[Rang SS] Le scientifique et la bête [Solo]

Les journées se faisaient longues et sans réels intérêt à mes yeux. Voila depuis quelques temps désormais que j'étais rentrée à Kiri, et je n'avais pas arrêté d'enchainer les missions à perte de vues. Cependant, une pseudo période de calme s'était installé au sein de kiri et les requêtes avaient diminué en flèche ne laissant que quelques missions bas de gamme pour former les genin et autres chuunin. C'était en allant faire mon tour quotidien à l'affichage des missions que je pu apercevoir une étrange demande. Elle ne possédait pas de niveau de difficulté précis hormis la quasi certitude qu'elle serait en soit compliquée. La mission me paraissait étrange, je devais m'informer au sujet d'une bête loufoque qui apparemment terroriserait les villages aux alentours. Ceci n'était qu'une rumeur, mais une rumeur assez importante pour qu'on envoie deux personne la vérifier. A ma grande surprise, je n'étais pas la première à avoir remarquer cette demande et un autre ninja avait postulé avant moi. Il ne me fit pas longtemps avant de reconnaitre le ninja qui m'avait doublé. Il n'était nul autre que le blondinet qui m'avait accompagné lorsque j'avais tué mes 2000 mercenaires. Ce type avait la parole facile et la langue lourde sur les blagues vaseuses mais, en soit c'était un bon camarade et je n'avais pas eu le temps de parler avec lui depuis la dernier fois.

Je décidais alors de le rejoindre à la taverne du coin pour me mettre en route le plus vite possible. J'espérais au fond de moi que la mission n'était qu'une rumeur infondée et erronée mais je connaissais le Mizukage et je connaissais encore plus Kiri. Si cette rumeur se trouvait dans les demandes de missions, c'était qu'elle n'était surement pas si fausse que ça et le blondinet devait lui aussi s'en douter. Prenant de quoi subvenir à mes besoins durant la semaine qui allait suivre, je me dirigeais par la suite vers la taverne. Le blond se tenait là, assis sur une chaise buvant son saké comme n’importe quel autre client. Je m'approchais de lui et lui fis une tape dans le dos comme deux bon collègues se connaissant depuis un bail.

- Hey ! Qu-est-ce que tu deviens ? C'est avec moi que tu devras faire cette mission, évite de dire trop de connerie !

Ma manière si personnel de parler avait encore frapper mais je m'inquiétais pas quant aux effets de mes paroles. Le blond se retourna vers moi et se mit à rétorquer de plus belle sur un ton provocateur.

- Merde ! Moi qui pensé pouvoir faire cette mission avec une jolie femme, voila que je me retrouve avec une alcoolique qui ressemble à tout sauf une fe... !

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que mon poing avait déjà percuté sa tête. Ce type qui avait à peu prêt le même âge que moi avait assez de cran et de débilité en lui pour me provoquer. Bizarrement, c'était ce coté de sa personnalité que j'appréciais, celui ci et aussi son coté professionnel, je pouvais au moins être sur que sur ce domaine, je ne partais pas avec un boulet. Je le vis se mettre la main sur la tête dans une tentative désespérée d'atténuer la douleur et je lui répondit:

- On a pas tous notre temps ! Si tu as assez de temps pour raconter des conneries, c'est que tu es prêt ! Allez bouge tes fesses et en avant ! Tavernier, combien vous doit mon collègue ?

- Ichiro a déjà payé, vous pouvez y aller.

Des paroles du tavernier, une étrange réalité s'imposa à mes yeux. Depuis le temps que je connaissais ce type, jamais je n'avais connu ce nom. Dans ma tête, c'était le blond ou encore le débile mais jamais je ne mettais fait la réflexion sur son prénom. Ichiro qui se remettait à peine de la douleur que je lui avait causé, pris ses affaires et s’apprêta à partir.

- Tss, on aurait dit ma mère. On y va quand tu veux !

Nous avions atteint un des petits villages qui peuplés l'archipel de Kiri. D'après nos maigres sources, c'était de ce village qu'étaient parties les rumeurs. Je m'étais mise d'accord avec Ichiro sur le fait qu'il fallait avant tous se renseigner sur les villages. Vérifier la véracité de la mission était une chose primordiale. C'était avec cela qu'on allait savoir si la mission allait prendre plus d’ampleurs ou non. Je n'aimais pas vraiment les surprises et mon confrère était du même avis. Le fait de ne pas savoir dans quoi je m'engageais me rendait extrêmement nerveuse. Le temps défilait et nos interrogatoires ne portèrent pas vraiment leurs fruits. Apparemment, la bête avait rodé aux alentours du petit village durant la nuit. Beaucoup de personnes dormaient à cet instant mais tous plus ou moins prétendaient avoir entendu des grognements effrayants. Je regardais Ichiro qui semblait tout aussi exténué que moi et qui était lassé par le peu de piste qu'on avait. Il se mit à me regarder à son tour et prononça :

- La mouise ! Le seul indice que l'on a, c'est des grognements qu'auraient entendu le village. Ça peut être n'importe quoi et ça nous indique en rien sur ce que l'on cherche. On se sépare et on se rejoint à la taverne du village pour ce faire un compte rendu des indices qu'on aura récolté.  

