Vite je poste mon rapport et je peux enfin partir. Une mission s'était éternisé et avait retardé mon départ. Mon départ pour Kumo ! Dans ce village se déroulait les épreuves de l'examen Juunin. Il aurait été dommage que je les rates entièrement. Je me suis donc rué vers la maison ou papa avait déjà préparé mon sac de voyage, le plus léger possible. Je mangea rapidement, j'espérais être à Kumo pour le lancement de la seconde épreuve. J'engloutis mon repas et fis un bref bisou à mon père qui avait un tablier et préparait un repas spécial pour se soir, un truc à faire chauffer toute une après-midi. Je cria au revoir en fermant la porte et pris la route.
Je franchi assez rapidement les portes de Konoha et comme prévu, je quitta le sentiers pour passer par la forêt, étant un ninja je n'avais pas de soucis à me déplacer d'arbre en arbre. J'avais déjà calculé mon itinéraire en fonction de ce raccourcis et j'étais assez déçu de ne pas trouver un autre raccourcis qui réduirait mon temps de voyage encore plus. Je mangea le soir dans une auberge de route. J'y fis la rencontre d'un jeune homme qui s’assit à une table voisine de la mienne. Il ouvrit une carte sur la table après avoir posé un gros sac à dos bien chargé. Il se demandait à voix basse où il était. Je lui proposa mon aide :
« Bonsoir, excusez moi je sais où nous sommes, je peux vous montrer. Vous allez où ? -Je me rend au village de Konoha, merci vraiment de m'aider je ne suis pas de la région... »
Je me leva et regarda au dessus de son épaule, mes cheveux, assez long tombèrent dessus et je les attrapa pour les tenir d'une main derrière la tête :
« Nous sommes là. Et Konoha est ici, je me rend à Kumo pour l'examen Juunin moi donc j'ai traversé par la forêt mais parce que je connais la région, prenez la route principale, vous suivez le sentier et à cette intersection, vous prendrez en gauche puis après une petite marche vous atterrirez devant les portes du village. -Oh merci, vraiment, je vais le noter. Vous avez manger ? Parce qu'on pourrait manger ensemble ? -Non je n'ai pas manger et oui je serais ravis de manger avec vous »
Je lui souris de toute mes dents, un sourire charmeur au possible. Nous avons longuement parlé et longuement bu... Plus bu que parlé d'ailleurs jusqu'à ce que l'aubergiste nous oblige à quitter les lieux. Nous sommes allé dormir, ensemble, mais nous n'avons rien échangé, pas même un baiser. Le matin, l'aurore me réveilla, j'avais mal à la tête mais il fallait vraiment que je parte. Je lui laissa un papier avec écris l'adresse d'un bar de Konoha, on s'y retrouverait peut être après tout.
Je laissa donc le jeune homme dormir et je repris la route.
Arrivé au Domaine Futae, je me suis vite dirigé vers le complexe d'examen, à l'entrée je bouscula un petit garçon et le rattrapa en prenant sa main avant qu'il ne tombe par terre.
« Je suis désolé ! Ça va bientôt commencer il faut se dépêcher »
Maître du Jeu
Messages : 703
Sujet: Re: Vie de spectateur Lun 4 Juil - 17:28
C’était l’heure… Après avoir expliqué le principe de l’épreuve aux participants, Jinkaku avait mené les spectateurs à travers ses jardins à la Kumojin jusqu’à parvenir à une sorte de kiosque en plein milieu de fleurs un peu plus colorées que les autres. Après avoir descendu une quinte de marches, ils rentrèrent finalement dans ce qui s’avéra être une gigantesque salle de cinéma. Un nombre incalculable de fauteuils qui avaient l’air des plus confortables, et dont les couleurs étaient aussi variées que celles des uniformes de la garde du Futae, faisait face à un grand écran encore éteint. Jinkaku s’avança dans les rangs afin de rejoindre le tout premier, invitant ses hôtes à faire de même. Les cinq sièges les plus proches de l’écran avaient quelque chose de particulier… D'un blanc laiteux, sobriété rarement retrouvée au domaine, ils étaient cependant incrustés d’une volumineuse pierre précieuse. Respectivement une émeraude, un saphir, une citrine, un ambre et une aigue-marine. Probablement d’une valeur inestimable, ces bijoux permettaient de distinguer les sièges des différents Kages. La circulation dans la pièce était encore très perturbée, et beaucoup de gens affluaient. Jinkaku attendit au moins que tous les Kages soient installés avant de s’assoir lui-même.
Quelques instants plus tard, la cheffe de sa garde, cette femme vêtue d’une fine tenue rose bonbon avantageuse, parcourut l’avant de la pièce pour venir souffler quelques mots à l’oreille de son supérieur. Cette messe-basse esquissa un sourire joueur aux lèvres du maître des lieux. Il tapota amicalement l’épaule de son garde féminin avant de pointer le grand écran du doigt. La femme regagna une salle annexe et, une minute après cet incident, la lumière du moniteur éclaira les visages des spectateurs, les éblouissant un court instant. A la surprise générale, le contenu diffusé n’avait a priori aucun rapport avec la deuxième épreuve de l’examen : on pouvait contempler les déplacements d’un homme qui se voulait discret, mais qui était filmé à son insu par des caméras de dernier cri directement camouflées dans les murs des couloirs qu’il traversait en silence. Cela ne sautait pas aux yeux, mais on lui avait confirmé qu’il s’agissait d’Ushi Haburame, un shinobi de Kiri. Jetant un regard avisé à la Mizukage, Jinkaku afficha un sourire carnassier assez peu naturel en se munissant de son micro, dissimulé dans son accoudoir. L’assemblée jusque là bruyante, dégageant constamment un grésillement d’impatience et de curiosité, s’était tue en remarquant l’attitude du Futae. Tout le monde pouvait entendre ses paroles.
- Me voilà un peu offensé, Mizukage-sama. Je vous ai offert, à vous et à tous vos shinobis, mon hospitalité. Et c’est ainsi que vous me remerciez ? En fouillant dans des affaires qui ne vous regardent aucunement ? Puisque c’est la vérité que vous désirez, qu’il en soit ainsi. Hier soir, un Nukenin s’est infiltré dans le palais et a tenté de mettre fin à mes jours. Fort heureusement, mes réflexes et mes compétences de shinobi sont encore avisés. Le cadavre qu’a découvert votre subalterne est celui de ce déserteur. J’ai commandé à mes servants de taire l’affaire afin de ne pas inquiéter les foules : la situation est tout à fait sous contrôle. Je m’efforcerai d’ordonner à mes hommes de ne pas se montrer plus cruels avec les candidats de Kiri pour cette épreuve, mais je compte sur vous pour vous tenir à carreau, dorénavant. Oh, et vous pouvez garder le macchabée. Je n’ai rien à cacher, voyez-vous…
La gêne. Telle était l’ambiance qui régnait désormais dans la salle des caméras. Pourtant, Jinkaku n’avait pas laissé le temps aux excuses et aux émulsions, donnant le départ de la deuxième épreuve quelques instants après sa tirade. Désormais, l’écran était scindé en une dizaine de rectangles plus petits, mais cependant assez grands pour comprendre toutes les actions qui s’y déroulaient. Chaque rectangle montrait l’évolution d’un binôme, et on n’en perdait pas une seule miette, à croire qu’il y avait dans ces jardins plus de caméras que de feuilles. Parfois, lorsqu’un binôme entrait en action, la taille qu’il occupait sur l’écran géant augmentait, diminuant celle des rectangles des binômes moins actifs. Ce spectacle palpitant, qui montra des épreuves aussi variées qu’ardues, ne laissa pas de place au secret.
Le soleil resplendissait de milles feux haut dans le ciel, on peinait à croire qu'il n'était que huit heures du matin. La deuxième épreuve était sur le point de commencer et le jeune Korutshi Mioka ne comptait pas en manquer la moindre miette. N'ayant pas eu la chance d'être désigné comme participant, le garçon de la brume était tout de même venu accompagné de son sensei et de son équipe en tant que spectateurs. Un vrai privilège pour le récent promu qui espérait pouvoir prendre des repères en vu de ses futurs examens.
Perdu dans le méandre de ses pensés, le gamin au regard livide avançait bêtement tout en suivant le mouvement de foule en direction de la salle des caméras. Grand penseur, le petiot accordait plus d'importance à ses rêveries qu'à sa propre vision du monde, allant jusqu'à percuter un homme sans faire attention. Chutant tel un mouchions, Korutshi fut secouru de justesse par une main bienveillante l'épargnant d'une gamelle des plus ridicules. Clignant vivement des yeux, son regard pâle s'effaça comme si l'enfant reprenait conscience du monde qui l'entourait.
— Merci m'sieur, et désolé !
Observant rapidement les lieux, le gamin ne tarda pas à remarquer l'absence de ses camarades, c'était-il égaré ? Cet adulte semblait aimable et rester auprès de lui paraissait la chose la plus sûre à faire, du moins s'y l'enfant ne s'était pas trompé sur son compte...
— Je suis désolé ! Ça va bientôt commencer il faut se dépêcher.
Acquiesçant légèrement de la tête, le garçon remarqua bien vite le bandeau qu'arborait le shinobi, il venait de Konoha... Le jeune Mioka s'empressa de cacher le sien de la façon la plus naturelle et subtile possible, afin d'éviter les doutes à son égard. Bien que le Kiri-jin avait eu la chance, de par son grade au moment des faits, de ne pas être mêlé à la guerre, celui-ci restait tout de même anxieux vis-à-vis des pensées du ninja à l'égard de son village. Cela allait-il lui porter préjudice ?
Une fois arrivé dans la salle des caméras, Korutshi ne retrouva toujours pas ses collègues et décida à la hâte de s'asseoir aux côtés de sa nouvelle rencontre. Dégainant ses cartes de renseignements, le gamin plein de ressources était prêt à noter le maximum d'informations que les écrans allaient lui offrir, hélas le spectacle fut tout autre...
— Me voilà un peu offensé, Mizukage-sama. Je vous ai offert, à vous et à tous vos shinobis, mon hospitalité. Et c’est ainsi que vous me remerciez ? En fouillant dans des affaires qui ne vous regardent aucunement ? Puisque c’est la vérité que vous désirez, qu’il en soit ainsi. Hier soir, un Nukenin s’est infiltré dans le palais et a tenté de mettre fin à mes jours. Fort heureusement, mes réflexes et mes compétences de shinobi sont encore avisés. Le cadavre qu’a découvert votre subalterne est celui de ce déserteur. J’ai commandé à mes servants de taire l’affaire afin de ne pas inquiéter les foules : la situation est tout à fait sous contrôle. Je m’efforcerai d’ordonner à mes hommes de ne pas se montrer plus cruels avec les candidats de Kiri pour cette épreuve, mais je compte sur vous pour vous tenir à carreau, dorénavant. Oh, et vous pouvez garder le macchabée. Je n’ai rien à cacher, voyez-vous…
Un peu surpris par toutes ses révélations, le Kiri-jin était un peu gêné par la scène et regarda son acolyte d'un air désabusé.
