Marcher jusqu’à l'épuisement

Niflheim était arrivé au abord du grand pont Naruto. Il avait entendu dire que nombre de personnes et de commerçant affluait habituellement sur celui-ci. Cependant, au vu de ses habits rongé et souillé,il avait préféré profité de la faveur de la nuit pour ne pas se faire repéré par d'éventuel prédateur. Le pont était désert à cette heure-ci et Niflheim s'engagea sur celui-ci. Il était impressionnant de voir l'infrastructure de celui-ci. Niflheim avait toujours été passionné par l'architecture. Que ce soit ce tout ce qu'il qu'il avait pu lire sur les visages des grands hokage taillée dans la pierre ou sur ce pont, il avait toujours trouvé incroyable ce que l'Homme était capable de crée sans la moindre goutte de chakra. Le pont était gigantesque, et Niflheim se sentait minuscule. Le bruit de ses pas résonnait sur le sol de pierre tandis qu'il avançait, petit à petit. Tandis qu'il avait enfin parcourut la moitié du trajet , Niflheim entendis un claquement sourd. Ce claquement fus suivi d'un autre, et encore d'un autre, dans le dos de Niflheim. Celui-ci chercha tout de suite un endroit ou se cacher, mais la géographie du pont ne le lui permettait pas. IL allait être obligé de croiser cette personne.Il tenta de prendre un air décontracté, bien que tout ses muscles se raidirent, aussi bien pour prendre la fuite que pour se défendre si besoin étant. La personne s'approchant l'avait elle vue ? Était elle la pour lui ? Amis ? Ennemis ? Beaucoup de question se précipitèrent dans la tête de Niflheim. Il ne comptait pas faire de rencontre et la peur que celle-ci tourne mal le rendait nerveux. L'homme était habillé de noir, ce qui le rendait plus difficilement visible dans la nuit. Alors qu'il s'approchait, Niflheim remarqua que l'homme avait une taille à peu près équivalente à la sienne, bien qu'un peu plus petit. Niflheim s'encouragea mentalement et reprit peu à peu confiance en lui. Il avait eu trop peur de se faire misérablement attaqué comme ce fut toujours le cas auparavant. Cet homme n’était pas forcément un ennemis, et bien que méfiant, Niflheim demanda, quand l'homme fut assez près :

- Excuser moi, je me permet de vous déranger quelque instant, mais je recherche le pays de la terre. Est ce près d'ici ? Pourriez vous m'indiquer un route vers celui-ci ?

La demande faite, il ne restait plus qu'à attendre la réponse. Le stress de Niflheim avait baissé. Il n'avait jamais vraiment eu de relation sociale depuis 1 ans, et encore, celle-ci se cantonnait a un ermite qui l'hébergeait. 1 ans déjà... Avait il avancé plus près de son but, en 1 ans ? Il avait due trouver des personnes voulant bien l'embarquer, l’emmener d'île en île, bien que ceux-ci ne l'ai pas forcément emmener là ou il le voulait. Certain l'on même jeté par dessus bord, et Niflheim avait dus faire une partie du trajet à la nage. Et il avait enfin atteint le continent. Il ne lui restait plus que ce pont. C'était sur ce pont que sa carte se terminait également. La seule carte qu'il avait trouver était la carte de l'archipel de Misu. A partir de maintenant, il avançait à l’aveuglette. C'est pour cela qu'il avait besoin d'informations. Et il espérait que l'homme lui en donnerais.

Tsuku s’avançait lentement dans la forêt qui lui faisait face. Le temps, désagréable, devenait de plus en plus maussade alors que les nuages prenaient pouvoir du ciel et laissait le soleil, impuissant, seul dans la très haute atmosphère. La pluie n’allait pas tarder à tomber, encore. Partout autour, les animaux se cachaient dans leurs abris respectifs, attendant la tempête, terrible, inévitable qui allait venir. Il pleuvait souvent à Kiri, mais des tempêtes comme celle qui s’en venait étaient rare, voire inexistantes. S’ensuivait de longs et périlleux feux de forêts. C’était l’époque de l’année. Tsuku n’était toutefois pas pressé, le feu ne l’effrayait pas, la pluie non plus. L’éclair, la foudre, faisait partie de son domaine et il ne s’en faisait pas outre mesure.

Malgré le fait que, d’habitude, il était toujours pressé, il avançait très lentement, à un rythme régulier. Cette fois, il ne l’était pas. Il était en mission pour Kiri. Une de ses dernières, peut-être. Dernièrement, la Mizukage faisait plusieurs discours peu encourageant pour la survie du village, voir du pays. Dans les dernières cinquante années, Kiri avait été complètement assommé par les diverses guerres et avaient été réduit à néant, ou presque. Un orphelin de Kiri avait ensuite prit le pouvoir, se déclarant Dieu, et avait commencé l’organisation qui, plus tard, déclara la dernière grande guerre ninja. Encore une fois, Kiri fut complètement dévastée, dévisagée. La dernière Mizukage avait eu l’air d’avoir des airs des paix, mais c’était trompeur. La puissance, toujours la puissance. Elle la voulait, la désirait. Par fierté, patriotisme. Elle qui voyait Kiri dans les sous-fonds depuis si longtemps voulait lui donner sa gloire d’antan. C’était inévitable. La gloire vient de la guerre. Voyez Konoha, qui depuis si longtemps font des discours de paix et d’amour, alors qu’ils avaient participés à toutes les grandes guerres, alors que c’est probablement eux qui avaient tué le plus de gens dans l’histoire récente. Ils étaient hypocrites. La Mizukage l’était aussi. Un plan se préparait contre elle. Un coup d’état, un vrai. Peu de gens était au courant, mais Tsuku l’était. Il était normal qu’il le soit puisqu’il en faisait la partie principale : il allait probablement devoir l’assassiner. Afin d’éviter des troubles quelconques, on l’envoya loin. Très loin.

