Un hôpital en piteux état.

- Ah quand même ! soupira Sergerk en constatant l'ampleur des dégâts que l'hôpital avait subit.
Il avait évidemment entendu parler de cette histoire : "L'hôpital de Suna victime d'un attentat au Bakuton". Ce titre avait occupé tout les couvertures de journaux locaux deux jours avant. Le Kazekage avait tout fit pour que cette information ne sorte pas du village et décida d'envoyer un Chunnin superviser les réparations. Sergerk avait été choisi pour cette mission surement pour sa vitesse et sa réactivité ainsi que pour sa nyctalopie. En effet la mission s'étendait sur trois jours et peut-être plus et, comme l'auteur de l'attaque n'avait pas été arrêté, il fallait un garde 24 heures sur 24.
L'hôpital était grand mais toute la partie Sud-Ouest était quasiment en ruines. Si des médecins-ninja surveillaient les parties encore en état de l'hôpital, Sergerk devait surveiller le couloir détruit car les médecins ne devaient pas s'arrêter de travailler pour faire devenir gardien et, d'ailleurs, ce n'était pas leur boulot.

Sergerk alla donc se présentez devant le médecin en chef de cette aile du bâtiment. Un vieux bigleux. "Ca m'étonne pas qu'il n'est rien vu venir" pensa sarcastiquement Sergerk.
- Bonjour monsieur. Je suis Sergerk Rasack envoyé sur mission pour surveiller les réparations. Je suis donc disponible si vous me demandez. Sachez néanmoins que je ne suis pas à pour faire votre boulot, il est spécifié dans mon contrat que je ne doit pas réparer moi-même ce bâtiment. A plus tard !
A ces mots, Sergerk repartit dans la direction opposé. Le medecin n'avait pas l'ait d'avoir compris ce qui lui arrivait mais une chose était sure : il n'irait pas embêter Sergerk à moins d'avoir une bonne raison. Certes ce-dernier avait menti concernant son dernier avertissement mais il ne voulait vraiment recommencer le travail manuel ennuyant qu'il avait déjà subi lors de la restauration de l'armurerie.
"L'armurerie et maintenant l'hôpital. Pourquoi faut-il toujours que se soit moi..." songea rapidement Sergerk en se postant au-dessus du bâtiment adjacent de l'hôpital. Il repensa à sa dernière mission avant de revenir à quelque chose qui l'agaçait sans qu'il puisse mettre le doigt dessus.
En bas, les travaux commençaient à peine mais beaucoup de travailleur avait été engagé pour tenir les délais imposés par Le Kage.
"Quant Shunsuke parle, bizarrement, ça va beaucoup plus vite !" soupira mentalement le Chunnin."Shunsuke... Mais oui ! Depuis que le village est contrôlé par Shunsuke, les portes sont fermées et tout visiteur est contrôlé. Cela ne peut-être un intrus ou dans ce cas c'est un intrus doué. Mais si c'est le cas il aurait fait beaucoup plus de dégâts en trois jours. La seule possibilité reste... Un traître. Un extrémiste vénérant notre précédant Kage. Cependant je croyais qu'ils avaient été éliminés. Tous, aux dires de maître Kazekage.
De ce côté, Sergerk était plutôt mitigé. Certes le précédant Kage permettait plus de liberté mais il ouvrait trop les frontières et cela avait toujours énervé Sergerk. Mais si Gaara était trop tendre, Shunsuke est trop dur de son côté, et la fermeture définitive des portes ainsi que la disparition de la famille No Sabaku paraissait suspectes pour chacun mais personne n'osait en parler et Sergerk n'était pas un idiot. Gardant cette pensée au fond de lui-même, Sergerk serra les dents et passa le reste de la journée à identifier chaque passant et en vérifiant sa tenue et ses objets. Lorsque les ouvriers furent partis pour le soir, Sergerk installa des pièges autour de l'hôpital retourna sur le bâtiment d'où il avait une vue globale et se laissa sa première pose de la journée. Il allait surement passé deux nuits blanches et même si il l'avait déjà fait, il savait que si il ne prenait aucune pose il ne tiendrait pas durant le dernier jour.