— Je sais qu'on est chez lui mais ce m'sieur Futae semble ne pas rigoler en matière de vidéos surveillances. Il a même réussi à berner Kiri... D'ailleurs pourquoi nous a-t-il caché cette attaque et avoir prétexté à une piqûre..? T'en penses quoi toi ?
Le garçon de la brume venait de révéler des choses pour le moins intéressante à l'Uzumaki, qui étant nouveau venu, n'avait surement pas connaissance de ces mésaventures. Quelles allaient être ses réactions ?
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 7 Juil - 23:24
Dans la salle ou étaient rassemblés les spectateurs, Drychda s'était assise sur le siège qui lui était réservé. A ses cotés, les autres Kages avaient pris place sur leurs fauteuils respectifs. Alors que l'épreuve s’apprêtait a commencer, l'image d'Ushi Haburame, rodant dans des couloirs, apparu a l'écran. Jinkaku Futae prit alors la parole, se servant d'un micro pour amplifier le son de sa voix.
_ Me voilà un peu offensé, Mizukage-sama. Je vous ai offert, à vous et à tous vos shinobis, mon hospitalité. Et c’est ainsi que vous me remerciez ? En fouillant dans des affaires qui ne vous regardent aucunement ? Puisque c’est la vérité que vous désirez, qu’il en soit ainsi. Hier soir, un Nukenin s’est infiltré dans le palais et a tenté de mettre fin à mes jours. Fort heureusement, mes réflexes et mes compétences de shinobi sont encore avisés. Le cadavre qu’a découvert votre subalterne est celui de ce déserteur. J’ai commandé à mes servants de taire l’affaire afin de ne pas inquiéter les foules : la situation est tout à fait sous contrôle. Je m’efforcerai d’ordonner à mes hommes de ne pas se montrer plus cruels avec les candidats de Kiri pour cette épreuve, mais je compte sur vous pour vous tenir à carreau, dorénavant. Oh, et vous pouvez garder le macchabée. Je n’ai rien à cacher, voyez-vous…
La situation aurait sans doute fait rougir n'importe qui, mais la Mizukage, chez qui toutes émotions étaient absentes comme d'habitude, resta de marbre et se mit a réfléchir a toute vitesse.
Comment le soit disant Raikage pouvait il savoir que l'espion envoyé récupérer le cadavre était de Kiri ? Le masque que le ninja en mission portait sans arrêt devant son visage le rendait non identifiable. Et même si son faciès avait été a découvert, ce n'était pas comme s'il se baladait avec écrit sur son front le nom du village auquel il était affilié. De plus, la Yojimbo ne le savait pas, mais Ushi avait avoué, a un des gardes du domaine, faire parti du village de Suna, et ce juste avant de rencontrer le Tsuchikage. Les gardes n'avaient donc pas pu deviner qu'Ushi était au service de Kiri.
La nouvelle chef des Kirijins railla bien vite la théorie de la trahison. Elle n'avait eu de cesse d'espionner le Haburame a travers ses propres yeux, tout en le suivant de son sixième sens. Si son subalterne avait tenté de retourner sa veste en donnant des informations a l'ennemi, elle se serait sans doute aperçu de quelque chose. Serait il alors possible que le Futae ait un moyen de traquer les anciens Kumojins ? En tout cas, il ne faisait désormais aucun doute qu'il détenait les informations sur ces ninjas relocalisés. Ushi était désormais hors course. Drychda allait devoir choisir un nouvel espion pour épier les manigances du Raikage.
Le Futae, désormais au pied du mur, avait du révéler la vérité sur les événements de la veille. La Yojimbo, elle, n'était en aucun cas prête a le croire sur parole. Le cadavre volé serait bientôt autopsié et les dires de l’hôte seraient confirmés. De plus l'état des blessures renseignerait Kiri sur les capacités de l'homme qui se montrait bien arrogant. Les événements soulevaient d'autant plus de questions. Pourquoi ce ninja avait il tenté d'assassiner l'organisateur du tournoi. Qu'avait il contre lui ? Était il au courant des projets du Futae ? D'autres personnes étaient elle dans le coup ? Ou du moins partageait ce savoir ?
Je m’efforcerai d’ordonner à mes hommes de ne pas se montrer plus cruels avec les candidats de Kiri pour cette épreuve, mais je compte sur vous pour vous tenir à carreau, dorénavant.
Jinkaku sous estimait clairement Kiri, et cela était un avantage non négligeable pour le village de la brume. De plus, il ne se doutait sans doute pas des intentions de la Kyudaime. Une fois que la jeune femme aurait percé a jour les secrets de ce lieu, c'est sans nul doute aux quatre villages ninja que l'usurpateur aurait a rendre des comptes.
Yahiko Uzumaki
Messages : 33
Sujet: Re: Vie de spectateur Lun 11 Juil - 20:53
— Je sais qu'on est chez lui mais ce m'sieur Futae semble ne pas rigoler en matière de vidéos surveillances. Il a même réussi à berner Kiri... D'ailleurs pourquoi nous a-t-il caché cette attaque et avoir prétexté à une piqûre..? T'en penses quoi toi ?
Je fus assez surpris de la tournure des événements et l'attitude de Kiri dénoncé par le Raikage autoproclamé me déçu un peu. Lors de l'attaque de konoha ma famille et moi étions partie un mois entier faire un truc de famille que mon père, tres enthousiaste avait organisé. À vrai dire je n'ai pas vraiment vécu la guerre qui fut une rapide défaite pour le village du feu et mes impact m'ont un peu échappé, ma famille et moi nous sommes vite reconstruit, en peu de temps et avons repris nos vieilles habitudes. Malgré tout mon village avait été détruit et je n'étais pas en droit de rester de marbre et de faire comme si de rien n'était car il y avait bien quelque chose... J'ai eu de la rancoeur et j'ai détesté Kiri un moment, des amis à moi avaient perdu de la famille, leurs parents ou leurs fêtes et sœurs et me dire que cela aurait pu m'arriver à moi me révoltait. Pourtant je suis un bon garçon, juste et je sais très bien que détester Kiri indéfiniment comme le font presque tout les konohajin! Il faut apprendre à pardonner, à faire table rase, à non pas oublier mais accepter le passé car même s'il existe, vivre dedans ne fait jamais de bien. Je sais que c'est dur mais c'est une chose qu'il faut faire ou apprendre à faire! Je regarda donc le petit et lui souris:
"Kiri n'aurait pas dû faire cela c'est évidant et ce n'est pas leurs seules erreurs mais au moins sa leurs apprendra et ils feront plus attention la prochaine fois. Tu as du ramarsue j'étais un Ninja du village de la feuille n'est ce pas... Sache que j'ai pardonné Kiri pour leur attaque, j'ai pardonné après avoir pleuré nos morts. Ce ne fut pas facile mais j'ai réussi"
Mon regard se riva sur les écrans. Je regarda avec grande attention pendant plusieurs minute silcencieuse le déroulement de chaque épreuves. J'observais les mouvements des Ninja, leurs décision en me demandant ce que j'aurai fait à leurs place... Malheureusement j'avais raté les inscriptions, j'étais dégoûté, dire que j'aurai dû etre derrière les écrans... A un moment l'examen se calma et plus ou moins tout les couples se retrouvèrent dans one situations assez ennuyeuse pour les spectateurs: nous. Je m'adresse alors à l'enfant:
"Oh et toi, parle moi de toi, comment es-tu venu? Qui est-tu? Bref dis moi tout!"
Je lui souris pour lui montrer qu'il pouvait avoir confiance même à un inconnu comme moi!
PNJ
Messages : 188
Sujet: Re: Vie de spectateur Ven 22 Juil - 22:14
— Kiri n'aurait pas dû faire cela c'est évidant et ce n'est pas leur seule erreur mais au moins ça leur apprendra et ils feront plus attention la prochaine fois. Tu as du remarqué que j'étais un ninja du village de la feuille n'est ce pas...? Sache que j'ai pardonné Kiri pour leur attaque, j'ai pardonné après avoir pleuré nos morts. Ce ne fut pas facile mais j'ai réussi.
Suite à ces paroles à faire méditer plus d'un, Korutshi ne put s'empêcher de déglutir discrètement. Le discours du jeune homme se voulait surement rassurant et empli de bonté, mais rappeler les erreurs du village de la brume au garçon n'avait pas était des plus bénéfiques pour leur relation. L'interlocuteur du Kirijin n'était pas méchant loin de là. En était-il un homme de confiance pour autant ? Rien n'était encore sûr dans la tête du Mioka...
Coupé dans sa réflexion, l'attention de l'adolescent fut bien vite attirée par les écrans dévoilant à présent la seconde épreuve. Enthousiaste à l'idée des informations qu'il allait pouvoir en tirer, Korutshi ne tarda pas plus longtemps pour inscrire le maximum de chose qui lui était divulgué sur ses différentes cartes de renseignement. Tandis qu'il rédigeait hâtivement sur ses petits cartons, l'enfant fut soudainement interpellé par son voisin...
— Oh et toi, parle moi de toi, comment es-tu venu? Qui est-tu? Bref dis moi tout!
Le jeune Mioka ne put dissimuler sa gêne bien longtemps face à autant de questions et celui-ci répondit tout en bégayant timidement...
— Euh..euh... J'm'appelle Ko..Korutshi Mioka m'sieur. Ch'uis venu avec m.. mon équipe mais je ne la r'trouve plus...
Omettant volontairement l'une des réponses, le Kirijin non pas idiot tenta de faire oublier ce point à l'aide d'une avalanche de questions.
— Et.. Et vous ? Quel est vot'e nom ? Pourquoi vous participez pas ? V'ous êtes déjà haut gradé ?? V'ous semblez d'ja bien fort ! Pou'quoi v'ous êtes là ?
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 1 C - 1 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Mar 26 Juil - 14:28
Grandeur, noblesse, Seconde épreuve et Mystères. L'homme des Hommes s'invite dans la danse.
La nuit avait été coûte et mouvementée notre Samouraï qui avait au préalable dispersé ses ours aux quatre coin du domaine avait fait la rencontre de quelques jeunes pousses de bambous qui sans doute deviendront forte et verdoyante si elles suivaient le bon chemin. Quelques minutes avant le début de la seconde épreuve qui entraideraient les participants dans les jardins de Futae, il avait pris le soin de suivre la foule de spectateur qui était guidée vers la salle communément appelée salle des caméras par les hôtes de cet endroit qui renfermait bien des secrets. C'est ainsi qu'il compris que les habitants et les gardes avaient certainement observé allègrement son escapade nocturne qui faisait suite aux cris étrange qu'il avait entendu en compagnie de Dorumo. Pour passer incognito et ne pas déclencher de vives altercation il ferait mine basse et se comporterait de manière assez civile. Du moins il l'espérait, entamer une guerre ici serait plus que préjudiciable pour le village de Suna et Soufuku Nitobe n'avait pas envie de subir le couru du Kazekage. Munit de son sabre bien rangé et attaché soigneusement à sa hanche gauche l'ambidextre qu'il était s'était aussi jurer de prendre ses fidèles cigarette sans lesquelles. Il était fort probable qu'il s'endorme d'ennui. Bien en marchant derrière ce tas de personne il ne pouvait que constater que l'été approchait à grand pas tant le soleil lui martelait le dos de ses coups vicieux. Sous son Kimono de soie le samouraï ne faisait pas fiers allure en dépensant de nombreux litres de sueurs.
