Mélancolie, un nom si beau et si profond

Blue, blue, and blue again.

Tout est d'un bleu azur. Si intense malgré la goutte turquoise qui vient perler au fond de son œil, si impétueux malgré le calme qui s'en dégage, si profond malgré la légèreté de ses traits. Ses yeux se dessinent sur un teint de cristal, son menton dégagé côtoie les mèches couleur eau qui descendent le long de son visage. Son œil droit est caché par une rivière vert et argent, et ses cheveux sont perles d'eau sur des fils d'argent. Son regard exprime la mélancolie, une douce et tortueuse mélodie qui vous entraîne au fin fond des enfers.

Un manteau fin arrête la course des fils d'argent, à mi-chemin entre la courbe voluptueuse de son menton et la base de son cou. Noir est sa couleur favorite, vert d'eau est la couleur de son âme. Un homme fin, élancé, aux muscles présents sans trop être prononcés. Ni athlétique, ni squelettique, aux formes esthétiques et au corps élégant. Voilà ce qu’il discerne devant la glace, devant ce reflet mélancolique.

Il possède bien des tenues, s’accordant avec tout type de styles et d’évènements. Mais un manteau de soie noir lui sert pour bien des choses. La finesse du tissu le met assez bien à ses aises, qu’importe le temps et la saison. Bottes en cuir fin et pantalon de lin sont aussi de sortie.

Bleu, synonyme de rêve.

Il y a des fois, où tu ne sais plus où te mettre. Il y a des fois où tu ne sais plus ce que tu fais dans ce monde. Parfois, il te paraît terne, insipide. C’est dans ces moments-là que tu te dis que tu n’as plus ta place en ces lieux.

Bleu, synonyme de mélancolie.

Que penser lorsque la joie, puis les regrets, ont lentement laissé place à une douce amertume ? Dans cet univers si grand, une vie n’est que grain de poussière, une pensée n’est que fumée qui disparaît aussitôt qu’elle ne soit apparue. Les évènements s’enchaînent, s’entassent, se font oublier. Et l’homme, patient, attend. Il attend que son heure soit venue, que sa fin entraîne le début de cette chaîne dont il fait partie. Ses pensées s’envolent, son âme parcoure les recoins encore inexplorés de l’imagination et du rêve. Sa vie n’est que recommencement de choses qui se sont passées et qui, encore, se passeront. Alors, à quoi bon ? Il regarde cette vie défiler, sage et patient. L’homme est serein. Il regarde la vie qui coure devant lui, il observe cette vie de son regard embué par la mélancolie. Hikari ne fait plus partie de cette vie. Il la regarde, il l’analyse, il l’étudie. Depuis bien longtemps, il est passé d’acteur à observateur. Il contemple le travail de ces fantômes du passé qui ont forgé ce que le monde est aujourd’hui. Il observe de quoi le monde de demain sera fait.

Bleu, synonyme de sagesse.

Peu lui importe, tout et rien l’intéresse. Les oiseaux qui chantent, les jeunes qui passent au-dessous de sa fenêtre en tapant du pied et braillant. Rien. Tout. Plus rien ne l’inquiète, plus rien ne l’affole. La vie est ce qu’elle est ; s’il peut agir pour que le monde de demain soit un peu moins terne, il n’y a de raison pour qu’il ne le fasse. Hikari réfléchi. Il pèse le pour et le contre, voit les situations d’une tierce position. Est-il toujours lui-même ? Même lui ne le sait plus. Cela fait fort longtemps qu’il n’a plus pensé à ce qu’il était bien avant.

Bleu, synonyme de pureté

Hikari aime chanter. Sa voix cristalline enchante bien souvent les nuits fraiches de Tsuchi no Kuni, emplissant le silence de l’obscurité. Son chant est lointain, une lumière à l’éclat terni d’un soupçon de regret et de doutes. Peu importe ce qu’il décidera, son passé fut ce qu’il fut et plus rien ne fera revenir ceux qu’il chérissait.

Il ne connaît ni son père, ni sa mère. Le jeune homme a vécu entouré d’inconnus et d’étrangers, de gens dont le visage ne lui disait rien. Parfois, un visage revenait, mais personne ne s’occupât de lui.

Hikari grandit dans une famille dont le seul membre était sa sœur, Senri. Ils n’étaient que deux. Que deux pour subvenir à leurs besoins, que deux dans ce monde si vaste et si étrange. Il n’avait pas de souvenir de ses parents. Pas le souvenir d’avoir été élevé, où de… Il n’avait que sa sœur. Puis, il la perdit.
Ce jour funeste marqua le restant de sa vie

Spoiler:

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• Que faudrait il changer ? :LISEZ LE PEU QUE JE VAIS ECRIRE EN PRENANT LE TEMPS A CHAQUE VIRGULE, SACHEZ UTILISER LE SOUFFLE DE CHAQUE PHRASE !!!!!! éwè Profitez des courts textes qui j'écrirai, sinon je vous assassinerai avec de longs textes bien en bloc
• Autre chose ? : Personne, absolument personne, ne m'incite à revenir ici... non, je vise presque personne ~
• Avez vous lu le règlement ?* : Patates et chocolat.