( PV Zatoïchi) Entrainement de la technique "Katsuha, ombre double"

Jour 1

C’est avec un pas lent et nonchalant que je me réveille et que je fais ma petite routine du matin. En effet, je ne suis pas vraiment quelqu’un du matin, loin de là. Alors, comme à tous les matins je prends une éternité à me lever. Ensuite, je me rends à ma chambre de bains pour faire ma toilette. Ensuite, je vais dans ma chère petite cuisine pour casser la croûte. Dès que j’ai préparé ce qu’il me faut, je mange quelque part dans ma chambre en regardant le portrait de mes deux parents tout en me parlant à voix haute à moi-même.

Cette fois-ci, cela allait être différent. Eh oui, car aujourd'hui, j'allais essayer la technique préférée de mon cher père. Celle de l'ombre double. Alors, je me dépêche à manger sous le regard immobile du portrait de mes défunts parents, puis je fonçai vers le terrain d'entrainement. C'est là que je commencerai la première étape de mon entrainement.

D'un pas rapide, je me rends au terrain d'entrainement pour la première étape ; celle de la rapidité. En effet, pour maitriser cette technique, il faut arriver à atteindre la vitesse d'un lancer de kunaï de force moyenne. Bien sûr, je sais que je suis loin d'égaler cette vitesse pour l'instant. En arrivant, je me préparai comme je l'avais imaginé. Pour m'entraîner, j'ai décidé de me fixer un point A, qui serait le point de départ d'où je partirai et d'où je lancerai le kunaï, et un point B où je devrai arriver en même temps que le kunaï. Ainsi, la trajectoire est déjà tout dessinée, ce qui facilitera les choses.

Je me positionne, prêt à lancer mon kunaï. Je me concentre. C'est parti ! Je lance mon kunaï et je m'élance dans une synchronisation parfaite, mais à peine ai-je atteint la moitié de la longueur, que déjà, le kunaï est rendu au point B. Je m'arrête brusquement, puis je regarde le kunaï que j'ai lancé et la distance que j'ai parcourue. Je me rends compte que je suis loin d'être assez rapide. Alors, je réessaye, en espérant faire mieux à chaque fois, mais échec après échec, je commence peu à peu à perdre espoir de maitriser cette technique. Néanmoins, je n'abandonne pas et je continue cet exercice pendant toute la journée. À la dernière essaie, je décide de faire ça différemment. Je commence à courir un peu avant de lancer le kunaï. Ainsi, j'espère que les résultats seront meilleurs. Alors, je cours et lorsque je lance le kunaï, j'augmente la vitesse à laquelle je cours. Ça semble marcher, je cours plus vite. Puis, j'entends le kunaï s'enfoncer dans le point B. Je freinai, puis regarda encore le kunaï et la distance que j'avais parcourue. Puis, je me dis à moi-même et à voix haute;

-Encore…trop…lent…

Puis, essoufflé, je tombe au sol. J'avais progressé, mais pas assez. Ça me frustrait, mais pour l'instant, je ne pouvais pas faire mieux. Valait mieux attendre et retenté ma chance demain. J'aurai surement plus de chance de réussir demain.

Alors, d’un pas très lent et fatigué, je me rendis chez moi pour reprendre des forces et me reposer en vue de l’entrainement de demain.


Jour 2

Je me lève. La nuit m’a fait du bien, car elle m'a permis de retrouver toutes mes forces nécessaires à l’entrainement d’aujourd’hui. Comme hier, je fis ma petite routine matinale comme j’en avais l’habitude. Ensuite, je retournai au terrain d’entrainement pour poursuivre mon entrainement.

Sur le chemin, je me suis à me questionner sur comment faire pour atteindre une vitesse aussi rapide que celle que nécessite la technique de l'ombre double. Certes, j'ai réussi à augmenter ma vitesse en me donnant une sorte d'élan, mais ça n'a pas été suffisant. Il doit toutefois y avoir un moyen pour augmenter sa rapidité d'une façon ou d'une autre. Il ne me reste plus qu'à savoir laquelle.