Iwa. C’est à Iwa qu’il allait, loin du village de Kiri, loin de tout ce trouble. On voulait qu’il soit loin lors des derniers détails de ce plan étranges qui allait tout chambouler dans le pays. Ce qu’il allait faire après, Tsuku ne le savait pas. Il n’y pensait pas. Il avait perdu, il y avait presque deux mois, le dernier membre de sa famille. N’ayant pas d’ami, de famille, de femme ou d’enfant, il ne pensait pas trop à son avenir, elle n’était pas importante. C’était d’ailleurs la raison de pourquoi il avait été choisi : il n’avait rien à perdre, et il voulait combattre pour le village.

La pluie. Elle commençait à tomber, hors de tout contrôle. Au dessus de la tête de Tsuku, les arbres avaient commencé à faire de petits bruits sourds, qui s’envenimaient de seconde en seconde. Elle avait commencé, Tsuku la voyait venir depuis longtemps. Après avoir marché plus d’une heure dans la forêt, il vit devant lui un petit village, qui avait pourtant un pont gigantesque. Une grande architecture. Elle était à quelques minutes de sa position. Il leva la tête au ciel, l’eau lui dégoulinant partout sur le visage. Même si les nuages couvrait le ciel, l’homme de Kiri savait qu’il faisait nuit. La lune tentait, de sa lumière céleste, de percer les nuages. On la voyait clairement. Il allait continuer de marcher puis s’arrêter dans une auberge. Il reprit la marche. Seul le pont, désormais, lui bloquait le passage du village.

Ses pas, sur le sol mouillé, laissait des traces de boues alors qu’il sortait des sentiers battus pour arriver enfin sur une route normale. Trempé de la tête au pied, sac sur le dos, il prit lentement la route vers le fameux pont. Le pont Naruto. Nommé à partir de ce héros légendaire. Ancien Hokage, il avait finalement sous les coups de ce qu’il croyait être son meilleur ami. Naïf, stupide. La puissance, la force et toute la volonté du monde ne pouvait pas protéger qui que ce soit contre l’imbécilité. Naruto en était la preuve.

Il mit enfin le pied sur le pont. Alors qu’il marchait, il ne voyait quasiment plus rien devant lui. Le vent extrêmement fort s’était levé quelques minutes auparavant et était assez puissant pour pousser les branches de la forêt, derrière lui, jusqu’au milieu du pont. Les longues cordes d’eau qui tombait du ciel lui bloquaient presque complètement la vue. Il n’avait quasiment pas à voir plus loin que le bout de son nez. Crac, crac. Il marchait désormais sur quelques branches sur le pont avant de relever la tête pour voir devant lui un homme raide. Il semblait tétanisé par Tsuku. Pourquoi était-ce donc? Tsuku garda le silence, l’observa. L'homme de bougeait pas. Était-il ennemi? Était-il là pour lui? Quelle était la raison de sa présence, il ne le savait pas, mais il allait bientôt passer à l’attaque. Sa mission était importante et il ne devait pas être arrêté par un autre ninja. Tsuku avait enlevé son bandeau pour ne pas être surpris lors de son voyage, mais il se demandait si l’homme l’avait reconnu.

- Excuser moi, je me permet de vous déranger quelque instant, mais je recherche le pays de la terre. Est ce près d'ici ? Pourriez vous m'indiquer un route vers celui-ci ?

Tsuku resta immobile, attendant un peu, le temps de fignoler sa réponse, et de reprendre ses esprits. Partout autour, la pluie tombait lourdement sur le plancher du pont, et l’on pouvait entendre l’eau qui s’énervait en dessous. L’on pouvait entendre les vagues qui s’écrasait contre les bords. Il eût presque du mal à l’entendre parler.

- Vous allez dans le mauvais sens, le pays de la terre est par là!

Il pointa dans la direction puis reprit la parole :

- Je dois allez dans ce pays justement. Toutefois, vu le froid, la pluie et le vent, je m’arrête dans une auberge pour la nuit. Si vous voulez, je vous invite et nous prenons la route demain matin!

Il voulait l’inviter, il n’en avait pas besoin, mais peut-être aurait-il quelques informations sur cet homme, ou sur son village. Il en aurait peut-être besoin pour sa mission. De plus, il ne connaissait pas parfaitement Iwa, et il pourrait peut-être l’aider à s’orienter plus tard.

- Vous allez dans le mauvais sens, le pays de la terre est par là !
Niflheim capta l'information. Il suivait donc le mauvais chemin, et ce depuis pas mal de temps, apparemment. Depuis combien de temps tournait il en rond ? Le moins possible, il espérait. Ce qui le rassurait, c'est que son interlocuteur n'avait ni l'air ni froid, ni belliqueux. Juste quelqu'un qui souhaitait être tranquille, comme Niflheim.

- Je dois allez dans ce pays justement. Toutefois, vu le froid, la pluie et le vent, je m’arrête dans une auberge pour la nuit. Si vous voulez, je vous invite et nous prenons la route demain matin !