Je trouvais son idée plutôt efficace, si on se séparait, nous irions deux fois plus vites pour trouver des indices et cela me permettrait de décompresser dans mon coin quelques instants. Je lui répondis alors d'un ton provoquant mon accord :

- J'ai cru que jamais tu ne dirais quelques choses d'intelligents de toute ta vie ! Ah ah ! Fait pas cette tête, je suis d'accord pour le plan. Il nous reste quelques heures avant la tombé de la nuit, faisons ça vite et bien.

Le rouge s'était installé sur son visage signe que ma petite provocation avait fait son effet. N'attendant pas une répartie de sa part, je me mis en marche à l'opposer de lui. Avant tout il fallait que je réunisse un maximum d'information, je me dirigeais donc vers la place marchande du village. Heureusement pour moi, le début d'après-midi était la période la plus dynamique de la journée pour le village. La foule s'étalait de toute son long dans la place. Je savais au fond de moi que si je devais trouvé une réponse à mes questions, ce serait ici que je la trouverais. En analysant les différents stands de marchandise une dame dans la cinquantaine m'interpella pour me vendre des casseroles :

- Vous là ! Vous êtes une belle jeune femme ! Acheté mes casseroles pour faire la cuisine à votre mari ! Vous verrez il n'y a pas mieux !

Mari ? Cuisine ? Cette femme m'agaçait déjà, l'envie de prendre une casserole et de l'assommer avec se faisait de plus en plus forte au fil de ses paroles. Après tout, vu le brouhaha qui régnait dans les lieux, personnes ne verraient la scène. Cependant, un homme plus jeune qui se rapprochait déjà beaucoup plus de mon âge arriva pour calmer la vielle à mon grand soulagement :

- Maman ! Je t'ai déjà dis que tu étais trop agressive avec les clients ! Bonjour, je m’appelle Kenta, désolez que ma mère vous ai importuné. Vous désirez quelques choses ?

Cette homme faisait environ 1 m 80 et avait une musculature assez prononcé. Sa politesse avait la vertu d'adoucir ma colère. Me disant que c'était le bon moment pour l'interroger ce qu'il pouvait éventuellement savoir, je me mis à prendre la parole avec le maximum de politesse possible pour répondre à la sienne :

- Oh ne vous inquiétez pas pour cela. Dites-moi, est-ce que vous seriez au courant de quelque chose sur la rumeur qui court qu'un horrible monstre aurait fait son apparition près d'ici ?

Je n'espérais pas grand chose mais je me devais de tenter le coup. L'homme qui semblait à la fois interpellé et surpris par ma question ne mit pas beaucoup de temps avant de me répondre avec cette fois ci un ton beaucoup plus sérieux que précédemment.

- Oui... Je l'ai vu de mes propres yeux il y a de ça quelques nuits. Je rentrais aux villages après un long voyage et sur la route j'ai pu apercevoir cette bête sans pareille. Elle était gigantesque ! Semblable à un chien ! J’entends encore son grognement dans ma tête. Malheureusement, lorsque je suis allé interpeller le village, les villageois ont d'abord pris cela pour une blague. Heureusement une rumeur s'est fondée.

Alors tous ceci était vrai ? Malgré le fait que j'avais énormément du mal à y croire, je croyais cet homme. Il ne semblait pas du genre à blaguer sur ce genre de sujet et ses paroles étaient remplis de franchise. Maintenant que je savais que cette bête n'était pas une farce, je devais savoir le lieu ou elle se tenait.

- Est-ce que par hasard vous savez d’où cette bête provenait ou vers qu'elle endroit elle repartait ?

- Malheureusement je ne peux que vous dire qu'elle repartait vers l'ouest du village. Hormis ça, je ne sais rien d'autre.

Je remerciais le commerçant pour reprendre mon enquête avec d'autres personnes. J'avais déjà ce que je voulais savoir mais je voulais en savoir d'avantage sur la position du monstre. Maintenant que j'avais la confirmation de son existence, je me devais de l'éliminer.

Après quelques heures de recherches qui ne m'apportèrent pas plus que ce que je possédais déjà grâce au commerçant. Je me dirigeais vers la taverne du village pour retrouver Ichiro. A mon grand damne, il s'y trouvait déjà avec une fille dans chaque bras. Parlant comme un ivrogne après une vingtaine de bouteilles, je le soupçonnait de n'avoir rien fait durant les heures qu'on s'était données. Furieuse, je le traina hors de la taverne en lui tenant l'oreille et en l'arrachant des bras de ces dames. Il mit du temps avant de comprendre ce qu'il se passait tellement ceci fut soudain.