Arrivé au terrain d'entrainement, je m'installe comme je l'ai fait la veille. Je me mets en position, je me concentre, un léger élan et c'est repartit. Je continue à m'entraîner pendant plusieurs heures sans arriver à progresser. Cette fois-ci, je me fatigue plus rapidement. Normal après tout, je fournis beaucoup plus d'énergie que lors de l'entrainement d'hier.

Il me faut un moyen pour atteindre la vitesse requise pour utiliser la technique. À ce moment, je me suis mis à me parler à moi-même pour mieux réfléchir;

-Comment?...Aller! Il doit y avoir un moyen… Lequel?....Peut-être que….Ah non, ça ne marcherait pas…..Peut-être que…..

Tout d'un coup, un grand coup de vent vint me tirer hors de la discussion que j'avais avec moi-même. Ce même vent propulsa plusieurs objets rapidement. À ce moment, j'eus une idée qui pourrait m'aider à augmenter ma rapidité.

Je me dépêche de me rendre au terrain d'entrainement pour vérifier si mon idée marcherait ou non. Alors, comme je l'ai fait toute la journée, je me suis mis en position, je me suis concentré, sans oublier de se donner un élan. Je fais tout comme tout à l'heure, mis à part lorsque je lance le kunaï. Lorsque je lance mon kunaï, au-lieu de seulement courir plus rapidement, je donne de petites propulsions de chackra qui m'aide à être beaucoup plus rapide. Alors, je fendis l'air en courant, en donnant tout ce que j'avais dans ce dernier essai. Le son du kunaï qui se plante dans le sol se fit entendre et je freinai brusquement. Je respirais difficilement, j'étais complètement vidé. Je regarde le kunaï et je me mets à sourire. À moi-même, je me dis;

-Pre…mière partie…terminé!

Puis, comme pour la première journée, je m'écroulai lourdement sur le sol. Toutefois. Il m'avait fallu beaucoup plus de temps pour me relever. J'étais fatigué, mais heureux. C'était signe que je progressais. C'est avec cette joyeuse pensée que je rentre chez moi le sourire au visage.

Jour 3

Troisième jour et je commence à sentir les efforts que mon corps fournit pour cet entrainement, mais ce n'est pas pénible au moins, c'est déjà ça. Je me dépêche à me préparer pour me rendre au terrain d'entrainement. Je prends mon mannequin d'entrainement pour la deuxième partie de l'entrainement qui était le coup du katana. En effet, bien que la rapidité soit élémentaire dans cette technique, la force l'est tout aussi bien.

La deuxième partie de l'entrainement consistera a attaché le mannequin à un arbre, puis d'essayer de le faire décrocher. Bien sûr, pour la décrocher, je n'utiliserais pas le katana en lui-même, mais bien le fourreau qui contient le katana et pour le décrocher, je ne dois pas frapper sur la corde, mais sur le mannequin. Je crois que je vais avoir réussi d'ici la fin de la journée, mais bon qui sait ?

Alors, j'accroche mon mannequin solidement à l'arbre, puis je retire le katana de mon clan de son fourreau, puis je commence à donner quelques coups de fourreau pour voir si c'est bien attaché. Puis, je me concentre. Il y a deux variantes à prendre en compte, celle de la force et celle de la précision. C'est la clé du coup de lame de cette technique.

Ça fait maintenant dix minutes que je fixe le mannequin sans lui avoir asséné un seul coup. Le problème est que je ne sais pas par où ni même comment commencer. Je pourrais me mettre à donner des coups jusqu'à temps qu'il décroche, mais le but est de trouver la combinaison de deux coups précis et fort qui ferait tomber le mannequin. Alors, j'essaie une première combinaison. Je lui assène un coup sur le thorax, puis je fends l'air, comme si je voulais le fendre en deux. Le mannequin ballote de façon violente, puis reviens à sa position initiale.

