[ Suite 4 Mission : Période de récolte au Pays de l'Herbe ! ]

*** Flash back ***

L'été de mes seize ans
Partie 2 : Le fruit de mes entrainements.

[ Sur les Monts Tsuchi... ]

L'été allait toucher à sa fin, les rayons chauds du soleil laissaient petit à petit place à quelques averses et aux matins froids.Les oiseaux estivaux finissaient de réparer, aménager leurs nids douillets. Les plantes fleuries étaient éclatantes, l'altitude de ce lieu n’empêchait en rien la flore de se développé. Notre maison avait été bâti à un endroit judicieux. Qui profite de toutes les conditions, autant de soleil que d'ombre, l'humidité du ruisseau qui traversait ces hauteurs permettait qu'on s y désaltère. Vivre dans les montagnes à l'écart du monde, des rumeurs et du bruit peut paraître rustre pour bon nombre de personne mais il n'en est rien, la subtilité qui réside dans le silence, est source d'auto-compréhension. De calme et sérénité. Je ne pouvais pas m'endormir ici sans avoir observer le ciel, dans lequel reflétaient mes rêves, mes ambitions. Je me sentais destiné à de plus grands desseins.

Mon père croyais lui aussi en moi, enfin je l'espérais car il me l'avait déjà fait comprendre auparavant... Je m'entrainais sans relâche aux arts Kageryu. Le chemin pour succéder comme chef de clan serait long et difficile. A l'époque, je ne pouvais pas me douter que mon avenir serait rapidement chamboulé. Je n'avais à l'esprit que de développer l'étendue de mes connaissances en Taïjutsu et Iroujutsu, les deux seuls choses que Masutatsu avait pu m'enseigner. Lui même étant également un ninja sensoriel, utilisateur du Doton, du Genjutsu et du Fuinjutsu. Je n'avais et n'aurai peut être jamais ces capacités là. Mais je me concentrais sur ce que je savais faire. Je bouquinais intensément les livres médicaux, les receuils d'ancêtres Kageryus, leurs erreurs, leurs réussites. Le fruit de leur expérience était la source de mon savoir. Je reproduisais chaque geste, chaque mélange, chaque détail avec précision, délicatesse, finesse... L'acupuncture, que j'aime pratiquer depuis un moment maintenant, requiert différents capacités. La rapidité, la puissance, la précision, l'anticipation et l'intelligence en combat. De plus, je dois être capable de réaliser moi même les poisons que j'utilise.

Depuis mes premiers pas, les premières bases que m'a enseigner mon père sur l'art ninja, je m'entraines à contrôler mon chakra, réguler son parcours. A le doser justement dans certains exercices classiques comme courir sur un arbre, sur une paroi, de l'eau ou encore réaliser un Kaï. Et pour la technique que j'avais commencer à apprendre en parrallèle à San' Kyousei Magirawashii, il me fallait un contrôle rapide et pointilleux de mon chakra. Le rouleau que j'avais ouvert en même temps décrivait le jutsu nommé Chakra no Shukusei. Il s'agissait d'après les inscriptions d'une sorte de purge, il serait question de purifier son chakra qui aurait été sali, empoisonné ou autre. La technique semblait compliqué à réaliser, un schéma à se visualisé avait été grattouiller à la plume sur le côté. Memiru Kageryu, l'auteur du parchemin avait préciser que l'apprentissage de cette technique se faisait en deux étapes.
La première consistait à visualiser nos flux internes, et réunir le chakra au niveau du centre de gravité. La deuxième partie est l'expulsion de ce chakra, à l'occasion de coups. La technique est une purge à la base. Mais il n'est possible de le libérer qu'a condition de l'user au combat.
Cependant, le taijutsu était mon art premier, la raison de ma vie, à cet âge déjà j'avais accumuler plus d'une dizaine d'années d'expériences dans l'art du combat... Je pensais avoir tout pour réussir à assimiler l'essence même de cette technique.

