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 Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

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Yôtaro Genzou
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Yôtaro Genzou
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MessageSujet: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMer 14 Juin - 23:58

Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

Mes nuits étaient mes jours, et mes jours devenaient mes nuits. Une conclusions hative mais réaliste sur le train de vie que je menais depuis ma promotion au rang de Genin. Ma situation elle n'a pas changée au contraire je reste toujours cet inconnue plongé dans une tourmente qui tente alors que défilent les nuages, à savoir pourquoi ? Qui ? Ou est comment ? Sans trouver de réponse. Les habitants de Konoha comme à leur habitude sont plutôt concentré sur des choses factices, sur des intentions égoïstes et malsaines.  Si jadis ce qui faisait allégrement la force et la réputation du village était l'esprit d'équipe et l'entente qui régnait en ce lieu ancestrale qui n'est autre que le village de la feuille. Aujourd'hui d'après ce que j'avais eu l'occasion de voir, rien de cela n'était, de là à me faire douter de ce que j'avais lu à la bibliothèque, dans ce vieux livre. Donc je prenais un malin plaisir à m'isoler encore plus, cela n'était certainement pas la démarche à suivre, pour un sociopathe de mon espèce, mais du moins cela avait le don de ne pas empirer sur mon état personnel. Au contraire ce dernier stagnait et ce n'était pas plus mal. Car depuis que je faisais partie des joyeux troufions qui servait de première ligne et dans de meilleur situation de chair à canon. Le village n'avait daigné faire appel de mes services, on m'avait promis la lune, et je me retrouvait sans un sous.

Peut-être avaient il peur de moi, peut-être que j'étais tomber dans un traquenard qui faisait de moi un énième pion qu'on contrôlait en sirotant une gorgé d'un millésime. De toute manière la solution a cette équation faite de négativité ne m'était pas accessible. Du moins pour le moment, c'est ce que je me disais chaque jour, dans l'attente que le destin vienne me prendre mon dernier droit en ce monde, celui d'espérer.  C'est le printemps, la saison du batifolage, celle des fleurs de cerisier, qui d'ailleurs recouvrent les pavés qui constituent ma route. Il y a quelques jours de cela je me suis rendu dans une petite bourgade non loin de là, un guide touristique que j'avais chipé à une de mes vieilles voisines en vantait tout les mérites, je m'étais donc dit avec tout le naturel qui puisse être que je ferai bien , à défaut de pouvoir faire mieux cela dit, d'aller goûter à un des plats traditionnels que préparait les villageois depuis maintenant plus de deux ou trois siècles ! En l'espèce et comme le décrivait le bouquin, il s'agissait d'un plat cuisiné à la vapeur, et qui consistait en un espèce de ravioli fourré à la confiture d'algue marine, de champignon et d'une sauce très épicée. Ils appelaient ça un « trésors de l'enfer »... C'est donc après une heure de marche et ma chemise couverte de sueur que j'arrivais sur ledit lieux, hélas à ma plus grande stupeur, alors que le vent balayait ma frange noir de droite à gauche. Mes yeux aussi écarquillés qu'ils pouvaient être, contemplaient avec effrois les ruines et les maisons faites de bois délabrés par je ne sais quel maléfice.

Un ours en peluche auquel il manquait un œil et don le coton sortait par le bras gauche était vraisemblablement le seul rescapé de ce lieu qui était apparemment un havre de paix. Très vite j'ai un peu plus poussé mon excursion, non pas pour tenter de découvrir ce qui se passait pour en faire un rapport détaillé. Mais pour dire vrais j'étais épris d'un curiosité si intense qu'il m 'étais alors impossible de rebrousser chemin, et je me rendais compte au fur et à mesure de ma marche que les maisons délabrés que j'avais vue en arrivant étaient dans leur état normale, qu'elles portaient simplement le poids des âges. Dans un petit boui-boui de quartier des assiettes étaient entassées sur le sol, certaines d’entre-elles étaient fendus, quand d'autres étaient brisées ou encore intacte. Et puis je me suis mis à renifler, instinctivement un sensation de mal-être venait à toquer au bout de mes narines comme un groupe de ninja d'élite toquait à votre porte un samedi matin à l'aube. En prenant à gauche entre deux pattés de maison je faisais alors une découverte assez lugubre.

