait, il n'entendais plus. Comme des images sans son. Seul le bruit de ses pas résonnaient, tel des gouttes d'eau s'épanchant dans une flaque.

Un pas... un autre encore.

Comme insensible à la destruction. Le monde tourne au ralentit. Un homme tombe, il lui faut 5 minutes. Niflheim commence à comprendre. Il n'est presque plus le maître de son corps. Son esprit, accaparé à récolter les âmes des morts pour se nourrir de la souffrance, ne le commande plus.

Soudain... tout s'accélère !

Une explosion monumentale. Un cri. Des bruits. Une voix.

Cette voix, Niflheim la connait. Celle de l'homme qu'il recherche, celle de l'homme qu'il est maintenant persuader d'être le maître comploteur de toute cette ridicule boucherie. Celle d'un ancien camarade.

- TAKABI !

L'Iwa-jin se rua sur le champs de bataille, mais il était loin. quand il arriva enfin, le colosse utilisait une technique qu'il connaissait bien : meurtrière, imparable. Il n'arriverais pas a temps pour sauver la personne qui se faisait attaquer. Sauf qu'il reconnu l'opposant du démon. Hanako Hyuga : Une des meilleurs prestation qu'il ai pu voir lors de l’examen jonnin. Il y avait encore une chance :

- Kokuangyou no Jutsu

Le terrain fut engloutit dans l'obscurité en moins d'une seconde. La vue n'est plus rien. Seul Niflheim pouvait se retrouver dans les ténèbres. Mais si la jeune konoha-jienne était vraiment une Hyuga, elle pourrait s'en sortir. Il la vie dévié sur le côté avant de relâcher du chakra par le poignet. Elle avait survécu à l'attaque et c'est tout ce qui importait aux yeux de l'archiviste. Celui-ci choisis d'agir dès le moment ou Hanako était hors de danger. Il parcourut les quelques metres de distance qu'il lui restait pour parvenir aux côté de la junnin.

- On ne peut pas battre cet homme avec de la force brut. Il faut l'affaiblir avant. Vous êtes une hyuga, vous pouvez l’empêcher d'utiliser des techniques, n'est ce pas ? Je vous couvre.

Le répit fut bref, mais suffisant pour dire l'essentiel. Niflheim préparait ses sceaux et les apposa sur son allié provisoire.
Spoiler:
- N'ai pas peur de prendre des coups, même mortels, ces sceaux te protégeront, fais moi confiance

Puis l'archiviste s'éloigna avant de lancer au paria :

- Takabi Hazu, à compter du jour ou tu a décidé de quitter ton village pour accomplir de sombres desseins, tu es considéré comme nuke-nin du village d'Iwa et par conséquent l'ennemi du village qui fut tiens. Tu peut être assuré que tes actes s'arrêterons ce soir, sans aboutissements.

Le message était plus pour le village de konoha afin de disculper Iwa de la responsabilité de ces atrocités, cependant, Niflheim savait la valeur d'une vie. Toutes les horreurs perpétrées cette nuit auront des aboutissements, quoi qu'il en dise. Des familles déchirées, voir totalement effacées, des enfants à l'avenir réduit, peut-être même des conflits. Ce pays qui semblait autrefois être une terre de paix n'était plus que poussière et sang. Ce ne pouvait plus durer.

- Yami O'yoroi.
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyDim 15 Sep - 12:45


   Une mort quasi-certaine l'attendait. Elle retomba au sol, les pieds se posant délicatement sur le parterre. Kaname n'avait pas tenu. Un marteau passa devant elle, tandis que le propriétaire de l'arme en question étranglait de ses bras le pauvre Kaname, dont les parties du corps blêmissaient par manque d'afflux sanguin. La scène était affreuse. Tout n'était que tapis sanglant, souffrances atroces, et âmes désolées qu'on déchirait sans merci. La pitié n'était même pas connue de ce bourreau meurtrier et massacreur. Autant d'atrocités lui provoqua un haut le coeur. Ce dernier loupa un battement. Au loin, elle entendit Ayale crier de rage et de pleurs :

- AAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!!!

    Puis sa vision bascula. Le paysage se changea en niveaux de gris. Plusieurs images succinctes vinrent s'encrer sur sa vue comme un voile éphémère de diapositives. Une poursuite. Des cris. Des douleurs. Un shinobi au regard dur, brun. Un mouvement incertain. Une succession d'images en gris. Un kunai qui s'abat. Un long cri de rage. Puis du noir. Tout noir.

~ Flash Back ~
Tout n'est pas uniquement noir ou blanc - Byakugan

Cinq ans plus tôt, dans la forêt de Hi no Kuni

  Deux personnes se baladaient, longeant les frontières de Konoha, observant le village. La première, le regard dur et fixé vers un horizon invisible, dirigeait le convoi vers une destination bien lugubre. Lugubre, dans le sens ou l'avenir de ces deux personnes allait être subitement arrêté, figé. La jeune femme aux longs cheveux blancs marchait devant sa fille, que l'on appelait encore par son nom d'origine, Mikan Hyûga. Les yeux plissés, elle cherchait quelconque shinobi qui s'approcherait trop près d'elle et de son renard roux, Yokô, qui l'accompagnait de partout ; sans oublier sa fille, -ou plutôt sans y faire attention-. En effet, cela faisait un peu moins d'un an qu'elle devait, selon elle, se traîner cette petite, sa fille, et la fille de Seigi Hyûga, ce manipulateur qui lui avait tout volé, même sa fierté. Et elle lui avait volé sa fille. Elle lui avait volé la petite crevette qui lui appartenait. Et il n'aurait pu se plaindre à personne de ce vol, si elle s'appuyait sur le fait que l'enfant n'avait pas été déclarée.
  C'est donc en compagnie de la petite, âgée de neuf/dix ans, qu'elle revenait à son village de naissance qu'elle avait depuis longtemps déserté.

  Hanako suivait sa mère docilement, seulement vêtue d'un kimono traditionnel noir et blanc rehaussé d'une longue ceinture rouge en tissu. Elle ne comprenait pas pourquoi cette femme, sa mère, surnommée ''La Renarde'' par son père et son village, souhaitait absolument retourner ici, alors qu'elles avaient déserté le village quelques mois auparavant. La pauvre petite n'avait quasiment jamais connu sa mère jusqu'alors, et sa vie s'en trouvait très différente depuis que celle-ci était venue la chercher. Plus mouvementée. Elle passait d'une vie plate à remplie de rebondissements, mais ne savait pas ce qu'elle préférait. Ni l'une ni l'autre. Elle n'avait pas conscience de ce qu'elle vivait...

