Une connaissance du passée

Un autre jour dans le village de la brume. La vie reprenait petit à petit son cours dans le pays de l'eau. Les souvenirs de la maladie sont encore bels et biens présents et frais dans les esprits, il n'empêche que de plus en plus de gens parcourent les rues désormais. J'étais dans un salon de thé, en train de passer le temps. J'avais fait les courses pour le clan, vu que je souhaitais que les membres eux s'entraînent sans relâche. Ils avaient des années d'entraînements à rattraper, et chaque minute comptait. Bientôt, je pourrais les inscrire à l'académie, une fois que tous auront subit l'Embrasse. Cependant, pour ma part, j'allais devoir sûrement me faire remarquer, soit pour espérer rejoindre l'ANBU, ou gagner en grade. En effet, là où ma paye de ninja suffisait pour moi seul et la demeure, pour un petit clan, cela ne suffisait plus. Dans quelques mois, je n'aurais plus un rond. Bien que la position de genin me plaisait pour le peu de responsabilité que j'avais, elle ne suffirait pas à assurer la survie de mon clan. Et ils leur faudraient quand même un certain temps avant eux même d'être promus à l'académie en tant que genin, je n'avais donc pas le choix. J'allais devoir me faire remarquer.

Alors que je buvais une gorgée de mon thé, une nouvelle personne entra dans le salon, une personne que je ne m'attendais pas à revoir… Et elle non plus, quand ses yeux se posèrent sur moi. Elle approcha avec un sourire et elle s'asseyait devant moi. Une ancienne connaissance de l'académie… Je pourrais même dire ma seule connaissance à l'académie.

« Ça pour une surprise, Shiho. Ça fait longtemps qu’on ne c'est pas vu. Je commençais à croire que tu étais morte en mission ! Comment ça va depuis notre dernière rencontre… Qui remonte à la remise des diplômes, qu'est-ce que tu deviens ? »

Je posai ma tasse de thé sur la table, alors que l'adolescente en face de moi commandait un thé. J'attendais qu'elle finissait sa commande avant de lui répondre.

« Cela fait longtemps en effet Aoi. Je suis finalement une genin du village, mais aussi la matriarche de mon clan… Ma mère à passé l'arme à gauche lors de la maladie. C'est pour cela que je n'ai pas vraiment le temps, je dois m'occuper de pleins de choses en même temps, avec le clan, mes entraînements, mes missions... »

« Tu y es finalement arrivé, mais tu as encore du chemin à faire si tu veux devenir un ANBU, comme tu le souhaitais à l'époque. Et, désolé pour ta mère, ça a du être dur pour toi... »

La serveuse arriva avec le thé d'Aoi, que cette dernière remercia avant de reprendre la parole.

« Pour ma part je suis passé Chunin il n’y a pas longtemps. Je pensais devenir une institutrice à l'académie, comme Gaichi-sensei. Les missions ce n'est pas pour moi finalement. Je préfère entraîné la nouvelle génération. Je suis en train de passer les tests pour savoir si oui ou non je pourrais le faire. »

« Bonne chance à toi alors, et qui sais… Tu aura peut-être la nouvelle génération des Mizuhaji, ou du moins une partie d'elle, dans tes cours. Je vais bientôt les envoyés à l'académie. »

« Ça serait avec plaisir Shiho ! »

« Normalement, ils ne devraient pas poser de problème, pas comme moi à l'époque. »

« D'ailleurs, tu as réussit à régler ce problème de malaxation de chakra ? »

« Oui, c'était un sceau protecteur que ma mère m'avait ordonné de porter qui causait cela, je n'ai plus de problème désormais. »

« Il faudrait faire un entraînement commun un jour, voir si tu t'es améliorée depuis la dernière fois ! »

« Ça serait avec joie Aoi. Pour revenir sur le sujet des grades, je pensais pouvoir rester genin, mais malheureusement, avec un clan sous mes soins, je ne pourrais le maintenant sans revenue supplémentaire, je pense donc commencer à me faire repérer d'avantage, pour obtenir une promotion. »

« Tu es en train de dire que tu es resté genin, car tu le souhaitais ? »

« Oui, pas de responsabilité, c'était la position idéale… Jusqu’à ce que mon clan arrive. Maintenant que je dois couvrir les frais de plusieurs personnes, ça ne suffit plus. »

« Je vois. Bonne chance pour tes promotions alors. Avec l'ordre changeant, ça ne va pas être facile. »

« Je sais, mais on verra bien ce que le futur nous réserve. Par contré désolé de coupé court alors qu'on vient à peine de commencer, mais faut que je ramène les courses à la demeure. »

« Je comprends, va. Appelle-moi un de ses quatre qu'on discute plus en détail, d'accord ? »

« J'y penserais. A toute Aoi. »

Finissant ma tasse de thé, je pris mes courses, paya pour le thé, salua une dernière fois Aoi pour ensuite quitter l'enseigne pour me diriger chez moi. Pauvre Aoi, pour elle, je suis toujours la vieille Shiho... Cependant, j'ai évolué depuis le temps... Le jour où on s’entraînera ensemble, elle le comprendra... Dans la douleur.