Il était raide, un long linceul tacheté d’hémoglobine le recouvrait, seul son bras gauche maigre, et crispé était visible, ses ongles était jaunis quasiment verdâtres et la couleur de sa peau virait peu à peu en une couleur rappelant une décomposition avancée. D'ailleurs je pouvais voir sur son pouce que ses os n'avaient pas encore étaient rongé par les corbac qui volaient en cercle au dessus de la zone, dansant tel des shinigamis à la mélodie des nuages et rayons de soleil. La vision d'horreur couplée à l'odeur nauséabonde que dégageait le corps me firent presque tourner de l’œil,  effaré par l'atrocité sous mes yeux, les remous qu'effectuait mon estomac allaient vite me faire regretter le petit-déjeuner copieux que j'avais pris tantôt.  Comme une rage intense qui remontait dans ma gorge je laissais sortir mon dégueulis, par le nez et la bouche, évacuant  la douleur que cet individu impossible à identifier avait subit. M'essuyant comme je le pouvais d'un revers de la main droite, je me servis de mes deux pouces pour estomper les larmes aux coins de mes yeux. Avant de reprendre encore une fois guidé par  mon désir d'en savoir plus sur le sujet qui avait alors saisis toute mon attention. A en juger par mes yeux de débutant, le village avait soit connu un massacre, soit un cataclysme sans précédent.

Accroupis devant une flaque pourpre, je mastiquait entre mon indexe et mon pouce  gauche, une goutte de cet étrange liquide qui se révélait être du sang. S'en était trop pour mon faible cœur, je décidais donc de rebrousser chemin vers Konoha l'excitation passée, bien évidement le retour fut des plus longs, la faim au ventre n'arrangeait en rien la situation dans laquelle j'étais... Une fois devant les portes du village il y avait un ninja, un peu fort, un peu simplet, le genre de gars qui montre fièrement son bandeau en hurlant à la mort le nom de sa prochaine technique histoire de mourir en premier si un ennemi apparaît, je lui montrais mon insigne pour éviter qu'il me pose des questions mais c'était une lubie pour moi, un inconnu au bataillon de passer les portes tranquille. J'ai donc justifié par mon identité en signant un papier que je n'aurai du signer  étant donner que j’appartiens au village. Il me fit remarquer que mon prénom « Yôtaro », possédait une faute d'orthographe, que l'accent était sur le dernier « Ô » et pas sur le premier ! Essayant à l'aide de mes yeux d’échapper à  l'interrogatoire, je faisais en sorte de ne pas trop paraître suspect à la même occasion. C'est ainsi que prétextant que mes parents m'avait appeler de la sorte avec l'accent sur la lettre « o ». Pour dire vrais, le prénom Yôtaro m'est venue en lisant le nom d'une marque sur une bouteille de produit ménager,  * Quand Yôtaro passe, la poussière trépasse qu'il disait... * Quelle vie de merde...

Enfin bref, c'est soudain que le balourd eut comme une lumière, et même moi j'étais stupéfait qu'une chose comme ça puisse lui arriver. Il me toisait d'un «  C'est toi l'nouveau » ! Et me tendait sa main droite, il se passa un court instant avant que je ne me remémore ce que m'avait appris ce bouquin sur le savoir-vivre, une poignée de main. C'était là ce que voulait cet homme, je m'empressais donc de lui répondre favorablement. La situation banale mais cocasse faisait s'échapper un rictus au coin de ma bouche, qui démontrait qu’intérieurement, j'étais flatté et à la fois soulagé qu'une personne ici à Konoha puisse me reconnaître. Je me dirigeais ensuite vers le bureau du Hokage, ou une fois encore j'eus le droit à une série d'interrogatoire. La mine déconfite par les frais souvenir de ma funeste découverte, j'expliquais une fois encore qui est-ce que j'étais, un Genin du village fraîchement promu dont le nom est mal orthographié et donnais un bref résumé de ce que j'avais vue. On me dit alors de monter l’escalier sur ma gauche pour me diriger dans une pièce où attendait déjà un beau monde. Des gens de tout âge, et de tout sexe, elle est belle la diversité au seing du village, peut-être l'une des seules choses dont les instances peuvent être fiers. Pour patienter je regarde l'horloge défiler, ou encore je prend un magazine avant de le céder à une petite fille qui ne devrait pas s'abrutir avec de tel chose tant il y a mieux à lire, et à faire à son âge. Et puis je soupires, me gratte plusieurs fois car ma jambe gauche me démange énormément. Assis sur ce siège qui me fait mal au cul, comme un con depuis deux heures dans cette foutue salle d'attente, sans avoir l'occasion de pouvoir me laver les mains...
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Yôtaro Genzou
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptySam 17 Juin - 15:43

Les Maux passant.

Deux heures plus passées et j'étais toujours là sur cette putain de chaise, à regarder l'horloge de cette putain de salle. Tandis que d'autres personnes venaient à gagner les places qui se libéraient et tenaient une mine déconfite lorsqu'ils comprenaient subtilement qu'ils passeraient le restant de leurs vies assis. C'était invivable, en plus de l'interminable moment suspendu dans lequel nous étions, s'ajoutait une chaleur insupportable, j'aurai donné mille et un compagnons pour posséder un éventail. Pour la saison printanière, celle du batifolage je trouvais qu'il faisait alors bien chaud. La sueur dégoulinait de mon front en abondance, si bien que mes camarades d'infortunes pouvaient croire de moi, que je venais de courir un marathon. Quand bien même j'avais un message à faire passer à la direction du village, j'étais loin de l’archétype du héro courant des kilomètres sans boire ni manger pour donner à son peuple les clés de la victoire. J'ouvrais le bouton du col de ma chemise pour me sentir moins obstrué, clignant en même temps des paupières comme pour chasser le mal qui s'emparait sans doute de ma chair.

