(A) Pourparlers avec Kiri [Suite]

Dans le bureau de la Mizukage, la doublure de Drychda s'occupait de dossiers concernant la mise en place du périmètre de défense que la Kyudaime avait ordonné des son retour de Kumo. Les travaux sur le mur d'enceinte et les sous terrains était enfin fini. C'est lorsqu'elle apposa son sceau pour la ixième fois en bas d'une page qu'elle fut interrompu par quelqu'un frappant a la porte.

_ Entrez. ordonna t'elle en posant son stylo sur son grand bureau en bois.

Un anbu apparut devant elle dans le son d'une porte qui se ferme.

_ Mizukage-sama, commença t'il en s'agenouillant. les deux konohajins sont arrivées. Leur dossier a été transmis comme demandé aux service des renseignements.

La doublure de la Kyudaime ne fut pas surprise, comme son original, elle avait été mise au courant de leur passage des frontières en compagnie d'une escorte d'élites.

_ Faites les entrer.

Rang C

[A] Pourparler avec la brume de Kiri

Comme elle s'en était doutée, elles furent inspectées dans un de leurs bâtiments, non loin du village civil qu'était le précédent, le chemin jusque là bas avait été assez rapide en vérité, et elles furent aussitôt séparées et mise dans deux pièces différentes, Shihone ne se posait pas de réelles questions, la genin ne savait que le strict nécessaire, à savoir, elle devait amené, avec la chuunin, une lettre au Mizukage, de la part du hokage, point barre, elle n'en connaissait pas le contenu, elle ne savait pas ce qu'il en était et ne le saurait sans doute pas, donc Shihone était clairement rassurée à ce sujet, puis elle était dans le même cas, bien qu'elle se doutait que c'était quelque chose de relativement important, donc elle devait arriver à bon port quoiqu'il en coûte. Alors assise dans la pièce en attendant sagement son tour, elle voyait l'anbu dans l'angle, la surveillant, elle aimait pas être observée ainsi, mais si il le fallait ... Enfin, vint son tour, de multiple questions, sans doute pour voir si l'une des deux ment, chose qui n'est évidemment pas le cas, puis son esprit fut sondé, et là encore, rien, la conclusion fut rapide, elles étaient là pour diplomatie, ainsi, elles furent escortées jusque Kiri par les ANBU du village, le voyage ne fut là, pas bien long et elles arrivèrent vite devant le palais du Mizukage, l'un d'eux allant annoncer leur présence en ces lieux, avant de finalement, les faire entrer, ce que fit Shihone en entrant dans le bureau. Un grand bureau, assez simple, une femme derrière le bureau, sans doute la Mizukage.

- Je vous apporte un message scellé du hokage

Elle était allée droit au but, après tout, après les inspections, la Mizukage avait sans doute reçue toute les infos recueillies par les anbu, alors autant faire ça rapidement, Shihone appréciait pas spécialement Kiri, bien que, au vu du voyage, il semblait être plus libre, ce village, plus ... facile à vivre, alors autant donner une chance à cette nouvelle Mizukage.

Rang A

Chiaki n'avait jamais été dans d'autres pays que celui du feu, et la ville de Kiri était vraiment différente de Konoha. Les vêtements aussi, les camouflages étaient différents. Elle se sentait observée, mais en même temps rien de plus logique quand on passe une batterie d'examens. On la manipulait, fouillait sa conscience, ses affaires, rien d’elle n'était plus inconnu aux yeux de son examinateur, était.. Embarrassant.

Sortant un peu tremblante de peur de cette expérience nouvelle, elle colla l'ombre de la Chuunin en ayant une escorte stationnée dans la sienne et autour ainsi que dans les ombres et sur les toits. On les conduisait vers le Mizukage, et elle allaient délivrer le message tel quel. Chiaki ne se posa pas de question, elle continua, suivant toujours Shihone jusqu'au bureau ou la Mizukage attendait.

- Je vous apporte un message scellé du Hokage.

En entendant la déclaration de la Chuunin, Chiaki se posa la question de si elle devait prononcer elle aussi la raison de sa venue. Comme la mission était la même, elle se contenta, en "invitée" de circonstance, de saluer par une inclination.

"De toute manière, pensa-t-elle, si ils veulent nous abattre, que je présente une faille dans ma garde n'a pas d'importance. On est émissaires, autant être polie."

La doublure vit entrer les deux jeunes femmes dans le bureau, comme elle l'avait demandé. La première était une fille aux cheveux rose qui semblait ne pas apprécier d'être ici. Elle n'avait même pas prit le temps de se présenter, lançant a la Mizukage un simple "Je vous apporte un message scellé du Hokage." en lui tendant un rouleau comme si c'était le plus naturel du monde.

La seconde Konohajin semblait mieux éduquée. Elle s'inclina devant la Kyudaime en signe de respect. La régente lui adressa un regard et un sourire en l'invitant a s’asseoir sur l'une des deux chaises devant son bureau.

_ Asseyez vous ma chère.

