Une technique incomplète

RP d'entrainement Suiton –  Kiseichuusei no Zouchiku [Prologue] :

Mon regard se posa paresseusement sur la vitre qui montrait l'extérieur de mon appartement. Le temps n'était pas joyeux, il pleuvait. Je suppose qu’aujourd’hui je ne m’entraînerai pas comme à mon habitude, peut-être vais-je en profiter pour faire quelques choses que j'ai n'ai pas fait depuis ma promotion en tant que genin : Rendre visite à Nozomi Mizuhaji, autrement dit, ma mère.

Elle vit à Kiri, tout comme moi, mais j'ai demandé à avoir un appartement en solitaire, pour commencer à apprendre à vivre en dehors du nid familiale. Encore plus aujourd’hui, je suis satisfaite de cette situation. Si elle voyait comment j'utilise sans crainte notre marque familiale, elle essayerait par tous les moyens de me mettre un sceau plus définitif ; depuis que la marque à détruit son circuit interne de chakra, elle essaye de m'en dissuader de l'utiliser moi-même… Malheureusement pour elle, je n'en avais pas l'attention.

Décidé à aller rendre visite à ma maternelle à la chevelure bleue, je me préparai pour y allez. Avec de la chance, elle pourra peut-être m'apprendre une technique de suiton, après tout, je trouvais que mon éventail de technique est toujours trop faible. Je sais que je suis qu'une genin, mais le fait d'avoir si peu de technique pour me battre me met en désavantage, je ne peux pas être original quant à l'utilisation de ses dernières, je dois avoir cinq à six combinaisons au total.

Tout en réfléchissant aux possibilités, je me dirigeai vers l'habitat de notre clan. Une petite maison modeste, pas différente de celle d'une famille normale. Je frappai à la porte et au bout de quelques instants, la porte s'ouvrit et je vis apparaître ma mère.

« Shiho !, me dit-elle tout en venant m'enlacer, comment vas-tu ? Je suis contente que tu ne m'as pas oubliée ma chérie, ça fait plus de 4 mois qu'on ce n'est pas vu ! Entre donc, et installe-toi ma puce, je vais t'apporter une tarte à la groseille que tu aimes tant. »

« Merci maman » répondis-je tout simplement, tout en rentrant comme elle me l'avait proposé. Par contre, j'avais un petit sentiment de culpabilité en voyant son visage. Je devais lui avoir tellement manqué, alors que moi… Je ne m'étais même pas aperçu que 4 mois étaient déjà passé. Je m'installai à la table, puis je l'attendis.

Elle m'apporta ma tarte à la groseille, puis s'installa en face de moi, tout en regardant le dessus de ma chevelure. « Alors ma fille est finalement devenue genin de kiri, je suis contente pour toi » fût sa première remarque, mais je ne pus m'empêcher de sentir comme une pointe de tristesse dans sa voix, elle était probablement inquiète qui m'arrive un malheur, tout comme eux, qui sont soit mort soit dans l'incapacité à continuer à être une kirijn. « Alors, comment est ton équipe ? Ton sensei est-il sympa ? Et tes camarades, tu t'entends bien avec? »

Tellement de question, mais je peux pas lui en vouloir, elle voulait de mes nouvelles après tout ce temps, mais elle risquait d'être déçue … « Je...n'ai pas encore d'équipe, mais je pense que cela ne va pas tarder. Pour le moment j'en profite pour assimiler des techniques supplémentaires. » Ma réponse avait rendu ma mère encore plus inquiète : «Pourquoi n'a tu pas encore d'équipe ? Normalement, chaque genin possède une équipe attribuer à leur promotion, je ne comprends pas. »

Nous voila déjà au moment qui fâche, dans quelques instants, elle va s'en apercevoir, et on risque d'avoir une confrontation… Mais on dirait que c'est nécessaire… « C'est très simple… J'ai été retardé suite à une difficulté de malaxer mon chakra… Bien que ce soit réglé maintenant. Le sceau rendait le tout difficile, voila tout. »

« Le sceau, il à du te poser des soucis n'est-ce pas. Comment tu…. » Commença t'elle, avant de regarder mon bras, et de s’apercevoir finalement que le sceau qu'elle m'avait demandé de porter pendant toutes ses années n'y était pas. « Ou est-il ?! Qu'à tu fais du sceau Shiho ? Tu sais que c'est dangereux sans un contrôle de la marque, elle peut détruire ton chakra ! », me signala t'elle, tout en mettant sa main sur son torse pour ce désigné, pour montrer le résultat, elle une ex-junin qui à perdu ses capacités pour ces raisons.

Je soupirai pour montrer mon agacement, puis releva ma manche pour montrer ma marque, qui n'était pas active : « Ne t'inquiète pas, maman. J'en ai le contrôle… Non...Il serait plus exact de dire… Qu'on ne fait plus qu'un, le parasite et moi. » J'avais un peu de peine, je le sentais, à chacune de mes paroles, le peu d'espoir qu'elle possédait sur ma non-connaissance de la vérité sur notre kekkai genkai disparaissait.