Ma chair elle, me grattait j'avais l'impression de subir le couru de milliers de fourmis rouges et je fus surpris par les rougeurs qui apparaissaient dans un premier temps sur mon poignet droit. Soupirant et gesticulant j'avais bien évidemment peur de paraître étrange et suspect aux yeux de ces gens là. Cela s'expliquait entre par mon court séjours à l'hospice du village pour rien au monde je n'y retournerai quitte à mourir ici. Et puis comme une symphonie à en faire pâlir Dvorák, j'étais la victime de migraine insoutenable, cela tapait dans mon cerveau comme un sourd cognait à tue-tête sur un tambours. J'étais soudainement et à mon grand désarroi, assoiffé tel un samouraï en plein désert, victime du cagnard. Et les autres, eux paraissaient normales comme si de rien n'était,  les regard bien-sûr fusaient en ma direction. Je compris alors que quelque chose d'étrange m'arrivait, j'essuyais à l'aide de ma main gauche mon front moite, et grognait comme pour me dégager le larynx, poussant alors des râles dans le but de me soulager de cette main invisible qui me saisissait de l'intérieur. Je cachais avec tant bien de mal les tremblements de mes membres, était-ce à cause de ce maléfice ? Ou était-ce simplement la peur qui me frappait ? D'un point de vue personnel j'aurai juré voir les deux danser devant moi, guettant le moindre de mes faux pas, pour dévorer mon âme. Lorsque vint dans le couloir une petite dame, portant sur son nez des culs-de-bouteille, les cheveux coupés au carré je levais faiblement la main pour tenter de m'adresser à elle.

Lui demandant de l'eau, elle ne fit pas mine de ma requête et continuait son bonhomme de chemin. La torture était intense, et mon tour ne venait pas, la porte du bureau était pour moi à des kilomètres que je ne saurai parcourir vue mon état actuel. Une vielle dame armée d'une grande sympathie m'indiquait alors, qu'il se trouvait une fontaine à la disposition des usagers, son regard suspicieux me faisait comprendre que mon attitude déconcertante pour les bonnes mœurs, avait retenue l'attention des gueux présents à mes cotés. Avec une difficulté sans précédente je me tenais fébrilement sur mes deux jambes, et avançait avec toute la peine du monde vers ladite fontaine de jouvence, qui j'espérai soignerait mes douleurs soudaines. Comme un fou, comme un soldat en pleine tranchée durant des jours et des heures je me hâtais sauvagement vers le trésors mésestimé entreposé entre deux estampes des précédents Hokage.  Un gobelet ? Que nenni ! J'ouvrais le robinet plongeant ma crinière à son dessous pour me rafraîchir avant d'en boire le saint breuvage quête de mon existence directement à la bouche touchant de mes lèvres la petite cascade qui déversait en mon être son contenu salvateur.

Hélas, moi qui pensait que l'eau fraîche me calmerais fut vite désespéré tant celle-ci rappait ma gorge et me brûlait de l'intérieur. Stoppant donc mon action et m'essuyant tel un barbare du revers de ma manche, entraînant deux files de baves dans le vide qui finirent leur course entrechoqués sur le carrelages d’exceptions qui constituait le l'étroit passage vers l'escalier qui lui menait à la sortie. J'expirais fortement et tentais avec une concentration inimaginable de soutenir les muscles de mes paupières qui suivant la logique de la chose étaient devenues un énième poids qui m’entravait. Et puis du coin de l’œil je l’apercevais, là se tenant entre la porte et la sortie, me regardant d'un air amusé. Avançant vers moi lentement, d'une démarche ample et solennel le plus effrayant était que le grand inconnu ne possédait pas de visage, il était simplement noir, d'une consistance proche de la brume, une ombre maléfique au souffle glaciale. Je voulais coûte que coûte prendre mes jambes à mon cou, mais une fois n'est pas coutume mes mots de têtes s'intensifiaient accompagnés de voix envoûtantes,  les sirènes m’appelaient susurrant mon prénom telles des succubes en chaleurs. Mes mains sur les oreilles qui étaient bien chaude, pour tenter d'échapper à la frénésie qui me parcourait, je rentrais à nouveau dans la salle d'attente, paniqué par le traquenard dont j'étais l'objet. Les personnes autour de moi, tentaient de me dire quelque chose que je ne pouvais entendre, j'avais chaud, je voulais hurler à la mort quand je le voyais, se tenant derrière l'attroupement de commère faussement inquiètes de mon sort, il soufflait la mort, je leur disais de fuir, qu'il arrivait. Quand un haut gradé sorti de nul-part venait me saisir le bras sans aucun doute pour me calmer. Je lui rétorquais avec une brutalité nouvelle chez moi :

- Ne me touchez pas !