  Les deux silhouettes féminines marchaient, s'éloignant des frontières du village. Ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allaient pouvoir passer outre les gardes qui surveillaient attentivement les alentours. La matin même elles avaient failli se faire repérer. Un chuunin trop consciencieux de bien réussir sa mission du jour avait froncé les sourcils quand La Renarde eût fait un pas de trop, mais heureusement, il n'en avait pas tenu compte et son regard s'était porté un peu plus loin, sur un autre recoin de la lisière de la forêt.
  Hanako était fatiguée, mais n'osait le dire. Cette femme avec qui elle vivait depuis peu ne semblait pas l'aimer et la faisait taire dès qu'elle prononçait un mot. Elle avait même fait fuir Yoru, le petit tigre noir, qu'elle jugeait inutile. La petite fille était triste. Triste que cette femme dont elle espérait tant, soit sa mère, et pas quelqu'un d'autre. Triste que sa mère soit cette femme. Mais la tristesse n'avait pas sa place dans le coeur d'une déserteuse. De ce fait, la jeune Hyûga faisait taire son coeur et ses sentiments, les cachait sous une pile de briques dures et rugueuses, les enfouissant au plus profond d'elle même.
  C'est alors que sa mère se mit à courir. Sans prévenir. Son renard avait flairé des humains qui s'approchaient à vive allure. Hanako courut elle aussi à sa suite, tentant de suivre la jeune femme, mais ses capacités phyqiues étant moins bien développées que celles de sa mère, celle-ci âgée d'une trentaine d'années à peine. Malgré cela, elle tentait de suivre, prenant tous les raccourcis possibles que lui offrait sa petite taille. Chaque arbre était un obstacle. Il fallait contourner, sauter, se baisser. Les feuillages la ralentissaient, les branches trop volumineuses lui martelaient la plante du pied, trouaient ses sandales ; la nature de tendance si aidante lui rendait la tâche bien plus ardue. C'était à peine si elle arrivait à courir convenablement. Elle peinait à tenir cette course effrénée que lui imposait sa mater et progressait, à une quinzaine de mètres derrière elle. Quinzaine qui grandissait de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle distingue la voix des 4 juunins qui les suivaient :

- On les tient ! Rettrapez-les !

  Hanako entendait les voix des membres de son village, à quelques pas derrière elle seulement. Quelques arbres les séparaient. Autour d'elle, les animaux ciraient, feulaient, produisaient des sons et bruissements à peine audibles, recouverts par la douce mélodie des feuilles s'entremêlant joyeusement au dessus de la tête des passants. Pour la petite fille, le paysage, flou, défilait à une vitesse folle. Mais pas assez vite. Jamais assez vite pour ne pas qu'elle soit rattrapée. Aucune des deux, ni elle ni sa mère, ne seraient épargnées. Elle le savait très bien. Elle connaissait le monde shinobi. Même un enfant en bas âge pouvait au moins le deviner. Elle savait ce qui les attendait : la prison, ou la mort. Et elle serait la première prise. La pelée rattrapée. La première victime.
  La petite kunoichi le savait. Et elle savait qu'elle pouvait tenter d'empêcher les poursuiveurs d'accéder à sa mère en les ralentissant, sauf qu'elle ne savait pas comment s'y prendre. Elle ne connaissait pas grand chose. Sans réfléchir, sentant les quatre juunin sur ses talons, elle réunit son chakra et lança, d'une toute petite voix :

- Henge no jutsu !

  Ses pieds se posaient maintenant sur le sol d'une manière différente. Son henge avait troqué ses chaussures pour des bottes bleues montants jusqu'aux genoux, surélevées par des talons. Son kimono noir et blanc avait laissé place à un manteau bleu aux manches retroussées et dont les bords s'évasaient pour laisser apparaître les longues jambes de sa propriétaire. Quelques boutons ornaient le plastron de cet ample manteau, descendant même jusque sur la partie inférieure du vêtement, longeant ses bords évasés. Alors qu'elle courait encore, les cheveux changés en grandes boucles blanches soyeuses et rebelles, un ruban bleu surmonté d'une fleur rose pâle ornait ceux-ci. Mettant en avant les mouvements de droite à gauche qu'elle effectuait, les épaulettes flottaient au vent et soulevaient une rose blanche accrochée sur son haut au niveau de la poitrine. Pour finir, deux épées gênaient sa course et l'encombraient, la ralentissaient. Une main ferme attrapa le bras de la jeune fille. Son coeur loupa un battement. Avant qu'elle ne réussisse à crier, un bâillon vint entourer ses lèvres, coupant court à sa tentative de cri. Elle fut tirée en arrière. Planquée au sol par quatre mains synchronisées qui lui attrapèrent jambes et bras, alors qu'elle retrouvait sa forme originelle. Le premier des quatre assaillants, muni d'une corde, la scruta rapidement et plissa les yeux. La Renarde était recherchée par les 5 grands pays pour les méfaits et meurtres qu'elle avait commission. Ils s'attendaient à tout de sa part. Mais un signe négatif du juunin et le second shinobi attrapa son cou et lui tint fermement plaqué sur le sol, prêt à l'étrangler.
La Renarde:

  Les deux derniers shinobis lui jettèrent à peine un regard et filèrent tout droit des qu'ils eurent reconnu leur véritable cible. Tout était fini. Le propriétaire de la corde, mèches brunes passant par dessus son bandeau frontal au signe de Konoha, un foulard masquant son visage, prenait un malin plaisir à effrayer la jeune Hyûga. Ses yeux durs et cruels intimaient le silence. Il diagnostica rapidement qu'ils n'avaient rien à craindre de cette d'elle et fit signe à son copagnon de prendre la cordelette qu'il tenait à la main. Sans crier gare, il souleva de terre la petite kunoichi et la propulsa contre un arbre, enserrant encore plus son fin cou. L'arbre craqua. Les battements de son coeur s'accélérèrent tandis que la dureté de la souche lui arrachait un cri d'agonie. Le second shinobi, les mains libres, attacha ses poignets derrière le tronc de l'arbre, puis continua sur sa lancée et enserra son torse, ligotant sans ménagement tout ce qui se trouvait sur son passage. Il la ficella à cette potence jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus bouger, lui laissant à peine de quoi respirer. La tête en arrière, menton levé, le cou offert à ses adversaires à son grand désespoir, elle attendait peureusement et péniblement ce qui allait se passer. Et qui arriva bien plus vite qu'elle ne pensait. Un cri déchirant s'éleva dans les airs, menaçant, empli de rage et de colère. Son coeur loupa encore un battement. Sa vision se troubla ; changea au négatif. Ses joues se parsemèrent de rainures. Bodom. Au loin, deux silhouettes distinctes tenaient un renard par les pattes et écrasaient de tout leur poids une forme allongée sur le sol. Le temps sembla ralentir. Une main armée d'un kunai s'abattit sur le sol et s'enfonça, à l'endroit même où se tenait ''La Renarde''. Un second cri déchirant transperça la forêt et retentit dans les oreilles d'Hanako, jusqu'à s'évanouir.