- Je te laisse quelques heures et voila comment tu te comportes !

Honteux de sa situation plus que gênante, il arriva néanmoins à ce défendre.

- J'ai déjà les informations. Ces dames que tu as pu voir m'ont confirmé les rumeurs et m'ont même indiqué le lieu ou la bête devrait se trouver. Ne te trouvant pas, j'ai préféré passer un peu de bon temps en t'attendant !

Sa défense était logique et il possédait des informations. Moi même, j'aurais eu surement le même comportement que lui dans sa situation. On fit alors le point sur la situation. Tous comme moi, il avait trouvé des informations, à l'exception que lui savait approximativement où se trouvait la bête. Apparemment elle séjournait dans une grotte à quelques lieux de là ou l'on se trouvait. S'étant déjà reposé de son coté, il me proposa de partir directement en quête de cette bête. Ne voulant pas m'attarder trop longtemps, j’acceptais sa proposition et nous partîmes du village en direction de l'ouest.

Le chemin menant à l'ouest et à notre zone de recherche n'était pas si difficile à emprunter. Ma journée cependant commençait à être longue. Contrairement à l'autre abruti qui m'accompagnait, je n'avais pas eu le temps de m’abreuver proprement et de prendre une pause. Néanmoins, l'idée de finir au plus vite cette mission qui venait à peine de prendre son ampleur me permettait d'avancer avec plus ou moins le sourire. Je me demandais bien à quoi pouvait ressembler cette bête. Le commerçant m'avait fait une rapide description de la chose mais j'avais du mal à m'imaginer un chien géant. Et j'avais encore plus du mal à m'imaginer la source qui avait crée cela. Plus je pensais, plus j'en venais à la conclusion que la bête n'était que le coté visible de l'iceberg. Elle n'était pas naturelle c'était une quasi certitude, quelque chose avait provoqué son apparition et cela allait devenir probablement notre prochain objectif après la neutralisation de la bête. Je jetais un regard furtif sur le blond qui d'après son visage, se faisait les mêmes réflexions que moi. Il semblait débile à première vu mais son esprit était tout aussi aiguisé que le mien et je comptais bien m'appuyer sur lui pour m'épauler.

J'arrivais, toujours suivi par le blondinet, près d'une rivière. J'en profitais pour remplir mes quelques gourdes dont j'avais vidé le saké depuis pas mal de temps déjà et j'examinais les alentours. Une sorte de grotte se détachait du paysage, les frissons se mirent à me parcourir le long du corps. Mon instinct me disait de ne pas y aller car j'allais droit vers un grand danger. Ichiro qui ne semblait pas posséder le même instinct que le mien repéra la grotte et s'y engouffra sans même me demander. Ne pouvant laissant cet idiot seul trop longtemps, je m'engageais à mon tour dans l'antre obscure. Plus prudente que mon allié, j'examinais la grotte. Elle était immense et plus je l'examinais plus j'en venais à la conclusion que c'était l'endroit parfait pour une bête gigantesque. Cela faisait déjà 10 minutes que l'on s'était engouffré dans ces lieux et rien ne venait. Dans un élan d'idiotie, Ichiro se mit a crier comme si il attendait une réponse :

- Youhou ! Il y a quelqu'un ?

Frustrée par la débilité dont il faisait preuve je lui enfonçais mon poing dans son crâne en lui demandant ce qu'il pouvait bien faire :

- T'es idiot ou quoi ! Niveau discrétion on a connu mieux !

- J'essaye juste de faire bouger les choses ! Mais bon apparemment il n'y a aucune réaction, la bête ne doit pas se trouver ici. Repartons.

Il disait ça avec un naturel qui me désespérait. Rebroussant chemin, on se mit en quête de la sortie. L'obscurité nous avait suivi et il était compliqué de ne pas se marcher dessus avec aussi peu de lumière. Quand soudain, un grondement fort vint se heurter à nos oreilles. Comme si un souffle pestilentiel avait soudainement apparu, l'air devenait insupportable à respirer. Il y avait quelque chose qui se tenait tout juste derrière nous et qu'on avais pas vu venir ! Si près que l'on pouvait entendre le son de sa bave qui s'entrechoquait avec le sol.

- ... Reiko ! Dit moi que ton estomac a du mal à digérer et que cette odeur vient du fait que tu as des gaz. Tu sais avoir des gaz c'est pas un soucis, je te promet de ne pas me moquer si tu me dis que tu as des gaz... Je dirais même que ça aurait le don de me rassurer !

Cet abrutie ! Maintenant il utilisait l'humour pour se rassurer ! Je pouvais sentir son corps tremblant comme une feuille s'accordant avec le mien qui ne se tenait guère mieux. D'une voix plutôt discrète, je lui répondis.

- Ne te retourne surtout pas...

