Run Kamishimoemon [terminée]

Run mesure 1m70 pour 62kg, il est bien moins haut que les autres membres de sa famille, dont les autres hommes adultes le surpassent facilement d’une tête.
Il est aussi très loin de partager la carrure solide de son frère cadet ou de son père, dont les conditions de vie rustiques du milieu agricole semble profiter.
Les cheveux argentés et les yeux noirs sont un héritage de sa mère, dont il a par ailleurs les doigts fins et précis.

Sa taille modeste et sa silhouette légère n'attirent pas vraiment le regard de la gente féminine, et ses origines simples n'en font pas spécialement non plus un bon parti.
De plus, le jeune homme est parfaitement conscient que sa "condition" n'arrange pas non plus vraiment les choses...

Run est doté d'une vue passable, qui nécessite le port d’une paire de lunettes, ses yeux fatigant rapidement s'il s'en retrouve privé.
Dans la vie civile, il se déplace le plus souvent avec une canne, une tige de citronnier simple, à bout en angle.
L’objet est surtout une sécurité, la fatigue et le manque de concentration augmentant progressivement le risque de chute.
Dans le contexte d'une mission, le jeune ninja fait l'impasse sur son soutien habituel, qui deviendrait un encombrement inutile. Mais il doit aussi redoubler de prudence, celle-ni n'étant plus une option dans sa situation.

Il porte son bandeau durement acquis au front, avec fierté. Par-dessus celui-ci il enroule une toile solide autour de sa tête, en turban.
Le couvre-chef n’étant pas qu’une histoire de goût vestimentaire, même si celui qui le porte apprécie particulièrement ce style, l’épaisseur de toile à son utilité. C’est une protection supplémentaire quand le ninja s’aventure à l’extérieur, un choc à la tête pouvant être extrêmement délétère, le tissu serré offre une petite sécurité supplémentaire en absorbant une partie de l’impact.
Généralement, on peut l'observer tête nue dans la propriété familiale, un des rares endroits où il se sent en sécurité.

En civil, Run porte des pulls ou des maillot légers en été, il apprécie les couleurs chaudes, dans des teintes assez neutres.

Il porte des pantalons simples communs à tous les iwajins, et des sandales classiques.

Sa tenue de combat consiste en une veste matelassée à poche ventrale, dotée d’étuis à parchemins utilitaires en plastron.
La coupe sans manches et sans épaulières lui permet de gagner sur le poids transporté, l’essentiel de sa protection individuelle étant concentrée sur son torse, afin de préserver au mieux ses organes vitaux.
Il apporte souvent avec lui une besace, chargée d’un peu de matériel de première nécessité comme des rations ou des bandages.
Il porte au dos une dague de facture commune, qu’il dégaine par la droite. N’étant clairement pas à son avantage s’il devait se retrouver au corps-à-corps, la lame acérée ne verrait la lumière que dans une situation ou aucun autre recours n’est possible, tirée dans la force du désespoir.

Run Kamishimoemon est le premier-né de la famille, il est très protecteur envers ses frêres et soeurs, soucieux de montrer l’exemple et restant à leur écoute à tout moment. Il est particulièrement proche de Nanae, sa plus jeune soeur, qui le voit comme une source d’inspiration et de réconfort malgré leurs fréquentes chamailleries.

N’étant pas né avec un don particulier, entre un sang des plus communs et le caprice du destin qui marque son corps, le jeune ninja s’est fait à force de travail acharné, éprouvant sans cesse son corps, et tout particulièrement son esprit, pour progresser.
Studieux, il passe une grande partie de son temps dans les livres. Histoire, mémoires de vétérans, parchemins, manuels...
Tout ce qui a été par le passé pouvant servir à l’avenir.

Enjoué et sociable de nature, trait partagé par une grande partie de la famille d’indécrottables optimistes qui est la sienne, il est une compagnie agréable, au dialogue facile et qui se prête volontiers à rire.
D’une grande patience, il sait aussi bien écouter que parler. Un sourire fréquemment vissé aux lèvres donne un air apaisant au visage de ce pédagogue convaincu.

...qui aime parfois se fendre d’une petite remarque sarcastique ou d’un peu d’humour noir comme ça, pour le plaisir. Peut-être un héritage de ses nombreux séjours à l’hopital, avec son personnel et ses plaisanteries caractéristiques.