Spoiler:

Les réparations de l'hôpital allaient bon train. Aussi, il ne faisait pas l'ombre d'un doute que son action héroïque n'avait hélas pas dérangé le moins du monde les plans du machiavélique tyran qui tenait désormais les rênes de Suna. Hiroshi Tashimata pesta en maugréant, et froissa son journal avant de le jeter dans une corbeille à papier. L'humeur des gens du bar était maussade, aucun d'entre eux n'appréciait particulièrement le Kazekage. Et si l'attentat avait fait la Une, l'annonce des réparations, elle, avait fait le tour du village en quelques heures à peine. Cela faisait maintenant deux jours. Deux jours que l'hôpital pansait ses plaies. Deux jours qu'Hiroshi ne pouvait que constater la vacuité de ses actes. La Résistance était-elle à ce point impuissante ? Il balaya sa table d'un revers de manche, et son verre vint se briser au sol dans un tintement sinistre qui brisa la silence. Il se leva, et quitta l'établissement. Personne ne tenta de l'en empêcher.

Hiroshi ne pouvait accepter qu'un despote puisse avoir tué Gaara-sama. Gaara du désert ! Le Kage qui les avait menés à la victoire contre Madara ! Non ! NON ! Il refusait d'admettre que cette époque était révolue. Si jamais les habitants du village savaient que quelques fidèles résistaient encore, ne courbaient pas l'échine sous les coups de celui qui les avait asservis, alors peut-être, peut-être que l'espoir renaîtrait. Il devait y retourner. Sinon, tous croiraient que Kinbara pouvait tout se permettre sans en subir les conséquences. Demain serait le dernier jour des réparations, c'est là que la vigilance des gardiens serait la plus basse. Il alla prévenir ses camarades, et ils se préparèrent en prévision de la nuit à venir...


La lune était à moitié camouflée par les nuages, enveloppant les alentours du bâtiment d'une pénombre impénétrable. Seuls des chats auraient pu y voir clair dans une obscurité pareille, mais Hiroshi connaissait les environs par coeur. Et ce qui les gênait était valable pour leurs adversaires : s'ils n'y voyaient rien, leurs opposants n'y verraient pas davantage.

Ils s'avancèrent dans le silence le plus total. Hiroshi était en tête, suivi de 3 hommes d'âge incertain. Ils devaient tous plus ou moins avoir le niveau chuunin, mais seul Hiroshi était rompu aux arts du combat. Les autres avaient lentement abandonné les missions au profit d'un vie de famille, mais l'avènement de Shunsuke les avait contraint de rejoindre la Résistance. Leur mental était d'acier. Hiroshi pria pour que leurs lames soient de même. Ils s'approchèrent lentement de l'hôpital...

Leur mission était simple. Poser les parchemins aux 4 coins du bâtiment. Partir. Déclencher les sceaux à distance. L'explosion devrait avoir raison de la structure et des pauvres traîtres à l'intérieur. Un jeu d'enfant.

Tout allait bien jusqu'à ce moment... Sergerk avait été "forcé" a resté en haut de son perchoir sans qu'aucun individu suspect se ramène pendant la nuit ou la journée.
"Évidemment, cela ne pouvait pas durer...
La construction allait pourtant à une bonne allure et Sergerk avait espéré un instant que tout ça n'était qu'un accident déguisé en attentat par un médecin particulièrement peu doué et lâche. Les travaux allaient se terminer le lendemain et Sergerk gagnerait un salaire pour n'avoir rien fait... Pas un terroriste, pas un groupe d'adolescent voulant se vanter ou pour voler quelconque drogue médicale.