Il arriva face à une grande porte où des gardes les fouillaient et servaient de filtre pour la population. Des précautions qui laissèrent planer un doute chez l'homme que vous connaissez. Pourquoi un tel dispositifs alors que tout paraissait si paisible en ces lieux ? Et bien une fois à l'intérieur il eut le plaisir de tomber sûr une petite dispute entre deux entités Futae en personne et une femme qui possédait une chevelure rousse légèrement flamboyante. Futae était des plus charismatique, de son point de vue personnel l'homme de fer jugeait qu'il possédait cette sorte d'aura que seul les plus grands avaient, les plus grands dont lui aussi faisait partie. Cette femme aussi son regards démontrait qu'elle était sans doute un adversaire de taille. Il fut d'autant plus stupéfait lorsqu'il eu ouïe de la bouche du grand Maître qu'elle était Mizukage ? Aizen avait-il changer de corps lui aussi ? Une mode ces derniers temps me diriez vous. Mais après avoir analyser la personne grâce à ses dons sensoriels le samouraï eut le bon plaisir de découvrir que la brume avait changée de tête pensante voilà sans doute l'explication qui découlait de son interlude avec cette étrange panthère Kirijin. Quoi qu'il en soit il parlerait plus tard à cette douce amazone qui retenait là toute son attention sans pourtant avoir échanger ne serait-ce qu'un regard avec l'idole des jeunes Sunajins. Il pris place plus loin, dans cette vaste salle aux fauteuils de velours. La discrétion de mise il s'assit paisiblement scrutant l'écran géant qui était décomposé en une multitude de petits écrans qui eux, donnaient une vue d'ensemble sur les participants du second acte. Mais avant que le spectacle ne puisse commencer l'atmosphère fut perturbée par quelques discussion ce qui eut le don d'agacer notre bretteur fétiche qui réclama alors.
- Un peu de silence ne serait pas de mise jeunes gens !
Il se concentrait alors sur la perspective qu'allait lui offrir cette épreuve analysant avec soin les forces des autres villages mais surtout veillant à ce que ses petits protéger aillent au mieux. Évidement il n'avait pas prêter son intention sur la pancarte qui interdisait de fumer dans la salle. Et lorsqu'une hôtesse aux formes plantureuses vint à lui il, elle lui affirma que la tabac était proscris ici tandis qu'elle lui demanda si il voulait profiter des services du chef cuisinier que l'organisation avait pris soin de commander. Ce que l'ancien Kazekage refusa part méfiance de ce retrouver drogué voir pire encore, empoisonné. La luminosité baissa en intensité pour laisser place au spectacle s'affichant sur l'écran géant. Il reconnut cette Konohajin qu'il avait rencontré la veille ainsi que Dorumo qui faisait équipe avec ce gringalet d'Iwa rencontrer la nuit dernière et qui avait faillis être lacéré par le tranchant du Nitobe. L'épreuve avançait à grand pas certains perdus dans un désert quand d'autre rencontrer des simulations de meurtre. Étrange et lugubre la suspicion de Soufuku quant au domaine était d'autant plus accrue. Il se leva pour aller assouvir son addiction qui était dommageable pour sa santé qui elle même était devenue pittoresque avec le temps. Assis sur un muret à l'ombre il pris alors une bouffé de fumé inspirant langoureusement le produit nauséabond que procurait sa clope, il sentait en lui comme une extase. Avec l'aide de sa main droite il envoya dans le décors la sueur qui perlait sur son front. Tout en prenant soin de se questionner sur la suite des événements. Néanmoins il fut vite interrompu par la présence d'une aura qu'il semblait déjà connaître.
Un homme qui portait un capuchon approcha accompagné d'un enfant. Il le sermonnait violemment. Le Nitobe ne pouvait entendre ses mots mais à sa gestuelle et son attitude il voyait bien la sévérité de cet inconnu. Lorsqu'ils passèrent devant Soufuku, celui-ci eu l'impression d'entendre une sorte de petit rire narquois. Bien qu'il jugea par la suite qu'il était surtout question de son s manque de sommeil criant à cause des événements qui la veille, avaient pris de stupeur l'ensemble des personnes présentes dans le domaine. En rentrant il aperçu grâce à la retranscription des différentes équipes. Celle où étaient une parfaite inconnu et Yagami. Leur clavaire était de taille... Après quelques heures il se réjouit de voir que Dorumo celui qui peut être deviendrait un jour son successeur être quasiment arrivé à la fin de l'épreuve. Hélas pour notre quarantenaire, il fut marqué par le regard de ce gamin de la roche, ses yeux était perfide, et il sentait la malhonnêteté et Soufuku fut en alerte. Peut être était-il inquiet pour rien ? Peut être voyait-il juste dans son jeu ? En tout cas il alla vers Futae pour lui demander où se trouvait la sortie des jardins. Mais on lui indiquait alors que l'ensemble des participants était surveillé, et qu'aucun danger ne guettait les jeunes pousses en épreuve. C'est avec plus de peur que de mal que, Soufuku regagnait sa place.
Yahiko Uzumaki
Messages : 33
Sujet: Re: Vie de spectateur Mar 26 Juil - 16:23
— Euh..euh... J'm'appelle Ko..Korutshi Mioka m'sieur. Ch'uis venu avec m.. mon équipe mais je ne la r'trouve plus...
Ce petit garcon était apeuré, il n'avait aucune raison pourtant, je ne suis pas du tout intimident. Je lui souriais continuellement, un sourire réconfortant. Mon image compte beaucoup, je suis un spécialiste de l'image, je suis heureux et gentil mais je sais aussi montrer un faciès qui ne correspond pas à ce que je pense. A ce moment, ma tête aurait plutôt été celle soucieuse parce que mon interlocuteur me cache des choses en me tenant le menton comme un détective. Je commençais à réfléchir sur ce qui avait pu me gêner chez moi. Peut être mes cheveux? Ils étaient assez long pour un garçon et peut être le intimidais-je. Sa réaction n'étais pas celle d'un homophobe...
— Et.. Et vous ? Quel est vot'e nom ? Pourquoi vous participez pas ? V'ous êtes déjà haut gradé ?? V'ous semblez d'ja bien fort ! Pou'quoi v'ous êtes là ?
Il était peut être intimider par ma force? Il me prenait pour quelqu'un que je n'étais pas? Un Ninja exeptionnel? Peut être pensais-y-il que j'étais un puissant uzumaki? Un Hyuga précocement fort? Un uchiha terrifiant? Un senju surhumain? Non je n'étais rien de tout ça. J'étais meme peut être une honte pour konoha...
- Moi je me nomme Yahiko Uzumaki...
Je me doutais qu'il connaissait ce nom, il l'avait probablement entendu au moins une fois, en tout cas j'espérais qu'il n'allait pas me comparer à ce de ceux clans, je ne leurs ressemblais en rien, je n'étais pas exeptionnel comme mes frères et sœurs.
- Sinon j'ai raté les inscriptions et les préliminaires... Je suis vraiment déçu de pas pouvoir y participer et être ici finalement je m'aperçois que sa me fait un peu de mal de me dire que je ne suis pas derrière cette caméra avec un partenaire.
C'était vrai... J'étais vraiment dégoûté! Sa me rendait triste. Alors que j'allais continuer à répondre à ses questions un homme lança:
- Un peu de silence ne serait pas de mise jeunes gens !
Je lui chuchota:
"Viens on va dehors, on va s'amuser un peu!"
Je me leva et me dirigea vers l'extérieur. Lorsqu'on atteins le couloir, je continua à répondre:
- Pour finir, non je ne suis pas très fort, j'ai vingt ans et je ne suis que Chuunin. C'est pas génial. Sinon j'étais venu pour les examens. Je pense qu'inconsciemment je pensais pouvoir y participer meme maintenant...
Je baissa la tête, depuis qu'on parlait je réfléchissais, secondement à la raison pour laquelle il était timide. Et j'avais une idée, je lui posa donc un piège pour voir comment il allait réagir:
- Tiens! J'ai une idée! Quand je suis venu j'ai vu un chariot dans une foret pas loin renversé, dès bandits de chemins sûrement. On pourrait se faire notre propre examen! Vas y met ton bandeau je t'y conduis.
Je souris en coin, serait-ce le fait que je sois un konoha-jin qui le gêne, il m'a demandé mon avis sur Kiri, serait-il un Ninja de ce village.
Spoiler:
Continu le rp jusqu'à l'arrivé au chariot et le début de l'enquête. Je te laisse gérer
PNJ
Messages : 188
Sujet: Re: Vie de spectateur Ven 29 Juil - 18:39
— Moi je me nomme Yahiko Uzumaki...
Ce nom avait une consonance familière pour le jeune Mioka... Qui, tout en se grattant le crâne avec nonchalance, s'efforçait de chercher là où il avait bien pu entendre parler de ce clan, hélas en vain.
— Sinon j'ai raté les inscriptions et les préliminaires... Je suis vraiment déçu de pas pouvoir y participer et être ici finalement je m'aperçois que sa me fait un peu de mal de me dire que je ne suis pas derrière cette caméra avec un partenaire.
Korutshi écoutait d'une oreille attentive son interlocuteur. Lorsque soudain, un homme d'une voix rauque implora le silence dans la salle.
— Viens on va dehors, on va s'amuser un peu !
Tout cela sonnait comme un discours pédophile qui n'épargna pas une énième déglutition de la part du Kirijin. Toutefois, le ninja à la tignasse écarlate avait su piquer la curiosité de l'enfant. Qui, dans une ultime tentative rechercha ses camarades dans la salle. Subissant une nouvelle fois un échec cuisant, le garçon décida de suivre sa récente rencontre à l'extérieur, certain de pouvoir retrouver son équipe dans son aile attitrée une fois l'épreuve terminée.
— Pour finir, non je ne suis pas très fort, j'ai vingt ans et je ne suis que chuunin. C'est pas génial. Sinon j'étais venu pour les examens. Je pense qu'inconsciemment je pensais pouvoir y participer même maintenant... Tiens! J'ai une idée! Quand je suis venu j'ai vu un chariot dans une foret pas loin renversé, dès bandits de chemins sûrement. On pourrait se faire notre propre examen! Vas y met ton bandeau je t'y conduis.
La gorge de l'adolescent se resserra face à ces paroles, était-il démasqué ?! L'homme de la feuille tentait-il de l'amadouer en dehors du domaine pour l'assassiner et venger ses défunts ? Korutshi savait qu'être crédule n'était pas bon mais en devenait-il paranoïaque pour autant ?! Songeant plusieurs secondes sur cette proposition, il décida finalement de le suivre. Après tout l'Uzumaki n'était qu'un simple chuunin ne représentant pas une réelle menace à lui seul.