Je sortais m'essayer. Je positionnais mes mains l'une contre l'autre au niveau de mon thorax, fermais les yeux, prenais d'homogènes respirations pour calmer mon rythme intérieur et me concentrer sur l'usage de mon chakra. Le corps créait un peu de ce chakra impur tout les jours, comme pour nettoyer nos flux.Il est bon de l'expulser de notre corps, ça rallonge la durer de vie, et favorise le contrôle. Je visualisais dans ma tête le pantin de bois qui me faisait face. Je devais m'imaginer le frappant,et relâcher mon chakra accumulé en même temps. Mais l'inconvénient de cet entrainement fut la réserve de chakra utilisable, trop petite et journalière. Si je me ratais aujourd'hui je devrai attendre durant les vingt-quatre prochaines heures....

- Chakra no Shukusei !

Le sentais le chakra qui, à travers tout mon corps s'agitait pour essayer de se rassembler. Je dessinais dans ma tête le chemin qui je lui faisait prendre. Il le suivait à la lettre, mais la difficulté résidait principalement dans le fait de contrôler le chakra impur uniquement. Ce travail intérieur n'étais pas accessible par tout le monde. Seuls les shinobis les plus aguerris dans l'art de la maîtrise du chakra sont capable de réussir cela, l'iroujutsu est un art complexe.La sueur coulait le long de mon dos, la sensation que procurait ces mouvements à l’intérieur du corps n'était pas désagréable, mais fatiguante à la longue. Je ne ressentais certes plus la douleur depuis quelques années maintenant, mais la fatigue était un sentiment récurrent chez moi...
J'étais prêt, j'avais enfin réussi a séparer les deux, à le réunir. A présent me restais plus qu'à l'expulser en frappant ce mokujin. J'étais déjà à bonne distance, je frappais mes mains l'une contre l'autre, puis assaina un coup de poing rapide au pantin. Le chakra explosa la paume de la main. Je senti rien mais le recul que me fit faire cette explosion en dit long. J'avais échouer....

Les jours défilaient ainsi,je venais de réussir à maîtriser deux nouvelles armes, trois nouveaux poisons et une idée m'étais venue ! Et si moi même, j'empoisonnais légèrement mon chakra ? Je devrai alors parvenir à le contrôler sous les effets de mes San' Kyousei Magirawashii. Mais j'aurai alors plus de chakra impur à expulser et je pourrai m'entrainer d'avantage ! Cette idée me plaisait finalement. Elle représentait mon état d'esprit, aucune barrière à ma progression !
Je sortais donc mes réserves de senbons trempées dans l'ecstasy liquide fabriquée dans le labo du sous sol. Mon père laissait à ma disposition depuis quelques années tout ce qu'il avait lui même l'utilité et le besoin. Et je m'en implantais une, puis deux dans la veine saphène. Qui remontait le long des jambes jusqu'au cœur. Au début, rien. Puis il ne me fallu pas plus de quelques minutes pour commencer à sentir les effets, mes mâchoires se crispaient légèrement, l'endroit où je m'étais piquer était déjà anesthésié. Ce fut ma première fois, alors je devais m'habituer. Je sentais une sensation de chaleur, mon rythme cardiaque qui s’accélérait légèrement. J'avais l'impression d'être plus fort, mes muscles sailles. Je me levais, fixait pour la énième fois ce même pantin. Sur lequel j'étais parvenu à expulsait ce chakra. Ce qu'il me manquait s'était être capable d'en éjecter une plus grosse quantité à la fois ! Je décidais alors, comme si je trouvais la solution dans le danger et la difficulté de m'injecter une dernière dose. Ma tête tournait, quelques sensations de vertiges. Les images en face de moi se troublaient, les bras du mokujin s'articulaient, et son visage de bois s'animait pour me chuchotait quelques mots.


J'essayais de ne pas l'écouter. De faire le tri dans me tête. Les images défilaient, pour la première perche de ma vie, ça ne tournait pas rond. Mais j'avais l'impression de ne faire qu'un avec moi-même, d'être léger, sans soucis. J’avançais un pas après l'autre, puis de plus en plus vite vers le pantin difforme, effrayant, qui me semblait être une menace à ce moment là ! J'effectuais avec une facilité déconcertante ces mudras. Je sentais en moi le chakra réagir à la moindre de mes pensées. J'étais suffisamment proche de ma cible pour entendre ses répétitifs murmures...

- Le plus grand combat que l'homme ait jamais mené est le combat contre lui même. Le plus grand combat que l'homme ait jamais mené est le combat contre lui même. Le plus grand combat...