« Tu as fini par découvrir la vérité donc… que ce soit sur le saifon no fuin...mais aussi sur notre famille, et ce qui est arrivé à ton père et grand-père, n'est-ce pas ? » Son visage exprimait la tristesse désormais. Ce sentait-elle coupable de me l'avoir cachée, ou ne pouvait-elle se résoudre à ce que je connaisse la vérité ? « Oui, j'en sais une partie, mais assez pour savoir que tu m'as menti toutes ses années… Mais je t'en veux pas… Je peux comprendre pourquoi m'avoir cachée tout ça. Mais j'ai fais mon choix, même si je dois sacrifier une partie de moi-même au profit du parasite, j'apprendrais à maîtriser la marque, chose que ni grand-père, ni toi n'êtes arrivé ! Ce corps est le mien, et par conséquent, nul autre que moi décidera de sa voie à suivre ! »

Se suivit à long silence, où on se regardait l'une l'autre. Moi avec un regard déterminé, et elle, avec un regard triste que je n'avais pas vu depuis la mort de mon père. Puis finalement, elle se leva, et parti de la pièce. Je restais assise ici, je ne savais pas quoi faire. Allait-elle revenir, ou était-elle en train de ce morfondre sur le chemin que j'ai choisit, probablement encore plus dangereux que celui de grand-père. Après quelques minutes à hésité, je commençai à me lever pour partir, quand elle revint avec un parchemin.

« Je suppose… que mon devoir de mère et d'ancienne utilisatrice de notre kekkai genkai me dicte de t'aider au mieux, pour que tu ne subisses pas la même fin que moi… Dans ce parchemin… Une idée de technique que j'ai eu à l'époque… Mais que je n'ai jamais réussit à mettre en place, mais peut-être que toi, qui à décider de l'accepter en toi, y arrivera… », me disait-elle, tout en me tendant le parchemin. Je m'approchai d'elle pour récupérer le parchemin, puis elle m'attrapa la main et continua son discours. « Juste… promets-moi une chose Shiho… promets-moi que mon trésor ne perde pas son humanité...Que tu saches le moment ou tu devras arrêter l'évolution de ce pouvoir, pour garder ce qui fait de toi humaine… Promets-le-moi. »

Ma gorge se serra… Je ne pouvais répondre… tout simplement, car je ne comprenais pas la moitié de ce qu'elle me demanda de promettre. Garder mon humanité ? Mais que fait un humain...hé bien un humain ? N'est-ce pas l'apparence ? Ou étais-ce autre chose? Tout ce que je pouvais faire, c'était de hocher la tête...Je ne pouvais affirmer cette promesse car, il est possible que...

Ce que pour Nozomi Mizuhaji fait un être humain, Shiho Mizuhaji l'a déjà abandonnée pour suivre la voie qu'elle a choisit.

Son regard resta sur moi pendant quelque temps encore, comme si elle lisait mes pensées, mais elle lâcha malgré tout le parchemin pour me le donner. « Prends en soin et... » Elle me prit dans ses bras. « Reviens me donner de tes nouvelles dans peu de temps, Shiho... »

Avec le parchemin en ma possession, j'avais finalement quitter le domaine du clan et pour la première fois depuis toute ma vie… Je n'avais même pas manger la tarte que ma mère avait l'habitude de faire.

RP d'entrainement Suiton –  Kiseichuusei no Zouchiku [Rang B]:

Je me réveillai le jour suivant, le parchemin sur ma table de chambre. Je n'avais pas eu le courage de commencer à le lire hier, ma discussion avec ma mère traînait toujours dans mon esprit…

« Promets-moi que mon trésor ne perde pas son humanité... »

Je ne comprenais pas le sens de ses mots, et peut-être ne les comprendrais-je plus jamais… Après tout, ce n'est pas la première fois que j'ai cette impression étrange… Que la moi avant d'avoir d'être entré en symbiose avec le parasite aurait agit différemment dans cette situation.. Mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera. Je me relevai, prit le parchemin puis l'ouvrit. Je lus son contenu.

« La technique n'e possède même pas de nom, maman l'as sûrement jamais nommé vu qu'elle ne pouvait pas s'en servir. »

Le principe n'était pas si compliqué. Crée des bras supplémentaires en eau pour utiliser des armes supplémentaires ou pour s'en servir dans des attaques au corps à corps… Mais… il y avait plusieurs problèmes lors de ses essais.

Tout d'abord, sa consommation en chakra était trop importante, deux bras à créer demandait trop de chakra, la complexité des bras lui demandait énormément de détail et par conséquent plus de chakra. De plus, elle n'arrivait pas à les contrôler. A l'inverse des clones aqueux, qui eux peuvent se contrôler en autodidacte, bien qu'on pouvait leur donner des ordres, les bras eux ne pouvaient pas bénéficier d'un tel trait. Ça poserait des problèmes s'ils se mettaient sur le chemin des vrais bras par exemple. Donc il fallait pouvoir contrôler deux membres supplémentaire, et un cerveau humain n'est normalement pas capable de le faire, ou avec de grande difficultés. Ce sont les deux défauts qu'elle ne put surpasser dans l'élaboration de cette technique… Qu'elle finalement laissa tomber.