Et je vous la fait dans le mile ! La première réaction qu'il eut, s'était de se retourner ! Je devais m'en douter après avoir vu à l’œuvre son imbécilité plus d'une fois. Je me retournais alors à mon tour pour voir une bête gigantesque. Il était vrai qu'elle avait un air de chien mais, ce que le commerçant avait oublié de dire, c'était que la bête avait un air de trois chiens ! Trois puissantes têtes de molosses nous dévisageaient, elles étaient tous rattachées au même corps monstrueux et immense.

- Chacun pour son cul ?

- Chacun pour son cul ! ... Oh putain de merde !

Je ne demandais pas mon reste ! Je me précipitais vers la sorti accompagnée d'Ichiro qui courait tout aussi vite que moi pour sa survie. C'était sans compter la présence du molosse qui nous suivait avec une facilité déconcertante. Sa masse faisait trembler le sol à chacun de ses déplacements. Courant le plus vite possible, je pus enfin apercevoir la lumière. La bête était bien trop imposante pour la combattre, il fallait fuir et réfléchir à un plan tactique par la suite. Lorsque j'arrivais enfin à l'air libre, Ichiro décida de se séparer de ma route. J'espérais au plus profond de moi même que la bête allait le suivre mais comme si le destin me maudissait ce fus moi qu'elle poursuivit.

- Pourquoi moi !

Ne cherchant pas à comprendre trop longtemps la raison de cette fatalité du ciel, je courais aussi vite que je pouvais. Mon souffle s'échappait à la moindre occasion, le stresse m’empêchait d'être au top de ma forme. Je regardais la bête qui me suivait facilement en lançant plusieurs de ses mâchoires pour m'avoir. Malheureusement, si elle voulait un plat facile, ce n'était pas avec moi qu'elle allait le trouver. J'essayais de la semer en m'enfonçant dans les bois. A mon grand damne, la bête avançait tout droit balayant les obstacles qui lui barraient la route. Elle ne voulait pas se stopper et mon souffle commençait à s'épuiser. Lançant un regard désespéré aux alentours, j'apercevais un gouffre béant qui se trouvait sur ma route. Chance ou malchance ? Je ne pouvais le dire, mais une idée se heurta à ma tête. Je pris mon courage à deux mains, et je donnais tous ce que je pouvais dans cette dernière accélération. Mon plan ? Je n'en avais pas, je voulais juste sauter par dessus le gouffre de plusieurs mètres de large. Lorsque le moment fut crucial, je regardais une dernière fois derrière moi pour vérifier si la bête se tenait toujours derrière moi et je me jetais par dessus le gouffre. Les secondes passèrent au ralenti, mon corps était suspendu dans les airs. Mon saut n'était pas assez grand pour enjamber le gouffre. Je tendis néanmoins ma main et je réussissais à attraper le bord qui se tenait de l'autre coté du gouffre. La bête ne comprenant pas mon action essaya de s’arrêter mais l'élan qu'elle avait emmagasiner était trop fort. Le sol qui se craquelait sous son poids l'aida à chuter. La bête ricocha sur plusieurs parois avant de s’effondrer lamentablement contre le sol. Une énorme flasque de sang se mit à l'entourer aussi tôt.

- Ah ah ! Espèce de bête sans cervelle ! On fait moins la maline maintenant hein !

Mes paroles étaient une sorti que j'offrais à mon stresse. Remontant avec difficulté sur la terre ferme, je reprenais mon souffle par grand bouffé d'air. Si j'avais su ce qu'il allait se présenter à moi en entrant dans cette grotte, je l'aurais fait ensevelir depuis longtemps ! Ichiro qui m'avait aperçu se mit à ma rencontre pour m'aider à reprendre des forces. Cet idiot avait eu la belle vie ! Je lui en voulais mais au fond j'étais content qu'il ne lui était rien arrivé... Surtout car cela m'aurait forcé à faire un long rapport de plusieurs pages ! Dans ma course folle pour ma survie, j'avais pu remarquer un symbole étrange sur le front de la bête. Ichiro qui semblait l'avoir aperçu lui aussi se mit à parler de cela :

- Tu as vu le symbole sur son front ? Je me demande bien ce que cela peut être...

Un souvenir se mit alors à surgir de ma mémoire. J'avais déjà croisé ce symbole quelque part ! Un type qui m'avait proposé ses services de scientifique pour m'aider à prendre le pouvoir ! J'avais refusé par ailleurs sa proposition car je n'adherais pas à ses méthodes et ses expériences puérils ! Apparemment, il avait décidé de se mettre à faire cavalier seul et préparer un coup qu'il fallait arrêter !

- Je connais ce symbole. Viens, on va d'abord se reposer à la taverne, je te raconterais tout là-bas.

