[Histoire du Passée] Un moment en famille

Printemps 120

J'étais assise dans ma cuisine, tout en regardant l'extérieur par la seule fenêtre présente. Sur la table, le quatrième volume « Le brouillard sanglant » était ouvert, mais ça faisait quelques minutes que j'avais arrêté de le lire. J'étais d'humeur nostalgique aujourd’hui. Je me passais dans mon esprit les souvenirs que j'avais de ma famille, avant le drame d'y as maintenant 10 ans. On était une famille heureuse à cette époque… Mais maintenant je comprends pourquoi mes parents n'aimaient pas mon grand-père, je suis capable de comprendre le sens caché derrières ses mots...


Été 109

Ce souvenir se passe dans la maison des Mizuhaji, plus exactement le jardin de cette dernière. J'avais seulement 3 ans à l'époque.

« Grand-père ! »

Un homme âgé, dans ses soixante années, qui passait dans le jardin, se tourna vers la jeune fille à la chevelure brune. Il avait un sourire heureux en voyant sa petite fille. Tout comme un grand-père qui se respecte…
Mais je me demande aujourd’hui si ce sourire ne cachait pas autre chose… L'espoir pour le futur du clan par exemple.

« Shiho. Comment vas tu en ce jour ensoleillé ? »

« Je vais bien grand-père ! Dit, dit ! Tu peux me montrer encore une fois quand tu te dédoubles avec le dit ? S'il te plait ! »

A cette époque, j'étais impressionné par les plus petites techniques de mon grand-père. Les clones aqueux, que j'ai moi-même fini par améliorer, à la base de l’entraînement de chaque kirijin maîtrisant le suiton, me surprenait grandement. J'étais vraiment si innocente à l'époque.

« Bien sûr, viens avec moi vers le bassin d'eau, je vais même te montrer autre chose. »

Le grand-père, Michi de son nom, se dirigea vers la source d'eau, tout en prenant par la main sa petite-fille. Puis il lâcha la main de la fillette et se mit à marcher sur l'eau. En se retournant vers la jeune fille, toujours sur au bord de l'eau, il pouvait voir le regard plein d'étoile de cette dernière.

« Comment tu fais grand-père pour marcher sur l'eau ? Je veux aussi le faire ! »

« Tu devras apprendre les arts ninja pour ça, ainsi que l'art de notre clan. »

« Alors je deviendrais un ninja quand je serais grande ! Je serais comme maman et toi ! »

Les paroles de la jeune Mizuhaji firent sourire le grand-père. Puis il exécuta des mudrâs, et un clone aqueux se forma à côter de lui, dans le bassin. La jeune fille était au paradis, ses yeux brillaient d’excitation.

« Ouah ! C'est toujours aussi bien ! »

« Plus tard, quand tu seras plus grande et que tu auras développé le même pouvoir que les membres du clan, je t'apprendrais à le faire si tu veux. »

« Oui ! S'il te plaît grand-père. »

Le sourire du grand-père s'accentua, mais quand il leva les yeux pour regarder au-dessus de sa petite fille, son sourire se tari un peu.

« Évidemment, si elle décide de suivre cette voie, après tout, elle n'est pas obligée de suivre le même chemin que vous, beau-père. »

La fille se retourna pour voir son père, Hajime Mizuhaji. Celui-ci regarda rapidement sa fille sourit, avant de reposer son regard sur la vielle homme, tout en posant sa main sur la tête de Shiho.

« Elle suivra la voie qu'elle considère juste, que ce soit celle du clan… Ou la sienne. »

A cette époque je ne comprenais pas que le dialogue qui avait lieu était au faite une disparité dans le clan, entre mes deux parents, qui ne souhaitent pas que j'ai le parasite en moi, et mon grand-père, qui lui voyait en moi l'avenir du clan.

Le grand-père haussa les épaules, puis parti du jardin pour rentrer dans la maison.

« Grand-père n'est pas content ? »

« Ne t'inquiète pas, ce n'est rien. Viens, maman va bientôt rentrer de mission, allons l'attendre aux portes du village. »

« D'accord ! »

Le père et la fille se dirigèrent vers la sortie, tout en étant surveillée par le grand-père. La jeune fille l'avais remarqué et même entendu dire une phrase en messe basse.

« Elle suivra ma voie, je le vois dans ses yeux, vous ne pourrez rien n'y faire. »

Maintenant que j'y repense, quand j'ai entendu ses paroles, j'étais fière, je croyais que mon grand-père voyait du potentiel en moi… Je ne savais pas à quel point j'avais tort… et raison.


Je rouvris les yeux, et mon œil qui avait encore la vision fut accueillit par la cuisine de mon appartement. Quand j'y repense, se sont des souvenirs heureux… Mais aussi annonciateur de ce qui allait se produire dans le futur. Je me demande à quel point mes parents doutaient de mon grand-père… À quel point mon grand-père était prêt à aller pour la gloire de notre clan ? Probablement plus loin que ce qu'il à pu, avant d'être tués par son parasite dû à la fatigue de son combat contre mon père. Mais qu'importe, ce n'est pas le moment de penser à ça, j'ai encore des choses à faire aujourd'hui, il faut que je bouge de cette cuisine, ce n'est pas bon pour moi.