Création du Shinrei ! ... Du quoi ? [ Tsuku ]

Flashback :

Il faisait sombre, la pluie tombait à son habitude faisant déferler ses larmes sur le sol boueux. La vie avait un gout fade, mon père n'étais plus de ce monde et m'a mère n'était plus que l'ombre d'elle même. En quelque sorte, il ne restait plus que moi. Mon visage collé à la fenêtre regardant désespérément l'extérieure comme si j'étais à la recherche d'un échappatoire. J'étais dans le salon alors que mère se trouvait dans la cuisine, elle ne me regardait plus. Chaque regard qu'elle posait sur moi était emplis de tristesse. Un homme frappa à la porte, il était mouillé de la tête au pied et ma mère s'empressa de le faire rentrer. Me dirigeant vers la cuisine pour aller à sa rencontre, il m'avait déjà repéré et s'approcha de moi pour me dire :

- Tu te souviens de moi ? Je suis un ami de ton père, on s'est pas beaucoup vu. Il faut que je parle à ta mère tu veux bien ?

Ma mère me fit signe d'aller dans ma chambre ce que je ne tardais pas de faire. Têtue comme j'étais, je plaquais quand même mon oreille contre le mur. Les murs de notre maisons étaient fin et avaient le don de laisser passer le bruit. Au début je ne pu entendre que des mots incompréhensible, me concentrant d'avantage, je pouvais entendre une conversation à voix basse.

- Il faut que tu partes d'ici. Ton mari, il n'est pas mort accidentellement, il a été assassiné. Sa mission a été saboté. Il en savait beaucoup trop sur les secrets de Kiri, je ne sais pas comment il a découvert autant de chose mais c'est à cause de cela qu'on a décide de le tuer. Maintenant, il veule te tuer toi car ils sont persuadés que toi aussi tu es au courant. Laisse ta fille ici, elle est grande désormais elle sera se débrouiller. Nous reviendrons d'ici quelques années.

Je n'en croyais pas mes oreilles, des sanglots percutèrent le mur de pleins fouet me faisant ressentir la détresse de ma mère. Tous ceci n'était qu'un mauvais rêve ! Il était impossible pour mon esprit si jeune de concevoir cela. J'avais déjà fini d'écouter la discutions et je pus entendre une porte claquer puis plus rien. Le silence régnait en maitre dans ma maison et c'était ainsi que je laissais guider mon esprit vers un repos salvateur qui me ferait oublier à jamais cette discutions.

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Je me réveillais alors en sueur dans mes nouveaux appartements. Le soleil était déjà à son zénith ce qui me signala que j'avais beaucoup trop dormi. Me débattant pour sortir de mon lit, je repensais à mon rêve de la nuit. Ce souvenir que j'avais longtemps oublié n’arrêtait pas de réapparaitre chaque nuit. Et à chaque fois, il était de plus en plus virulent. Mon instinct ne m'avait jamais trompé ni mes songes, si je faisais ce rêve c'était qu'indirectement, mon esprit me prévenait d'un truc dont j'ignorais encore quoi. Je m'habillais avec une certaine précipitation et je m'engageais alors vers ma pile de paperasse qui trônait sur mon bureau. Des assistantes m'aidaient à m'alléger mes charges mais les décisions les plus importantes ne devaient être faites que par moi.

Cependant mon esprit était ailleurs, après une petite heure de travail acharné, je me dirigeais vers les archives de Kiri. Quelque chose m'échappait et je devais savoir quoi. Je me mis à la recherche de dossier confidentiel que seul le kage aurait accès mais à part quelques endroits stratégiques et des plans d'alerte, rien ne me venait. Je repensais alors à ce Tsuku, on lui avait ordonné d'assassiner la Mizukage Mei Terumi. Cela voulait dire que même au Mizukage on cachait des choses. Je ne pouvais pas me permettre d'ignorer mes ennemies. Si quelqu'un agissais à mon encontre, il devait en payer le prix ! Malheureusement, je ne savais pas vers qui me tourner. Même moi la Mizukage, je ne savais rien de ces organisations secrètes au sain de kiri.

Une idée me sauta à l'esprit. Si je n'arrivais pas à déterminer qui se plaçait au dessus de moi, c'était à moi de créer une section secrète connue que de moi. C'était comme combattre le mal par le mal sauf que cette fois ci, cette section serait sous mon contrôle ce qui m'accordais une protection certaine. Elle serait chargée en premier lieu d'éliminer ceux qui agissaient dans l'ombre en agissant eux même dans l'ombre. Par la suite, elle irait exercer des missions que seule elle pourrait réussir en toute discrétion. Il me fallait un nom dans un premier temps, celui me venu très rapidement: le Shinrei.

Plus tard dans la journée, j'avais demandé à ce que Tsuku vienne à mon bureau. Il était à kiri depuis un mois déjà et il n'avait fait aucune erreurs dans son attitude. S'étant bien fondu dans la masse, j'allais lui donner un rang inédit dans Kiri. Pour diriger cette organisation il me fallait un homme puissant et sur de lui. Capable d'envisager toutes les stratégies possible et de prendre ses responsabilités. Lorsqu'il ouvrit la porte pour se mettre devant mon bureau, j'examinais une dernière fois la tour pour m'assurer que personne ne nous écoute.

- Comment ça se passe depuis notre dernière rencontre ? Il faudra que tu me raconte ça mais à vrai dire je ne t'ai pas fait venir ici pour savoir un truc que je sais déjà. J’entreprends un grand projet qui doit se créer dans l'ombre. Je compte ouvrir une nouvelle section secrète qui serait sous mes ordres, une section à la fois autonome pour agir rapidement et à la fois assez malléable pour répondre à mes besoins à un instant T. J'imagine que tu vois ou je veux en venir ? Tu as plus d'expérience que la plupart de mes shinobis réunit et tu possèdes une puissance largement suffisante pour le rôle. Même si je ne suis pas encore sur du fait que je peux te faire entièrement confiance, je ne vois personne d'autre tenir ce rôle. Je veux que tu deviennes le chef de cette section, le chef du shinrei. Tu devras agir dans l'ombre toi et les personnes de ta section, vous ne pourrez compter que sur vous même. Personne ne doit savoir ce que vous serrez, si jamais vous venez à échouer et que vous vous faites attraper. Je serais contrainte de nier toute relation avec vous.

Je fis une pause assez brève pour que Tsuku puisse analyser les informations qui lui tombait dessus.

- Je sais que c'est beaucoup mais je place un grand espoir sur toi. Acceptes-tu mon offre ?