— Ok m'sieur, ça marche ! Cependant, désolé de vous décevoir mais... J'ai pas mon bandeau étant venu au domaine en tant que civil...
Pas folle la guêpe ! On ne bernait pas un membre de l'illustre clan Mioka avec si peu, la tentative du Konohajin semblait avoir échoué et c'est d'une allure bien plus assurée que l'enfant suivi son compère.
Une fois arrivée à la carriole susnommée, Korutshi entreprit de l'examiner... Remarquant plusieurs coups de fer sur les planches qui la composait, il en déduisit rapidement à une attaque. Un détail étrange le frappa alors, la cargaison était intacte, elle n'avait pas été la cible de l'assaut et quelques gouttes cramoisies perlaient sur le bois...
L'enfant se releva subitement d'un bond avant de dégainer avec ardeur un kunai qu'il pointa vers Yahiko. La paranoïa l'avait finalement gagné et celui-ci pensait à présent que tout ceci n'était qu'un coup monté. Le chariot renversé n'aurait été pour lui qu'une mise en scène placée afin de lui occuper l'esprit tandis que l'homme de la feuille lui extirpait la vie. Et si son équipe avait subi le même sort ? Expliquant ainsi le sang retrouvé, la marchandise toujours présente sur la scène et leur disparition...!
— Qu..qu'est-ce que vous m'voulez !? Bégaya-t-il tout en tremblotant.
Elle était là… oui, elle était là, juste devant ses yeux. Depuis le début de l’épreuve, Ayame Nari n’avait cessé d’observer la Kazekage, assise confortablement au premier rang. Elle observait l’écran, insouciante. Ou plutôt trop soucieuse du sort de ses protégés pour couvrir ses arrières. A cause de l’incident de la veille, la servante n’avait pas eu l’occasion de toucher un mot à Jinkaku au sujet de l’expédition nocturne de Suna. Et il était trop tard pour lui en parler. Trop tard, car Ayame ne pourrait pas rêver d’une meilleure occasion pour rétablir l’ordre. Les secrets qu’avait découverts la dirigeante du désert resteraient enfouis, avec elle, six pieds sous terre. Elle comptait bien profiter du manque de vigilance de Yumi Esuki.
Ainsi, elle se retira en coulisses, approchant des plans de travail auxquels s’affairaient d’autres servants du domaine. D’un coup d’oeil furtif, elle devina qui s’occupait des rafraîchissements des Kages. Ceci fait, elle pria sa collègue de la laisser faire et insista en inventant que Jinkaku lui avait donné une mission de la plus haute importance. Pourtant, il n’en était rien : elle aurait à ce moment dû se contenter de remplir son rôle de soubrette. Mais elle en avait assez. Elle voulait faire part de sa détermination et de sa foi à son Maître. Il finirait par savoir qu’elle était responsable de tout cela, et il la récompenserait certainement gracieusement. «Toute vie a son importance». Cela n’excluait pas l’hypothèse qu’une existence pouvait devenir exceptionnelle de par sa mort.
Ayame observa attentivement le plan de travail : sur un plateau d’argent se trouvaient quatre verres embellis par de multiples dorures, et surtout par une pierre précieuse colorée. A l’instar des fauteuils du premier rang de la salle des caméras, ce majestueux service semblait réservé aux Kages. Elle remplit chacun de ceux-ci d’un jus de fruit désaltérant et prit soin d’ajouter à celui qui portait une citrine une mixture concoctée par ses soins à l’aube… Un mélange de plantes qu’on ne trouvait qu’à Kaminari et dont le dosage si subtile rendait le tout dangereusement mortel. Elle mélangea le tout avec une cuillère d’argent trouvée dans un tiroir quelconque, puis s’empara du plateau. Quelques instants plus tard, Ayame se situait au premier rang, distribuant avec un grand sourire ces verres aux Kages.
- Jus d'oranges fraîchement cueillies et pressées. Elles viennent de nos jardins !
Des jardins à la Kumojin, ou bien de l'effroyable dédale dans lequel évoluaient les participants de l'examen ? Une réponse valait mieux que l'autre. Enfin, tout dépendait du point de vue. Ayame accéléra le pas pour retourner dans les coulisses, mais elle décida de rester devant la porte, trop excitée à l’idée de contempler la mort d’une des plus grandes figures de l’histoire du monde. Bonne nuit, Yumi Esuki…
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 1 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Mar 9 Aoû - 10:24
La nuit avait été longue. J’avais peiné à fermer l’oeil après l’incident survenu plus tôt dans la soirée, un sentiment d’anxiété magnifié par le mauvais présage qui m’était apparu en rêve et qui me torturait d’ores et déjà le cerveau. Ce qui se tramait à Kumo dépassait mes attentes : les flux migratoires survenus de manière incongrue de nombreuses années auparavant étaient forcément liés aux activités de Jinkaku Futae. Son nom était totalement inconnu du monde shinobi, et même Naeko semblait l’ignorer : cet homme avait donc bâti sa fortune et sa célébrité sur la tragédie de Kaminari. Il ne restait plus qu’à deviner ses réels objectifs… Sans oublier cette histoire de culte que Shinki venait de découvrir derrière les portes condamnées du deuxième étage : avait-elle un rapport avec tout cela ? Les enjeux de ce mystère commençaient doucement à se dessiner dans mon esprit qui s’embrumait pourtant de mon manque de sommeil. Cet état de fatigue m’amena à divaguer à propos de sujets aussi riches que variés. Je repensai par exemple à Zitch Fumetsu, ce garçon maladroit de Kumo qui avait participé à la capture de Sanbi. A l’époque, il ne m’avait pas laissée indifférente… Mais des tumultes d’eau avaient coulé sous les ponts depuis : j’avais mûri, mon excès de lucidité m’empêchant de m’amouracher d’un homme, et j’ignorais même ce qu’il était advenu de lui. Était-il en vie, quelque part dans ce monde, ou avait-il succombé dans cette enquête que je m’évertuais à élucider ? Malgré ma tourmente, je finis par m’endormir sans même rêver de l’Enfant Maudit, ni de Jinkaku, ni de personne d’autre. Mon esprit n’appartenait qu’à mon repos.
Le lendemain matin, je me réveillai tôt pour accompagner mes favoris. Une ambiance joviale régnait au palais, comme si le cri de la veille n’avait jamais vraiment eu lieu, ou comme si tout le monde gobait cette histoire de piqûre. J’ignorais ce qui m’effrayait le plus : l’éventualité que les civils soient aussi crédules, ou celle qu’ils soient tous dévoués corps et âme à Futae. La formation de binômes parmi les participants me laissa quelque peu dubitative : allait-il s’agir de combats en duos, ou d’une épreuve tout autre ? Seul l’avenir me le dévoilerait. Et l’avenir proche, d’ailleurs : quelques instants plus tard, nous fûmes amenés dans une sorte d’observatoire baptisé «salle des caméras». Un lieu qui soulignait le manque d’intimité dont nous disposions, comme si nous étions constamment observés par les hommes du grand manitou qui organisait l’examen : m’avait-on surprise en train de rôder dans le deuxième étage, hier soir ? Certainement. D’un autre côté, Jinkaku désirait-il sincèrement garder cette vénération cultiste secrète ? J’en doutais sérieusement, étant donné qu’il n’avait pas pris davantage de précautions pour nous la cacher. Je cessai tant bien que mal de me poser des questions afin de me concentrer sur la deuxième épreuve.
Confortablement installée dans mon fauteuil personnellement aménagé, je profitai du discours de présentation du «Raikage». Nous apprîmes donc qu’il s’agirait d’une épreuve de survie en milieu hostile. Cependant, un petit incident vint perturber le début de l’épreuve, nous permettant de mettre au clair le petit jeu de Jinkaku : Kiri avait visiblement envoyé une escouade d’Anbus en récupération d’informations, ce qui leur permit de mettre la main sur un cadavre. Quelqu’un était donc bel et bien mort, hier soir… Un déserteur de Kumo, soi-disant. Il considérait donc les anciens Kumojins comme des Nukenins ? Si c’était bien le cas, Naeko était peut-être en danger. Je devais redoubler de prudence pour m’assurer de sa protection. Cette manigance révélée au grand jour, nous aperçûmes les binômes sur un écran géant scindé en plusieurs parties. Shinki était apparié à un Kirijin, Dorumo à un Iwajin, Yagami et Fûu à des Kumojins, et Maigo à un autre Iwajin. Néanmoins, celle-ci fut vite rapatriée à l’infirmerie du palais puisqu’elle semblait avoir fait une crise d’angoisse. Je ne pus m’empêcher de soupirer, repensant à mon manque de sérieux lorsque j’avais toléré la participation de cette sauvageonne. De toute évidence, elle ne savait pas comment se comporter en société, et je devais faire de son cas une priorité lorsque nous serons rentrés à Suna.
L’épreuve suivit donc son cours, exposant les candidats à des pièges plus cruels les uns que les autres. Cependant, mon inquiétude atteignit son pic uniquement lorsque le partenaire de Dorumo tenta de s’en prendre à lui. Fidèle à son Kage, ce garçon à la chevelure ardente avait fait preuve d’une sournoiserie sans pareille. Je scrutais l’écran pour ne pas louper une miette de ce qui arrivait à mes protégés, ce qui me poussa indirectement à baisser ma garde. Ainsi, lorsqu’une serveuse apporta aux dirigeants des villages des verres personnalisés remplis de jus de fruits, mon attention était bien retenue ailleurs. Sans quitter Dorumo, Shinki, Yagami et Fûu des yeux, je portai donc ma coupe à mes lèvres, me délectant de cette boisson pleine d’arômes. Alors que les premières notes fruitées exaltèrent mes sens, l’arrière-goût qui vint ensuite m’arracha une grimace. Il ne s’agissait ni d’amertume, ni d’acidité… Mais à quoi était donc due cette imperfection ? Je commençai seulement à envisager le pire, mais il était trop tard : tout alla bien trop vite. J’eus l’impression que ma gorge avait enflé, m’empêchant peu à peu de respirer. Je me levai avec précipitation, mais retombai à genoux sans avoir la force de me redresser. Je tremblai de tout mon corps, finissant allongée au sol sans que je ne m’en rende compte. Alors que mon coeur battait à un rythme incommensurable, je multipliais les spasmes sans pouvoir agir. Je me retrouvais à la merci de mon entourage.
Drychda "Lilith" Yojimbo
Messages : 861
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Mar 9 Aoû - 13:00
Dans la salle des caméras, les spectateurs avaient tous les yeux rivés sur l'écran. Une voix masculine appela au silence deux jeunes hommes qui bavardait grassement. Du coin de l'oeil, Drychda repéra le trouble fête, remarquant sa chevelure d'argent sans y porter plus d'attention. Une serveuse passa dans le champ de vision de la jeune femme avant de lui proposer a boire. La Yojimbo refusa simplement d'un signe de la main. La servante avait seulement fait quelques pas lorsque Drychda entendit les premiers bruit de souffrance de la Kazekage suivit par le son de sa chute.