Mais pour moi, ça serait différent. Je peux déjà pallier à un problème. J'ai un être en moi qui est capable de gérer plusieurs membres sans problèmes, et vu qu'il est lié à mes pensées, je ne devrais avoir de mal à les contrôler comme je veux. Mais restait le deuxième problème.

J'ai pris un bout de parchemin, puis commença à noter des idées. Diminuer la taille des bras ne servirait à rien, ils ne seraient pas utiles. Les rendre moins consistants pourrait être une solution, mais il serait trop peu résistant et je pourrais plus porter d'objet avec, et peut-être même ni frapper. J'ai essayé d'imaginer des idées farfelues sans succès, quand soudain, j'ai eu une révélation. La solution… était identique au premier.

Si je devais donner le contrôle au parasite pour ne pas avoir à contrôler directement les membres supplémentaires, je devais lui faire des membres qu’il peut contrôler… Par conséquent, de simple tentacule ne demanderait pas de détail précis, vu qu'il y à une seule ligne à gérer, à l'inverse des bras d'humains où il y a les doigts, la main, le coude et autre. Et puis...Il peut prendre sur mon chakra…donc, je n'ai qu'à lui fournir de manière constante du chakra.

Je jetai un coup d’œil à l'extérieur. Il était déjà au zénith. J'avais passé pas mal de temps à essayer de trouver une solution aux problèmes évoqués par ma mère. Mais maintenant, j'étais prête. Je mémorisai une partie des mudrâ nécessaire, je n'aurais pas besoin de tous, puis je me dirigeai à l'extérieur dans un endroit assez isolé pour commencer à élaborer ma technique. Le plus longtemps je pouvais la garder secrète aux yeux de tous, le mieux ça sera.

Une fois dans un endroit propice, je commençai l’entraînement. Je commençai par remplir un point d'eau grâce à Suiton – Takitsubo, j'aurais probablement besoin de restaurer mes réserves au cours de l’entraînement. Vu que j'avais l'idée générale de comment faire fonctionner la technique, je n'ai eu que des difficultés mineurs lors des premières heures… C'était la première fois que je travaillais de concert avec le parasite, donc on à eu du mal à concorder nos pensées, mais une fois ce laps de temps passés, je sentais que j'approchais du but.

Avant de lancer la technique après tout cet entraînement, qui consistait jusqu’à lors qu'a créé la forme et à donner le contrôle au parasite, je réfléchissais. J'allais devoir nommer la technique. Non seulement cela permettrait de la référencer, ne serait-ce que pour moi, mais il y à une rumeur qui cours comme quoi penser au nom de la technique facilite également son utilisation. Je levai mes yeux vers le ciel brumeux puis je me mis à réfléchir… Cette technique, en quelque sorte, créait des extensions de moi même, grâce au parasite...oui, ça serait parfait : Kiseichuusei no Zouchiku sera un nom idéal.

Je composai mes mudrâ et… « Kiseuchuusei no Zouchku ! » utilisa la technique. La masse d'eau de chakra que je créais et éjectai de mes pores de peau prirent forment, je peux apercevoir en tournant ma tête deux membres d'un mètre cinquante qui s'agite et que j'arrive à contrôler à ma guise. Je suis tellement contente ! J'ai réussi l'a où ma mère avaient échoué ! Je sentais même le parasite dans mon esprit qui suivait mes instructions...et dans ma peau !!!

Je me mis à genou. Qu'elle était cette sensation étrange, je sentais le parasite ramper sous ma peau. D'habitude, je ne le sens pas, mais là, c'était clairement distinct, je pouvais dire à chaque endroit où il s'étendait en moi. Ce n'était pas douloureux, ni gênant, mais plutôt, perturbant. Je m'avançai vers la source d'eau où il ne restait qu'un peu de ses réserves, mais assez pour voir ma réflexion, et je fus surprise en m’admirant :


Je pouvais le voir, tout le monde pouvait le voir ! Ce n'était pas des veines de sangs. Non, c'était le parasite, qui, probablement dû à l'effort qui faisait, avait gonflé et était maintenant visible sur ma peau. Je faisais glisser mes doigts le long des marques, tout en continuant de me regarder. Je ne pouvais m'empêcher de penser que ça m'allait pas si mal… Puis, comme pour me faire douté de moi, les paroles de ma mère sont revenues à mon esprit :

«  …  sache le moment ou tu devras arrêter l'évolution de ce pouvoir, pour garder ce qui fait de toi humaine... »


Shiho relâcha la technique, puis regarda les marques qui trahissaient ce qui avait dans son corps disparaître peu à peu… Elle en était sûre maintenant, et était soulagé de ne pas avoir fait de promesse… Ce que Nozomi Mizuhaji considérait comme une part d'humanité, Shiho Mizuhaji l'avait transformé pour correspondre à ses désirs. Des larmes coulaient sur les joues de la genin, mais elle-même ne pouvait dire si c'était des larmes de tristesses, de joie ou de réalisation. Elle ne savait qu'une seule chose …

Sa mère ne saura jamais qu'elle avait complété cette technique.