Je rugissais tel un lion, mon malheur n'étais pas le leur elles criaient encore... Les voix, dans ma tête... Ma vision se troublait sous la chaleur incandescente de mon épiderme, je tombais à genoux sur le sol de cette salle d'attente. Comme une bouteille à la mer, mon S.O.S  n'avait pas trouvé preneur.
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Murasaki Namikaze
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptySam 24 Juin - 16:12


Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.


Printemps 120

Le printemps avait repris ses droits à Konoha, le village n’en profitait que davantage et arborait fièrement ce manteau vert lui ayant valu son nom. Murasaki aurait pu se réjouir de la rentrée des nouveaux aspirants, de la promotion récente des genins qu’elle voyait défiler dans son bureau, mais il y avait toujours une sombre pensée pour la ramener à la réalité.

La Jûdaime avait toujours eu cette tendance pessimiste, mais les dernières nouvelles lui parvenant n’étaient vraiment pas des plus rassurantes et l’été approchant allait rendre les prochaines actions plus incertaines encore. Konoha allait devoir compter sur la clémence divine plus que sur les forces de ses shinobis, en grande partie du moins, et cette perspective frustrait profondément sa dirigeante.

« Entrez, commanda la brune en entendant frapper. »

Les bruits concernant l’étrange maladie étaient remontés jusqu’à elle et face à ce fléau, la Hokage prenait des mesures drastiques qui nécessitait la collaboration de forces discrètes, mais non négligeables.

Sur un soupir, Murasaki se tourna vers son visiteur, à l’instant présent, elle attendait deux personnes et la première à se présenter était celle qui aurait le plus à faire prochainement. Certains jugeraient durement les décisions futures de la Namikaze, d’autres les comprendraient, d’autres encore les exécuteraient et Yura faisait partie de ceux-ci.

Un regard sur l’heure, Nasuko ne tarderait pas, elle l’avait fait convoquer après la rouge pour qui elle avait un ordre de mission soigneusement préparé, mais elle n’eut pas le temps de lui remettre le précieux parchemin. Des bruits inhabituels traversèrent la porte et un rugissement presque humain alerta définitivement les deux combattantes : « Ne me touchez pas ! ».

Sans plus d'explications, ni alerte des shinobis à l'extérieur alors que l'agitation semblait prendre de l'ampleur, Murasaki jeta un regard à l'anbu et, échangeant un regard entendu, se leva, se dirigeant vers la porte pour voir par elle-même de quoi il retournait.


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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMar 27 Juin - 12:26

Homo homini lupus.


Usuellement, le corps médical tel qu’on le côtoie dans son universalité et plus expressément dans les centres vaguement idéologiques qui habitent Konoha s’accorde à penser que la stratégie la plus pertinente, l’attitude la plus favorable à adopter, consisterait à murer la vérité quant aux diagnostics funestes établis vis-à-vis des patients et à taire toute information, aussi brutale soit-elle, si elle demeure non-réclamée par les intéressés. Si vous ne voulez pas savoir, vous ne demandez pas.

L’affranchissement de ces vérités demeurait un exercice exigeant et pénible lorsqu’il concernait un proche ; mais il semblait d’autant plus ombrageux lorsque la perte du concerné signifiait inéluctablement le gain nouveau et importun de responsabilités semblables à un rocher de Sisyphe.
Yura paraissait prompte  à cet avenir malheureux, incapable d’atteindre ne serait-ce que l’espoir d’une panacée – remède contre tous les maux qui aurait pu s’avérer bienheureux aujourd’hui. Contre sa famille, contre son devoir d’anbu, et nouvellement contre ce fléau qui sévissait à travers le village et à plus forte raison dans le monde ninja, à en croire les échos rapportés par les marchands itinérants.
Son père en était la victime la plus récente et surtout la plus fâcheuse si l’on s’attardait deux minutes sur la situation régente de la famille afin de prendre connaissance des préoccupations actuelles qui sanctionnaient le clan Hayashi ; créatrices d’un tohu-bohu ambiant et prophètes d’une affaire qui s’apprêtait  enfin à connaître son dénouement, depuis longtemps désespérément attendu : qui prendrait la succession de Kumon Hayashi ?
Maintenant qu’il présentait les symptômes de cette affection méconnue, son propos avait été pressé. La logique désirait que ce cheval de Troie soit bien généreusement réservé à Yura, mais sa féminité prenait un malin plaisir à relancer le débat.
Débat qui, ergo, allait être retardé de quelques instants encore.
En effet, la jeune femme avait été convoquée dans la hâte par la Hokage, l’obligeant par la grâce d’une heureuse fortune à manquer à ce devoir dont elle tentait déjà bien trop régulièrement de s’extraire. Telle une acrobate, elle basculait d’un trapèze à un autre, jonglait entre les différentes facettes de ses fonctions, et perdait inlassablement son temps à amuser ceux qui arrêtaient leur marche interminable pour observer le désarroi et le déséquilibre qui émanaient de son faciès décontenancé.  