Drychda examina rapidement les visages autour d'elle en scannant la zone de son sixième sens. Les membres du public regardaient tous dans cette direction, tous, excepté la servante qui continuait sa route. Une longue seconde était passée et personne n'était encore près de la victime pour l'examiner. Drychda ne laisserait personne compromettre les futures négociations entre Kiri et Suna. D'un bond parfait, la nouvelle Mizukage se projeta au coté de Yumi. La samurai sentait ses anbu réagir autour d'elle. Les quatre membres de la garde rapprochée avait entouré rapidement les deux femmes, empêchant quiconque d'approcher.
La main gauche de la Yojimbo faisait pression sur la poitrine de la Kazekage, la maintenant au sol malgré ses spasmes, et sa main droite, auréolée d'un chakra de couleur verte, appliquait la technique d'analyse médicale.
*Maki ! Choppe la serveuse ! Elle ne doit pas quitter la pièce !*
Le message télépathique fut envoyé au destinataire qui se trouvait lui aussi dans la salle. Il ne fallut pas longtemps a la Mizukage pour découvrir le mal qui tuait rapidement l'Esuki. La technique d'extraction de poison fut rapidement mise a exécution, puis la Yojimbo plaça discrètement le poison prélevé dans une fiole qui fut scellé a son poignet, avant de commencer a appliquer la technique de guérison mystique.
La Mizukage leva les yeux vers le Futae.
_ Rien a cacher, hin..?
Ashiro Ryuka
Messages : 994
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 2 S - 5 A - 1 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 11 Aoû - 12:51
En route pour Kumo !
Ashiro RYUKA « Godaime »
Team Cristal « Iwajin »
Ashiro était intrigué par le message que le dénommé Ushi lui avait laissé. Ce ninja de Kiri était plus qu'inquiétant mais il ne lui apprenait rien. Ashiro se doutait bien qu'il se tramait quelque chose de pas net. Après tout, toute cette perfection d'un autre temps et cette propreté ambiante laissait présager un évènement terrible à venir. Heureusement, dans toute cette atmosphère de tension politique et militaire il y avait une chose qui ravissait le Tsuchikage.
Mon projet... Il est enfin terminé... Je vais enfin pouvoir changer de corps...
Ashiro était en même temps excité à l'idée de vivre pour la première fois cette nouvelle expérience mais aussi soulagé de savoir qu'il avait enfin mit un terme à cette timeline si commune au commun des mortels : la mort. Il ne pouvait pas hélas changer de corps tout de suite, le cas échéant, le double qu'il utilisait actuellement se briserait et cela inquiéterait inutilement ses ninjas. Il décida de contacter son équipe scientifique. Le Tsuchikage se dirigea dans son bureau personnel puis activa sa tablette de cristal :
Bien, vous devez sûrement me voir au travers de vos moniteurs de travail. J'ai appris la bonne nouvelle et la réussite de votre projet. Vous aurez le droit à une ration supplémentaire de nourriture mais aucun de vous ne sortira tant que ma conscience n'aura pas été transféré avec succès dans ce nouveau réceptacle. Sachez que si c'est une réussite, il se peut que nous soyons à l'aube d'une nouvelle ère. La renaissance du clan Uchiha au sein du village d'Iwa sera alors possible. Nous nous occuperons des préparatifs de mon transfert à mon retour à Iwa. En attendant profitez de vos rations supplémentaires et dégustez les. À bientôt !
Quand la communication se coupa, Ashiro éclata de rire. La mine déconfite de ses scientifiques le faisait rire, il sentait qu'ils avaient l'espoir d'être libéré à la fin du projet. Il était hors de question qu'ils révèlent à qui que ce soit la nature de ce projet et il était dans la logique des choses pour Ashiro qu'il faille les éliminer une fois sa conscience transféré. Ashiro pouvait aussi décider de les garder en captivité jusqu'à la fin de leur vie pourqu'ils travaillent pour lui, il y réfléchirait à son retour pour Iwa. Il se leva et pris la direction de la salle des caméras. C'était une salle qui permettait aux spectateurs d’apprécier la seconde épreuves. Il espérait que ses shinobis ne l'ait pas déshonoré d'une défaite mais le premier tour s'était bien passé pour la majorité d'entre eux, il n'y avait pas de raison.
En entrant dans la salle, plus grande que ce qu'il avait pensé et noir de monde, il se dirigea vers la place qui lui était réservé aux côtés des autres Kage. Il se figea légèrement et tressailli quand il vit qu'un des Kage portait le visage de son ancienne élève Yumi Esuki. Il continua à avancer malgré tout et s'assit proche du Mizukage, plusieurs places vide autours de lui sûrement attribué à sa garde rapproché. Il toisa de loin Yumi qui semblait avoir beaucoup mûrit depuis la dernière fois. De toute façon son enveloppe réelle n'était pas ici, rien de ce qui pourrait lui être infligé ne pourrait l'atteindre. Il était arrivé en retard et avait donc pas assisté à la scène du Raikage, il ne comprenait donc pas pourquoi ici aussi il régnait une tension. Une serveuse lui tendit avec gentillesse un jus de fruit. Une fois le breuvage distribué elle se dirigea vers la sortie. Il but d'une traite le breuvage avant de plonger son regard vers les différents écrans qui permettait aux spectateurs de visualiser les candidats en temps réel. Il était fier de voir les différents comportement de ses Iwajin, notamment Fuko qui s'apprêtait à combattre une violoniste ninja lorsque soudain tout changea brutalement autours de lui. Les Kage se mirent à feindre des mines de visage des plus bizarre, ils agrippèrent ce qu'ils pouvaient autours d'eux avant de s'effondrer par terre.
Du poison ?!
La Mizukage, étrangement, avait l'air de s'en sortir toute seule entouré de ses ANBU. Il redoubla d'inquiétude en voyant son ancienne pupille sombrer. Il se leva précipitamment et fonça jusqu'à elle :
Je suis médecin ! Je vais la soigner poussez vous !
Il ne se ménagea pas puis dégrafa les vêtements de la belle blonde jusqu'à montrer sa poitrine nu.
Maintenez la, elle ne doit pas bouger durant l'opération !
Les personnes autours de lui s'exécutèrent tant bien que mal pour la sauver en la maintenant. Ashiro décida d'utiliser la technique médicale de ralentissement des battements de cœurs dans un premier temps afin de ralentir la circulation du sang de Yumi et éviter que le poison ne s'infiltre plus dans son organisme. Le poison ne l'avait pas atteint, étrange... Ashiro regarda brièvement les paupières de Yumi, elle était en train de s'étouffer petit à petit. Il positionna la tête de l'empoisonné en arrière afin de stabiliser sa respiration et de positionner sa trachée correctement. La Mizukage avait déjà extrait le poison, elle s'en était bien sorti. Hélas, il le savait, le poison utilisé n'était pas anodin et il ne suffirait pas d'une technique telle que celle ci pour l'empêcher d'agir. Il utilisa sa montre pour communiquer :
Ein, il s'agit d'une urgence, j'aimerai que tu viennes sur les lieux pour assurer ma sécurité. Quelqu'un a tenté de tous nous empoisonné. Du moins le Kazekage est touché.
Ashiro se questionna de nouveau sur son immunité au poison... Peut être que son enveloppe qui n'était pas à 100% humaine mais relevait plus de l'humanoïde en cristal l'avait sauvé. Il était vrai qu'il ne se nourrissait et ne buvait que pour sauver les apparences, sous cette forme, il n'en avait pas besoin.
Tiens bon Yumi.... Mizukage, vous avez fait un excellent travail en la soignant dans l'urgence de ce poison, je prend le relais.
Il savait que Yumi allait le détester pour ça mais il n'avait pas le choix... Il sorti une autre fiole rempli d'un sérum cristallin, c'était le seul moyen d'endiguer le poison le temps qu'il trouve un antidote. Il injecta le sérum de cristal dans le corps de la Kazekage. Il utilisa ensuite sa technique de soin Shoton pour activer le sérum.
Voilà... Tu devrais te sentir mieux...
Maître du Jeu
Messages : 703
Sujet: Re: Vie de spectateur Dim 14 Aoû - 14:57
Le chaos. Cet événement jusque là maîtrisé d’une main de maître par Jinkaku Futae s’était relâché à cause de l’excès de zèle d’une simple servante. Lorsqu’il vit la Kazekage se contorsionner, l’hôte de l’examen serra sévèrement la mâchoire, empli d’une haine incomparable. Il ne comprenait pas : qui avait pu faire une chose pareille ? Qui avait pu compromettre Ses plans d’une manière aussi grotesque ? Alors qu’il tenait à peine en place sur sa chaise sertie d’une aigue-marine, Jinkaku se vit tacler par la Mizukage, qui lâcha d’un air narquois, bien que plein de reproches :
- Rien à cacher, hein ?
Il serra le poing, enrageant de plus belle. Il n’en pouvait plus de jouer ce double jeu. Il n’en pouvait plus de porter ce masque lourd, si lourd qu’il abaissait son cou telle une potence. L’espace d’un instant, il eut l’envie de laisser tomber les bonnes manières, et de simplement faire valoir sa supériorité et celle de ses troupes. Mais il ne le pouvait pas, on le lui avait interdit. Il prit une grande inspiration avant d’expirer tout autant, une manière sûre de garder son calme.
- Il doit s’agir d’un malheureux malentendu… Des soins seront fournis à la Kazekage, elle s’en sortira. Anira, attrapez-la. ordonna-t-il simplement à l’intention de sa cheffe de garde.
La femme aux vêtements roses se jeta avec précipitation sur Ayame Nari, la responsable de tout ce désordre. Elle y parvint bien avant Maki Yé, le subalterne lyrique de Drychda Yojimbo. Elle profita de cette avance pour exercer une prise ferme de laquelle la servante ne pourrait se défaire. L’instant suivant, un groupe de gardes du corps colorés avait déjà encerclé la fautive, prêts à l’emmener en «lieu sûr». La foule dont les teintes rappelaient un arlequin se déplaça ainsi de manière synchronisée, évacuant Ayame Nari vers le palais.
- Nous nous chargerons du jugement de cette jeune femme. J’ignore ce qu’elle avait contre Yumi Esuki, mais je tâcherai également de le découvrir en temps et en heure. Concernant l’épreuve, je constate que la plupart des binômes sont sur le point de finir… Une calèche les ramènera tous au palais avant la tombée de la nuit. Je vous donne rendez-vous au stade du domaine à neuf heures demain matin pour la dernière épreuve.
Puis Jinkaku se faufila avec sa garde personnelle, bien décidé à s’éclipser sans faire plus de vagues. Il avait plus urgent à traiter que des chamailleries internationales…
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 18 Aoû - 18:17
J'avais loupé absolument tous les événements depuis mon arrivée. À peine assis sur ma chaise, je m'étais endormi, en effet la soirée d'hier avait été fort alcoolisée, et le seul moyen de m'évader de mon insupportable mal de crâne avait été de sombrer des mes cauchemars.
*Maki ! Choppe la serveuse ! Elle ne doit pas quitter la pièce !*
- Hein ?
L'ours avait disparu, laissant la place à une scène des plus chelou. La Kazekage était à terre, tout le monde semblait alarmé, et quelqu'un d'autre avait visiblement chopé la serveuse avant moi. Putain d'ours.