Mais, si Run est particulièrement à son aise lors des interactions sociales, il serait une grossière erreur d’occulter le fait qu’il est aussi devenu, à force d’études et d’entraînement, un stratège. Dans le sens où, si la situation l’exigeait, il serait parfaitement prêt à utiliser cet atout pour mentir ou manipuler son prochain. Selon lui, la véritable loyauté peut se traduire par la plus vile des tromperies.
Toutes les illusions n’ont pas besoin de chakra ou de techniques élaborées pour se manifester, un bon jeu d’acteur et un discours adapté pouvant autant désamorcer une situation critique que faire des dégats considérables, n’importe quel politicien pourrait en témoigner.

Pour ses alliés, Run est un membre d’équipe sérieux et posé, gardant la tête froide en toutes circonstances, il ne relâche que très rarement sa vigilance et peut analyser rapidement une situation pour y répondre au plus vite de manière adéquate. Son attitude sûre de lui est une bouée de sauvetage morale pour le reste de l’équipe, qui voient leur compagnon affronter la difficulté d’un regard décidé et par des actes réfléchis.
Mais il ne faut pas non plus qu'ils oublient qu'avant tout, la loyauté envers son pays et les devoirs d'un ninja sont des axes primordiaux. Il est parfaitement conscient que sa mission, quoi qu'il advienne, devra toujours passer avant ses convictions personnelles, quitte à en payer le prix fort.

Pour ses adversaires, Run est un opposant irritant, qui use sans cesse d’artifices et de ruses toutes plus tordues les unes que les autres. A mille lieues d’un combattant honorable se battant à la loyale, le ninja aux os de verre est un fantôme lâche et trompeur, mettant celui qui lui fait face en porte-à-faux, entre illusions, pièges, provocations, feintes ou encore bluffs éhontés, sapant au maximum leur capacité de jugement et les poussant à l’erreur.

-...Trois!

Dans une ultime contraction, Nao Kamishimoemon eut sa délivrance. Bunmei son époux se tenant à ses cotés, senti enfin se relâcher les doigts de son aimée du bras bleui par la terrible pression que ceux-ci avaient imprimé à sa chair.
Enfin, leur premier-né. Même s’il s’était invité de manière impromptue dans la vie des deux tourtereaux, ce bébé était une bénédiction. Leur mariage avait eu lieu il y avait moins d’un an, et le fruit de leur amour avait scellé leur union pour leur plus grande joie.
Il était un nourrisson de taille et poids convenables, et était une combinaison équilibrée entre son père et sa mère, le parfait mélange de leurs deux sangs.

Le robuste fermier d'Iwa tenait enfin l’enfant qu'il n'avait pu qu'imaginer jusqu'alors.
-Regarde Nao, un fils, tu nous a donné un magnifique garçon. Mes prières ont été entendues...
Les larmes aux yeux, il regarda son héritier avec passion et fierté.
-Mon fils, ta mère et moi avions choisi de t’appeler Run. Tu deviendras un homme bon, solide comme un chêne, vaillant et travailleur. Bienvenue parmi nous, mon fils.

...

-...Trois?

Les parents du jeune Run n’en croyaient pas leurs oreilles, le médecin qui se tenait devant eux opina du chef avec compassion.
Oui, une triple fracture, les deux os de son bras avaient éclaté en trois endroits différents. Comme ça. En tombant sur le sol de la salle à manger.

-Mais... Il apprend à peine à marcher, d’abord son tibia, après l’épaule, le poignet, maintenant son bras...Qu'est-ce qui lui arrive? Pourquoi il se blesse tout le temps? pleura la mère.

Le soignant pris un moment pour mesurer ses mots.
Oui, autant de traumatismes osseux pour un enfant de son âge n’était pas normal, qu’une enquête avait été effectuée pour en trouver la cause, que Bunmei et Nao Kamishimoemon avaient fait l’objet d’une expertise par les services sociaux, comme le protocole l’exigeait.
Mais avant qu’il ne puissent réagir, le pédiatre leur coupa la parole, affirmant qu’en parallèle, toujours par protocole, des examens médicaux plus poussés avaient été faits sur le petit Run, et qu’ils avaient trouvé leur réponse.