Quelle hospitalité, trop grande peut être. Niflheim trouvait cela louche. Il était rare de trouver une personne allant à l'autre bout du monde, au même moment que vous. Cependant, n'ayant aucun meilleur plan en tête, il accepta l'invitation, faute de mieux. Ne s'étant pas encore présenter, il s’exécuta sans trop donner d'information, juste le stricte minimum. Il n'avait pas envie de s'étendre longuement sur son passé, et il semblait être de même pour son compagnon de route. Aucun des deux ne semblaient être de grand bavard, mais peut-être se trompait-il.

Les formalités étant terminée, ils arrivèrent bientôt à l'auberge indiquée par l'homme au ongles oranges. Niflheim n'ayant pas d'argent, le Hakka lui paya. Ils étaient maintenant tout deux assis au chaud à une table, un bol de soupe à la main. Niflheim, voyant que le silence s'éternisait, tenta une approche :

-Seront nous bientôt proche d'Iwa ? Et quel sont vos intention arrivé la-bas.

La question n'était pas posé par curiosité. Niflheim voulait surtout savoir les modalités de la visite de cet homme à Iwa. Si celle ci était fondamentalement différente de celle du jeune homme, celui-ci se séparerais du groupe avant l'arrivé à Iwa. Il n'aimait pas les ennuis. Et cet homme semblait attirer les ennuis. Mais il émanait de lui quelque chose de mystérieux et d'étrange qui rassurait Niflheim. Il ne faisait pas encore confiance en cette personne, mais il savait qu'elle n'était pas dangereuse pour l'instant. De ce que l'on pouvait en voir, il ressemblait à Niflheim en beaucoup de point. Il partait de Kiri pour aller à Iwa,et semblait déterminer à changer quelque chose, à modifier sont destin. Ce n'était que des suppositions, et Niflheim ne tenterais pas d'en savoir plus. Si l'homme voulait parler de lui, il le ferais de lui même. Niflheim était de ceux qui n'aimait pas demander au autres ce qu'il n'était pas prêt à donner. La soirée était bien avancée, et Niflheim voulait se coucher tôt pour repartir plus tard, ainsi que par crainte d'être abandonné. Il attendis cependant sa réponse. Et finit sa soupe en attendant. Tandis que le hakka lui répondait, Niflheim aperçut un homme au guichet. Cet homme semblait presser et posait des questions au propriétaire de l’auberge. Celui-ci, après lui avoir répondu, lui donna les clés d'une des chambres. tout cela sentait les ennuis à plein nez. Il interrompit Tsuku :

-Nous partons tôt demain ?

[hrp : je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai écrit la majorité du texte en physique, donc peut être qu'il y a des incohérence. Tu me dira ce que tu en pense via mp]

Tsuku sourit à l’homme qu’il avait devant lui alors que celui-ci, toujours déçu d’avoir emprunté le mauvais chemin, avait finalement décidé de le suivre. Lui offrir l’hospitalité était plus que bienvenue! Il aurait sans doute campé dans la forêt et il aurait été en danger, dans cette grande tempête. Les pas des deux hommes claquaient dans l’eau sur le pont, alors qu’ils étaient poussés de côté par ce vent ravageur qui ne les lâchait pas. Il leur fallut moins d’une minute pour enfin réussir à braver ce pont et enfin arriver à l’entrée du village. Pas une âme qui vive, tout le monde était entré dans leur maison. Vu l’heure et la température c’était normal.

Ils franchirent quelques rues. Tsuku connaissait bien ce village pour y avoir passé une petite partie de son enfance, lors de diverses missions. Après quelques cinq minutes de marche, l’on pût voir au loin, écrit en grosses lettres, le mot Auberge. Dominante, une spacieuse maison de bois, plus grande que les autres qui l’entourait. Elle était un peu considérée comme le centre de la ville, puisque la plupart des voyageurs s’y retrouvait tout le temps.

Sortant enfin sa main de sa grosse cape noire alors qu’il était face à la porte, il l’ouvrit. À l’intérieur, il y avait une bonne ambiance alors que l’alcool coulait déjà à flot. Il faut croire que certains voyageurs avaient prit la tempête comme une raison pour boire. Après tout, il y avait toujours une raison pour boire, selon certains. Tsuku baissa son capuchon et laissa entrer son nouveau compagnon pour enfin refermer, derrière lui, la porte de bois. Une odeur de viande et de légume vinrent enfin à leur nez alors que la chaleur, inexistante à l’extérieur, tentait de reprendre pouvoir sur le froid qui les tenaillait tout deux depuis quelques heures.

En enlevant sa cape trempée, il dévoilait dessous un habit confortable de voyageur, parfait pour les longues randonnées et les grands voyages. Il la posa sur un meuble prévu à cet effet, ce que son compagnon fit aussi. Il s’assit à une table, invitant l’homme à s’asseoir face à lui. Il ne fallut qu’une seconde pour qu’un homme, verre à la main, leur demande ce qu’ils voulaient. Kiri, malgré tout ce temps, était un pays amical et chaleureux, Tsuku s’y sentait bien, comme chez lui. Tsuku commanda, pour chacun d’eux, un morceau de pain frais, un bon bol de soupe chaude et un petit verre de sake pour laisser passer le tout. Autour d’eux, personne ne faisait attention à eux, préférant se battre par ci, jouer à des jeux de hasard par là. Ils reçurent enfin leurs victuailles, puis Tsuku donna quelques pièces à l’aubergiste. L’homme face à lui avait commencé à manger, mais Tsuku, lui, avait la tête tourné vers la fenêtre et regardait, au dehors, la pluie qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Les nuages noirs, tout en haut du ciel, dominait complètement l’environnement. La forêt, au loin, visible de la fenêtre, bougeait dans tout les sens. L’on aurait dit que les arbres allaient arracher. C’était une trop grosse tempête, alors que ça devait être une simple pluie. Un peu paranoïaque, peut-être, Tsuku se demandait si quelqu’un avait fait cette technique pour l’arrêter, le ralentir. C’était possible.