-Bon,…ça risque de peut-être prendre plus qu’une journée…

Alors, le reste de la journée, je m’entraina à trouver la combinaison qui saurai faire décrocher ce mannequin de son perchoir. À la fin de la journée, j’en avais assez. Je l’avais frappé sur tout les côtés, mais il n’avait toujours pas décroché d’où il était.

-J’en ai asseeeeeez!

Je me positionne, je me concentre le plus fort possible. J’en avais assez et je voulais en finir le plus tôt possible. J’essaie de me faire fâcher le plus possible pour ensuite utiliser cette colère. Après cinq minutes de concentration et de colère intense, je fonce sur le mannequin. Mon premier coup réussi à faire cédée la corde et lors du deuxième coup, il est propulsé sur l’arbre.

Il a fallu que je me fâche, mais cela a fini par rapporter. Il ne me manquait plus que l’étape la plus importante et la plus dure à faire.

Coordonnez et fusionnez les deux étapes d’avant pour ainsi formez la technique au complet.

Les jours suivants…

Chaque jour, je m'entraîne donc à combiner les deux étapes que j'avais vues précédemment. À chaque jour, j'échouais lamentablement à combiner ses deux étapes. Soit j'étais trop lent, soit mes coups n'étaient pas assez forts et précis. Ce n'est qu'une semaine après que je sus comment remédier à la situation.

Alors que je croyais encore échouer, j'ai décidé de prendre mon temps et d'analyser la technique non pas par étape, mais dans son ensemble. Comme ça, j'ai réussi à déceler quelques erreurs qui vont peut-être m'aider à réussir cette technique.

Après cette analyse, je reprends où j'étais rendu. Je focalise sur les erreurs que j'ai précédemment faites. Je me concentre et je m'élance. Ma vitesse était excellente, il ne manquait plus qu'à ne pas manquer mes coups de fourreau et le tour serait joué. Je m'approche du mannequin, je donne mes coups, puis je m'immobilise. Je regarde le mannequin. Il ne fait que pivoter sur lui-même, avec une certaine rapidité je dois dire. Je détourne les yeux du mannequin.

-C’est encore ra…

Puis, j’entends un bruit sourd derrière moi. Eh oui, le mannequin venait de tomber à mon plus grand bonheur. Lorsque je vis le mannequin à terre, un sourire vint fendre mon visage. J’étais si heureux, enfin je touchais à la récompense de mes efforts. Avec cette pensée en tête, je m’étendis à terre et je me mis à réfléchir à cette personne. Cette personne que je voulais impressionner à tout prix.

Bon, c’est bien beau relaxer, mais je ne dois quand même pas passer la journée étendue dans le gazon. Alors, je me leva, avec la pensée que petit à petit, je deviendrais plus fort et que mon objectif s’accomplirait avec le temps. Je me prépara à partir lorsque j’entendit soudain un petit applaudissement derrière moi. Je me revire et je vu que le Raikage était là. Je n’avais pas entendu qu’il était arrivé.

- Bien…je te félicite pour ta persévérance. Tu as su trouver la façon de créer ta propre technique, tes bases sont solide, mais je voudrais savoir jusqu’à quel point elles le sont.

Après m’avoir dit cela, il sortit une de ses armes. Il me regarda droit dans les yeux et je resta silencieux.

-Je vais te montrer une technique que tu vas essayer de reproduire. Ce n’est pas plus difficile que ce que tu viens de réussir, il te suffit de bien observer. Si d’ici la fin de la journée tu n’y arrive pas, je t’expliquerai comment faire.

Un peu après, la lame de l’arme du Raikage se chargea de chackra Raiton. C’était impressionnant, elle avait gagné en longueur, peut-être une quinzaine ou vingtaine de centimètre. Puis, elle regagna de la longueur d’un coup et puis, elle revint à sa longueur normale. Elle devait avoir atteint le un mètre facilement lors du deuxième coup.

-À toi de jouer,…je serai juste là bas sous l’arbre pendant que tu essayes.