Le soir était tombé et nous avions trouvé refuge dans la taverne du village. Le saké y était bon et l'ambiance n'était pas trop oppressante. Ichiro buvait en accord avec moi mais il semblait se poser plusieurs questions. J'en savais bien plus que lui et je devais lui faire partager. Cependant, cette discutions avait pour sujet une rencontre qui s'était passée avant ma rentrée à Kiri. Un sujet plutôt sensible si on parle avec un autre ninja de Kiri mais, connaissant Ichiro, je doutais qu'il m'en tienne rigueur. Abrégeant la souffrance de ma bouteille, je la finis d'une traite et je me mis à parler pour tout lui expliquer :

- Ce symbole, c'est le symbole de clan d'un scientifique immonde déserteur de Kiri. On ne sait pas grand chose sur lui car il arrive à très bien se dissimuler. On sait juste qu'il à déserter Kiri, il y a de ça une dizaine d'année car ses expériences étaient jugées trop violente. Enfin ça... C'est ce que vous savez. Durant mon voyage en tant que déserteur j'ai pu le rencontrer. Il m'avait proposé un marché. En échange d'une maladie qui anéantirait totalement les défenses de Kiri, je devais lui fournir un laboratoire et un accord total pour toutes ces expériences. N'étant pas de ce genre là, j'ai bien entendu refusé sa demande. Il était déçu mais pas résigné, de ce fait il m'a indiquait l'endroit ou il habitait. Je ne l'ai jamais revu par la suite car son offre ne m’intéressait pas mais, cette information vas nous être utile pour le retrouver. Il semble qu'il est décidé de faire justice soit même et il faut l'en empêcher au plus vite.

Ichiro qui me regardait avec un grand intérêt, buvait mes paroles aussi bien qu'il buvait son saké. La nuit était omniprésente et se mettre à la recherche d'un savant fou en pleine nuit n'avais jamais été une bonne idée. L'auberge était à deux pas de nous et c'était à l'auberge qu'on allait dormir cette nuit. Le lendemain, j'irais avec Ichiro rechercher la planque du fou. Ichiro qui buvait encore son saké avec plaisir, me répondit :

- Si j'avais su un jour que être déserteur pouvait être utile à la défense de Kiri... Au moins, cela nous évitera de chercher inutilement. Cependant, crois le ou non Reiko, j'ai un mauvais pressentiment. J'ai bien l'impression que la bête que nous avions croisé ne soit pas la seule bête qu'il dispose.

Même si je ne voulais pas y croire, je savais que ses paroles étaient empreinte de vérité. Ayant côtoyé le scientifique quelque peu, je savais pertinemment qu'il ne faisait pas les choses à moitié. Dans tous les cas, si il fallait qu'on rencontre encore plusieurs de ces bêtes, nous les tuerions sans aucun doute. Quoi qu'il en pouvait être, nous devions nous reposer. Je commandais alors une chambre pour moi et une autre pour Ichiro et je partis me coucher aussitôt. La nuit fut froide mais dans la globalité elle me fut bénéfique et salvatrice.

Je me réveillais difficilement le lendemain matin. Ichiro avait toqué à ma porte pour me prévenir qu'il fallait que je me lève. Ce type ne dormait il jamais ? Prenant le peu de force que j'avais, je sortis du lit difficilement. Je préparais mes affaires que j'avais pris soin d'étaler avant de m'endormir. Je me rinçais la tête sous l'eau et je sortis de ma chambre en étant plus ou moins réveillée. Je me dirigeais alors vers l'idiot qui était plutôt matinal comparé à moi.

- Salut ! Il faut qu'on parte. Son repère se trouve à l'est d'ici à 3 heures de marches. Son repère et particulièrement bien caché dans la flore c'est pourquoi on le trouve pas et pourtant il semble qu'il soit vachement imposant. Vu que je sais ou il se trouve nous ne perdrons pas de temps.

Je ne perdis pas plus de temps avant de partir de l'auberge et de mettre sur la route. Je savais ou il se cachait mais ma mémoire était floue. Je ralentissais alors exprès ma démarche pour pouvoir réfléchir au bon choix de direction. Ichiro qui me suivait ne connaissant pas la route, était pensif. Je ne savais pas à quoi il pensait mais il devait sans nul doute se préparer au prochain affrontement qui allait avoir lieu. Avec un peu de chance, la neutralisation se passerait bien et sans obstacles. Malheureusement, la chance ne semblait jamais me sourire ces derniers temps et je me doutais bien qu'il y allait avoir plusieurs complications.

Au bout de quelques heures de marches après un voyage qui prit plus de temps que prévu. Nous arrivâmes en face de l'entrée du repère. Bien dissimulée, il me fallut pas mal de temps avant de la découvrir malgré le fait que je connaissais bien son emplacement. Le repère était à l'intérieure d'une montagne et devait surement s'enfoncer au plus profond de la terre.

- Reiko tu es prête ?

- Toujours !