Run Kamishimoemon était atteint d’ostéogenèse imparfaite.
Aucun de ses parents ne portaient en eux de mutation récessive, leur premier-né avait développé cette malformation spontanément, les chances qu’une telle chose arrive étaient infinitésimales.
La forme dont il souffrait était une forme stable, qui n’aurait pas pu être découverte avant. Ses os, auparavant souples comme tous ceux des nourrissons, ne se solidifieraient jamais correctement, et il garderait à vie une hyper-fragilité à ce niveau.
Le moindre impact, un coup, un choc, une chute, meurtrirait ses os invariablement brisant leur structure, et il accumulera sans cesse les accidents, alternant entre diverses fêlures et fractures.
Et même si son squelette reste préservé de tout traumatisme violent, tout effort physique prolongé comme la marche forcée, la course, même souple, ou autre activité créerait des micro-fissures osseuses engendrant des douleurs diffuses et compliquées à traiter.

Non, on ne pouvait pas en guérir, même le nouveau vaccin révolutionnaire ne pouvait pas arranger ça.
Mais oui, on pouvait néanmoins vivre avec, au prix de douleurs récurrentes et de séjours fréquents à l’hopital.

Bunmei était dévasté, son sang de robustes fermiers, larges comme des montants de porte, à la musculature puissante et à l’endurance hors-normes, avait donné un être petit et fragile, il se sentait tel la montagne qui accouche d’une souris.
Il fallait se résigner, le premier-né des Kamishimoemon était bâti sur du verre...

Nota:

...

-...Trois, soleil!
Run se retourna rapidement, devant lui, immobiles se tenaient Shiki, son jeune frère, né un an et demi après lui, et les jumelles Tomoe et Atsuko, nées un an après le cadet.
D’une taille hors norme pour son âge, le jeune frère peinait à rester parfaitement immobile sur un seul pied, devancé d’une petite toise par ses soeurs, figées sans bruit aucun, se retenant de rire.
Leur ainé, satisfait, posa sa main plâtrée sur le mur de la cabane, et repris sa position initiale pour compter.
Le trio en attente repartit de plus belle.

Non loin, Bunmei se tenait sous le porche de sa demeure, une bière à la main, et observait sa progéniture jouer ensemble sous le soleil rougissant du soir.
-Je sais que tout cela peut sembler insensé, mais c’est Run lui-même qui en a exprimé la volonté...
Placé sur un fauteuil palabre, le vieux Fuhito portait à ses lèvres la bouteille de bière de riz que lui avait offerte le fermier.
-C’est de la folie, Oiboré, je te l’ai dit cent fois.
-Ecoute un peu quand on te parle, fiston, au nom de l’amitié que j’ai pour toi et feu ton père, écoute-moi juste un peu.
-Tu n’es pas sérieux, Run? Non mais regarde-le, mon garçon se casse une main en se prenant les pieds dans le chat, comment veux-tu qu’il entre dans une telle école? Comment veux-tu que l’armée accepte un garçon comme lui? C’est de la folie, et tu le sais, on lui rira au nez aussi vite qu’il aura passé la porte.
Shiki je comprendrais, regarde-le, il est voué a devenir une véritable montagne, mais Run.
Et même si, et je dis bien si, par le plus grand des miracles il y arrive, qu'est-ce que tu veux qu'il y fasse? Tu l’imagines en train de courir sur les murs ou lancer du feu par le nez? Tu l’imagines face à un ennemi, à se battre? Même ses petites soeurs n’en feraient qu’une bouchée...

Le vieil homme repris une longue gorgée de bière.
-Je sais tout ça fiston, mais écoute un peu le vieux ninja que je suis, je suis fatigué, j’ai des rhumatismes et des difficultés pour aller pisser, et pourtant regarde.
Il fronça les sourcils le regard fixé sur sa boisson, et la bouteille dans sa main commença à se couvrir de givre. Il fit un grand sourire au céréalier qui le regardait, avec un pincement au coeur, congeler sa bière, qu'il brasse lui-même avec amour.
-Crois-moi, l’ancêtre que tu vois en face de toi n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été, et pourtant je peux encore parfaitement botter le train du grand dadais borné que tu es.
Bunmei s’enfonça dans son fauteuil, l’air renfrogné. Non mais sa bière quoi.
-Run a la volonté de faire de grandes choses de sa vie, il a envie que celle-ci aie un sens. Qu’il aie un handicap est un fait, que ce soit difficile à accepter je le concède. Mais regarde-le, est-ce qu’il s’apitoie sur son sort? Est-ce qu’il s’est découragé? Ton fils veut se battre, prouver que lui aussi est fort à sa manière, il est aussi volontaire que toi, reconnais-lui au moins ça.