___________________________


Il n’était plus temps ni de réfléchir ni de décider, et toute velléité de raisonnement sombrait dans un tumulte d’émotions désordonnées d’où émergeaient par éclairs, douloureux comme des coups d’épée, si proches encore dans le temps et dans l’espace, les souvenirs agréables d’une dolce vita pourtant acariâtre.
La sinistre fenêtre de cette maladie désormais entrouverte, il était alors possible d’étudier la vision des plus préoccupantes qu’elle offrait ; chacun prenant congé de la vie à sa façon. Certains priaient, d’autres buvaient outre mesure et une autre catégorie s’abandonnait à l’ivresse d’un ultime moment de passion.
Mais le tableau qui prenait place dans le bâtiment de la Hokage ne transpirait uniquement une tension tangible et criarde d’un postulat aigre et trop peu admissible.
La mort était ici.
Présente au sein de ce qui constituait le foyer de chacun de ces visages confus et dont les capacités cérébrales mal affûtées ne permettaient pas encore la réalisation de cet état qui les attendait tous.
Yura semblait en être consciente – ou du moins semblait suffisamment lucide pour admettre l’absurde vérité qui s’établissait sous son regard inquiet pendant qu’elle progressait lentement jusqu’au bureau, un masque d’hygiène sur le visage et une prudence rigoureuse pour seules protections face au virus.
Annonçant sa venue de plusieurs coups ordinaires sur la porte, la jeune femme retrouva devant elle l’une des deux singulières figures envers qui elle ressentait un simulacre de respect et de crainte.
Elle respectait son père pour la crainte qu’il lui inspirait, et craignait Murasaki par l’estime qu’elle lui portait. Deux relations similaires aux courants opposés, dont la source et la finalité différaient.

« Ne me touchez pas ! »

La scène n’avait duré qu’un instant. À peine avaient-elles eu le temps de faire usage d’une négligeable politesse et d’une courtoisie stérile que l’anbu, se relevant tout juste de sa courbette, devenait la spectatrice de l’affolement qui s’entendait à travers les murs.
À un tel niveau de savoir-faire et a fortiori d’expertise, la compréhension entre les deux femmes paraissait banale voire facile. Un échange oculaire avait suffi pour qu’elles marchent d’un même pas et agissent d’une même voix pour constater d’elles-mêmes la situation qui s’enracinait à côté.
Un homme d’une vingtaine d’années à la corpulence et au visage ordinaires dont seule l’attitude était notable faisait figure de trouble-fête : anxieux pour éviter le terme hystérique et suant jusqu’en sembler totalement noyé ; sur le sol en train de gésir et beuglant des paroles ésotériques, la maladie émanait de sa personne tout autant que la sueur précédemment évoquée. La fièvre et l’évidence s’embrassaient pour ne laisser derrière elles qu’un mouvement de panique péniblement traitable et duquel l’essai seulement méritait une salve d’applaudissements. C’était le cas de la personne qui se dressait devant elles, méconnaissable par l’angle de vue que possédait la kunoichi là où elle demeurait positionnée.

« Putain, écartez-le des autres ! Vite ! Et joignez l’hôpital pour qu’ils se dépêchent de préparer un lit, faut l’emmener ! »

Elle ne désirait pas s’approcher davantage de cet être qui ne ressemblait plus qu’à une infection latente prête à ravager toutes les cellules saines de son corps. Elle ignorait à qui elle s’adressait précisément lorsqu’elle prononçait ces mots d’un ton infrangible, certainement aux quelques ninjas qui se trouvaient habituellement en ces lieux et dont la surprise et l’absence de réaction suffisaient à angoisser de plus belle le monde qui assistait à ce chahut et qui lui obstruait son champ de vision.
Scrutant ce qui se dressait sous yeux pour ensuite bifurquer rapidement vers la Hokage, elle laissa transparaitre la détresse qui l’habitait et attendait ses ordres.

« C’est pire que ce que l’on croyait. » lui transmettait-elle dans un murmure.