-Seront nous bientôt proche d'Iwa ? Et quel sont vos intention arrivé la-bas.

Tsuku regarda encore la fenêtre pendant quelques secondes avant de se tourner et déchirer un petit morceau de pain qu’il trempa dans sa soupe. Il leva les yeux vers son nouveau compagnon puis lui sourit.

- Nous sommes déjà proche d’Iwa. À quelques jours tout au plus. Pauvre de vous, vous alliez vraiment dans le mauvais sens. Peut-être même étiez-vous à Iwa sans le savoir?

Il prit le morceau de pain imbibé et le mangea avant de prendre son petit verre de sake. L’alcool le réchaufferait peut-être un peu plus que la soupe ou le pain. Il se retourna à nouveau vers la fenêtre avant de reprendre la parole :

- Enfin, cela dépend de la tempête. Si elle continue d’être aussi forte, je crains de ne pas pouvoir voyager pendant plusieurs heures, et, malheureusement, le prochain village se trouve à plusieurs heures. Il faudra espérer que le temps se montre clément.

D’un geste de main habile, il prit son bol de soupe et l’avala d’un coup sec avant de soupirer longuement. Tellement de bien après ce long voyage. Il prit le pain et en reprit une bouchée alors que l’homme attendait toujours une réponse à sa deuxième question.

- J’ai de la famille à Iwa, des rescapés de la dernière grande guerre. L’un de mes oncles est mort et ils m’ont demandés d’allez à ses funérailles, ce que je ne pouvais pas refuser, n’est-ce pas?

Il lui sourit un peu avant de finir la dernière bouchée de son pain. Des branches claquaient dans la vitre à côté de lui et l’on pouvait entendre le vent qui soufflait lourdement sur la porte, qui semblait prête à ouvrir à tout moment sous la force de la tempête ravageuse. Pendant qu’il lui répondait, l’homme avait finit lui aussi son petit repas. Contrairement à Tsuku, il laissait filtrer quelques informations. Il regardait un homme, au guichet, et semblait préoccupé, nerveux.

-Nous partons tôt demain ?

Tsuku le regarda quelques secondes sans répondre, puis leva son bras quelques secondes. Aussitôt, l’aubergiste fit les quelques pas du comptoir pour s’approcher d’eux. Tsuku commanda alors deux autres verres de sake, qu’il s’empressa de leur emmener. Après avoir jeté quelques autres piécettes, il se retourna à nouveau vers l’homme face à lui qui avait l’air étonné, ou même troublé.

- Comme je l’ai déjà dis, nous ne pouvons partir. Avec la tempête qu’il y a dehors, il n’y a aucune chance qu’on puisse allez où que ce soit. D’après moi, et avec de la chance, elle ne finira pas avant midi, demain. Si jamais vous ne m’aviez pas croisé et étiez allez dans la forêt, vous seriez probablement mort à l’heure qu’il est. Il faut croire que c’est le destin.

L’homme s’était tourné vers la fenêtre et regardait la tempête dehors. Était-il déçu? Probablement, il aurait voulu partir au plus vite, mais il semblait comprendre de plus en plus que c’était impossible. Ce n’était pas par mauvaise intention que Tsuku lui disait ça, mais simplement, c’était la réalité.

- Et vous, qu’est-ce que vous voulez faire à Iwa?

Tandis que tsuku lui répondis, Niflheim était encore concentrer sur l'homme au guichet. Celui-ci regardait autours de lui, semblant chercher quelqu'un. L'aubergiste, après avoir servit le sake au deux voyageurs s'approcha de l'homme et lui chuchota plusieurs phrase à l'oreille.

- Et vous, qu’est-ce que vous voulez faire à Iwa?

Niflheim revint à la réalité de la conversation. Jusqu'à maintenant, Tsuku semblait très avenant dans sa manière de présenter les choses. Était-il sincère ? Niflheim voulait le croire.

- J'ai moi aussi un deuil à faire à Iwa. J'en profiterais pour apprendre les arts ninja, bien que j'ai quelques bases. Je pense que feu mes parent aurait aimé voir leur fils devenir un ninja comme ils l'on étés.

L'homme qui était au guichet se dirigeais maintenant vers une table près de celle qu’occupais Niflheim et Tsuku. Niflheim but une gorgée du sake précédemment payé par son interlocuteur, mais n'eu pas le temps de le reposer sur la table. Une brute l'avait attrapé par le bras et il sentit la présence d'une couteau au niveau de son cou, titillant sa pomme d’Adam.
Trois autres hommes se levèrent, menaçant. Celui-qui tenait Niflheim, et qui n'était autre que l'homme louche que le jeune homme observait depuis tout à l'heure. Celui-ci interpella Tsuku :

-Tu va faire tout ce qu'on te dis, ou on égorge ton pote !