Ensuite, il alla s’installer sous l’arbre comme il l’avait indiqué. Comme j’allais commencer mon entrainement, j’entendis;

-Sert toi d’un de tes Kunai pour la technique, certes ce sera plus dur, mais cela renforcera ton chakra.

À la suite de cette consigne, je sortis un kunai. Je me placa, mon bras tenant le kunai parallèle au sol et mon autre bras en position pour malaxer le chakra. Je me concentra essayant d’envoyer le plus de chakra vers le kunai.

Mon première essai fut pour le moins un échec total. J’avais beau forcer de tout mon corps, je n’y arrivais pas. Il ne s’était tout simplement rien produit. Je réessaya, frustré par mon précédant échec. Le résultat fut le même. Je réessaya une dizaine de fois sans toutefois que le résultat change.

C’est là que je me suis souvenu d’un ancien proverbe que j’eu entendu il y a de cela quelques années à peine; Celui qui ne progresse pas, c’est celui qui fait toujours la même chose, mais en espérant que le résultat change. Je me mis à sourire tout bêtement tout seul, puis je me suis mis à me calmer.

Je me remis en position, mais cette fois-ci je me concentra à visualiser mon chakra qui passait du centre de mon corps pour ensuite se rendre dans mon kunai. Quelques minutes s’écoulèrent. Puis, je commença à sentir le chakra passer lentement dans mon bras pour finalement aboutir dans mon kunai. Je regarda mon kunai, mais il n’y avait pas de changement apparent. Lorsque j’étais sur le point d’arrêter, je vis quelques petites décharges sur mon kunai. Je compris que j’étais sur la bonne voie, mais je n’étais pas encore au bout du chemin.

En effet, la majeur partie de la journée était déjà passé et je n’avais pas encore appris la technique que le Raikage m’avait montré. Ce qui me motivait le plus dans tous ça, ce n’était pas d’apprendre une nouvelle technique, même si c’était une de mes motivations principales. Ce qui me motivait principalement, le plus, c’était que quelqu’un veuille bien m’entrainer. Quelqu’un considérait que je valais la peine d’apprendre une technique. C’est pour cette raison que je me forçais tant à apprendre cette technique. Et ce, dans les temps, c'est-à-dire, d’ici la fin de la journée.

Je recommença alors la même chose pendant près d’une heure. Néanmoins, il n’y avait que de toutes petites décharges, alors que la technique consistait à allonger la lame avec du chakra Raiton. J’avais de nouveau un problème. Je cru que c’était à cause que le chakra n’arrivait pas à passer de façon fluide et net. Alors, je me suis mis à prendre plein de poses bizarres pour accentuer mon flux de chakra. Sincèrement, je ne croyais pas que ça pouvait m’aider, mais je croyais pouvoir trouver une idée ainsi et à ma grande surprise, j’en trouva une.

Le soleil commençait déjà à vouloir se coucher. C’était signe que le délai était presque terminé. Plus tôt, c'est-à-dire lorsque je faisais des poses bizarres, je me suis pris à joindre les mains sur le kunai, c'est-à-dire de le prendre à deux mains. À deux mains? Pourquoi pas? Alors, je pris mon kunai à deux mains et je me concentra à visualiser mon chakra qui passait par mes deux bras pour se rendre au kunai.

Lorsque j’ouvris les yeux, je suais à grosses gouttes. C’est signe que j’allais atteindre mes limites. Une telle dépense de chakra en si peu de temps, c’est trop. Toutefois, je ne vis pas que la sueur lorsque j’ouvris les yeux. En effet, le kunai que je tenais dans mes mains était maintenant plus long de deux ou trois centimètres et de petites décharges fines parcouraient la lame. Derrière le fruit de mes efforts, le soleil était maintenant couché. Je regarda la lame. Décevant, j’aurais voulu quelle soit plus grande. Toutefois, mon corps n’étant pas d’accord avec moi, mes jambes lâchèrent d’un coup et je m’effondra sur le sol, essoufflé.