L’ancien se leva, laissant son ami dans son mutisme.
-Réfléchis bien, en ton âme de père, Bunmei Kamishimoemon, réfléchis sur l’avenir que tu souhaites pour ton fils, de ce que tu ressens pour lui. Réfléchis sur ce qui te tiens le plus à coeur, de ce qu’être un père signifie pour toi...

Le fermier observa sans mot dire le vieil homme s’éloigner, puis regarda ses enfants jouer. Tomoe s’était mise à compter, et le jeune Run s’était élancé à la suite de ses frères et soeurs, pourtant à la traîne, il gardait un sourire vissé aux lèvres, se figeant à son tour au soleil.
Finissant son breuvage, il resta un instant perdu dans ses pensées.

Un long soupir.

-Nao va me tuer...

...

-...Trois de moins! A 10h! Restez concentrés!

Run se replia rapidement derrière son acolyte, qui décocha un coup de poing à la jeune fille qui l’assaillait. Prise par l’impact, celle-ci partit s’écraser contre un arbre non loin avant de partir en fumée. Encore un clone.
-Mais elle en fait combien celle-là? J’ai du en éclater une vingtaine déjà.

Les deux garçons étaient dos-à-dos dans la clairière, leur troisième partenaire avait été mis hors combat, en emportant un des adversaires au passage. Ryo en avait neutralisé un, il ne restait plus que la dernière, et non des moindres.

Non loin, les senseis des deux équipes observaient leurs élèves s’affronter avec attention.

-Ok, ça se calme un peu, on fait quoi? Va bien falloir qu'elle sorte un jour de ce bois quand même.

Run se mordait les lèvres, il scrutait la masse boisée qui lui faisait face. La situation était tendue. La voix était faible, les paroles sortaient entre ses dents.
-Avec tous ses clones elle a du consommer déjà pas mal de chakra, mais tu n’es pas au mieux de ta forme non plus.
-Non, elle ne cogne pas très fort mais en vitesse j’ai du mal à la suivre.
-Vu notre configuration, elle sera obligée d’attaquer à découvert à un moment. Soufflons un peu en attendant.
-...mais tu ne sais pas combien il lui reste.
-Non, mais le plus logique serait d’attaquer en groupe de clones et frapper l’élément le plus faible, pour finir sur un duel classique.
-Donc toi.
-Donc moi, oui.

Run mit sa main à sa poche, sortant une petite grenade éblouissante. Les deux compères eurent un sourire. Ils pouvaient aussi tenter ça.

Un bruit de branche cassé se fit entendre.

-Maintenant!

La nuée de Kunoichis leur tombèrent dessus de tous cotés, et au moment du premier contact entre Ryo et l’une des assaillantes, un grand flash aveugla l’assemblée.
Les deux genins avaient disparu.

Entre les arbres, à quelques dizaines de mètres, Run tentait de reprendre son souffle, la douleur se réveillait de plus en plus, ce combat durait depuis trop longtemps et il avait de plus en plus de mal à suivre.
Ryo, éssouflé lui aussi, observait les alentours.
-Bien joué mec, ton illusion devrait la fatiguer un peu plus.
-Je crois pas, je n'entends aucun bruit de combat, elle n'a pas du subir le flash.
-Au moins elle a cramé du chakra pour rien.

Puis un visage de femme apparu entre les arbres, elle aussi épuisée. Leurs regards se croisèrent.

Ryo entra dans une rage folle et couvrit ses poings de glace avant de foncer sur son adversaire.
Run tendit la main comme pour tenter de retenir son ami.
-Ryo, non! C’est un piè...

La jeune femme se mit à courir à travers la forêt et disparu dans les feuillages, poursuivie par le combattant agacé.
-Abruti.

Run se mit en position de garde, avec la fébrilité de celui qui sait déjà ce qui va se passer.

La kunoichi apparut ainsi dans les branches de l’arbre.
Le genin fit un sourire à la jeune femme, qui lui rendit. Avant de prendre son élan pour asséner un coup de pied plongeant.
La plante du pied vint s’écraser contre l’avant-bras de Run, qui, dans un mouvement souple, enserra la jambe qui venait de s’abattre sur lui, et le visage du jeune ninja se fendit d’un sourire sadique qui le fit littéralement éclater comme un miroir, dévoilant celui de Ryo.
-Peeeerduuuuu!
Dans les éclats de l’illusion qui s’effondrait et l’élan du coup de pied initial, le taijutsuka enfonça son poing dans la ceinture abdominale de son adversaire, la projetant violemment au sol.
La jeune femme meurtrie s’évapora dans une légère fumée blanche sous le regard hébété du combattant. En lieu et place, commença à siffler un parchemin assourdissant.
-Et m...