  Emplie de colère et de terreur, choquée et désorientée, la jeune fille n'agit que sous le coup de l'instinct.Son sang et son chakra bouillonnèrent, ses yeux se plissèrent. La corde qui la retenait prisonnière se craquela et éclata sous la pression du chakra libéré. Folle de rage, elle dépassa les shinobi qui tentait de l'arrêter, et courut, ces deux derniers à ses trousses. Elle tomba, ses forces consumées. Son souffle entrecoupé de sanglots, elle resta étalée sur le sol et ''mourut''. L'ombre d'un tigre s'imprima ses paupières closes tandis qu'elle s'évanouissait, encore sous le choc.

Ces souvenirs lui revinrent, picotant désagréablement sa mémoire, de façon instantanée. La jeune Hyûga devait se protéger d'un énorme ''feu'' ardant progressant rapidement. Sangs perdre un instant, elle se déporta sur la gauche et se jeta à terre, les épaules tournées vers le danger, bras tendus, paume droite ouverte. Sa main gauche soutenait son poignet et apportait une grande dose de chakra à celui déjà éjecté par son poignet droit. «Hakke Tekubi !» La dispersion du chakra la projetta en arrière. alors que le feu la brûlait de toutes parts. repousser simplement du katon par un souffle -même puissant- de chakra n'était pas une solution très... fiable. Mais la vitesse de la technique ne lui aurait pas laissé le temps d'exécuter un kaiten. Même avec le temps quasi-inexistant de réaction dont elle avait fait preuve, quelques mèches de ses cheveux avaient péri sous les flammes ardentes du projectile enflammé. Son épaule avait été exposée à la chaleur intense du boulet qui l'avait frôlée, dévié de quelques centimètres qui prenaient toute leur importance avec un peu de recul.
  Multiples brûlures s'inscrivent sur le long de son bras et sur une partie de son corps qui faisait face à la menace. Elle trébucha. La douleur l'empêchait de réagir. Où était la réalité ? Où était le rêve ? Où se trouvait la limite entre ces deux entités sans corps ni enveloppe charnelle ? Les aplats de gros différents et variées qu'elle qu'elle voyait était la réalité ? Ou simplement... la ''réalité'' des Hyûga ? Sans se retourner, elle pouvait distinguer une masse de villageois à qui elle tournait le dos. Ils étaient à plus de 40 mètres en arrière, et seulement encadrés par un chuunin tremblant et la Hyûga Mihoko. Dans son large champ de vision, elle pouvait aussi remarquer un attroupement de villageois devant un shinobi seul, vêtements en lambeaux, tenketsus bien amochés, dont la silhouette était reconnaissable. «Ryuke !» pensa-t-elle. Avant qu'elle ne puisse être envahie par l'inquiétude, une autre silhouette et ses tenketsus prirent de l'importance dans son champ de vision à 360°. Mais moins loin que la dernière. Beaucoup moins. Plus grande, et plus facile à distinguer. Elle venait de dépasser l'attroupement de civils qui bordait la scène de combat, ces deniers bien plus près que la masse dispersées de Konoha-jins qui s'étaient échappées et enfuis, craignant, à juste titre, pour leur peau. Les autres ne savaient où aller et restaient immobiles, terrorisés, sans avancer ni reculer, observant le massacre de leur famille, amis, et habitations.

  À ceux-ci se superposait la nouvelle silhouette qui attirait l'attention d'Hanako. Et la silhouette se révéla être celle d'un homme. Un Iwa-jin qui, de surcroît, connaissait l'adversaire de la Hyûga et meurtrier de Kaname et d'Ayale. La meurtrier des habitants de Konoha, de son village. Le jeune fille tremblait de tout son corps. Elle en avait assez. Elle avait perdu des proches. Ses amis, sa mère. Tout cela parce qu'elle n'avait été capable d'être une ''vraie'' Hyûga pendant tout ce temps. Ne manquait plus qu'elle perde Ryuke. Et c'était inadmissible. Elle cherchait la vérité. Une impression de déjà vu l'assaillait. Un voile noir, comme lors du combat contre le samouraï fantôme. Un voile qu'elle ne voyait pas, déjà plongée dans un monde de noir et blanc, de gris saturés et dé-saturés. Un ville noir qu'elle ne remarquait rien qu'à cause des réactions étonnées des animaux enfouis sous les décombres des maisons, des réactions affolées des villageois. Tout ça, en à peine quelques millièmes de seconde. Elle se relevait, se remettait sur pied ; ramenait ses cheveux derrière son visage brûlé par le souffle du feu et les attachait en une longue couette. Le temps semblait avoir ralenti. Ses actions lui semblaient trop longues, elles duraient trop. Il fallait faire vite ; très vite. Mais le temps lui laissait l'appréhension de ne pas réussir. De ne pas avoir assez de temps. Soudain, le temps sembla revenir à sa vitesse normale alors que les battements de son coeur se régularisaient. Elle entendit des mots. Quelques mots prononcés par la silhouette Iwajienne dont le chakra faisait des vas et viens entre les tenketsus qu'elle voyait. Qu'elle voyait enfin.

- On ne peut pas battre cet homme avec de la force brut. Il faut l'affaiblir avant. Vous êtes une hyuga, vous pouvez l’empêcher d'utiliser des techniques, n'est ce pas ? Je vous couvre.

  À demi-mots, encore dépassée par ce qui se passait, elle souffla, tendis que l'Iwa-jin lui apposait des sceaux :

- La... première fois... les tenketsus. C'est la première... fois...

- N'ai pas peur de prendre des coups, même mortels, ces sceaux te protégeront, fais moi confiance.

«Notre position...»

  Elle hocha la tête, inquiète et semi-effrayée. Le shinobi avait l'air sincère, et elle n'avait rien de mieux à faire qu'à obéir et accéder l'aide qui lui était apportée. Un allié qui lui tendait les bras. Elle ne pouvait rien contrôler. Rien faire. Et contrairement aux villageois déstabilisés par l'absence de lumière à laquelle elle même n'était pas exposée, l'Iwa-jin semblait ne pas y être exposé non plus. Lequel s'éloigna et laissa la jeune fille seule, encore troublée par ce qui lui arrivait. Elle venait de perdre une partie de sa vie, et ce meurtrier se retrouvait à quelques leurs d'elle, relèvent la tête? alors qu'il entendit le shinobi, son ancien compagnon, lui adresser la parole à haute voix :

- Takabi Hazu, à compter du jour ou tu a décidé de quitter ton village pour accomplir de sombres desseins, tu es considéré comme nuke-nin du village d'Iwa et par conséquent l'ennemi du village qui fut tiens. Tu peut être assuré que tes actes s'arrêterons ce soir, sans aboutissements. 