Ils avaient l'air d'avoir peur de Tsuku, le connaissait t'il ? De toute façon, Niflheim n'était plus en état de poser des questions. Il était furieux. Furieux d'être traité comme une monnaie d'échange, furieux de s'être fait prendre comme le débutant qu'il était, et furieux pour une raison bien plus sombre. En lui sommeillait une éternelle colère, ire millénaire du démon qui le hantait. Car il se savait habitée par une bête féroce. Et celle-ci choisie ce jour pour refaire surface.

Niflheim attrapa le cou de l'homme qui le tenais, et d'une torsion nette, lui fis perde conscience. Celui-ci eu juste le temps d'enfoncer son couteau dans le cou du jeune shinobi. Suffisamment tout de même pour que la lame tienne en place sans tombée jusqu'au sol. Il sauta sur un des autres hommes et lui asséna un merveilleux coup de poings dans le plexus. Il tomba raide. C'est à partir de maintenant que la situation se compliquait, car Niflheim n'avait plus l’avantage de la surprise. Cependant, c'était son premier vrai combat, et bien qu'il n'ai que peu de techniques ninja, il sentait en lui battre le pouls du gladiateur, du combattant. Ces quelques combats, qui était ses premiers fait d'armes, suffisait à faire ronronner la bête qui approuvait le combat. Il se sentait shinobi.

L'un des deux homme lui sauta dessus et lui planta un couteau dans le ventre... Avant de se rendre compte que l'homme face à lui était son camarades au cou brisé. Mais alors, ou était le gamin ? Il se retourna, mais trop tard...

Il ne restait plus qu'un combattant en jeu, mais celui-ci s'enfuit de la taverne en courant, laissait tomber derrière lui une feuille sur laquelle était écrite en caractère majuscule : "instructions" . Niflheim s'assied sur sa chaise, retirait le couteau qu'il avait en travers de la gorge. Cette lame aurait très bien pu le tuer. Elle aurait même due le faire. Cependant, la blessure semblait si superficielle que Niflheim n'y fis plus attention. Il était davantage préoccupé par tout les regards posé sur lui. Il se leva :

-je vais me coucher, je serais levé demain à l'aube. Bonne nuit.

Le compagnon de Tsuku, dont il ignorait encore le nom était extrêmement perturbé. Il regardait partout autour de lui, en quête d’un danger. Il était très étrange qu’il porte autant attention aux faits et gestes des hommes dans le bar, alors que l’ambiance était à la rigolade, festive. Encore suspicieux, l’homme face à Tsuku prit la parole, disant que lui aussi allait à Iwa pour un deuil. Il continua en disant qu’il voulait apprendre les arts ninjas. Il rajouta que ses parents auraient voulus qu’il devienne ninja. Tout d’abord, Tsuku se demanda pourquoi il voulait allez à Iwa dans ce cas, puisque c’était un village reculé, fermé à tout.

Son compagnon prit une petite gorgée de sake et allait le reposer sur la table alors que Tsuku, du coin de l’œil, vit un homme s’approcher furtivement par derrière. Il le suivait de l’œil alors que celui-ci, rapidement, sans attendre, prit le bras du compagnon de Tsuku et posa un kunai sous sa gorge. Une petite goutte de sang tombait de sa gorge, puisque le couteau avait quelque peu cisaillé le cou de l’homme assit. Tsuku leva les yeux et regarda l’homme qui ouvrait la bouche pour dire quelque chose. Tsuku avait un regard mauvais, il le reconnaissait. Irawi et sa bande de malfaiteur. Tsuku leur avaient laissé, il y a quelques années de ça, la vie sauve, avec leur promesse qu’ils restent hors de sa vue. Trois autres hommes se levèrent. La bande était complète. Ils n’avaient pas dû reconnaître Tsuku, vu comment ils avaient agi. Toutefois, maintenant, une petite étincelle de peur apparut dans leurs yeux. Il était toutefois trop tard, ils ne pouvaient plus reculer.

-Tu va faire tout ce qu'on te dis, ou on égorge ton pote !

Tsuku resta silencieux et le regardait sans bouger. Il allait se lever et leur foutre la raclée de leur vie quand il descendit à nouveau les yeux vers son compagnon, qu’il ne connaissait pas vraiment encore. Ses yeux, dans le vide, tremblaient. Il était furieux. Sa respiration commençait à devenir de plus en plus rapide alors qu’une veine sur son cou se mit à palpiter. Qu’était-il donc.

Le compagnon se leva rapidement, empoignant à la gorge et la craquant, faisant tomber l’homme au passage. Celui-ci, dans un mouvement de panique avait à peine eu le temps de rentrer quelque peu son kunai dans la gorge du compagnon de Tsuku. D’un mouvement rapide, calculé, il sauta ensuite sur l’homme, lui assénant un énorme coup de poing qui le fit tomber à la renverse, éclatant au passage plusieurs tables.

Les yeux rouges, injectés de sang, il se retourna ensuite vers le troisième homme, qui, reculant de quelques pas, apeurés, ferma les yeux. Dans un instant de panique, le brigand courra en avant et planta le couteau dans l’homme au cou brisé. Il était inexpérimenté. Il ouvrit les yeux pour se rendre compte de son erreur et eût à peine le temps de se retourner pour se faire achever à son tour. Le quatrième et dernier homme de la bande s’était enfuit par la porte en hurlant.