- Excuse-moi Mizu, ça se reproduira pas, foi de kaïra.
Soufuku Nitobe Rang S
Messages : 1949
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 1 C - 1 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 18 Aoû - 23:26
Ô Capitaine mon Capitaine... Ô ma douce retraite envolée...
Le calme revenait dans l’amphithéâtre Soufuku après son escapade qui se termina sur une pause cigarette se concentrait d'avantage sur le déroulement de l'épreuve il fallait admettre que les organisateurs ne faisaient pas dans la dentelle. Et que sa génération aurait pu ne pas réussir ne serait-ce que de franchir un obstacle de ce jardin décidément bien farfelue. Son siège de velours rouge qu'il avait observé alors que la lumière éclairait encore la salle était d'un confort sans description. Pour lui c'était comme si il était un oisillon qui se tannait dans le soyeux plumage de sa mère. Il était tellement à l'aise qu'une sensation de chaleur interne le fit sourire niaisement. Une serveuse vint à lui une nouvelle fois, et il eut le plaisir de constater qu'il ne s'agissait pas de celle qui la veille était venue rassurer ses troupes et à qui il avait partagé l'un de ses plus profonds secret... Ses crises hémorroïdaires et virulentes qui lui donnaient du fil à retordre. Ce n'était pas non plus celle qui lui avait gentiment dit d'aller allumer sa cigarette à l'extérieur. Non celle-ci était aussi plate qu'une planche à pain pour changer. Elle lui montra une petite carafe blanche au bordures violettes et accompagnée de quelques tasses nacre dont la plus petite était ébréchée, posée sur un plateau d'argent. Lui demandant s'il voulait s’abreuver d'un délicieux thé aux jasmins ? Le samouraï sourcillant et souriant lui montra sa flasque de saké qu'il avait dissimulé dans son Kimono et refusa poliment.
Il se retourna car il senti la présence de certaines personnes arrivant dans son dos et pas des moindres car par dessus son épaule gauche le quarantenaire presqu'assagit avait le plaisir de décrire le Tsuchikage, vraisemblablement il n'avait pas l'air de cette fouine dont lui avait parlée Yumi, non au contraire il aurait pu juré que cet homme avait autant de charisme que lui et c'était un énorme compliment. Il y avait toujours cette femme a la chevelure flamboyante qui était sois disant la nouvelle Empereur de la Brume, il fallait dire que Soufuku aimait particulièrement son regard qui renfermait un certain mystère. A vrais dire cette femme avait dans les yeux la fureur d'un fauve. Mais il fut pris d'un léger fous rire lorsque avec un certaine amusement il la vit pour la première fois dans un rôle si sérieux et officiel. Yumi Esuki dans la peau du Kazekage, elle ne faisait pas pâle figure face à ses homologues. Loin de là l'idée d'un Suna à nouveau sur le devant de la scène i y avait dans l’esprit du bretteur une certaine chaleur et un enthousiasme quant aux futures échéances. Il le savait pertinemment son village était entre de bonnes mains, mains qui accueilleraient avec une grande empathies les plus démunis mais qui au moindre écart sauraient se montrer aussi froides que les places enneigées de son Pays du Fer natal. Il buvait sa flasque observant les grands de ce monde et savourai le début de sa retraite qu'il espérait des plus paisibles.
En se replongeant dans l'intensité du spectacle qu'offraient les divers écrans, il apperçu que Dorumo avait bel et bien terminé son épreuve. Il éprouvait une grande satisfaction qui n'avait comme égal que son légendaire chauvinisme. Hélas la fête ne fut que de courte durée. Les escarmouches entre les piliers présents dans cette sale vinrent à éclater. Facile lorsqu'on rassemblait dans un même lieu les plus imbus des seigneurs. Par curiosité et aussi sans avoué qu'il était plus inquiet de voir ce qu'il pouvait arriver à sa petite protégé et amie il se retourna légèrement la tête pour observer la scène. Et sans dire un mot il tomba de haut, le drame survint sans que personne ne puisse rien y faire. Yumi prise de crampe gastrique se tortillait tel un vermisseaux sur le sol froid de cet amphithéâtre. Malicieusement il pensait en premier temps à une gastro, la nourriture de Suna était particulière et il fallait du temps pour s'y adapter. ♫ Mais cette idée saugrenue lui échappa bien vite pour laisser place au triste constat qui était le suivant. Une personne lui voulait du mal et la présence ici-même de Kirijin et de son ancien mentors n'y étais sans doute pas anodine. Les chamaillerie prirent une ampleurs plus importante et il aperçu la silhouette de Futae quitter la salle. Lui aussi était un suspect et Soufuku allait avoir besoin de l'aide de son fidèle allié qui n'était autre que son Ours Kumatetsu. Il usa de son instinct animal ( Doubutsu no Kan ) et fit parvenir un message d'alerte à son animal. Kumatetsu, lui mit du temps à saisir l'appel, il était plonger dans un rêve ou un homme avait finis par dévorer tout son miel il reconnu entre miles yeux son plus grand rival de toujours Constant... Il l'alerta de manière primitive du danger imminent et ainsi lorsqu'il sera seul les deux pourraient établir une stratégie. Il était déçus...'' On dirait bien que je vais devoir reprendre du service... Yumi tu me revaudras ça ! '' Afin de calmer les ardeurs qu'il pensait de chacun, l'homme au sabre de fer se leva et se dirigea en direction des ses homologues. En tout bon pacificateur il applaudissait lentement, le choc de ses mains servaient allègrement au leitmotiv de son entrée en scène. En entrant en milieux de piste de sa voix monotone mais sérieuse au seuil de l'avertissement il dégaina alors un des monologues dont seul lui avait le secret.
- Yumi je t'avais pourtant mis en garde contre les Wasablés ( les wasablés sont une recette de sablé au wasabi qui sont fort attrayant pour les habitants et visiteurs du Pays du Vent ). Maintenant tu fais presque pitié avec ta crise gastrique... Pauvre de moi... Enfin là n'est pas la question. Messeigneurs je vous demanderai sagement de regagner vos places inutiles ici de déclencher une guerre que vous ne gagnerez pas . Le regard aussi froid que la mort elle-même. Le Neuvième à besoin de repos et un attroupement de la sorte ne lui prodiguerai pas les plus grands soins. Je prendrai charge de la délégation Sunajin. Pour répondre à vos futur question, on me connais comme étant Feu Empereur des Terres de Tetsu no Kuni, Hachidaime Kazekage... Soufuku Nitobe. Ce qui est arrivé à ma consœur est des plus déplorables cependant de nombreuse chose me font penser que le coupable se trouve là parmi vous et tant que l'affaire ne sera pas régler je ne vous laisserai plus approchez de Yumi Esuki. Soit je vais vous réitérer ma demande sagement, regagnez vos place nos jeunes pousses ont sans doutes finis leurs épreuves.
Le regard d'un fauve il analysait les chefs présent ici avec lui la suspicion empestait dans cette pièce et le samouraï n'avait pas encore dit son dernier mots. Cependant lorsqu'il fit son discours il ne remarqua pas l'attitude de cet homme dans l'ombre qu'il avait précédemment croisé, celui qui portait un masque blanc avait eu un léger petit rire mesquin avant de disparaître lorsque le samouraï eu pris la parole.
Spoiler:
90% de chakra restant.
Drychda "Lilith" Yojimbo
Messages : 861
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Ven 26 Aoû - 12:04
D'un signe de tête, Drychda avait ordonné a ses gardes de laisser passer le Tsuchikage. Alors qu'elle s'éloignait elle même de la victime, celui ci s'était empressé de prendre la relève, apportant des soins plus élaborés a l'Esuki, gisant toujours sur le sol.
Le Raikage chercha immédiatement a se dédouaner de toutes fautes :
_ Il doit s’agir d’un malheureux malentendu… Des soins seront fournis à la Kazekage, elle s’en sortira. Anira, attrapez-la.
La dénommée Anira fut plus rapide que Maki, accomplissant sa tache avant que le Kirijin ne réagisse.
_ Nous nous chargerons du jugement de cette jeune femme. J’ignore ce qu’elle avait contre Yumi Esuki, mais je tâcherai également de le découvrir en temps et en heure. Concernant l’épreuve, je constate que la plupart des binômes sont sur le point de finir… Une calèche les ramènera tous au palais avant la tombée de la nuit. Je vous donne rendez-vous au stade du domaine à neuf heures demain matin pour la dernière épreuve.
C'est a cet instant qu'intervient Soufuku :
_ Yumi je t'avais pourtant mis en garde contre les Wasablés. Maintenant tu fais presque pitié avec ta crise gastrique... Pauvre de moi... Enfin là n'est pas la question. Messeigneurs je vous demanderai sagement de regagner vos places inutiles ici de déclencher une guerre que vous ne gagnerez pas . Le Neuvième à besoin de repos et un attroupement de la sorte ne lui prodiguerai pas les plus grands soins. Je prendrai charge de la délégation Sunajin. Pour répondre à vos futur question, on me connais comme étant Feu Empereur des Terres de Tetsu no Kuni, Hachidaime Kazekage... Soufuku Nitobe. Ce qui est arrivé à ma consœur est des plus déplorables cependant de nombreuse chose me font penser que le coupable se trouve là parmi vous et tant que l'affaire ne sera pas régler je ne vous laisserai plus approchez de Yumi Esuki. Soit je vais vous réitérer ma demande sagement, regagnez vos place nos jeunes pousses ont sans doutes finis leurs épreuves.
D'un second signe de tète, la Mizukage ordonna a ses gardes de disposer, respectant la demande du samurai, mais elle n'avait pas l'intention de regagner sagement sa place en laissant le Futae s'en tirer a si bon compte.
_ Pas si vite Raikage. Le droit de faire justice ne vous appartient aucunement dans cette affaire. Un affront majeur a été fait a la Kazekage et a chaque citoyen du pays du vent. C'est a eux que revient le droit de contrôler, juger, et punir cette prisonnière. Vous devez la remettre immédiatement entre leurs mains. Si vous n'avez rien a vous reprocher, vous accéderez sans problème a cette requête. Mais gardez cet assassin sous votre contrôle, et vous reconnaîtrez officiellement, devant la totalité des chefs d'état du monde shinobi, que vous avez quelque chose a voir dans cette histoire et que vous cherchez a effacer vos traces.
Sans laisser au Futae le temps de répondre, la Yojimbo s'adressa cette fois au samurai.
_ Qu'en pensez vous Nitobe-dono ? Allez vous laisser passer ainsi un affront pareil ? Allez vous laisser ainsi souillé l'honneur de votre village ? Ce prisonnier appartient a Suna. Des réponses s'imposent, et le droit de les découvrir vous revient.
L'honneur de la Kazekage, de Soufuku, et du pays du vent tout entier était ainsi mis en jeu par une simple phrase. Le samurai légendaire allait il se laisser ainsi marcher dessus par le Futae sans demander justice ? Le Raikage, mit au pied du mur face aux membre les plus imminent du monde shinobi, allait il prouver sa fourberie en refusant de remettre a Suna la prisonnière qui lui revenait de droit ?