Sa vois raisonnait dans ma tête comme un obstacle à ma concentration, mais il n'en était rien. Au contraire sa voix me permettait de fixer mon objectif comme mystérieusement attiré vers lui. J'entendais le choc de que semblait causer chacun de mes pas. Puis Clap ! Je frappais mes deux mains. Une sensation me sonda de l'intérieur. Mon cœur qui battait jusque là rapidement, s'était fatalement ralenti... boum boum........ boum boum........boum boum...

Puis une image naquit dans ma tête. Celle d'un jeune homme au loin, en train de s'agiter tout seul.Il semblait au bord de la crise cardiaque, ses veines étaient gonflées, ses muscles proéminents.Il décolla un coup de poing droit de tout la force de rotation de son corps. Sa main gauche toujours en position au niveau du plexus. Alors je le vis de plus en plus prêt, ma vision se rapprochait d'en un effet de chute, l'impression d'être absorbé, jusqu'à me retrouver à nouveau dans mon propre corps...Ce petit voyage à l'extérieur de mon enveloppe charnelle m'avait laisser, à jamais graver son souvenir. Le temps s'était figeait à nouveau. Je m'apprêtais à frapper le mokujin de toute ma force... boum boum... boum boum... J'explosais intérieurement ! Je vais.... Je vais...

- ...e plus grand combat que l'homme ait jamais mené est le combat contre lui même. Le plus grand combat que l'hom...
- JE VAIS TE PULVÉRISER !!! hurlais-je dans mon élan.

- Chakra no Shukusei !

Spoiler:

Et le temps s'était enfin remis à tourner, mon cœur avait retrouvé son rythme naturel. Le chakra concentré dans ma main en sortait à présent dans une onde de choc, résolvant de la puissance de l'accumulation de toutes les impuretés qui y résidaient. La peau de mes poings, qui recouvrait mes kentos(1) s'arrachait à vue d’œil. Les écorces s’enfonçaient, le tronc se creusait sous l’impact. L'arbre que j'avais alors pris pour un homme de bois, n'ayant pas bouger sous mes coups, semblait tout de même y avoir laisser des plumes, ou plutôt ses feuilles. Je ne pu que constater, le saccage d'un chakra impur sur une nature impuissante...Ses feuilles se fanaient seconde après secondes, ses branches s'asséchaient,puis cassaient, l’arbre s'éteignit le temps d'un ou deux battements de cils seulement. Mais une sensation de bien être m'englobait....

***Fin du Flash Back***

A présent je me sentais en pleine forme, mes os s'étaient discrètement solidifiés. J'ai un très bon sens de l'observation, ce qui m'avait permis de réussir le test de Rimy-senseï encore récemment. Mais aussi d'anticiper cette situation. Tout au long du trajet commun avec l'Amejin, le Kumojin et 'Han-chan, j'avais observé leurs différents traits de caractère et leurs physiques explicites. Koi Ana, le quinquagénaire du Pays de la Pluie, portait son katana dont le fourreau était gravé d'une citation célèbre. « La stratégie est le talent du guerrier ou la tactique est la loi des samouraï.». Ses kentos étaient formés, aussi expérimentés que lui. Ses coups risquent de faire mal, mais mon Taï sera supérieur au sien. Mon Sokushi no jutsu contrera son Kenjutsu. Dans ma tête, il était clair que je m'occuperai d'abord de lui. L'autre était moins affirmé, et ne sera comment réagir si j'exécute rapidement son aîné. Je profitais donc de mes avantages.



Sans demander mon reste, me concentrant quelques instant me décalant légèrement en retrait des deux autre, le plus jeune nous devançait de cinq ou six mètres, je soufflais un bon coup pour me contrer. Je fis le vide dans ma tête, pour la première fois depuis longtemps je vais devoir et enfin surtout pouvoir laisser mon art s'exprimer ! Je voyais déjà ce qui allai se produire, tout au moins si je parvenais à être suffisamment rapide. Je contrôlais mon chakra attentivement, y puissant l’énergie, la puissance, la précision et la concentration nécessaire à ma tâche à accomplir. Là question n'est pas si je peux le faire ou non, mais plutôt si je vais le faire ou pas. Et à cela, ma réponse n'avait jamais changer. * Pour éviter que les gens et nos pays ne subissent les conséquences de cette soirée noir, je vais faire du mal à ces hommes... *

-  Sokushi no jutsu !