Discrétion. Apparemment, que l'adversaire connaisse sa position lui semblait importun. Mais l'avantage que la Hyûga possédait était le discrétion, la souplesse, les mouvements qui s'accordaient avec son environnement. Et de surcroît, le ''voile noir'' lui accordait l'avantage de plus de voir sans être vue. Si elle n'indiquait pas sa position, il ne pouvait pas la frapper avec précision. Hanako saura donc légèrement sur le votre gauche, s'éloignant légèrement du géant, et retomba sur sa jambe droite pliée, la pointe de son pied gauche touchant à peine le sol. Le haut de son corps redressé et les mains ouvertes, bras semis-pliés ; en garde, elle visualisait les tenketsus de son adversaire. Son chakra commença à affluer vers sa paume droite. Et elle forma pour la seconde fois un tigre de chakra. Tigre qu'elle propulsa en basculant son corps d'arrière en avant, visant le shinobi meurtrier. Une fine ligne de chakra conduisait la tète de tigre, gueule ouverte, à sa destination. Elle avait en ligne de lire un des tenketsus de l'épaule de son opposant, et s'y dirigeait à pleine vitesse, dans l'espoir de chopper littéralement la peau de sa cible.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptySam 2 Nov - 22:37

Le chaos était partout dans le village, mais les cris qui émanés du bâtiment du Hokage venaient de s'arrêter. Une jeune fille aux cheveux blanc comme la neige sortie de là sans aucune marque d'un quelconque combat et seule. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, comme pour voir s'il n'y avait pas de noeud et se dirigea vers le lieu où la petite commerçante avait vu Hanako se battre. Haato se mit alors dans un petit renfoncement d'une rue non loin de la bataille. Elle posa sa main sur le sol afin d'y invoquer Gamatabi, un crapaud de taille humaine en armure de samouraï, pour la protéger le temps de sa concentration.

Pendant ce temps, un ninja D'iwa fît son apparition sur le champ de bataille aux côtés d'Hanako et de sa team. Le combat était déjà bien engagé. Gamatabi n'eut à repousser aucun assaillant et les yeux d'Haato devinrent alors identique à ceux d'un crapaud, avec des marques orange sur ses paupières, elle se leva et repéra alors plusieurs cibles qu'elle ne connaissait pas et se focalisa sur elles. D'un geste elle fît signe à Gamatabi de la suivre. En un bond et à une vitesse considérable, elle arriva au-dessus du champ de bataille qu'était devenu cette partie du village.

L'un des chakra inconnu que Haato avait repéré était un shinobi du village d'Iwa, qui semblait venir en aide à Hanako et sa team. Grâce au mode ermite, elle identifia alors le Shinobi colossal original et lui fonça littéralement dessus. Elle lui donna une droite avec toute la puissance de son élan, attrapa l'arrière de sa tête avec la même main pour lui envoyer deux gauches redoutables. Elle mit ensuite ses deux mains derrière la tête de ce shinobi, sauta, lui envoya un coup de genou droit dans la tête, puis une gauche, à nouveau un droit, relâcha ses mains en lui donnant un coup de pied gauche suivi immédiatement d'un droit qui le fît décoller et ré-atterrir beaucoup plus loin dans les décombres qu'il avait semés.


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Takabi Hazu

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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyLun 11 Nov - 19:56

Un vent sinistre, un air immonde et cendreux, une atmosphère braisée, partout autours, il n’y avait que carnage et désolation, les murs chaleureux et rassurants de Konoha n’étaient plus, seul tenaient sur place une poignée de braves pour faire face au monstrueux porteur du démon du carnage. L’on entendait au loin les cris de douleur, les pleurs des survivants et le souffle agonisant des victimes. Une extase pour l’homme tourmenté qu’était Takabi. La jeune Hanako, a laquelle il accordait un certain intérêt lors du précédent tournoi Juunin, s’apprêtait a rejoindre la longue listes des âmes fauchés par ses lames infernales. Mais comme l’on pouvait s’y attendre de la part d’une Kunoichi aussi prodigieuse, elle esquiva l’offensive avec brio, préférant largement quelques amères brûlures a une mort atroce.

A cet instant, les choses s’étaient vite accélérées. Le dieu de guerre prit son élan grâce a l’autre chaine attachée a Zeus, qui s’était déjà sacrifié pour éliminer l’autre shinobi, et atterrissait lourdement sur le cadavre encore chaud de la frêle femme. Il eut alors l’occasion de voir arriver son frère d’arme, le grandement célèbre Niflheim, qui a sa vue n’hésita point a utiliser une de ses fourbes techniques pour plonger dans la pénombre la totalité des champs de bataille, c’est alors, dans le noir le plus complet, qu’il déclara ses vœux d’adieux, tentant de cette manière de rassurer konoha, ou ce qu’il en reste, sur l’implication d’Iwa dans cette affaire.

Takabi : quel dommage, l’on aurait pu vivre vieux et rire du bon vieux temps. Je suis vraiment désolé Niflheim, mais il n’y a plus retour en arrière. J’espère qu’un jour, tu me pardonneras.

Un instant de tristesse dans le cœur torturé de l’ex légende du village, il venait de perdre son dernier camarade, la dernière personne qui avait suffisamment confiance en lui pour mettre sa vie entre ses mains est désormais prête a tout pour l’éliminer, mais les regrets n’étaient pas les bienvenus chez l’hôte de Menoetius, qui n’hésita pas a manifester fermement sa présence dans le corps de Takabi, résultant a un silence de plomb, étanche a tout sentiment.

Silence qui fut très vite rompu, un quart de seconde plus tard, un projectile percuta le bras gauche du démon d’Iwa, le paralysant sans faute et lui faisant ressentir la douleur sauvage d’un bain de braises vives. La seconde d’après, un autre personnage fit son apparition, une furie folle qui profitait de la cécité de son adversaire pour lui faire subir une infinité de coups, lui brisant autant d’os que possible avant de le projeter au loin, sa vitesse était telle que l’héritier de la malédiction des Orinposu ne pouvait même pas répondre, seul était a sa portée le droit de se contempler mourir au milieu des décombre dont il était la cause.

Insoutenable était le seul mot qui pouvait décrire la souffrance dans laquelle baignait Takabi. Il était incapable de mouvoir le moindre membre, il sentait son bras le ronger de l’intérieur, comme consumé par une sorte de flamme immatérielle. C’était sans espoir se disait-il, il allait mourir ici, tel le chien sauvage qu’il était et avait toujours été. Des amères souvenirs lui remontait a l’esprit pour la première fois, tel que le jour où il fut lié pour l’éternité a Menoetius, ou encore les innombrables meurtres et assassinats qui en suivirent, le Nuke-nin qu’il n’avait pas réussi a sauver, le sermon d’allégeance a Gin qu’il avait violé, l’amitié guerrière qu’il avait eu tant de mal a forger auparavant et qui se trouve désormais brisée. Personne sur cette terre n’aurait souhaité mourir ainsi, baignant dans la douleur et le regret. Mais alors que tout semblait perdu …

Menoetius : Humain, que ressens-tu ?

Takabi : j’ai … mal …

Menoetius : Humain, que vois-tu ?