HRP:
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMar 4 Juil - 22:15

Tout était flouté, ça en devenait même oppressant et mon pouls de plus en plus faible additionné à ma respiration de plus en plus haletante  ne traduisait que de plus belle la fébrilité dans laquelle j'étais. Lorsque mes genoux touchaient le sol j'avais l'impression que mes os se brisaient à la chaîne tel une file de domino qu'on poussait du pouce. Je redevenais cet être auquel personne ne prêtait attention, des silhouettes accouraient ce qui me laissait deviner que la situation était belle et bien peut ordinaire pour ne pas dire urgente. Pris de remous je plaçais alors d'un effort titanesque ma main droite pleine de sueur devant ma bouche. Et je déglutis de nouveau, un liquide brut, visqueux, et noirâtre. Un anbu était-ce un anbu ou un ange ? Je ne saurai le dire quand bien même je m’efforçais à savoir ce qui se tramait autour de moi. Hélas je n'avais pas  la force ni le courage de continuer ainsi, la douleur persistante et le poids de ce malaise arrivé si subitement me faisait vaciller d'avantage jusqu'à me retrouver face contre terre. Comme cette bougie blanche qu'on allumait pour commémorer une personne, ma flamme vacillait. Je ne parle pas biensur de volonté du feu et d'autre utopie qui sont là pour donner du courage aux plus peureux. Non en dépit de mon état instable et de ma condition je ne pouvais misérablement que confirmer une chose, un fait avéré, j'étais entrain de m'éteindre.

~~~Quelques heures plus tard~~~

J'avais mal, très mal à la tête une sensation de chaleur semblait s'echapper de mon corps, et les lettres de noblesse du mystère qui m'accompagnait semblait résonner dans ma tête. Je ne pouvais inexplicablement bouger les membres de mon corps. Non pas que j'étais devenu soudainement paralyser par une force mystérieuse, car mes doigts et orteils répondait à mes messages nerveux. Je pouvais affirmer que mon front me brûler en son centre.  Je devinais aisément qu'il était question de la marque que je possédait à cet endroit là. D'ailleurs je n'ai jamais réussis à expliquer d'où est-ce que cette dernière pouvait provenir. Avec tant bien que mal, et une difficulté des plus prononcée,à  j'ouvrais  à demi une de mes paupières, la droite et quelques minutes plus après suivait la gauche.

 Râlant tel un chien en rûte je distinguait avec tant bien que de mal un espace blanc, quasiment pure et vierge de toute obscénité. Il m'était malheureusement familier, je pouvait confirmer la chose en sentant le frissons et l'angoisse qui parcourait ma nuque. Je voulais supplier dieux le père de venir me venir en aide. Surtout lorsque je réalisais pleinement que j'étais allonger et que mes membres étaient bel et bien obstrués par des attaches. Pleurant de désespoirs, moi qui avait connu une pareille situation en arrivant ici, savait qu'il m'arrivait et m'arriverait alors des choses dont les commères du village ne parlent peut, des choses qui ne se raconte pas aux petits garçons et qu'on omet volontairement des livres d'histoire. Des pratiques secrètes... La réponse à la question de mon existence était certainement dans l'utilité que j'avais pour Konoha, j'étais donc un vulgaire cobaye et un rat de laboratoire, un sujet d'expérimentation auquel on donnait une carotte en récompense.... Je ne l'avais jamais dis auparavant mais oui dans ce mausolée infernal où on m'avais placer de force, je voulais mourir... Les perles de sel coulaient à flot sur mes joues, j'étais une nouvelle fois pris de panique et laissait mon âme quémander la pitié de mes soit-disant pairs, à vive voix écorchée.


- Non.. Non... Non...  Je vous en supplie... S'il vous plaît... Je ne veux pas y retourner... AIDEZ MOIIII. A L'AIDE, NE LES LAISSEZ PAS ME PRENDRE. ILS SONT LA !

Je les voyais dans ce tumulte infernal les tourbillons ombragés rigolant à la vue de ma situation, les voix des sirènes désincarnées, l'ombre de la mort planant tel un vautour au dessus d'un vers gerbille assoiffée gesticulante, en plein désert.
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyJeu 6 Juil - 23:30


Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

Dans une admiration déplacée, la Hokage avait regardé le beau diable se consumer sous les regards impuissants. Ainsi, la maladie se risquait à gangrener même le cœur de Konoha. Quelques secondes furent nécessaires à Murasaki pour réaliser la gravité de la situation dans laquelle elle se trouvait. Dans ce laps de temps, Yura agit en anbu, en iryo-nin, elle-même n’avait que des compétences sommaires en la matière malgré son illustre sensei et seule la procédure de sécurité trouva échos dans son esprit. Déjà, des civils, des shinobis, qui jusqu’alors n’avaient qu’observé le pauvre genin commençaient à prendre discrètement la poudre d’escampette. Enfin « discrètement », certains paniqués avaient d’ores et déjà entamé une course effrénée vers les issues de secours.