Spoiler:

Il ne me fallu pas plus d'une seconde pour atteindre ma cible, je lui frappais la nuque avec puissance, spectateur de son corps lourd qui venait de s'écrouler. La facilité avec laquelle je l'avais  mis en déroute m'avait alors surpris, mais le temps lui ne me permettait pas d'être. Sans marquer d'arrêt, je sautais sur le kumojin qui se retournait soudainement face à moi. Dans mon élan je m'apprêtais à lui administrer une droite ascendante de l'espace, lorsqu'il, rapidement effectua une série de mudras puis apposa ses mains au sol.

- Doton : Doroku Gaeshi

Spoiler:

Un mur de terre épais d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur se dressa entre lui et moi au dernier moment. Ma détermination briserai n'importe quel obstacle à ma conscience. De la rotation de mon corps, dans un choc net, le muret se brisa sous mon coup, pour allez chercher la tête de mon adversaire. Pendant une seconde, son regard interrogateur croisa le mien. Mais il étonnamment fut plus rapide. L'avais-je alors sous-estimer ?

- Doton : Dochuu Eigyo

Spoiler:

Le jeune homme venait tout simplement de disparaitre sous mes yeux. La terre était remué à l'endroit de sa disparition, une seule seconde me fut nécessaire pour comprendre où il se cachait ! Mais je ne pouvais rien y faire. Quoi que... Si cela était suffisant à mettre mes plans hors circuit alors je n'aurais pas assumer le terme shinobi qui était censé me représenté ! Je décidais de le faire sortir de sa cachette de fortune ! D'un coup du tranchant de la main, je tronquais quelques petits arbres, saisissait leur tronc pour les enfoncer violemment dans le sol meuble. Accélérant la cadence. Soit il finirait par sortir, soit je le transpercerai ! Une dizaine de secondes furent nécessaire au quadrillage de sol, le prochain coup l'obligera à sortir, ou alors je devrai retourner m'occuper de la sunajin... Un bruit sourd se hissait doucement jusqu'à mes oreilles !

- Doton :Ganchuurou

Spoiler:

La terre déjà transperçait tremblait légèrement, instinctivement, je bondi sur mes jambes pour éviter d'être emmener sous terre avec lui ! Mais ce que j'avais prévu, ne se produit pas. A la place, un méli mélo de piliers poussèrent du sol à la vitesse grand v, tapèrent le bas mes jambes. Mes pieds furent touchés et mon équilibre momentanément défait. Je retombais au sol, ma tête percuta involontairement un pilier, le pilier se brisa. Mais bras était bloqués. N'ayant pas d'appui concret, je ne pouvais pas jouer de mon élasticité. Mais je restais tout de même dans cette pseudo cage, dans le but de feindre ma vulnérabilité. Lorsqu'il pensera que je suis cuit, alors mon adversaire regrettera sa précipitation. Il me regardait d'un air accusateur. Et moi d'un air désolé. Il imaginait me tuer, et moi je le ferai. Il s'approcha de son camarade au sol, effectua un dôme de terre autour de lui pour le protéger. Puis se dirigea vers moi, à une dizaine de mètres, je pouvais attester de la sueur qui le recouvrait. Il avait sûrement déjà pas mal consommer pour palier à mes offensives Taïjutsu.

- Nadashin, qui es-tu ? Qui t’envoies en réalité ? Enfin, après tout, peu importe, le dénouement n'en sera point différent. Vois-tu, mon clan manie le Doton, mais pas que, mon sensï m'a permis de développer également de plus vastes capacités, que je vais de faire l'honneur de contempler, une seul et unique fois !

Comme à son habitude depuis notre rencontre, il ne parlait plus qu'il n'agissait, et je m'en satisfaisait. J'attendais qu'il se rapproche un peu, qu'il soit bien persuader de ma fébrilité ! Qu'il ai l'impression que ma vie ne dépende que de sa volonté. Je faisais mine de trembler et de bégayer en répondant à ses déclarations.

- Je... Je ne suis qu'un exécutant. J'ai une famille qui... qui m'attend ! Une belle femme et un petit garçon à peine né. Di... Dites leur que je suis mo... mort pour mon pays, pour leur avenir !