Sergerk éteignit son énième cigarette, la jeta derrière lui et en reprit une dans son paquet mais sans l'allumer. Ses yeux lui était fort utile et d'où il se trouvait, il avait pu voir le petit groupe de quatre personnes de loin. Ils étaient maintenant à une bonne centaine de mètre de l'hôpital quand Sergerk apparu devant eux, cigarette en bouche et garde de son katana à la main. Le premier, qui semblait être le chef du groupe le vit et s'arrêta mais les autres n'ayant visiblement ni une bonne vue, ni une bonne ouïe se rentrèrent les uns dans les autres.

- Votre nom, votre motif de passage et votre équipement s'il vous plait !
Sergerk savait que sa demande n'allait pas aboutir mais il tenta quand même, au cas où il se serait trompé. Mais se dressaient devant lui, quatre personnes dont il ne faisaient aucun doutes qu'elles étaient ninja, ou plutôt ex-ninja au vu de leurs médiocrité dans le repérage dans un endroit sombre, et ces ninjas avaient des parchemins explosif dans la main, prêts à être apposés. Deux possibilités pour Sergerk : soit des ninjas particulièrement peu doué, théorie que Sergerk rejetaient à cause de l'âge de ceux qui lui faisaient face, soit des terroriste, et là, ça allait barder. Mais même dans ce cas seul le premier semblait dangereux et Sergerk eut l'impression que les trois autres ne se battaient pas ou plus depuis longtemps...
- Alors ? Qui êtes-vous et que faites-vous ici avec ses parchemins explosifs ?
Les ninjas en face n'osait pas vraiment répondre surprit de l'arrivée de Sergerk mais aussi de la nyctalopie de ce-dernier. Seul le chef semblait garder les pied sur terre.

Sergerk pensa rapidement au alternative qu'il avait en cas d'affrontement. Boule lumineuse ? Classique et efficace, mais les ennemis sont trop pour tous les avoir. Explosif ? A éviter vu ceux qu'ils tiennent, ça détruirait le quartier. Sphères du vide ? Combiné à une boule lumineuse et les dégâts seraient considérables ...
Il se répéta son plan dans son esprit et chercha la victime la plus susceptible d'être la première à y passer. Les quatre ninjas ne bougeant pas, Sergerk joignit les mains afin d'être près à exécuter sa technique.

Hiroshi manqua s'étrangler en voyant un shinobi atterrir devant eux et les apostropher avec agressivité ! Il était certain qu'il était impossible de voir à plus de 5 mètres dans la pénombre, et pourtant celui-ci n'avait eu aucun mal à les détecter ! Il chercha une solution, se creusa les méninges, imagina un moyen de se sortir de là. Même si le ninja était d'un niveau médiocre, ce dont il doutait étant donné qu'ils s'étaient fait prendre comme des bleus, pour ce qui était de la discrétion, c'était raté. Ils étaient piégés.

"Merde !"

Le garde joignit alors les mains, se préparant à exécuter une technique ! Avec des réflexes qu'il ne se connaissait pas, Hiroshi porta la main à sa poche et jeta au visage du ninja une poignée de sable qu'il reçut dans les yeux ! Réagissant au quart de tour (ce qui surprit leur meneur), les 3 autres saboteurs bondirent dans des directions opposées pour s'éloigner au plus vite de celui qui était devenu leur ennemi. Peut-être que 3 parchemins suffiraient à leur mission...

Comprenant alors ce qu'il devait faire, Hiroshi se jeta sur son adversaire tandis que ses compagnons se faufilaient en direction du bâtiment. Encore aveuglé, ce dernier tomba à la renverse avant de s'engager dans une lutte musclée au sol ! Gagner du temps. Il devait gagner du temps.

Profitant alors du fait que le suna-jin n'y voyait pas encore très bien, Hiroshi tenta de glisser une de ses mains en direction de son étui à kunai tout en le maîtrisant de l'autre...