Takabi : l … l’enfer

Menoetius : Humain, que souhaites-tu ?

Takabi : ce que … tu … m’as … promis …

Menoetius : qu’il en  soit ainsi …

Musique d'Ambiance:

Ainsi, par la douleur et la rancœur, les âmes désormais si semblables de Takabi et  de Menoetius fusionnèrent, son corps se releva alors d’un seul trait, brisé balant, mais debout, il regardait ses adversaires, malgré la pénombre qui reignait dans ses yeux il pouvait les distinguer, et tandis qu’il contemplait ceux qui avaient réussi a le terrasser, son funèbrement célèbre tatouage s’émiettait. Signe que le démon en lui n’était plus prisonnier, mais qu’il devenait désormais seul maitre de ce corps. Durant son dernier instant de conscience, le peu qui restait de Takabi s’exprima :

Takabi : il est … trop tard …

Suite a ces mots, la carcasse de muscles qu’il était fut enveloppée d’un Halo pourpre, aveuglant de lumière, brûlant de chaleur, et de son milieu s’échappait un cri de rage, un hurlement qui se propageait aux quatre coins du pays du feu, si puissant et sauvage que la terre en frémissait. Et quand enfin le Halo s’était estompé, l’horreur même fut présentée aux yeux des shinobis qui s’apprêtaient a vivre les instants les plus terribles de leurs vies..

Debout devant eux, se dressait un démon d’Iwa nouveau, i létait toujours aussi possesseur de cette musculature imposante qui le caractérisait tant, mais en plus, il présentait sur crâne une paire de cornes fendus. De plus, il souriait, non pas du sourire mesquin et agressif auquel il avait habitué ses camarade, mais un sourire hérissé de canines. Enfin, il les regardait, désormais plus avec ces yeux tourmentés qui faisaient son charme, mais avec une paire de globes rougeoyants et aveugles a la compassion. De plus, il ne présentait plus aucune blessure, son corps était vierge de toute agression, raison de plus pour convaincre les estomacs de ses adversaires de se nouer.
Dernier détail mais pas des moins intriguant, ses lames ont disparus.

C’est alors, qu’il composa moult mudras sous les yeux ébahis des spectateurs, avant de libérer en direction du trio de shinobi un gigantesque dragon de feu. Suite a cela, il sauta en l’air, et a une vitesse bien supérieur a celle qu’il possédait autrefois, il tombait pied en avant sur celle qui lui avait brisé les os quelques minutes plus tôt. Mais pensiez-vous que c’était tout ? que nenni, l’être inhumain qu’il était devenu avait réussi a déformer sa jambe en plein air, lui donnant la forme d’un sabot de taureau, et d’une pointure pour le moins peu conventionnelle.

Takabi Hazu n’était plus, seul subsistait son corps, désormais sous la totale emprise du maléfique Menoetius, que compte il faire désormais ? Quel était le souhait de Takabi ? Et surtout, qui parmi toutes ces âmes aura la chance de vivre jusqu’au lever du jour ?
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyJeu 5 Déc - 4:16

- Quel dommage, l’on aurait pu vivre vieux et rire du bon vieux temps. Je suis vraiment désolé Niflheim, mais il n’y a plus retour en arrière. J’espère qu’un jour, tu me pardonneras.

Il n'y a pas de pardon possible. Cette âme qui fus un jour celle de Takabi n'existe plus. Il est mort, engloutis par sa propre force.

Dans les quelques secondes qui ont suivis l'arrivé de Niflheim, les choses se sont brutalement accélérée. Premièrement, la jeune hyuga avait donné sa première attaque, mais avant même que cela soit effectif qu'une autre kunoichi sorte de nul part pour atomiser l'ancien démon de konoha. Sur le moment, Niflheim fut bouche bée. Qui est cette furie et d'ou vient sa force phénoménale ? Aavnt d'avoir obtenue une once de réponse, le pire arrivait.

Les tatouages de son ancien compère se désintégraient. Il fallait agir vite, mais Niflheim n'avait ni la connaissance en sceau de Gin, ni la capacité de stopper l'horreur qui allait se produire.

Le hurlement du monstre retentis, tellement puissant qu'il balaya comme une mouche les ténèbres de l'archiviste. De toute façon, la bête qui se trouvait en face n'avait sans doute pas besoin de la vue pour agresser la première personne venu.

Il avait juste le temps de se ruer vers la nouvelle venue dans l'espoir de lui apposer assez rapidement ses sceaux...

...C'était sans compter sur la vitesse de leur adversaire. Celui-ci déchaîna une dragon de feu qui stoppa net la course de l'Iwa-jin qui du déployer toutes ses capacités de réactions pour créer un mur doton qui fut littéralement engloutis sous les flammes ardentes. L'archiviste étant derrière son mur contraint d'attendre la fin de ce flot de flamme avant de voir le monstre sauter sur celle qui l'avait mit à terre plus tôt... Ou qui avait mis Takabi à terre.

Car l'ennemi qui était en face n'était plus takabi, mais une entité bien plus puissante ayant possédé son corps.

- Tu vas avoir besoin de moi, cette fois...

Les voix dans son cranes étaient de plus en plus difficile à retenir, sans cesse rendus plus puissante par le nombre de mort qui croît sans cesse.

- Mes alliés de fortunes me suffisent...

Pour la première fois dans le combat, Niflheim ressentis la peur. Mais bien que l'adversaire soit le plus redoutable qui soit, bien qu'il n'ai pas une confiance totale en ses allié, c'était de lui qu'il avait le plus peur. Et si il allait devenir comme Takabi... Et si... Merde.

Il fallait agir et non penser. Encore une fois, il utilisa Yami O-yoroï, mais l'étendit pour recouvrir la kunoichi. Un bref regarde la la hyuga lui suffit pour comprendre qu'elle n'était pas en danger immédiat, mais tout était possible avec la nouvelle entité en face...
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyJeu 26 Déc - 18:22


La jeune Hyûga ferma son tenketsu qui produisait du chakra et l'envoyait, tel un fil d'araignée, de sa paume ouverte. Elle l'avait eu. Tout son désir de vangeance était passé dans cette ultime attaque, ultime avant que ses mains ne tremblent sous le coup de l'émotion. Hanako se rendit enfin compte de la situation. Bien plus grave que ce qui venait de se passer, le géant sous ses yeux allait détruire le village. Il allait anéantir tous les espoirs des Konohajiens. Et pourtant. Même ça, ça, ça comptait moins à ses yeux, que la mort atroce de ses amis. Comment pouvait-elle ne pas réagir ? Comment pouvait-elle rester de marbre à ce qui venait de se passer ? La souffrance l'accaparaît. La souffrance morale, mais aussi, la souffrance venant du coeur. Elle venait de perdre ses plus chers amis. Ayale et Kaname. Ceux qu'elle voulait le plus protéger, ceux qu'elle voulait défendre, les protéger de cet horrible état d'esprit qui les empêchait de s'aimer. Et ils étaient partis, sous ses yeux, sans qu'elle n'ait pu esquisser un geste. Des ninja médecins se précipitaient vers ce qui semblait être la dépouille de son amie Ayale, kunoichi médecin elle aussi. Mais Ayale n'était plus. Le cœur d’Hanako cogna de plus en plus fort dans sa poitrine. Ses yeux s’arrêtèrent quelques instants sur la forme écrasée qui stagnait au loin, entourée par des lueurs de chakra qui provenaient de mains humaines dansant quasiment autour d’elle. Quand bien même les juunin médecins s’activeraient, elle le savait. Elle le voyait. C’était un corps à présent dénué de tout chakra qui s’étendait à terre, qui avait été le corps de la défunte Ayale Akimara. Un corps sans vie.