Mon propre baratin m'impressionnait, je n'avais jamais ressenti de difficulté lorsqu'il fallu par le passé, user de mensonges pieux. Mais il ne fallait pas que mon opposant traine de trop. Il me regardait avec faussement, un sourire narquois au coin des lèvres, les yeux qui brillaient. Sa crête noir, son visage tatoué et sa tenue excentrique accentué ce nouvel aspect de sa personnalité qui me sautait aux yeux. Il était passé d'une simple grande gueule naïve, à une grande gueule naïve mais sur de lui, presque content le mec...


- A vrai dire, je peux avouer que tu as facilement mis hors de course ce vieillard, déclara-t-il en pointant le dôme qui recouvrait ce dernier. Mais pour ma part, tu n'es pas au niveau. Je vais te réduire en cendre et pourrais ainsi raconter que tu t'es enfuis. Haha hahaha !

*Il est vraiment pas bien celui-là. Je commence à ne plus regretter ce qui va suivre.*

Il était à présent à quelques mètres seulement de moi, pas plus de cinq en tout cas et rapprochait ses mains pour effectuer un mudra. Il inspira profondément, cambrant son dos de façon accentué, puis allait relâcher son chakra sous forme de l'enfer ! La forêt, en l'espace d'une minute se transformerait en cimetière géant, user du Katon en cet endroit relevait de la folie ! Je n'avais d'autre choix que de réagir avant que cela n'arrive ! Immédiatement je savais quoi faire pour rompre ma prison de terre et dévier sa trajectoire. Dans un ultime assaut l'un envers l'autre, je comptais également abréger cette situation. Mon enchainement sera le denier, enfin je l'espérais.

- Katon : Dai Endan !

Spoiler:

- Taïjutsu : Konoha Dai Sempu

Spoiler:

Sous la puissance de mes tibias, les piliers de terre se brisèrent net, n'entachant ni ma vitesse, ni ma puissance, ni la volonté qui irai défoncer les os de mon opposant. Au ralenti, seconde après seconde... Le bruit de mes appuis résonnait comme celui d'un titan. Dans mon élan destructeur, je percutait de plein fouet les jambes ennemis, le faisant chuter face contre terre, au même moment son pouvoir des bas fonds se déchaina. Tout ce qui devait s'embrasait ne le fut mais l'affabulateur succombait à son propre fourneau. Sa peau fondit instantanément, sa crête s'évapora, le cuir de ses habits se consumait. La raison avait manquer à cet homme... Sa stupidité lui aura coûter la vie, à se demander comment il était parvenu à vivre si longtemps. Le dôme de terre, qui protégeais son compagnon de mission se dissipait, le recouvrant en partie...
Je soupirais en pensant à la kunoichi qui m'attendait mais bon, pas de cette manière. Ces deux là n'avaient finalement pas été si dur à neutraliser définitivement. *crac* Un bruit stoppa net ma trajectoire. Un frisson me parcourir le dos...


- La sagesse d'un homme, et l'expérience du guerrier permet de connaître le bon moment...

- La sagesse d'un homme, et l'expérience du guerrier permet de connaître le bon moment... pour revenir de la mort.

Je n’eus qu'à peine le temps de me retourner et retenir ma respiration inutilement, que déjà je me faisais transpercer par le katana du vétéran. L'homme avait bondi sur plusieurs mètres retournant la terre sous l'impulsion de son saut.  Je ne pu que légèrement dévier la lame, pour éviter de me faire transpercer une viscère. L'éclat de la lune reflétait le bas de la lame, seule partie qui dépassait encore. Je n'avais pas mal évidemment, jamais mal... Mais je sentais le tranchant titiller l'intérieur de mon ventre. Je crachais  le sang de la bouche sur le visage et l'uniforme de l'amejin. Il me regardait sereinement. Je voyais, pour lui également, l'étrangeté de son hakama, tenue traditionnelle mais étrange sur cet homme. Son pantalon était vert foncé au lieu de noir et orné couleur or, partiellement déchiré. Un manteau blanc recouvrait sa carrure imposante malgré son âge, et il portait un protège torse fait d'une cage thoracique animale. Il avait les cheveux détachés, noir de jais parsemés d'un gris éclatant. Son visage arborait toute son expérience au travers de nombreuses cicatrices. Je saisissais d'avantage ses poignets qui tenaient fermement la garde de son arme. Mon sang coulait le long de la lame jusqu'à nos mains. Je voyais dans ses pupilles,  le blanc de mes yeux qui étaient rouges sang, l'hémorragie avait fait éclater certains vaisseaux. Je devais en finir avec lui et me soigner.