Soufuku Nitobe Rang S
Messages : 1949
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 1 C - 1 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Sam 27 Aoû - 23:12
La rousse avait parlée dans le silence générale qui régnait à présent après la prise de parole de Soufuku Nitobe et comme il le craignait, le samouraï avait le malheur d'entendre celle qui aurait été autrefois son homologue lorsqu'il était encore au pouvoir à Suna. Dire que Suna n'était que la seul entité capable de juger ici bas la personne qui avait commis cette attaque de front sur la personne de Yumi Esuki. Dans cette atmosphère mêlant subtilement un grain de stupeur et l'odeur nauséabonde, misérable et belliqueuse de la culpabilité elle semblait faire porter à Futae le poids de tous maux de ce monde, ne mâchant pas ses mots la féline écarlate se montrait des plus agressive envers celui qui était l'hôte de tout ce beau monde. Soufuku vint après le monologue de celle-ci s'interposait d'un calme glaciale et surprenant. Après ces petits amusement précédent il devait montrer au monde entier pourquoi il était tant respecté et c'est en tant que sage qu'il entonna d'un geste calme et relaxant du bras droit allant de la gauche vers la droite le tout en formant un arc de cercle.
- Et bien, Suna aura son mot à dire vous avez vus juste mais nous sommes ici vous et moi dans le dit Domaine Futae et il en est l'autorité suprême que cela nous plaise ou non. Je vous ai déjà demandé de ne pas déclencher une guerre. Je vous invite donc à regagner votre aile je m'occuperai de ce qui concerne Suna, Merci .
Se retournant il regardait d'un air profond l'ensemble des acteurs de ce jeux d'échec, ils étaient tous des potentiels coupables, lui ne montrerait aucun signe qui laisserait planer un doute qui gagnait son esprit au fur et à mesure que le temps passait et que la vie de Yumi quant à elle s'estompait peu à peu. Même si l'homme à la chevelure blanche lui avait prodigué quelques soins de bases pour qu'elle puisse bénéficier de temps. Soufuku ne savait pas chez qui prêcher le vrais du faux. Futae n'était pas d'un rose pale non plus mais l'attaquer en son territoire aurait des conséquences bien plus grave que la plupart ne pourrait imaginer. Le Domaine renfermant encore des mystères qu'ils n'avaient pas découvert, ils n'étaient pas à l’abri de subir une défait cuisante. Tous suspect le ton était claire et c'est après avoir repris une nouvelle fois la parole que l'ancien Kazekage se décida de partir enquêter de son coté. Ses derniers mots à l'ensemble des leaders présents dans cette salle ouverte au public étaient :
- Futae, je vous demanderai de me tenir au courant, comprenez vous que j'aimerai savoir si mon amie à besoin d'être rapatriée. Quant à vous autre occupez vous de vos gamins ils en bien besoin. Pour finir je vous conseillerai une bonne flasque de saké de votre propre village ça éviterai qu'un abrutis y glisse malencontreusement une goutte de traitement contre la colique... A bientôt.
Uzumi Hibiki Rang A
Messages : 542
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Ven 2 Sep - 16:11
L’assassine avait arpentée couloir et domaine des Futae sans trouver ce qu’elle recherchait. La trace de Haiiro Soramaro était invisible, inexistante tel un fantôme. Un événement de foule devait avoir lieu. Il rassemblait beaucoup de monde et si l’homme de lumière était présent en ce jour, il se tiendrait là-bas. Les derniers espoirs d’Uzumi ne tenaient donc plus qu'à cela. Une dernière chance à laquelle elle s’accrochait. Aussitôt que la marche commençait, l’ex-esclave épiait chaque mouvement, lorgnait de tous côtés et dévisageait chaque personnes qui croisait son regard. Un Chûnin aguerri aurait sû ce que la femme au cheveux pourpre tramait, à la seconde même qu’il se sentait fixé. Nul doute qu’il s’agissait d’un félin qui chassait sa proie, faisant passer Uzumi pour un Oi-nin. Au fur et à mesure, le grand cortège progressait vers un immense bâtiment, à la qualité et au confort introuvable sur tout le territoire de Mizu. Sa structure était surprenante et ne ressemblait en rien à ce quoi Uzumi avait vu dans sa vie. Néanmoins, elle se focalisa à nouveau sur sa cible. La jeune femme faisait le tour de la salle plusieurs fois, sans jamais être satisfaite.
La salle semblait agitée. La guerrière n’avait pas réellement suivi ce qui s’y passait. Cependant, comme chacun elle voyait un écran qui diffusait des images réeles. L’ex-esclave ne savait ce qu’était cette sorcellerie. Surprise, elle ne pouvait s’empêcher de considérer cette surface comme étant magique. La femme de l’eau ne savait quoi penser des paroles de Jinkaku Futae. Il s’était débarrassé d’un gêneur, Kiri le savait, et lui savait ce que Kiri savait. Autrement dit, Kiri s’était montré plus fort, mais également Jinkaku.. Pour la guerrière, cela n’allait pas plus loin. Elle aurait pu noter le fait que l’hôte de ce lieux venait de menacer la notation des genin et des chunins, ainsi que de mettre en garde toute la nation de l’Eau. Mais n’étant pas particulièrement ciblée, Uzumi s’en moquait éperdument. L’assassine, au moral bien amoché, exécutait une dernière ronde dans et près du bâtiment. Haiiro Soramaro… Ou pouvait-il bien être ? Cet homme ne manquait pourtant aucune occasion d’événement. Etait-il possible qu’il soit mort ? Uzumi serrait les dents à cette pensée. Il était SA cible, celle de personne d’autre.
Ksss.. Fais chier !!
L’éscriement à l’extérieur de la Hibiki, agacée, n’était vraisemblablement parvenu à aucun protagonistes, tous empilés comme du bétail à l’intérieur. Enervée, Uzumi aurait pu exploser le mur qui servait de fondation, bien qu’elle ne le sache pas. Pourquoi n’était-il pas lâ ? Avait-elle mal regardé à l’intérieur. Résolue de son ultime action, elle poussait avec force la porte d’entrée et restait au sommet des escaliers du cinéma, scrutant hautainement l’assemblée, échouant encore dans sa recherche. Au même instant qu’une voix s’éleva :
Pas si vite Raikage. [..]
Visiblement, l’homme interpellé se retournait, et les plus fins observateurs aurait pu entre-apercevoir un air lassé. Des affaires graves semblaient s’être déroulées durant sa petite absence à l’extérieur. Pour ne pas la calmer, il s’agissait d’une histoire d’assassinat et de prisonnière. Pire encore, Soufku Nitobe, qu’elle avait rencontré plus tôt et qu’elle pensait à la tête de Suna, ignorant l'existence de Yumi Esuki, venait d’effleurer le sujet de l’autorité. La féline, dangereuse, descendait lentement et progressivement les marches. Lorsqu’elle eut fini sa descente, plusieurs émotions animaient la salle. Les regards précédemment braqués sur Jinkaku, Drychda et Soufuku pouvaient ajouter un autre intervenant. Les visages trahissaient la peur, le dégoût, le contentement et l’admiration. A présent, les risques, les conséquences n’étaient plus les mêmes. Uzumi ne s’arrêtait pourtant pas, et s’approchait de Drychda Yojimbo. Une inconnue à ses yeux mais pas à ceux de cette femme auto-proclamée Mizukage, qui était également Lilith dans son rôle d’anbu.
A ne pas prendre en compte:
L’ex-esclave levait son bras, percutant et saisissant le couvre-chef.
La perturbatrice laissait enfin sa voix s’échapper de son corps :
C’comme ça qu’on fait à Kiri. Autorité ou pas. Pis t’qui toi ? J’te connais pas. Pourquoi t’dis qu't'es l'Mizu' alors qu'c'est Aizen ?
L’objet qui avait suscité tant d’émotion et avait tout remis en question avait enfin fini son trajet. Au sol, comme souillé, inutile. Dans sa fin, elle avait tout de même laissé sa marque dans toute la salle, sur le plafond comme les murs et comme les hommes et les femmes. Elle gisait à présent lâ. La tête décapitée de la servante.
Dernière édition par Uzumi Hibiki le Lun 5 Sep - 15:50, édité 3 fois
Ashiro Ryuka
Messages : 994
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 2 S - 5 A - 1 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Dim 4 Sep - 10:16
Vie de spectateur
Ashiro RYUKA « Godaime »
Team Cristal « Iwajin »
Yumi était dès à présent hors de danger néanmoins un doute subsistait chez le Tsuchikage. Pourquoi aurait on tenté d'empoisonner le Kazekage ? Il scruta Yumi qui, dans l'action, s'était vu retirer brutalement son bustier. Elle avait grossis depuis qu'il l'avait connu, de petits bourlets venait discrètement s'ajouter sur les côtés de la poitrines qui s'était affaissé avec le temps. Décidément, Yumi n'était plus la jeune élève sexy qu'il avait rencontré mais il ne s'attarda pas trop sur le sujet.
Ma pauvre petite.... Attendez Mizukage, la décision est loin de vous appartenir également, sur un sol étranger au notre nous dépendons de leur juridictions que ça vous plaise ou non, il est hors de question d'aller à l'encontre de leurs lois. Le Kazekage a déjà l'air d'aller beaucoup mieux, il ne s'agit que d'une question de temps avant qu'elle ne se réveille. Nous possédons les meilleurs technologies e avancées novatrices en matière de médecine peut être que nous devrions la transférer dans mes appartements le temps de sa convalescence. Bien entendu sa garde personnelle et ses Sunajin seront libre d'aller et venir dans nos quartiers. En gage de notre neutralité à tous et d'une paix général.
Ashiro savait qu'il ne réussirait surement pas à l'amener dans ses quartiers, mais il s'agissait là clairement d'une manœuvre politique visant à déstabiliser les parties adverses pour mieux les jauger. Il pourrait ainsi voir, si la prétendue Mizukage réagirait et comme elle le ferait. En regardant de nouveau le visage blond, potelé et innocent de la jeune Yumi, il n'avait envie que d'une chose. Il voulait à tout prix partager avec elle, après tout il n'avait plus la tête ni l'énergie à créer des conflits, déclencher des complots et des guerres. Son âge mais surtout sa maladie l'avait rendu compatissant envers les autres. Il ne voulait pas qu'on se souvienne de lui comme le tyran de tout un pan de l'histoire shinobis mais comme un bienfaiteur. Il avait énormément œuvré dans son village pour aplanir son image et faire en sorte que le peuple l'aime. Il avait poussé Iwa vers le haut sur une multitude de domaine. Il savait également Yumi devait le détester pour ce qu'il était et avait tenté de lui faire. Il devait en discuter.