Hanako se redressa. Allaient-ils tous périr ainsi, comme ses 2 amis qu’elle n’avait pas sut protéger ? Allaient-ils tous y laisser leur peau sans réaliser leur idéal ? Qui était donc le prochain sur la liste ? Elle avait peur. Elle se crispait sur elle-même. Ses doigts tremblaient, posés sur sa poitrine, où ils se rejoignaient. La jeune Hyûga serra les poings en un sentiment d’amertume, sentant une brise glacée lui traverser le corps de bas en haut. Elle tenta de respirer, détournant son regard de ce spectacle horrible qui se trouvait sous ses yeux blancs. Mais elle ne pouvait pas. Les 360 du byakugan, bien que très convoités, lui faisaient défaut. Elle ne voulait pas voir. Elle refusait de voir. Mais ses origines en voulaient autrement. La Hyûga voyait, paradoxalement , tout. Elle ne regardait pas, mais ses yeux voyaient, et enregistraient les informations pour les lui transmettre automatiquement. Son cerveau était focalisé sur cette chose dont elle ne voulait pas connaître l’existence.

Le monstre se dressait devant elle, imposant, gigantesque, un regard tout sauf humain se posant sur l'horizon et les petites bêtes impuissantes qu'ils étaient. Les forces l’abandonnaient comme neige au soleil, fondaient sur le sol ainsi qu’une glace. Le découragement pointait le bout de son nez ; son cœur se brisait en mille morceaux, subissant le contrecoup de la disparition d’humanité en ses amis. La jeune fille ne savait plus quoi faire et s’affaissait sur elle-même. Les évènements l’anéantissaient littéralement, comme si une marée noire et boueuse la retenait prisonnière dans ses propres pensées. Le monde sinistre qui l’entourait ne lui donnait aucunement envie de bouger et de réagir. Son envie disparaissait peu à peu, progressivement, descendant lentement dans la masse noire des ténèbres. Mais une forme furtive apparut dans son champ de vision. Elle fut suivie d’une autre, qui resta cependant à l’écart. La vitesse des attaques portées par cette première forme l’ébahit. L’ennemi n’était donc pas invincible. Il y avait des alliés… Hanako pleura. Les larmes gouttèrent sur le sol jonché de carcasses et débris non-reconnaisables, amenant une touche de beauté éphémère sur ce champ de bataille aux allures incommensurables. L’espoir renaissait.

Hanako releva la tête, les larmes aux yeux, et le visage pleurant la perte de ses amis. Elle fixait le démon avec la rage au cœur. Une bouffée de chaleur l’envahit, contrant le froid qui la retenait au sol sans rien faire. Oui. Il y avait toujours de l’espoir. Jamais rien n’était perdu. Il fallait se battre pour le village.
Elle balaya rapidement de ses byakugans l’arrière à quoi elle tournait le dos. Il y avait là une Hyûga qui tenait deux éventails dans ses bras. Et cette Hyûga, c’était Mihoko. Elle était blessée, mais tenait toujours son poste de protecteur des villageois de Konoha avec courage, les larmes aux yeux elle aussi, même si elle n’aurait jamais voulu l’avouer. L’honneur des Hyûga était en jeu. Hanako fit volte-face avec une vitesse étonnante, et partit comme une flèche vers sa cousine lointaine. Elle gardait un œil sur l’adversaire, observant ce qui se passait, alors qu’un hurlement déchaîné envahit le champ d’affrontement. Elle dépassa le dénommé Niflheim, alors qu’ils appréhendaient l’effet de ce cri déchirant. Encore un peu. Juste un peu. Il fallait qu’ils lui laissent le temps d’arriver jusqu ‘à Mihoko... Elle y était presque… Ses mains s’agrippèrent sur les éventails que tenait la seconde Hyûga dans ses bras blessés. Hanako regarda celle-ci dans les yeux, lui envoyant tout ce qu’elle n’avait put lui dire, et, en repartant, prononça ces mots du fond du coeur :

- Survis… protège… et continue, Mihoko ! Je tiens à toi… vis, s’il te plaît, je t'en pries !!

Son regard perçait l’horizon lointain, et c’est avec rage qu’elle réapparut sur le terrain dépravé. L’éventail qu’elle tenait avec la main gauche s’enclencha sur un des tantô qu’elle portait à la ceinture, et Hanako l’ouvrit avec un geste assuré, montrant les fines pointes en métal qui ornait le bord du tessen. Elle était prête pour le combat final. Prête à tout donner. Prête à donner jusqu’à sa vie pour sauver celle de ses amis et du village.
L’Iwa-jin à ses côtés semblait confu. Leur adversaire déploya un dragon de feu qui s’abattît sur un mur doton, mur qui n’avait jamais été là auparavant. Il l’avait protégée. Ils les avaient protégés. Elle tourna la tête vers son allié. Il n’était plus lieu de douter et de réfléchir. S’ils attendaient, ce serait leur fin.
Hanako sauta au devant du danger dès que l’attaque ardente fut passée, et rassembla tout son chakra dans sa paume droite, criant pour libérer toute sa puissance et sa rage :

- Hakke hasangeki !!!!

Sa fureur se transmit dans son attaque et le chakra partit de lui-même vers le colosse inhumain. Tandis que celui-ci s’écrasait comme une masse sur la Konohajienne qui l’avait rué de coups quelques instants plus tôt, Hanako se rua sur lui et vint au corps à corps avec une vitesse et une puissance dont elle ne se savait pas hôte. Les coups fusèrent, visant les tenketsus du géant avec précision, alors qu’elle portait son éventail entre les dents :

- Hakke rokujûyonshô !! Ni shô ! Yon shô !! Hachi shô !!! Jûrokushô !!! Sanjûnishô !!!! Rokujûyonshô !!!!!!