Du sable dans les yeux. Ça ce n'était pas prévu, et c'était mauvais. Enfin bon il se retrouvait dans la même situation qu'eux maintenant.
Sergerk essaya de se ressaisir mais se fit plaqué au sol par un des ninjas.

"Tss... Ça aurait trop simple."

Mais malheureusement pour celui devant lui, Sergerk avait eu le temps de finir ses mudras.
L'autre sortit un kunaï mais Sergerk ouvrit la bouche en soufflant :

- Sphères du vide !

Aussitôt trois boules de vent en furie sortirent de sa bouche et percutèrent l'ennemi en plein torse. Il s'envola et retomba trois mètres plus loin.
Sergerk s'essuya rapidement ses yeux dorés et se retourna. Les trois complices fonçaient sur le bâtiment. Il fallait les stopper. Et Sergerk était en colère.

Il sortit son sabre, se concentra et envoya une lame d'air sur le plus avancé.

- Le vent de l'aigle !

Les deux autres qui couraient encore se retournèrent par réflexe pour voir qui était ciblé mais ils n'entendirent qu'un mouvement d'air avant de se retrouver éblouis par une lumière vive.

- Vous voulez m'aveugler ? Retour à la l'envoyeur ! ricana Sergerk qui avait fait exploser deux bombes lumineuses.

Il vérifia que celui de derrière était encore à terre puis il fonça sur le ninja le plus proche.

"Laisse en au moins un vivant pour l'interroger. Non... Deux. Un pour toi et un pour Shunsuke"

Il envoya deux kunaï explosif sur ceux encore debout sans vérifier que celui qu'il avait attaqué avec le vent de l'aigle était debout.

"Tant pis si ça explose là... Une mission est une mission !"

Et il brandit son sabre et l’abattit sur la première cible qui se débattait toujours pour essayer de voir.

Hiroshi fut projeté en arrière avec force, et vit un vol plané de plusieurs mètres avant de retomber lourdement sur le sol avec un bruit mat, le souffle coupé ! Il essaya maladroitement de se redresser, peinant à reprendre ses esprits, et entendit le shinobi lancer une attaque sur ses compagnons. De là où il était, il pouvait deviner la forme droite et affûtée d'un katana.

"Fait chier ! S'il est armé, il ne me laisse pas le choix, je vais devoir le tuer !"

Il était encore allongé par terre, le cou tendu à l'extrême afin de voir ce que donnait l'affrontement, lorsque deux lumières particulièrement vives jaillirent depuis la direction de ses compagnons ! Le "garde" eut une exclamation réjouie, se retourna pour lui jeter un oeil, puis fondit sur les autres terroristes. Non ! Il fallait l'en empêcher ! Hiroshi, qui était pratiquement remis, se releva rapidement, et commença à exécuter des mudras. Une brusque explosion à sa gauche le fit sursauter, avant qu'un vent chaud ne vienne souffler sur son visage et faire danser ses cheveux !

– Haku !!

Des flammes jaunâtres dansaient désormais sur la façade ravagée de l'hôpital, alors que l'incendie commençait à dévorer la charpente dénudée de l'édifice. De Haku, il ne restait rien, sinon quelques bouts de tissu et de chair à moitié carbonisés. Quand au deuxième acolyte, il était en train de croiser le fer avec celui qui était la cause de leur échec. Et le combat ne tournait pas en sa faveur.

Hiroshi termina d'exécuter les mudras de sa technique, et l'utilisa sans réfléchir, aveuglé par la haine !

"Dai Kamaitachi !"