Personne n’avait bougé. Le silence régnait maintenant dans l’auberge. L’ambiance était gâché … Quel dommage. Tsuku n’avait pas bougé d’un poil, étonné par la rapidité et la force avec lesquels son camarade s’était battu. Était-ce sa première vraie bagarre? Était-ce les premiers gens qu’il tuait dans sa vie? Toujours debout, haletant, il fit quelques pas pour revenir vers la table. Il retira le kunai qui était toujours planté dans sa gorge et reprit son souffle quelques secondes. Le silence régnait toujours maintenant. Les corps, décédés, des trois hommes étaient toujours au sol, dans une flaque de sang. Tout les regards étaient posés sur l’homme qui voulait allez à Iwa. Celui-ci, sans doute gêné de tout ces regards et se posant encore des questions sur ce qui venait de se passer, se leva puis alla vers la chambre que Tsuku avait loué pour la nuit en disant qu’il allait être levé avant l’aube le lendemain matin.

Tsuku était bien connu dans le coin. Après que l’homme fût partit, tout les regards fusèrent vers lui. Il leva un sourcil. Regardant de gauche à droite toute la salle silencieuse qui le fixait.

- Eh beeeen……

Il se leva puis fit quelques pas, bottant un corps au passage pour voir s’il était toujours en vie. Il ne bougeait pas. Il regarda l’aubergiste, lui fit part qu’il s’en occuperait. Un homme se leva et vint voir Tsuku et se prétendit médecin, et que la blessure de son compagnon était plus grave qu’il n’y paraissait. D’un signe affirmatif de la tête, Tsuku le laissa allez dans la chambre, le surveillant au passage et celui-ci se tourna vers la porte pour voir au sol un papier qui était sans doute tombé de la poche de l’homme qui s’était sauvé. Il le prit et le mit dans sa propre poche avant de faire quelques clones, qui s’occuperait de nettoyer l’endroit pendant la nuit. Le vrai Tsuku, lui, alla au chevet de l’homme qui dormait, dans un lit remplit de sang, se faisant guérir par le médecin.

Niflheim ouvrit grand les yeux. Le jour était à peine levé et il se leva sans mal. Lorsqu’il mit un pied à terre, sa tête lui tourna et il se rassied aussitôt, faisait disparaître le tournis qui menaçait de le faire s'effondrer. Il mit la main à sa blessure : Rien. Surprit, il tata de ses deux mains l'endroit ou devait être le trou causé par le couteau à la soiré d'avant. Était-ce seulement un rêve ? D'ailleurs, ou était son compagnon de route ? Pas dans cette pièce, en tout cas. Niflheim se leva pour de bon, cette fois. Il descendis l'escalier pour arrivé à l'entrée de la taverne : Rien. Une fois de plus, il n'y avait rien. Ni homme mort, ni trace de sang ni trace de son compagnon. Peut être était-il en train de dormir dans une des chambres alentours.

La tempête dehors s'était calmée, et un soleil avait remplacer l'orage et la pluie. C'était seulement le début de matinée, l'homme au ongles orange s'était donc trompé au sujet du temps. Mais ou était il ? Niflheim sortit respirer l'air frais du dehors. L'aubergiste lui lança un regard plein de reproche tandis qu'il passait à coté de lui.

L'auberge était vraiment au milieu de nul part. A part celle-ci, il n'y avait aucun bâtiment au alentour, ce que Niflheim n'avait pas remarquer dans la tempête et la fatigue d'hier. Hier ! Le monstre était réapparu. C'était la première fois depuis longtemps. La plupart du temps, il réussissait à l'apaiser, mais pas cette fois. D'un certain côté, peut-être le protégeait-elle et il se senti rassuré. Non ! Il ne pouvait pas se sentir bien avec un tel monstre en lui.

Faisant fi de ses réflexions, Niflheim se reporta sur l'instant présent. Il attendrais un peu, voir si son compagnon reviendrais, sinon il repartirais seul pour iwa. Il revint dans la taverne ou il commanda un thé. Le massacre de la journée d'avant lui revint en mémoire. Il se moquait bien des morts, mais plusieurs points étaient à éclaircir. Le premier étant sa blessure : il était quasiment certain que le hakka n'était pas étranger à cela. Celui-ci n'avait d'ailleurs pas réagi quand Niflheim s'était énervé, ce qui prouvait ce que le jeune homme pensait.

Il n'y avait plus aucune trace des corps. Les examiner aurait donner des indices sur leur provenance. D'ailleurs, ils semblaient connaitre le Hakka, aux vues de leurs comportements. Niflheim aurait aimé approfondir ce mystère, mais il n'avait plus de piste. Tout ce qui lui restait à faire, c'était d'attendre le retour de son compagnon, et lui proposer de reprendre la route immédiatement : il ne voulait pas avoir d'ennui. Il décida d'attendre jusqu’à midi, puis il partirait seul si personne ne se pointe.

Une fois son thé fini, il sortit pour se rapprocher de la lisière du bois. Il voulait faire de l'exercice et l'entrainement était un bon moyen de détente. N'ayant pas d'eau à proximité, il lui fallait trouver autre chose. Cela faisait plusieurs mois déjà qu'il nourrissait l'espoir d'apprendre le doton. Il avait senti une connexion avec cette affinité mais n'arrivait pas à l'atteindre. Il voulais l'obtenir, pour des raisons assez infantile. Peut être Iwa le verrait-il sous un meilleur jour si il maîtrisais leur affinité favorite. Sa deuxième raison était de devenir plus puissant, évidemment.