Et la Hyûga se propulsa en arrière, retombant sur le sol, les mains ouvertes dirigées vers l’ennemi, attendant la suite. Essouflée, elle regardait droit devant elle. Son attitude reposait entièrement sur le style de combat des Hyûga, les mains en garde, le regard fixe, et les jambes légèrement pliées. Rien ne l'intéressait plus que la chute de sa proie.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyLun 6 Jan - 22:30

Haato venait de mettre son colossal ennemie au tapis, mais le combat été loin d’être terminer. En effet celui-ci commença à se recouvrir d’un halo de couleur pourpre, les impacts des coups que la jeune commerçante lui avait donné se reformèrent ne laissant ainsi plus aucun impacts apparent. Il se releva et lança une technique que la fillette vit partir sur un groupe de trois shinobi, cette technique était un dragon de feu peut ordinaire. Haato regarda de nouveau cet adversaire, qui avait dorénavant des cornes qui lui avait poussé sur le dessus du crâne et elle se dit à se moment là.

“Un Jinchuriki ? … non impossible, avec toutes les informations que j’ai pue collecté sur eux, je n’ai jamais entendu parler d’une tel transformation, elle est certes moins impressionnante, mais il ne pas s’agir d’un hôtes des bijuu à queues. Alors de quoi cela peut il s’agir ?”

Mais pendant que la jeune miss pensait à cela, l’homme venait de faire un bon en direction de la commerçante mettant ses pieds en avant. Gamatabi qui avait rejoint Haato eu juste le temps de la pousser pour prendre de plein fouet le coups à sa place, il allât voler dans le décors et disparu dans un nuage de fumé. C’est alors que Hanako fonça sur la brute épaisse en lui envoyant de nombreuses techniques.


Haato se releva et regarda la jeune hyûga montrer l’étendue de ses talents, mais Haato ne pouvait pas laisser son amie affronter seule se colosse trop longtemps. Les nombreuses attaques de la jeune Hanako venait de se terminer et pour ne pas laisser un moment de répits à cette infâme et vile personnage, Haato combina son mode Sage qui était toujours actif avec sa technique des poings Shinigami, qui permettait de rendre ses poings immatériels et de frapper directement l’âme de son adversaire. La fumé empêcher quiconque de voir à travers, sauf bien évidemment la jeune hyûga, mais Haato pouvait facilement repéré son adversaire grâce au sensoriel de son mode Sage. Elle fonça en un éclaire à la suite des attaques Hanako et fît alors le même enchaînement que précédemment mais en modifiant l’ordre des coups.
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Takabi Hazu

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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyJeu 30 Jan - 15:39

Un vent chaud balayait les ruines du village, des lueurs flamboyantes çà et là nous révélaient les nombreux cadavres éparpillés sur le champ de bataille, et ce n’est qu’au bout des premières minutes de cette contemplation que l’on remarque enfin le visage terrifié des survivants. Malgré les nombreux incendies qui dévoraient le village et la pluie de braises qui s’y abbatiat. L’on ne pouvait que frémir de froid tant la scène était glaçante d’horreur.

Puis, forcément, on dut se retourner vers l’action principale de ce si glauque scène de théâtre. Le désormais parfaitement connu démon d’Iwa, qui venait de révéler au monde entier sa vrai nature. Fêtait sa « naissance » comme le ferais un lion affamé à la vue d’une faible gazelle. Et fit découvrir a ses adversaires l’étendue de sa puissance de la même manière que les dinosaures avaient découvert les météores.

Mais force est de constater qu’après une paire d’offensives ratées, la stratégie du « bourrinage » n’était vraisemblablement pas la meilleure contre ces énergumènes. Il venait tout juste d’envoyer un crapaud géant dans la stratosphère que la jeune shinobi aux yeux si blancs d’innocence s’avança vers lui, tentant de lui faire subir la terrible rancœur des Hyuga par le biais de leur art.
Mais celui que nous appellerions désormais Menoetius était bien au-dessus d’une si faible technique, la série de coups incessante qui s’abattait sur lui semblait pas plus rapide et efficace qu’un poisson escaladant une falaise.

Illustration : de 03:00 à 03:10:

Il se contentait de bloquer chacun de ces coups en regardant droit dans les yeux la fillette, la jugeant de ses yeux rouges et vides de toute humanité. Lui faisant ressentir la futilité de ses efforts, dévorant avec voracité l’espoir qui lui donnait la force de résister. Mais c’était sans compter sur l’aide que venait lui apporter l’autre furie, celle qui représentait une réelle menace à l’intégrité physique du monstre. Elle était si rapide, débordante de puissance et d’agilité. Un véritable adversaire pour le démon du carnage. Mais plutôt que de lui faire directement face, Menoetius eut la délicieusement diabolique idée de mettre celle qui portait le doux prénom d’Hanako en travers du chemin d’Haato. Et comment aurait-il bien pu s’y prendre me diriez-vous ?  eh bien vous connaissez le personnage, l’imprévu et l’impossible sont ce qui fait de lui un adversaire aussi redoutable. Et les lames des enfers qui avaient si mystérieusement disparus il y’a de cela quelques minutes. Réapparurent depuis les paumes de la créature, capturant par leurs chaines la jeune amatrice de Juken, et la poussant en direction de l’autre maitre Taijutsu qui s’élançait poings en avant. L’esprit sadique de Takabi persiste, même après sa mort.

Les spectateurs alentours observaient impuissants cette scène débordante de suspens, et l’heure était aux questions. L’on se démangeait les méninges pour comprendre, comprendre comment, pourquoi, qui ! Comprendre tout simplement pourquoi le malheur vint s’abattre si brutalement sur eux. Ils regardaient avec effroi la créature qui était a quelques pas de tous les exterminer, distancié par la poignée de braves qui continuait encore à combattre au nom de la justice. L’on entendait les murmures des rescapés


« Impossible »

« Qui est il ? »

« Pourquoi il nous attaque ? »

« Nous sommes … tous … condamnés »

« Pourquoi nous ? »


Tant de questions, et si peu de réponses. Mais une chose était évidente, tout ceci avait un but précis. Beaucoup pensaient à une attaque du village caché de la roche, certains le criait dans leur désespoir. Les civils, qui étaient désormais à l’abri, nourrissaient déjà de la haine envers les habitants du pays de la terre. Ils ignorent qu’une autre légende de ce pays se battait pour les sauver, ils ignorent que leur ennemi est aussi l’ennemi d’Iwa. Ils ignorent que tout ceci n’est rien d’autre que le résultat de longues années à perpétuer une tradition douteuse dont l’objectif reste flou.

Les Orinposu, ceux qui vivaient autrefois reclus dans les montagnes. Un peuple bien plus ancien que ce que Takabi voulait croire. Ils étaient les premiers à les voir venir, ils étaient les premiers à assister à la grande bataille de l’olympe.  Les divinités en lesquelles ils croyaient se matérialisaient devant leurs yeux pour combattre d’autres divinités dont ils ignoraient même l’existence. Et cela au milieu des montagnes ou ils vivaient. Une bataille qui dépassait les simples êtres humains qu’ils étaient. Le résultat était évident, l’engeance qui faisait face aux dieux Olympiens fut vaincue et banni de ce monde. Recluse dans une dimension ou règne une éternelle pénombre. Mais une des engeances emporta avec elle un souvenir du monde des humains : un homme qui portait le nom de Tennôsei.
Cet homme fut alors retenu prisonnier durant des centaines d’années par le démon Chronos qui, grâce à ses pouvoirs, le maintenait en vie. et avec le passage du temps, le malheureux humain fut englouti par la nature maléfique des démons qui lui ont enseigné  tout le savoir qu’ils possédaient, et finit au bout de quelques siècles par devenir un des leurs et en arriva à partager leurs desseins.