Le souffle dévastateur vint frapper les deux combattants à une vitesse ahurissante, et les expulsa en arrière sans leur laisser le temps de se préparer au choc ! Ils s'écrasèrent violemment contre le mur de l'hôpital, et retombèrent, sonnés. Hiroshi en profita pour jeter un oeil aux alentours, maintenant clairs grâce aux flammes qui éclairaient les environs comme en plein jour. Takeno gisait au sol, une vilaine plaie au milieu du dos, immobile. On aurait dit que quelqu'un lui avait donné un puissant coup de hallebarde, le découpant pratiquement en deux ! Il était sûrement mort.

Le meneur du groupe se rua alors sur la cause de tous leurs problèmes, non sans lancer à la va-vite quelques kunaïs explosifs un peu partout sur le bâtiment. Il ne partirait pas sans avoir infligé le maximum de dommages à l'hôpital, et sans avoir tranché la gorge de cette crapule !

Une explosion. Trop près de l'hôpital. Y aura des dégâts et un début d'incendie était maintenant en train de commencer à ronger la charpente pas encore finie.
Sergerk se dit qu'il avait bien fait de lui lancé un kunaï explosif avant qu'il atteigne le bâtiment au vu de la puissance des explosif qu'il avait sur lui.

Le second saboteur lui s'était pris sa lame en plein dans le dos. Peu de chances qu'il survive lui non plus.

- Haku !!

Sergerk se retourna. L'autre était de nouveau debout et composait des mudras.

- Dai Kamaitaichi !

Lame de vent vint percuter Sergerk et le dernier complice et les projeter contre la façade de l'hôpital. Sergerk se releva et constata que son adversaire était assommé ou pas loin.
Mais lui il ne fallait pas le tuer.

Au fond la projection de Sergerk était bonne pour lui. Si le vent aide les flammes, trop de vent l'éteint. C'est donc sans se préoccuper de son dernier adversaire qu'il tendit son épée :

- Kamaitaichi !

Le dernier malfaiteur avait de son côté lancé des kunaï explosif sur la façade. Pas de chance. Son timing était plus qu'improbable et tout ses kunaï furent balayés par la lame de vent. L'autre visiblement en colère s’arrêta quand même avec stupéfaction.

"Quel coup de chance... Enfin bon l'autre à l'air de croire que c'était volontaire tant mieux.

Alors que l'obscurité retombait sur le champs de bataille, Sergerk se tourna vers son adversaire et joignit les mains en faisant quelques mudras.

- Sphère du vide !

De nouveau, trois sphère sortirent de sa bouche et foncèrent sur le dernier malfrat.

"Ne le tue pas ce sera un beau cadeau pour maître Shunsuke. Il va regretter de s'être dressé devant lui ! Et avec un peu de chances je pourrai venir voir cette belle séance de torture."

- Sphère du vide ! s'exclama le shinobi qui se dressait devant eux.

Hiroshi n'était peut-être qu'un chuunin, mais il n'était pas idiot. La même technique ne marcherait pas deux fois contre lui ! Il se baissa lestement, glissa sur le sol poussiéreux grâce à son élan et se redressa pour frapper le jeune homme avec son Jitte ! Comme prévu, la lame du shinobi s'interposa, et les deux armes se rencontrèrent avec un tintement sonore ! Hiroshi sourit, fit un mouvement brusque du poignet, et arracha le sabre des mains de son adversaire : il était désarmé !

– Tu vas regretter de t'être interposé espèce de salaud ! Tu vas rejoindre ton maître là où il aurait dû toujours rester : en enfer !

Du sang tomba par terre, formant de petites flaques rougeâtres qui brillaient à la lueur des flammes qui continuaient à brûler, bien qu'amoindries. Hiroshi tomba à genoux, ses jambes ne le portant plus. Il cracha du sang à nouveau, hoqueta, toussa avec force. Que lui arrivait-il ? Sa poitrine le lançait terriblement. Incapable de porter le coup de grâce à leur agresseur, il tenta vainement de frapper le shinobi qui le toisait avec dédain, mais un coup de pied bien placé le cueillit au menton, et il s'étala par terre, allongé sur le dos.