C'est ainsi qu'il passa l'heure qui suit à essayer de ressentir la terre sans grande réussite.

Le vent caressait le visage du jeune homme de vingt ans. Autour de lui, les feuilles se cognaient entre elles, faisant un bruit apaisant. Après que les blessures de son nouveau compagnon soit guéries, Tsuku était sorti. Il avait trop attiré l'attention et sans doute trop de gens le cherchait encore. Il avait fui le village de Kiri et avait décidé de fuir par Iwa, à cause de l'alliance inexistante entre les deux villages. Il y obtiendrait la liberté plus rapidement, et ne serait sans doute pas recherché aussi loin. À côté de lui, une clairière discrète, près de l'entrée de la forêt, brillait des milles feu du soleil. Une odeur de mouillé planait encore dans l'athmosphère, mais la tempête avait enfin laissé place au beau temps. Cette tempête était tellement grosse, tellement immense, qu'elle semblait irréel. L'était-elle? Tsuku leva les yeux au ciel, regardant les quelques nuages qui passaient.

Sa cape de voyageur cogna contre la branche sur laquelle il était perché. Du haut de son arbre, il pouvait voir en bas la route. C'est là qu'il attendrait l'homme dont il ne connaissait pas encore le nom. S'il voulait continuer son chemin vers Iwa, c'est par là qu'il passerait. Il n'eût pas à attendre longtemps. Seulement après quelques heures de soleil, il le vit arriver par le chemin qui venait de l'auberge. Sans dire un mot, l'homme s'arrêta dans la clairière et commença ce qui ressemblait à un entraînement. Qu'essayait-il de faire? Il lui avait mentionné, le jour d'avant, qu'il souhaitait apprendre les arts ninjas. Voulait-il apprendre une affinité? Il était vieux, trop vieux pour apprendre ça, mais avec de la volonté on arrive toujours à tout. Tsuku en était la preuve même.

Il se rappela son enfance, et comment sa famille lui avait fait faire des entraînements pénibles et interminables pour qu'il devienne fort. Déjà à cette époque, ses parents savaient que Tsuku serait le dernier représentant de la longue lignée des Hakka. Savaient-ils aussi qu'il serait prit de la terrible maladie qui avait emporté son clan entier? Ils étaient plus intelligents qu'il n'y paraissait mais avaient-ils pu voir si loin?

Il sortit de sa pensée. Sous lui, l'homme semblait toujours s'entraîner en silence. Cela faisait presque une heure qu'il s'époumonait ainsi. Tsuku se leva de sa branche, et sauta. Il atterrit devant l'homme.

- Essaies-tu de ressentir une affinité? Comment veux-tu bien réussir alors que tu n'as même pas ressentis ce qui te pendais au bout du nez : moi.

Il se rapprocha du jeune homme en le regardant gravement. Lui laissant quelques secondes pour réfléchir à ce qu'il venait de dire.

- Si tu veux ressentir une affinité, tu ne dois pas juste essayer, tu dois la sentir. Tu dois savoir ce que tu cherche, tu ne dois pas juste essayer, tu dois comprendre.

Baissant les yeux, il sortit une main de sa cape et celle-ci s'embrasa rapidement. Le feu léchait la main de Tsuku sans que celui-ci ne cri de douleur. Les deux étaient en symbiose.

- C'est en comprenant quelque chose que tu pourras la contrôler. C'est un principe qui fonctionne pour une affinité, une personne, ou même ….

Il sourit, leva lentement ses yeux vers l'homme devant lui et chuchota le dernier mot :

- L'humanité.

- Essaies-tu de ressentir une affinité? Comment veux-tu bien réussir alors que tu n'as même pas ressentis ce qui te pendais au bout du nez : moi.

Niflheim était concentré, tellement qu'il lui fallu un petit temps avant de comprendre ce que l'homme venait de lui dire. Se concentrer avait toujours été difficile pour lui, la bête le torturant à chaque fois qu'il voulais réussir quelque chose. Voila qu'il avait réussi à faire abstraction de cela que l'homme le tirait de sa méditation.

- Si tu veux ressentir une affinité, tu ne dois pas juste essayer, tu dois la sentir. Tu dois savoir ce que tu cherche, tu ne dois pas juste essayer, tu dois comprendre.

Ce n'était pas faux, Niflheim savais qu'il cherchais la terre, un lien avec le minéral, avec la nature, mais il n'avais aucune idée de comment s'en approcher. Il cherchais à comprendre, mais sans doute pas dans la bonne direction. Sentir ? ressentir... Combien de milliers de façon différentes y avait-il de ressentir pour les ninjas. La plupart avait ce don à la naissance... Pas Niflheim. De belles flammes rousses venaient lécher les mains aux ongles tout aussi roux de son compagnon de voyage. Il avait déjà vu ce spectacle, mais tout prenait son sens si on regardait ce geste d'une façon différente... Ce n'était pas du spectacle, mais une leçon.  

- C'est en comprenant quelque chose que tu pourras la contrôler. C'est un principe qui fonctionne pour une affinité, une personne, ou même ….

"L'humanité "

- L'humanité.

Comprendre avait toujours été le but de Niflheim. Son entourage le passionnait, mais les toiles qui fixait le réel étaient si complexes, si loin, et en premier lieu : l'affinité doton.

- Je cherche à comprendre, en effet. Qu'est ce que je ne pourrait voir que je n'ai déjà vu [Hrp : c'est français, ça ? Oo] ?