La Yojimbo saisi le message que lui tendait toujours Shihone - sans proposer a celle ci de s’asseoir - avant de le dérouler et le lire. C'était une proposition de pourparlers de la part du Hokage. Apparemment, Konoha semblait vouloir le même type d'arrangements que Suna. La doublure prit son stylo et sortit un parchemin vierge avant de prendre son temps pour y écrire une réponse favorable. Dans les mots tracés sur le papier étaient cachés une phrase cryptée dans un codage Kirijin ; "Servez vous toujours Kiri ?".

La rousse enroula le parchemin sur lui même avant d'y apposer un fuin. Contrairement a la plupart des gens, Tetsu saurait le briser. La doublure tendit le message ainsi scellé a Chiaki.

_ Remettez cela au Hokage voulez vous ? lui demanda t'elle dans un sourire.

Rang C

[A] Pourparler avec la brume de Kiri

Ce fut rapide, pour être franc, Shihone était loin de penser que ça serait si simple d'amener une lettre au Mizukage, après tout, jusqu'à aujourd'hui, ils n'étaient sûrement pas en bon termes, enfin bon, cette Mizukage semblait plus agréable que son prédécesseur, alors malgré la froideur quel démontrer vis à vis de Kiri, elle décida de faire un effort, qui tente rien n'a rien, enfin bref. Elle laissa donc le rouleau entre les mains de l'ombre de la brume, restant droite en la regardant faire, regardant ensuite la pièce, le climat d'ici n'était vraiment pas comme celui de Konoha, enfin bon, la voilà qui défit le sceau apposé dessus et le lisant.

C'était calme, très calme, Shihone restait néanmoins méfiante, Kiri avait attaqué Konoha tout de même, alors elle préférait se montrer prudente même si ils avaient changé de dirigeant, mieux vaut trop que pas assez comme on dit ! Puis un bruit de parchemins se fit entendre dans la pièce ainsi que le bruit d'un stylo écrivant sur le papier résistant du parchemin, la Mizukage y apposant un sceau avant de finalement le tendre à Chiaki, soit, tant qu'elles avaient la réponse, c'était le plus important, Shihone répondant alors assez calmement, essayant de se faire plus agréable.

- Nous le lui donnerons, ne vous en inquiétez pas ... Mizukage-sama, de ce fait, si cela ne vous ennuie pas, nous aimerions y aller dès maintenant, merci de nous avoir accorder du temps.

Voilà, au moins elle avait été polie et assez agréable, enfin au mieux, Shihone voyait bien que la Mizukage lui rendait la pareil, sans que la genin ne le remarque, ou peut-être que si, les deux femmes se battait silencieusement entre elles, néanmoins, la Senju attendit tout de même une réponse de la cheffe de Kiri, par correction et pour ne pas non plus chercher les ennuis.

Rang A

Chiaki se vit accorder une faveur de la part du Mizukage, mais Shihone n'avait pas droit à la même. Les situations défilèrent dans la tête de la kunoichi. Elle n'était pas fatiguée, une chaise aurait été agréable c'est vrais mais:

-Je vous remercie, Mizukage-sama, mais non-merci.

Décliner poliment était sa seule option. Accepter c'était jouer le jeu du Mizukage et prendre un avantage devant son supérieur, donc hors de question. Et simplement refuser venait à insulter la personnalité la plus influente dans le pays, donc pas la meilleure option non plus.

La gennin se retrouvait la dans un jeu difficile qu'elle n'avait pas usage de pratiquer. Elle tendit l'oreille pour entendre une éventuelle contestation et gardait les yeux fixés sur la Mizukage, détaillant toutes les courbes, les moindres détails de la tenue, son visage et ses cheveux.

Elle prenait soin de sa peau d'une pâleur étonnante, quoi que pas si étonnante dans un pays aussi pluvieux. Ses yeux étaient quand à eux surprenant, une couleur pas commune et très brillante. Chiaki avait vu en cours les portraits des différents Kage, et elle se souvenait de Mei Terumi. Le pays de l'eau avait le chic pour avoir de magnifiques Kage.

Elle fût interrompue dans son examen visuel par la Mizukage qui lui tendit le parchemin scellé. A elle? Bon, très bien, elle ferait avec. La Mizukage avait donc plus confiance en elle simple Gennin qu'en la Chunin? C'était son droit après tout. Elle garderait donc le parchemin sauf si elle devait le relayer pour le bien de la mission. La Gennin remercia la Mizukage et garda le parchemin dans ses deux mains.

_ Nous le lui donnerons, ne vous en inquiétez pas... Mizukage-sama, de ce fait, si cela ne vous ennuie pas, nous aimerions y aller dès maintenant, merci de nous avoir accorder du temps. demanda poliment Shihone.

_ Une dernière chose... répondit la régente en sortant d'un tiroir de son bureau une petite boite noire bordée de sceaux et d'un marqueur d'invocation. J'aimerais que vous donniez aussi ceci au Hokage. Comme je l'ai dit dans ma lettre, dites lui que c'est un gage de bonne foi de la part de Kiri en vue du processus de paix. Après tout, il est bien vu d’offrir un présent lorsque l'on vient parlementer. Je paraîtrais bien impolie si je ne le faisais pas.