Je m'engageais alors dans ce long dédale suivit par mon idiot de collègue. Les couloirs semblaient sans fin et s'enfoncer tous de plus en plus profondément dans le sol. Heureusement pour nous, il n'y avait pas beaucoup de choix possible et cela nous permettait de ne pas nous perdre malgré le manque visible de repère. Je m’arrêtais alors vers un croisement entre deux couloirs. Ichiro me fit signe de la tête qu'il voulait prendre celui de gauche alors on s'engagea dans celui ci au risque de rebrousser chemin si cela nous menait à un cul de sac. J’arrivais alors dans une salle semblable à une salle d'expérimentation. On pouvait remarquer plusieurs souris en cage. Du sang avait imprégné les murs de la salle, je ne savais pas trop ce qu'il faisait ici mais j'étais persuadée que ces lieux avait vu des choses horribles se passer. Ne menant à rien d'autre, nous rebroussâmes chemin pour nous diriger vers le second choix qui se proposait à nous.

Le deuxième couloirs menait à une salle gigantesque. Tellement grande que je me demandais comment elle pouvait se trouver ici. Ichiro était nerveux, il avait les mains crispé et se tenait prêt à tout éventualité. Je me comportais de la même manière mais avec une dissimulation plus prononcée. Lorsque nous franchisâmes le couloir pour arriver à la salle, il se referma directement après. Trois portes s'ouvrirent simultanément et de chaque porte, une bête en sortait. Elle semblait tout aussi imposante que le molosse auquel on avait eu à faire. Néanmoins, Ichiro avait l'esprit revanchard tout comme moi. Trois bêtes ne suffisaient pas à nous battre même si je sentais qu'on n'allait pas passer un très bon moment. Cette embuscade soudaine était le signe qu'une personne nous observait, cela me permit de confirmer la présence du scientifique que l'on recherchait. J'examinais les 3 bêtes difformes une par une. Une semblait être un croisement entre un poulet et un serpent, tous ça bien-sur en prenant des proportions gigantesque. Je pouvais remarquer que ses ailes n'étaient pas assez imposantes pour supporter son poids ce qui éliminait un soucis. L'autre avait un corps de lion et un visage aux formes étrangement identiques à celui d'un homme. La créature possédait une énorme queue de scorpions dont il ne faisait aucun doute qu'une piqure serait fatale. Quand à la dernière bête, je n'arrivais pas à la définir, elle était dotée d'une carapace sans pareil et d'une énorme corne capable d'empaler n'importe quoi.

La poule croisée avec un serpent n'attendis pas les autres pour commencer. Je savais que d'entre tous, c'était elle la plus nerveuse. Elle se jeta bec béant sur nous avec une vitesse assez impressionnante. J'étais la première à réagir, Ichiro était trop occupé à surveiller les deux autres bêtes. D'un geste réflexe je joignais mes mains vers l'arrière et je préparais une de mes techniques fétiches. Le timing était tendu, le temps de préparation de ma technique était minime mais la bête possédait des jambes la propulsant à une vitesse folle. Je n'avais pas le temps de réfléchir plus amplement, je déplaçais mes mains vers l'avant et je déchargeais l'énergie cumulait :

- Youganhameha !

La bête qui avait la bouche grande ouverte se prit mon attaque littéralement dans la bouche. Le rayon de lave la transperça de tout son long pour ressortir de l'autre coté. La bête n'eut même pas le temps de comprendre ce qui venait de se produire qu'elle s'effondra à une dizaine de mètres de moi en expirant son dernier souffle. Plusieurs plumes calcinées volaient dans les airs et une odeur forte de poulet grillé emplissant mes narines. Ichiro venait seulement de comprendre ce qu'il venait de se passer lâcha encore une idiotie pour détendre l'atmosphère :

- Au moins on va pouvoir manger du poulet grillé ce soir !

- Ferme là et concentre toi ! Il en reste encore deux, prend la bête à corne, je me charge du lion pas content !

La bête au visage d'homme ne me laissa pas de temps pour récupérer de ma précédente attaque. A peine la décision prise qu'elle me balança sa queue de ma direction. La vitesse à laquelle se jetait la queue était extrêmement élevée ce qui me forçait à me jeter vers la gauche pour m'esquiver. Pendant que je m'écrasais lamentablement contre le sol, je pus remarquer l'impact effroyable qu'avait l'aiguillon de la queue dans le sol. Si je me faisais transpercer une sol fois par ça, il en était fini de Reiko Yuzu. La créature continua à me balancer ça queue me forçant à rouler entre droite et gauche pour l'esquiver. Jusqu'au moment ou folle de rage, elle balançait sa queue cette fois ci avec une vitesse plus grande que les autres fois. Surprise, je ne pouvais pas l'esquiver. Dans un élan de survit je parais l'aiguillon avec mes mains. Je tenais fermement l'aiguillon avec mes deux mains mais l'impact et la puissance du coup avait fait énormément morflé mes deux bras. La bête ne lâchait pas prise et continua a exercer une pression continue. Elle était décidée à avoir ma peau ! Malheureusement la bête était tombée sur créature plus têtue qu'elle et dans un élan d'effort je balayais sa queue vers ma droite.