Il avait toujours été en phase avec l'eau, en se fondant en elle, en méditant avec. La terre était sans doute différente. Il ne sentait pas les connexions qui la liait, qui la définissant. Il cherchait comme un aveugle, à taton.

-Comprend tu le monde ?

Tout dans la vie est contrôlable. Si tu essais de contrôler quelque chose, que ce soit une technique, une affinité, quelqu'un ou même l'humanité comme Tsuku l'a dit plus tôt, tu dois le connaître, le sentir, tu dois le contrôler. C'est alors même que tu comprends l'essence même de quelque chose que tu peux le faire bouger à ton avantage, que tu peux en faire ton pion. Les techniques, comme les affinités ou le contrôle d'une population ne sont pas compliqués à gérer lorsque tu comprend cette petite chose bien précise. N'essaies pas de contrôler ce que tu ne connaît pas.

Après qu'il lui eût expliqué cette petite notion, et finit par le simple mot : l'humanité, l'homme devant lui, qu'il avait rencontré le jour d'avant, semblait concentrer et lui reposa cette question :

- Comprends-tu le monde?

Tsuku le fixa pendant quelques secondes et se gratta la tête.

- Si je comprenais le monde, je ne serais pas ici en ce moment.

Il se retourna et se mit à marcher.

- Partons d'ici, nous sommes à quelques jours du bâteau qui nous emmènera vers Konoha. De là, nous pourrons continuer vers Iwa.

Il se mit à marcher et sentait que l'homme derrière lui en faisait tout autant. Essayait-il toujours de contrôler cette affinité? Essayait-il de la comprendre? Il ne disait pas un mot pour le moment. Tsuku repensa à la nuit précédente et à comment il avait changé d'attitude d'un seul coup. Cette fois-là, il était devenu extrêmement puissant et avait mit au tapis plusieurs hommes et détruit tout un bar en quelques secondes. Connard. Il faisait réparer le bar à Tsuku et lui demandait après si il comprenait le monde. Il se mordit une lèvre.

Il ralentit un peu et fût rapidement aux côtés de l'homme qui voulait à tout prix allez à iwa et contrôler l'élément doton.

- Hier soir, ce qui t'a contrôlé pendant quelques secondes t'as rendu beaucoup plus puissant. Peut-être est-ce une autre partie de ta personnalité, je ne peux pas en juger. Toutefois, le fait que tu semblait en colère après me dit que tu tente d'empêcher ce côté de prendre le dessus sur toi, tu le réprime.

Ils continuaient à marcher. Autour d'eux, la vie reprenait, les oiseaux chantait et le vent poussait les feuilles des arbres. Le soleil éclatant au dessus d'eux faisait briller le chemin qui menait droit vers un fond bleu; la mer. Le sel commençait à se faire sentir dans l'air, ils allaient bientôt y être.

- Plutôt que de l'empêcher d'agir, tu pourrais l'utiliser. Certains utilisent la haine et l’agressivité à bon escient. Peut-être que ce côté de toi, cette autre personne, pourrait t'aider à comprendre ce que tu veux comprendre.

Tsuku laissa le dernier mot en suspens et attendit sa réponse.

Il écoutait les mots de son compagnon avec soin. Celui-ci lui proposait une alternative qui pourrait sembler bonne, mais il ne connaissait pas la bête, il ne comprenait pas.

- Malheureusement, ce qui se trouve en moi n'est pas ma personnalité, mais autre chose. Un poison qui me ronge, qui mange mon esprit. Je me sent moins entier quand il modifie mon comportement, comme si il s'appropriait mon corps. Je le sent, tapis dans mon esprit. Et sa puissance ne vient pas des éléments, bien au contraire. Je peux ressentir l'origine de son pouvoir en moi, et je peux l'utiliser. Mais je trouverais pas moi même le moyen d'utiliser le doton.

Telle fut sa réponse.

Le reste du voyage se déroula sans grande conversation. il ne tenta pas de contrôler l'élément terre, car il n'y en avait pas dans le bateau et se remis a essayer une fois arrivé à bon port. Là, il décida de laisser son compagnon.

- Merci beaucoup. Je pense pouvoir me débrouiller pour trouver Iwa, désormais. Mais avant de m'y rendre, je dois réussir à maîtriser cette affinité, et cela me prendra du temps. Mais si jamais je réussi, je suis sur qu'un jour, je te retrouverais, et je te remercierait pour tes conseils.

Ses au revoir furent bref et il s'enfonça dans une clairière ou il médita avec le sol plusieurs jour durant. Ce n'est que plusieurs semaines plus tard qu'il comprit. Il comprit la terre, les lien ténu qui reliait ces particules naturelle. Tout le sol n'était qu'un cœur géant qui battait au rythme des énergies. Il pouvait les voir, les ressentir, elles vibraient à travers lui. Quand il rouvrit les yeux, il était entouré par un muret de pierre d'a peine vingt centimètres de haut (hpr : non, je ne le ferais pas en pouces).

Heureux, il communia encore plusieurs jours avec son affinité, jusqu'à en concevoir toutes les facettes. Il ne connaissait pas grand chose du monde ninja, mais il était sur que ce qu'il venait de faire était rare. Il avait appris une nouvelle affinité.

Fier de son nouveau talent, il se rendis enfin en direction d'Iwa, le pays dont il ne connaissait rien mais pour lequel il se battrait, rien que pour y vivre.