- Mon nom est Nadashin Kageryu, je suis un fervent iwajin, et parce que je viens de te livrer mon identité, alors tu dois mourir.

Dans un élan de colère et de détermination sans limite, je balancais mon cou en arrière, pour le renvoyer sans attendre, violemment vers Koi Ana dont je me servais comme appui. Avec force, mes os renforcé par mon Katameru no Hone, je venais percuté son crane, entendant sur le coup le craquement de celui-ci. Je lâchais en même temps ses mains, le laissant être projeté au loin par la puissance de mon coup. Il percutait la cime d'un arbre et se retrouvait adosser à celui-ci. Le katana, lui, était rester avec moi. Je le regardais droit dans les yeux. Lui témoignant mes pensées au sujet de la bassesse des actes qu'il comptait accomplir, j'espérais qu'il comprenne l'origine de mes motivations. J'extirpais la lame de mon ventre. L'essorant de mon sang d'un coup net qui tranchant l'air. Je joignais mes mains pour effectuer deux techniques basiques l'une après l'autre !

- Henge no jutsu !

Spoiler:

- Shosen Jutsu !

Spoiler:

Je prenais l'apparence de mon adversaire, la leçon qu'il allait prendre serait son ultime apprentissage. Je soignais déjà ma plaie, consommant du chakra pour me guérir rapidement, la blessure dévié n'était que secondaire finalement. Je fonçais sur lui, comme si de rien n'était j'usais déjà de mon chakra pour guérir la blessure. Je sentais mes veines qui battaient rapidement particulièrement au niveau de mes tempes. J'écrasais le sol dans ma course. Mes muscles étaient tendu.

- Regardes bien, je ne suis que le défaillant reflet de ton futur proche ... 

L'instant s'éternisa, regards croisés, de plus en plus près. Le katana à la main que je ne maîtrisais pas comme un pratiquant de Kenjutsu mais que je savais tout de même manier. Le bout de la lame humide tranchais le sol sur mon trajet. Quelques mètres entre Ana Koi et moi, un seule idée, le pulvériser. Non seulement, il comptait souiller son âme en exécutant une à plusieurs personne de sang froid pour de l'argent. Mais il était prêt à tuer autant qu'il le faudrait pour cela. Un battement de cil plus tard, poumons remplis, je balançais un kunai en sa direction. Comme je prévu il sauta le long du tronc pour l'esquiver, il m'avait trompé une fois et il était évident qu'il recommencerait. Mais son air satisfait ne s'afficha qu'une seconde. Le temps pour lui de se rendre compte, trop tard, de ma présence face à lui dans les airs. Je tentai un coup, d'une main j'effectuais rapidement quelque mudras, pour relâcher dans mon prochain coup la haine imagé par le chakra impur qui salissait encore mon corps.

- Chakra no Shukusei

Spoiler:

Je le percutais puissamment de tout mon élan et de toute la propulsion élastique de mon corps avec la garde de son katana. Je ne visais pas son torse, mais l’arbre derrière lui. Un principe de base Taïjutsu dans l'art de casse. Il s'écroula à nouveau net, tombant de la hauteur de son bond, s'écrasant contre l'axe. Je descendais à ses côtés, posais mon regard sur son corps ensanglantée, ma plaie était presque refermée. Je me demandais ce qui pouvait pousser les gens à laisser l'argent devenir un tel moteur dans leur vie... L'humanité a des facettes toutes aussi étonnantes que désolantes. J'injectais au niveau de sa poitrine une aiguille imbibée de Strychnos Toxifera, alors son rythme cardiaque allait s’accélérer, sa respiratoire devenir de plus en plus rapide. Puis son cœur allait s'endormir, définitivement... Je lui laissais son arme. Un homme comme lui aurait peut être, l'envi de quitter ce monde avec honneur, et se répandre de ses actes au nom de l'esprit Bushido, puis je m'en allait, tournant les talons, remontant le chemin par lequel nous étions arrivés... Un gémissement survint dans mon dos. Je ne me retournais pas...

*Un Kageryu n'offre pas la vie aux ennemis d'Iwa !*