Puis vint l’ère des shinobis, et le village des orinposu avait perdu une grande partie de sa splendeur passé, son peuple en est arrivé à oublier son passé, et relégua les évènements qui ont marqué leurs ancêtres au titre de mythes. C’était alors le momment idéal pour tennôsei de revenir dans le monde des humains. grâce aux efforts combinés des douze démons souverains, un portail fut ouvert dans le monde shinobi, malheureusement, il était tellement petit que seul tennôsei pouvait l’utiliser. Mais Chronos prit le soin de s’introduire dans son corps par le biais d’un tatouage. Il put alors lui aussi s’introduire dans la dimension de toutes ses convoitises. Ce fut alors l’évènnement qui avait marqué le clan de Takabi, l’arrivée du démon Chronos, et l’apparition de celui qui l’avait terrassé, celui qui était considéré à tort comme le chef du clan : Tennôsei Orinposu.

Une fois sa comédie faite, Tennôsei convainquit les quelques survivants de l’importance du rituel du tatouage rouge, et créa la tradition mensongère qui se perpétuera jusqu’à la naissance de Takabi Hazu qui fut prédite par Oracle, l’un des douze démons souverains. Oracle mentionna Takabi comme étant le réceptacle de Menoetius et le précurseur du retour des démons célestes dans le monde des humains. Et Tennôsei était conscient de tout cela alors qu’il était encore dans la prison des démons. C’est pour cela qu’après avoir enseigné aux Orinposu le savoir qui les rendait si uniques. L’ami des démons retourna auprès d’eux, attendant patiemment que la prophétie d’Oracle s’accomplisse.

Et nous voici au jour d’aujourd’hui. Jour ou  Menoetius était enfin capable d’agir complètement à sa guise, et qui cherchait furieusement à se débarrasser du seul obstacle qui entravait encore sa quête : un trio d’humains.

Trois pathétiques humains, c’était tout ce qui restait pour faire rempart au démon du carnage. Et la situation ne promettait pas une fin heureuse, non bien loin de cela : la pauvre Hanako, enchainée et forcé à encaisser l’offensive de son alliée, sous le regard impuissant de Niflheim et de tout le village de Konoha.

Quel triste histoire le livre du destin nous conte ce soir, tant de pages déjà lus, et alors que l’on croit s’approcher de la fin, l’on s’en éloigne encore plus.
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Hanako Hyûga

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MessageSujet: Re: L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier   L'Apogée, ou la dernière bataille d'un guerrier EmptyDim 9 Fév - 16:00



L'hécatombe était le mot pour décrire l'état du village de la feuille en cette nuit d'atrocités. Hanako ressentait la rage envers le meurtrier de ces amis tombés au combat, et son instinct la poussait à venger cet acte malveillant. C'était la première fois qu'autant de fureur baissait en elle. Mais elle ne pouvait apprécier faire du mal, et très vite, la jeune fille s'essouffla. Elle ne pouvait supporter plus ; les chocs occasionnés par la disparition de ses amis, le mal qu'elle faisait, qui peut être engendrerait d'autres maux... elle ne voulait plus combattre. Mais quand bien même elle l'aurait voulu, il en allait de la survie du village. Et elle ne pouvait les abandonner sans combattre, sans essayer d'éviter le pire.

À peine eut-elle posé le pied à terre, que les chaînes de l'adversaire Iwajien prirent une direction plus air surprenante. Elle plissa les yeux et bondit vers son katana, mais ne pût l'attraper. Ses doigts effleurèrent le sabre, ripèrent, et les chaînes la serrèrent comme un morceau de chiffons, étranglèrent son corps de leur poigne puissante, sans qu'elle ne puisse bouger. Ses doigts se crispèrent et se refermèrent. Elle avait voulu récupérer Neko pour détacher et trancher les armes auxquelles elle avait déjà failli goutter, mais n'en avait eu le temps, et, en un seul morceau, intactes celles-ci l'avaient entravée de tous mouvements. La kunoichi voulut crier, mais, le souffle coupé, aucun son ne sortit de ses lèvres qui hurlaient au désespoir. Elle voyait par ses yeux Haato arrivée vers elle, -ou plutôt, elle-même foncer sur Haato-, et n'eut le temps de réfléchir. Comme lorsqu'elle avait été attrapée par les oi-nins de Konoha, la jeune fille répéta une deuxième fois l'action instinctive qui était la source de sa nature. Elle fit affluer son chakra de par tous ses tenketsus et l'éjecta, dans un seul mouvement uniforme. Le chakra produisit un champ de force considérable autour d'elle, et repoussa les limités des chaînes de Takabi, qui agrandirent leur périmètre de quelques millimètres pour laissé un peu d'espace entré sa peau et le métal, pendant l'espace d'une seconde. Mais c'était suffisant. Hanako s'extirpa en prenant appui sur un chaînon, et s'envola dans les airs, évitant une collision certaine avec sa coéquipière. Puis de nouveau active, se continua le combat comme s'il ne s'était rien passé :

- Hakke kushô !!

Elle fit une pirouette salvatrice dans les airs, et s'élança vers les chaînes et le sol la paume chargée de chakra. Le but étant de stopper le rythme effrayant des chaîne et permettre une faille dans la défense de l'Iwajien, la jeune fille commence par attaquer les chaînes afin que Haato puisse atteindre leur adversaire commun sans danger. Puis, sans attendre que Takabi ne reprenne son contrôle sur ses armes, elle tira sur sa ceinture et en enveloppa mes armes qui étaient maintenant à portée de main. Elle n'avait pas la force, mais cette dernière n'était pas nécessaire pour venir à force d'un adversaire. À plus forte raison quand celui-ci ne se basait que sur elle pour combattre.

La jeune Hyûga profita d'avoir le fin bout ses chaînes à proximité pour s'en emparer sans risques, et faire ruisseler son chakra sur leur longueur, jusqu'à Takabi. Que pouvait-elle faire après ? Bonne question... mais pour l'instant, ne pouvant attaquer avec son mode de combat de prédilection qu'était le corps-à-corps, elle utilisait une manière détournée d'arriver à ses fins. Cette manière originale ferait-elle ses preuves ? Qu'importait ce choix pour elle... tout ce qui l'intéressait était autre...

«Lâ...che... les. Lâche... les ! Lâche-les !!!»


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