Ses yeux se brouillèrent, et c'est dans l'incapacité de voir ce qui passait autour de lui qu'il tâta maladroitement son torse, à l'endroit où sa poitrine le faisait souffrir. Un liquide chaud et poisseux coulait d'une blessure qu'il ne se rappelait pas avoir subit. La technique de son assaillant l'avait-elle blessé plus profondément que ce qu'il aurait cru ? Aux endroits des impacts, le tissu était abîmé. Avait-il été transpercé ? Pourquoi ne s'en était-il pas rendu compte avant ? Etait-ce dû à l'adrénaline du combat ? Il se maudit de sa bêtise, et fondit en larmes, mélange de désespoir et de souffrance. Tout avait été vain.

Dans un dernier réflexe, il déclencha tout de même le parchemin explosif qui se trouvait sur la peau de son torse, dans l'espoir d'emporter ce sale cafard avec lui. Il n'avait plus qu'à espérer qu'Ibiki ferait de même, ou il serait capturé. Et Shunsuke ne pardonnait pas aux traîtres.

Ses dernières pensées furent pour le tyran, avant d'être consumé dans l'explosion.

– Tu vas regretter de t'être interposé espèce de salaud ! Tu vas rejoindre ton maître là où il aurait dû toujours rester : en enfer !

Sergerk le regarda, surprit. Il avait réussit à le désarmer d'une part. Et d'autre part, il arrivait encore à courrir et à porter des attaques malgré qu'il est encaissé une technique de rang S.
Mais malheureusement pour son adversaire, cet instant de précipitation était finit. Si la colère l'avait fait oublié la douleur, son corps ne l'avait lui pas oublié et le combat n'avait fait qu'agraver sa situation.

Le ninja cracha du sang et tomba à genoux. Sergerk balança son pied dans la figure de son adversaire qui vola sur quelques mètres. Sergerk ramassa son sabre et s'approcha pour l'assommer mais dans ses dernières forces, le saboteur déchira son habits pour dévoiler un parchemin explosif.

Sergerk réagit au quart de tour. Il sortit son sabre et se tourna vers l'explosif. Qui explosa la seconde d'après.

- Kamataichi !

Il fallait détourner le souffle de l'explosion sinon il risquait d'être gravement blessé. Sa manoeuvre réussit à moitié. Mais il fut tout de même projetté contre un mur. Contusions légères, hématomes, ... Rien de très grave l'empêchant d'aller à l'examen mais son entrainement serais rettardé. Il avait pourtant une nouvellle technique à apprendre...

La bataille était finie et Sergerk était le seul combattant debout. Deux avait explosé un avait été tué par sa lame et le dernier était encore assomé conter un mur de l'hôpital. Il pesta : lui qui avait voulu deux prisonnier, il ne lui en restait qu'un. Il fonça dessus pour retirer le parchemin explosif de son torse et l'attacha avec du fil de fer. Il n'avait pas de corde, fallait faire avec les moyens du bord. Ensuite il le débarassa de son arsenal et de ses explosif et fit de même avec le cadavre.

L'hôpital avait été un peu touché mais les travailleurs avait de l'avance, rien d'irréparable n'avait été commis. Sergerk soupira et alluma une cigarette. Il fit signe aux habitants alertés que tout allait bien. Et retourna avec les deux corps, l'un en vie l'autre non, au dessus de l'hôpital. Il ne devait pas s'endormir au cas ou il y aurait une nouvelle attaque.

Sergerk soupira... la nuit serais longue. Mais le lendemain promettait d'être une belle journée...


Enfin terminé. L'hôpital avait été terminé. Et Sergerk pouvait enfin aller donner son rapport et son prisonier à Shunsuke. Celui-là allait souffrir. Et surement réveler le QG des rebelles. Une menace en moins surement pour Suna. Il récupéra son argent auprès du chef de chantier ete reparti en direction du batiment du Kazekage.