Profitant de l'état de surprise que j'avais crée chez la bête, je me relevais en tout vitesse pour me permettre d'adopter une position de combat. Cependant, je possédais un atout qu'elle ne possédait pas. L'intelligence ! Je fis alors quelques signes et prononçais la technique suivante :

- Saké Bunshin no jutsu !

Deux clones de sakés apparurent prêt de moi. La bête était troublée par mes doubles, elle allait l'être encore plus lorsqu'elle allait comprendre mon manège. Je décidais d'envoyer à la casse mes deux clones qui se précipitaient déjà sur la créature au corps de lion. En union, mes clones se mirent à sauter vers sa position. Il était évident que la bête allait les balayer en quelques secondes mais c'était tous ce qui allait suivre qui m’intéressait. Lorsque mes deux clones fut balayer, ils laissèrent derrière eux des litres et des litres de sakés qui se jetèrent sur la bête. Trempée par le saké, j'avais mis folle de la rage la bête. Mais il était bien trop tard pour la riposte, mes mains étaient déjà jointes et j'avais déjà composé les mundras nécessaires à la technique suivante :

- Karyuu Endan !

Un long et puissant jet de flamme sorti de ma bouche. Comme je l'avais deviné la bête avait réussi à l'esquiver avec aisance mais sans compter la présence de saké sur elle. Le brasier l'ayant allumé, le feu se propageait déjà sur tous son corps. Rugissante, hurlante de douleur elle était condamné. Elle balançait sa queue aléatoirement mais elle ne pouvait rien faire d'autre que de mourir dans d'atroce souffrance. Au bout de plusieurs secondes la bête perdit conscience surement à cause de la trop grande douleur engendrée. Je vérifiais que la bête était bien morte et je regardais Ichiro qui combattait toujours avec l'autre créature cornue. La bête et lui était essoufflé mais même après les multiples attaques qu'ils avaient encaissé, aucun ne semblait vouloir abandonner. J'examinais la créature de loin en récupérant mon souffle et je pus trouver la brèche à sa carapace blindée.

- Crève lui les yeux ! Il n'y a que là ou il n'y a pas de protection.

Il ne se fit pas attendre avant de s'engager vers la bête un kunai à la main. Miraculeusement, il arriva à esquiver le coup de corne et à lui planter son kunai à l'oeil droit. La bête désemparée dans sa situation plus qu’inconfortable se jetait à corps perdu sur Ichiro. Grâce à son manque de cécité, Ichiro pu aisément esquiver la dernière charge de la bête. Enragée et surtout borgne, elle se planta dans un mur dans un fracas épouvantable. Le plafond se mit à trembler quelques peu sur l'impact du choc et quelques morceaux du plafond cédèrent sous l'impact. Ironie du sort, un énorme morceau de plusieurs tonnes alla s'écraser sur la tête du mastodonte. Elle mourut sur le coup ne laissant qu'un crie comme dernier signe de vie. Ichiro voyant que le combat s'était terminé, se mit en face de récupération tout comme moi. Pendant que je récupérais comme je pouvais, je pu apercevoir une petite entrée soigneusement camouflée. Mon instinct me disait qu'on allait à la rencontre du créateur de tous ce carnage si l'on passait par cette entrée.

Je me dirigeais vers l'entrée menant à un autre couloir. Ichiro dont je pouvais sentir le souffle, me suivait de près. Avec tous ce qu'on avait déjà rencontré au cours de cette mission, cela ne m'étonnait même plus si d'autre monstres affreux venaient à surgir de nul part. Le couloir menait à une autre salle moyennement grande, plusieurs ordinateurs étaient disposés de partout avec plusieurs écran. Cette pièce était le centre de contrôle du repère et c'était de là ou l'homme voyait tous nos faits et gestes. Le scientifique sorti de l'ombre qui trônait dans le coin de la pièce et se plantait devant nous. Je sentais Ichiro se raidir et prêt à bondir le moment opportun. Contre nous cette homme n'avait aucune chance, il avait l'avantage sur nous sur l'intelligence mais après qu'on ai détruit ses bêtes, il ne lui restait plus aucune défense. Et pourtant, il nous regardait avec un air souriant mais qui restait emplis d'amertume envers nous. Ne voulant pas attarder ce moment malsain j'engageais la conversation qui avait pour bute sa soumission.

- Rend toi ! On a tué tes bêtes, tu ne peux plus rien faire !