Soudain et contre toute attente, une énergumène qui lui rappelait beaucoup ses chats débarqua discrètement auprès de la Mizukage avec la tête de la servante en guise de trophée. Il fut énormément surpris car il ne pu voir à un seul instant la scène se dérouler. Avait elle était si rapide qu'il lui fut impossible de la voir à l’œuvre ? Cela fit frissonner Ashiro. Il se souvenait de ce petit bout de femme, il l'avait aperçu à l'époque où il voulait aider Aizen dans la destruction d'un Bijû. Elle s'était ensuite confronté à Haiiro avant que celui ci ne disparaisse. Ce qui l'intéressa néanmoins beaucoup plus fut les dires de cette jeunes disciple de Kiri :
C’comme ça qu’on fait à Kiri. Autorité ou pas. Pis t’qui toi ? J’te connais pas. Pourquoi t’portes l’coiffe d’Aizen ?
Un sourire machiavélique s'afficha sur le visage d'Ashiro, une ouverture s'était enfin profilé juste devant lui. Ainsi la Mizukage n'avait pas fait l'unanimité au sein de son village ? Avait elle usurpé l'identité du Mizukage ? Tout ceci était plus qu'intéressant et il pourrait l'utiliser à son avantage lors de la négociation de ses accords de paix avec eux. Il fit appeler deux de ses gardes et leur demanda de commencer à escorter Yumi jusqu'à son aile dans le palais afin qu'elle soit un peu plus au calme. Il se remit en place en son siège et regarda l'épreuve se clore pour certains et pour d'autre un certains affrontement avec une violoniste...
Intéressant...
Drychda "Lilith" Yojimbo
Messages : 861
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Dim 4 Sep - 12:40
Pendant que chez les grands du monde shinobi le ton était aux reproches, Uzumi Hibiki avait profité de la distraction pour attaquer la servante. La simple juunin avait pu passer la chef de la garde ainsi que les ninjas du Futae par un miracle inexpliqué sans même attirer l'attention sur elle avant de décapiter sa cible. Elle s'approcha ensuite de Drychda avant de jeter le morceau de cadavre a ses pieds en même temps qu'une phrase des plus cinglante.
_ C’comme ça qu’on fait à Kiri. Autorité ou pas. Pis t’qui toi ? J’te connais pas. Pourquoi t’dis qu't'es l'Mizu' alors qu'c'est Aizen ?
La Hibiki avait agit de son propre chef, un signe de désobéissance des plus graves. Drychda avait un plan et cet acte irréfléchi privait Suna, et pire, Kiri même, d'informations importantes. La Yojimbo réagit immédiatement avec la sévérité adapté.
_ Tes actions sont un acte de défi, tu en es consciente petit chaton ? Oserais tu réellement me défier ?
Maître du Jeu
Messages : 703
Sujet: Re: Vie de spectateur Dim 4 Sep - 17:27
Jinkaku regardait la scène, abasourdi. Comment cette énergumène avait-elle pu atteindre la coupable aussi rapidement, alors même que celle-ci était encerclée de sa garde d’élite ? Visiblement, il avait sous-estimé les grands villages ninjas. Cette histoire n’était donc pas gagnée d’avance, contrairement à ce qu’on lui avait promis… L’homme de pouvoir se hâta de faire disparaître sa mine déconfite pour laisser apparaître son visage de marbre. Il semblait impassible, pourtant au fond de lui, il jubilait d’excitation. La servante qui avait commis une irréparable erreur n’était désormais plus un problème, et il n’avait même pas eu à exécuter le sale travail. Intérieurement, il remerciait infiniment cette femme sans merci qui semblait venir de Kiri, à en croire par ses paroles et son manque de finesse. Visiblement, un problème de légitimité du Mizukage semblait aussi se poser. Futae n’en avait que faire : ces pitreries politiques ne l’avaient pas amusé longtemps. Il profita de ce nouveau rebondissement pour enfoncer le clou.
- Cet acte nous dessert tous, kunoichi : nous n’avons plus aucun moyen d’enquêter. D’autant plus que son jugement ne vous revenait pas de droit. Tout bien réfléchi, il n’y a que le coupable qui trouverait la mort de cette empoisonneuse confortable. Et Kiri n’a pas toujours joué cartes sur table, comme vous avez pu nous le montrer tout à l’heure…
Tel un dangereux serpent, il venait de cracher son venin au nez et à la barbe du monde entier. Jinkaku resta près de la porte d’entrée de la grande pièce, prêt à sortir à tout moment. Il n’avait pas l’intention de s’attarder ici, mais c’était contraire à sa stratégie de s’enfuir.
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 8 Sep - 15:16
La femme samourai avait gardé son sang froid et tentait de rétablir son autorité. C’était une situation difficile pour les deux femmes, bien qu’Uzumi ne s’en rendait pas compte. Pour l’ex-esclave, elle risquait gros si les différents villages souhaitaient la garder sous contrôle pour éclaircir l’affaire de l’empoisonnement. Même si les résultats sur cette question serait nuls avec la guerrière. De plus les différents affronts fait à chacun des chefs de village ne jouait pas en sa faveur. Du côté de Drychda, elle n’avait plus la légitimité et l’authenticité de son pouvoir de Mizukage, ce qui la paralysait dans les échanges inter-villages ainsi qu’intra-village. Néanmoins, toujours considérée comme représentante de Kiri, elle devait également gérer le cas d’Uzumi Hibiki.
Oy, c’toi qui défi Aizen.
Une évidence pour l’assassine, qui venait pulvériser l’influence restante de Drychda, et conforter l’idée qu’un conflit politique allait avoir lieu à Kiri.
Eh toi, j’pas tout compris c’que t’as dit mais j’aime pas t’voix. Pis qu’est-c’que j’viens t’dire a toi et ceux qui t’lèchent les bottes ? A Kiri on s’en fou d’ton autorité, c’pas toi qui décide !
Apparaissant comme idiote, elle s'opposait néanmoins à Futae Jinkaku et rappellait malgrè elle - à ceux qui le comprennait - que l’enquête n’était pas finie. Le Raikage était allé un peu vite en besogne en déclarant qu’il était impossible de poursuivre l’affaire. Cela jouait même en faveur d’Uzumi, puisque pour être cohérent dans ses dires, il ne pouvait demander l’arrestation de cette dernière. En vérité, il n’y avait que deux possibilités. La servante avait agit seule et l’affaire avait touchée à sa fin avec l’intervention de la guerrière des eaux. Ou bien quelqu’un lui avait donné des directives, et c’était cette voie que Uzumi avait ouverte sur un tapis rouge. Les Shinobi qui y avaient déjà pensés allaient-ils s’engloutir dans cette occasion rêvée pour percer les secrets du domaine Futae ?
Drychda "Lilith" Yojimbo
Messages : 861
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Jeu 8 Sep - 18:34
Uzumi avait répondu avec son habituel manque de délicatesse, sans réfléchir ni s'appuyer sur de quelconques renseignements préalablement acquis. En somme, elle n'avait rien d'un ninja. Ceux ci obéissaient a un résonnement logique ; s'informer, utiliser les renseignements et la ruse pour prendre l'avantage, puis frapper.
La Hibiki avait simplement agit a l'instinct, comme un simple animal tuant une proie par caprice. Vivante, la prétendue servante était une véritable mine d'information. Elle les aurait livré de gré ou de force. Morte, elle n'était qu'un tas de viande inutile, a peine bonne a nourrir les chiens. Rien de bon ne pouvait découler de ce meurtre. Il ne pouvait profiter qu'au prétendu Raikage. Aussi, c'est tout autant sans rien y comprendre qu'elle répondit d'un ton sec a sa supérieure.
_ Oy, c’toi qui défi Aizen.
Profitant de l'occasion, le Futae tenta alors de mettre de l'huile sur le feu.
_ Cet acte nous dessert tous, kunoichi : nous n’avons plus aucun moyen d’enquêter. D’autant plus que son jugement ne vous revenait pas de droit. Tout bien réfléchi, il n’y a que le coupable qui trouverait la mort de cette empoisonneuse confortable. Et Kiri n’a pas toujours joué cartes sur table, comme vous avez pu nous le montrer tout à l’heure…
La Mizukage ignora complètement les propos du Futae, maintenant toujours son regard sur la Kirijin rebelle. Elle devait être matée, elle servirait d'exemple a ceux qui oserait tenter de se dresser contre le nouveau gouvernement formé par les plus puissants et anciens clan de Kiri. Cela servirait aussi a prouver aux autres leader que la Mizukage n'était pas quelqu'un a prendre a la légère.
Une fois de plus, Uzumi répondit, au Futae cette fois, de façon arrogante et irréfléchie :
_ Eh toi, j’pas tout compris c’que t’as dit mais j’aime pas t’voix. Pis qu’est-c’que j’viens t’dire a toi et ceux qui t’lèchent les bottes ? A Kiri on s’en fou d’ton autorité, c’pas toi qui décide !
Ses propres propos reflétaient sa compréhension de la situation. Aussi la Yojimbo, frappant le sol de sa geta en fixant toujours du regard la subalterne, lui répondit d'un ton aussi sec que celui qu'elle avait osé montrer.
_ Silence, tu n'as aucune autorité pour t'exprimer en ce lieu ignorante. Tu seras briefée sur la situation d'Aizen et de Kiri quand le commandement le jugera opportun. Je répète a nouveau ma question ; oses tu me défier ?
Après ces dires, Drychda se prépara a couper son sens de l’ouïe. Contrairement a Uzumi, elle possédait des renseignements sur son opposante, comme son affinité avec l'Onkyoton par exemple, et n'hésiterait pas a utiliser ces informations a son avantage.
La Hibiki était désormais au pied du mur. Il ne lui restait que deux choix ; répondre affirmativement a la question, ou négativement et accepter d'être saisie par les multiples anbu Kirijins dans la salle, puis jugée pour ces actes après son rapatriement. Contre les forces d'élites qui se rueraient sur elle au moindre signe de la Yojimbo, Uzumi Hibiki n'avait pas la moindre chance de s'en sortir.
Maki "Oré" Yé
Messages : 116
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Re: Vie de spectateur Dim 11 Sep - 18:20
C'était à n'y plus rien comprendre. De nombreuses phrases, aussi ennuyeuses les unes que les autres avaient fusées. "Je suis le blablabla du blablabla, vous ne devriez pas blablabla, vous avez blablabla", chaque personne ici tentait de montrer son importance, de faire preuve de ruse en paroles, fausse diplomatie pour mieux se faire respecter.
Et pouf, une tête par terre. Voilà qu'une Kiri-Jin avait balancée la tête de la servante au sol. Quelque part, elle avait fait mon travail à ma place du coup, ce qui m'énervait un tantinet.
- Silence, tu n'as aucune autorité pour t'exprimer en ce lieu ignorante. Tu seras briefée sur la situation d'Aizen et de Kiri quand le commandement le jugera opportun. Je répète a nouveau ma question ; oses tu me défier ?
Ainsi, la Mizu commençait à s'énerver un poil, ce qui était compréhensible : cette fille était encore plus entêtée et intuitive que moi, c'était pour dire. Et je ne laisserais personne me priver de mon personnage de faux boulet.
Suite aux menaces de ma dirigeante envers la rebelle, ma main se glissa dans mon dos à la recherche du manche d'Ex-plose. Quelques étirements, et je serais prêt à me dégourdir un peu.