Dans un sourire taquin la doublure donna l'écrin a Shihone. A l'intérieur reposait un Byakugan. Cet œil avait été volé a Konoha il y a de très nombreuses années, et avait été greffé a Ao, le garde du corps de Mei Terumi.

" Ce n'est pas comme si le gène des Hyuga n'était pas déjà présent dans nos banques de données ADN... " pensa pour elle même la Yojimbo.

Ce n'était pas simplement un oeil dans une boite, comme il aurait été si sordide de résumer la chose, mais un véritable symbole. En signe de paix, Kiri rendait a Konoha ce qui lui appartenait. Pour Drychda Yojimbo, c'était un message lourd de sens.

_ Une patrouille vous raccompagnera a la frontière. Vous pouvez y aller, et faites attention avec cette boite. Elle est plus précieuse que votre vie. Mes amitiés au Hokage.

Dernière édition par Drychda "Lilith" Yojimbo le Sam 22 Avr - 16:37, édité 1 fois

Rang C

[A] Pourparler avec la brume de Kiri

Tout se passait finalement plutôt bien, malgré une rencontre tendue entre la Chuunin et la Mizukage, mais cela allait en chemin pour s'arranger, alors autant éviter d'en rajouter une couche et se montrer raisonnable, ainsi elle avait annoncé ces mots dans un ton poli et correct, et la réponse ne se fit pas attendre, la régente du village avait demandée à ce que le duo de kunoichi attende quelques instant, par correction, Shihone fit signe à la genin de rester là pour l'instant, curieuse de voir pourquoi elle voulait qu'elles attendant, regardant ainsi la rouquine qui fouilla dans un de ses tiroirs de son côté du bureau, voyant alors la boîte noire brodée, la récupérant lorsqu'elle la lui tendit, lui rendant donc ce sourire taquin, Shihone restant toujours baisse méfiante, et encore plus en récupérant la boîte.

- J'aimerais que vous donniez aussi ceci au Hokage. Comme je l'ai dit dans ma lettre, dites lui que c'est un gage de bonne foi de la part de Kiri en vue du processus de paix. Après tout, il est bien vu d’offrir un présent lorsque l'on vient parlementer. Je paraîtrais bien impolie si je ne le faisais pas.

Bien entendue, dans la mesure où cette boîte était sincère, Shihone accepta et la glissa dans sa sacoche, ne connaissant pas le contenue, et en tant que kunoichi elle n'avait pas à le connaître, sa mission ainsi que celle de la genin était d'assurer la transmission d'un message jusque l'ombre de Kiri, et de revenir avec une réponse, chose faite, elles n'avaient rien d'autre à demander.

- Je me chargerais de le lui donner en personne Mizukage-sama, avec le parchemin et le message de paix, en espérant que celle ci soit durable.

Après ça, la rouquine annonça qu'elles pouvaient désormais y aller, et d'être prudente avec cette boîte, mais ça elles le savaient déjà, sur la route elles allaient devoir être extrêmement prudente, enfin bon.

- Chiaki, on y va

Et c'est ainsi que la Senju pris le chemin de l'extérieur, rejoignant une patrouille de Kiri qui était déjà devant le palais du Mizukage, repartant ainsi pour le village caché de la feuille.

Rang A

- Nous le lui donnerons, ne vous en inquiétez pas ... Mizukage-sama, de ce fait, si cela ne vous ennuie pas, nous aimerions y aller dès maintenant, merci de nous avoir accorder du temps.

Chiaki regardais les deux kunoichi l'une après l'autre et la Mizukage décida d'ajouter un tribut à la balance. Sortant une grande boite de son bureau, elle l'attribua à Shihone. Celle-ci la rangea dans sa sacoche et remercia la chef de Kiri. La délivrance du message et la réponse se faisaient somme toute assez bien finalement.

Les filles auraient une escorte attribuée par la Mizukage. Ensuite il y'aurait la traversée puis le retour à pied dans le pays du feu.

La Mizukage les congédia toutes les deux avec ses amitiés pour le Hokage. Puis la Chunin lui signala leur départ. Elle acquiesça, s'inclina poliment devant la Mizukage une dernière fois, puis la fixa du regard pendant quelques secondes avant de partir.

Plus confiante en leur survie, elle marcha légèrement désaxée sur la droite par rapport au dos de la Chunin devant elle, et non plus dans son ombre. Elle rangea le parchemin dans un étui dans son dos, sous sa cape et s'emmitoufla dedans.

Chiaki se demanda ce qu'il y avait dans le message du Hokage, celui de la Mizukage et surtout, de la boîte. Le tribut devait être particulièrement important, peut-être plus que le parchemin. Le retour s’avérait en fait plus dangereux que l'aller maintenant qu'elle y pensait. Elle remonta sa méfiance d'un cran.

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