Il se mit à rire, il riait tellement fort que cela devenait ridicule. Je lâchais un regard à Ichiro qui semblait tous aussi déboussolé que moi. Le scientifique reprit alors la conversation :

- Des années ! Des années que je travaille sur ça ! Des années que je travaille sur ma vengeance envers Kiri ! Et vous ! Bande de petits misérables ! Vous croyez que vous allez m’arrêter en tuant quelques bêtes ? Faux ! Encore Faux ! Maintenant que mes expériences ont abouti, je pourrais en envoyer des millier sur Kiri. Vous périrez tous ! Mais avant, c'est toi Reiko avec ton ami qui allait mourir en premier ! Vous allez être la première marche d'un escalier menant au plus profond des enfers ! Ah ah ah ah !

-... Je signale que ce type n'est pas mon ami.

- Reiko ! Tu crois vraiment que c'est le moment ! Et je signale que tu n'es pas si facile à vivre toi aussi !

Le scientifique désespérait par le manque total de considération qu'on lui donnait, se planta une seringue dans la jambe. Il s'injecta par la suite un produit violet. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais un très mauvais pressentiment en ce qui allait se passer. Quelques secondes après, le corps du scientifique se déforma. Prenant des allures d'horreur, il atteignait la taille de trois mètre désormais. Sa peau avait pris une couleur grisâtre et il était recouvert de croute visqueuse. Son bras droit, se déforma pour prendre énormément en largeur. Un œil immense sorti de son épaule. Il ne possédait plus de peau sur le torse et laissait à même sa chaire. Son visage défiguré ne ressemblait désormais plus à rien si ce n'était à un amas de croutes immondes.

- J'ai envie de gerber.

-Ne te gèn...

Je n'avais même pas fini ma phrase qu'il avait déjà commencé à dégueuler. L'immondice qui ne semblait pas vouloir attendre, se précipitait vers nous. Ishiro dégueulait toujours ses tripes à coté de moi donc il en venait à moi la charge de foncer sur le gros tas puant ! Prenant mon courage à deux mains, je me lançais sur la chose. Qu'elle fut pas ma surprise lorsque je fus réceptionnée par un violent revers du droit qui me propulsa contre le mur. Mon corps avait heurté de pleins fouet la pierre et mon dos me faisait horriblement mal.

- Mon dos, arg !

- Je t'en achèterais un autre de dos ! Mais pour l'instant, viens m'aider !

Ichiro se retrouvait en proie au scientifique fou qui l'avais chopé de sa main droite et qui s'amusait à serrer très fort. N'écoutant que mon orgueil, je me relevais péniblement. Mon dos me faisait horriblement mal mais je ne devais pas laisser cet affront impuni. Je me jetais alors sur la bête qui cette fois ci, ne pouvait pas m'envoyer valdinguer.

- Kyuutai no Yoton !

Une sphère de lave de taille moyenne jaillis de mes mains. Persuadé que si je l'envoyais sur son œil ancré sur son épaule j'allais lui faire énormément mal, je la jeta dans cette direction. Le scientifique abominable avait acquis une puissance phénoménal mais avait perdu nettement en rapidité. Il se prit alors ma sphère de pleins fouet dans son œil ce qui par réflexe le fit lâcher Ichiro. Cette chose avait beau être une puissance de la nature, Ichiro et moi étions des shinobis, et nous allions lui régler son compte comme il se devait ! Me dirigeant vers Ichiro pour le trainer hors de portée de la bête, j(envisageai alors un plan ultime.

- Je doute que nos ninjutsu lui fasse vraiment mal. Je doute qu'on puisse le finir avec du taijutsu. Réunissons nos attaques les plus puissantes pour mettre un terme à son existence !

- Reiko, à te voir parler ainsi, je me sens toute chose.

- Ta gueule !

Nous étions à une distance de vingts mètres du scientifiques. Je plaçais mes mains derrières moi et je préparais alors ma technique fétiche mais cette fois ci avec un cran de puissance en plus. Ichiro fut le premier à déverser sa technique ultime, il composa quelques mundra et prononça :

- Rairyuu

Un imposant dragon d’électricité fonçait droit vers notre ennemi. Cette technique avait le don d'être classse et ravageuse à la fois. En y pensant, il fallait que j'invente une technique de la sorte mais en version Yoton, j'étais persuadé que cela pouvait aussi donner un truc classe. Après cette pause réflexion de quelques millièmes de secondes, je déversais à mon tour ma technique :

- Youganhameha !

Les deux techniques percutèrent l'individu qui explosa littéralement sous l'impact. J'avais peut être surestimé sa résistance mais une chose était sur, c'était qu'on l'avait neutralisé. Je m'étalais par terre en reprenant mes forces. Le danger avait été écarté, il fallait désormais récupérer. Ichiro fit de même, il me lança un regard provocateur et prononça un dernier pic :

- Je sais pas ce qui était le plus dur entre te supporter ou tuer l'autre affreux !

Je n'avais pas la force de lui répondre alors je me mis à rire à sa blague. Cette mission n'avait pas été de tout repos mais nous avions protégé Kiri d'un danger qu'il n'avait même pas soupçonnait.