« Bouclez l’étage et le bâtiment, que personne ne sorte, ordonna la Jûdaime aux anbus en faction. Que l’on prévienne les iryo-nin, je veux un périmètre de sécurité d’au moins cinq cents mètres autour du bâtiment jusqu’à nouvel ordre.

Saisissant le bras de Yura pour amenuiser la distance séparant les deux femmes, Murasaki murmura à son tour pendant qu’un anbu médecin se chargeait de traîner Yôtaro dans une pièce annexe sous l’injonction de la jeune Hayashi.

- J’en conviens, nous ne savons cependant pas comment se propage ce mal et je refuge de mettre en péril qui que ce soit pour permettre son transfert. Nous le soignerons ici, ainsi que tous ceux ayant potentiellement été contaminé au cours des derniers instants, assura la Hokage avant de ponctuer ses ordres. Considérez ce bâtiment comme une zone de quarantaine.

Par ces mots, elle-même s’incluait dans ce groupuscule et, sans l’avouer, elle se remettait aux talents de la jeune rouge qui devait mieux connaître la marche à suivre que sa supérieure. Pour Murasaki, exposer Yôtaro au-dehors pouvait exposer tout le village et plus particulièrement les patients déjà affaiblis de l’hôpital, un risque inutile ; le palais Hokage contenait suffisamment de pièces pour permettre un aménagement décent en vue de l’observation qui s’annonçait, même sur sa personne.

Les ordres donnés, Yôtaro isolé, les radios grésillèrent, une organisation militaire se mit en place et ce ballet familier aidait son instigatrice à réfléchir à ses prochaines actions.

- Viens avec moi, ordonna-t-elle à Yura en s’en retournant vers son bureau.

Les deux femmes seule, Murasaki s’en retourna vers le parchemin qu’elle destinait à sa subordonnée, une mission qui tombait à point nommé, quoique peut-être déjà inutile… Non, il n’y aurait pas eu tant de témoins, la dirigeant aurait sûrement causé un incendie pour purger les lieux et les hommes infectés par le genin. Comment avait-il été infecté d’ailleurs ? Les ninjas médecins qui ne devraient plus tarder à arriver sauraient sûrement démêler tout cela, mais il ne restait plus beaucoup de temps avant que la Hokage ne passe entre leurs mains et ne soit séparée de l’anbu.

- J’ai une mission pour toi, commença-t-elle. En tant que ninja médecin, tu pourras sortir de l’enceinte et j’aimerais que tu t’attelles à une tâche qui, je l’espère, nous épargnera d’autres épisodes comme celui-ci, même s’il est peut-être déjà trop tard.

Tendant le parchemin à l’anbu, la jûdaime poursuivit.

- Plusieurs foyers de contaminations ont été repérés par nos ninjas espions, tu as là la liste de ceux qui n’ont pas encore été répertoriés par les équipes sanitaires du village. Je veux que tu purges ces zones avant que la maladie ne progresse, ajouta-t-elle sombrement en songeant au genin agonisant. Je crois que je n’ai pas besoin de te convaincre de la légitimité de la chose, assura Murasaki en plantant ses iris dans ceux de Yura.

Assise derrière son bureau, la Hokage croisa les doigts et posa son menton contre ceux-ci.

- Par ailleurs, il nous faut découvrir comment Yôtaro Genzou a été contaminé, pensa tout haut la Jûdaime. Ce confinement ne sera pas de grande utilité s’il a déjà propagé ce virus à travers tout Konoha.

La Namikaze jeta un œil à l’heure.

- Quelque chose à ajouter ? »

Bientôt, les ninjas médecins allaient arriver. Si Yura avait un souhait à communiquer, il fallait le faire maintenant, dans cette intimité que permettait à l’instant présent son Hokage, voilà ce que le regard anthracite transmettait à l’anbu bien lourdement engagée.


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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyVen 14 Juil - 22:43

La Hokage qui se préparait au pire avait le bon malheur d'apprendre qu'elle était aussi touchée par la maladie qui s'était emparée de Yôtaro Genzou.
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyDim 16 Juil - 21:02

« Bouclez l’étage et le bâtiment, que personne ne sorte, ordonna la Jûdaime aux anbus en faction. Que l’on prévienne les iryo-nin, je veux un périmètre de sécurité d’au moins cinq cents mètres autour du bâtiment jusqu’à nouvel ordre. »

La gravité de la représentation que le calamiteux public paraissait contraint de contempler refroidissait les traits de celle qui prononçait ces mots. Tout dans ce désastre médical s’emparant de Konoha transpirait d’une sévérité singulière aux allures de faucheuse sempiternelle.
Saisissant le bras de la kunoichi afin de privatiser davantage leurs échanges, les quelques paroles que les deux femmes se disaient semblaient tout autant nécessaires qu’ornées d’un bon sens tristement utilitariste. La Hokage était éminemment civilisée et consciente de soi ; de plus elle possédait une théorie complète et articulée sur les façons de survivre dans des situations de haut danger comme celle dans laquelle leurs figures inquiètes se noyaient aujourd’hui.