Au même instant, l’autre Kunoichi qui fuyait s’arrêta net, fit face au Ryo qui la poursuivait et élança sa jambe comme un éclair.

Elle arrêta son coup juste avant de toucher les côtes.

Un boum sourd retentit à travers les arbres.

L’image partit en lambeaux à son tour, laissant, en lieu et place du guerrier énervé, le visage placide de Run, qui relâcha ses épaules avec l’expression douce-amère de l’heureux perdant.

-Petite futée...

Un simple sourire lui vint en réponse.

Puis un coup de sifflet. L’entraînement était terminé.

Nota:

...

-...trois, deux, un... J’y vais!

Nanae quitta son arbre et commença à chercher ses amis, dispersés à travers la propriété.

Sous le porche de la ferme familiale, Shiki, Run et leur père s’abritaient du soleil, chacun une bière à la main.
-C’est une bonne chose que tu aies pu te libérer pour l’anniversaire de ta soeur, Nanae avait très envie que tu sois présent.

Run acquiesça, lui non plus n’aurait pas aimé rater cet évènement.
-Je suis pas mal de garde en ville en ce moment, les postes qu’on m’attribue sont plutôt calmes, beaucoup de paperasserie, mais ça me laisse un peu plus de temps libre que d’habitude. Au moins je peux me reposer, et étudier.
-Tu n’imagines pas à quel point M’man en est soulagée frangin.
-C’est vrai petit frère, mais tôt ou tard je devrai reprendre du service actif, je ne me vois pas rester enfermé dans un bureau encore très longtemps, ma place est sur le terrain avec les autres.

Les trois hommes de la famille restèrent un moment sur leurs sièges, en silence.
Que le père finit par briser.

-Oiboré avait raison finalement, ça me fait mal de l’admettre, mais il avait vu juste. Il n’y a pas si longtemps que tu jouais dans le jardin avec tes frères et soeurs, et aujourd’hui tu es un soldat d’Iwa...
-Haha, doucement Papa, je ne suis que Chuunin tu sais, je suis encore loin d’avoir fait mes preuves, et puis on ne me donne pas vraiment les missions les plus périlleuses, je sors rarement des grandes enceintes.
-Encore heureux, nous sommes fous d’inquiétude quand tu pars en mission, surtout ta mère.
-Je sais me défendre quand il le faut. Hey, tu m’as bien vu combattre en 1 contre 1 pour l’examen des Chuunins...
-...Et on a bien failli perdre P’pa durant le combat, tu étais blanc comme un linge, j’ai bien cru que tu allais t’évanouir, le grand costaud qui s’éffondre d’émotion comme une vieille dame, haha.

Bunmei mis une petite tape de mécontentement à son cadet, qui riait de plus belle, entraînant Run dans son hilarité.
Le père finit par craquer et joindre son rire à ceux de ses fils.

Le fou rire se dissipant, Shiki reprit la parole.
-Bon, vu que niveau mission en extérieur c’est pas trop ça, tu as une idée pour la suite? Pour faire autre chose que le gratte-papier au service des postes ou arrêter les voleurs de sacs à main?

Le ninja aux os de verre regarda avec le sourire sa petite soeur courir dans tous les sens avec ses amis les bras en arrière, mimant des simulacres de techniques, criant qu’ils étaient de courageux ninjas, défenseurs d’Iwa.

-Hum... Je me disais... Pourquoi pas l’éducation...

  • Âge : 30
   • Localisation : Franche-Comté
   • Prénom : Pfouiy
   • Nindo : "On va toujours plus loin dans la vie avec un mot gentil et une arme qu'avec juste un mot gentil." A.Capone
   • Passions : Dessin, musique, roller, forge, les westerns, lire et découvrir des choses nouvelles.
   • Personnage(s) du manga préféré : Kurenai, Iruka.
   • Comment avez vous découvert le forum ? : Page 3 sur le Bing du téléphone en attendant mon tour à la caisse d'un Super U.
   • Comment trouvez vous le forum ? : C'est beau, c'est grand, c'est bien.
   • Que faudrait il changer ? : On se calme, je viens d'arriver ho.
   • Autre chose ? : Coté RP j'ai joué durant 4 ans, de manière décousue, ayant commencé à 20 ans. Et j'ai eu envie de m'y remettre avec quelques années de plus.
   • Avez vous lu le règlement ?* : Yumi est une Diva