« J’en conviens, nous ne savons cependant pas comment se propage ce mal et je refuge de mettre en péril qui que ce soit pour permettre son transfert. Nous le soignerons ici, ainsi que tous ceux ayant potentiellement été contaminé au cours des derniers instants. Considérez ce bâtiment comme une zone de quarantaine. »

Drastiques. Essentielles. Ces mesures se montraient à la hauteur des récents maux qui rongeaient le village et à plus forte raison à la hauteur du tempérament de celle qui le dirigeait. Hochant la tête en signe d’approbation, personne ne tarda à concrétiser les décisions de celle qui revêtait un rôle nouveau de berger.
Une fois le bâtiment barricadé et l’affaire plus ou moins contenue, un second entretien s’imposait de manière plus isolée. Terminant cet incident par la même ponctuation qui l’avait introduit, les deux protagonistes de ce récit funeste reprenaient place dans le décor originel qui semblait s’être dédouané de son statut protocolaire qui devait prendre place au départ.  

« J’ai une mission pour toi. En tant que ninja médecin, tu pourras sortir de l’enceinte et j’aimerais que tu t’attelles à une tâche qui, je l’espère, nous épargnera d’autres épisodes comme celui-ci, même s’il est peut-être déjà trop tard. »

Yura par son faciès, parvenait parfaitement à traduire sa compréhension de la situation actuelle et sans même lire l’ordre de mission que sa supérieure lui tendait, pressentait le contenu de ce dernier.

« Plusieurs foyers de contaminations ont été repérés par nos ninjas espions, tu as là la liste de ceux qui n’ont pas encore été répertoriés par les équipes sanitaires du village. Je veux que tu purges ces zones avant que la maladie ne progresse. Je crois que je n’ai pas besoin de te convaincre de la légitimité de la chose. »

Et la fatalité attendue s’installa par la même présence que ces quelques lettres, la faucheuse devait être fauchée, la mort chassée, et ce qui représentait le prédateur devenait une proie, et par cette dialectique, Yura reprenait possession du relais de prédateur.

« Par ailleurs, il nous faut découvrir comment Yôtaro Genzou a été contaminé, pensa tout haut la Jûdaime. Ce confinement ne sera pas de grande utilité s’il a déjà propagé ce virus à travers tout Konoha. Quelque chose à ajouter ? »

L’encaissement de ces informations et le processus d’incorporation du schéma qui s’apprêtait à prendre forme dans les prochaines journées s’octroyaient une permission cocasse en envahissant Yura d’un sentiment de plaisir mêlé d’écœurement. Mais ce qui dominait et dominerait demeurait ce sentiment imperméable de soumission face aux autorités.

« Rien à ajouter. Je comprends ce que je dois faire ainsi que le pourquoi. Je prends la liberté, une fois cette mission réalisée, de quitter le village pour enquêter sur la contamination. Je reviendrai vers vous pour vous tenir au courant de mes découvertes. Considérez cependant la purge comme déjà faite. »

Réalisant une dernière politesse par sa courbette, la jeune femme se dépêcha de quitter les lieux de cette infection qu’elle ne souhaitait pas partager.


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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMar 25 Juil - 2:18


Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

A peine Yura sortie de son bureau, Murasaki commença à pianoter de ses doigts sur son bureau. Si la maladie était ici, il fallait la combattre et tous les fronts seraient à traiter sans exception aucune. Rassemblant ses mains sous son menton, observant d'un air songeur le portrait de ses prédécesseurs, la Jûdaime sentit les erreurs passées frôler les confins de sa conscience... Foutaises ! Les points noirs des anciens n'avaient que peu de résonance dans le crédit qu'on leur portait aujourd'hui. Konoha s'accommodait facilement des écarts d'éthique, l'Histoire du village était plein d'exemples de ce type.

Décidée, Murasaki laissa entrer les iryo-nin. Elle se laissa ausculter, examiner, confiner, puis elle attendit que l'agitation redescende et que la belle mécanique shinobi se mette en place pour convoquer dans ses appartements dédiés une kunoichi qui était seule à lui venir à l'esprit pour la tâche qu'elle comptait lui faire accomplir.

Attendant patiemment celle qu'elle avait fait convoquer au sein de cette nouvelle zone de quarantaine, la Jûdaime craignait pour l'image que pouvait donner une telle mesure aux habitants... Etait-ce la panique au-dehors ? Pour l'instant...elle devait s'en remettre à ses anbus et ses juunins qui sauraient en théorie faire régner l'ordre... A l'instant présent, Murasaki devait se concentrer sur une chose, son entrevue avec Shizuka Gakumon...


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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMar 25 Juil - 22:33

Shizuka sursauta lorsqu’on frappa à la porte de son petit laboratoire. Décidemment, l’hôpital n’était plus un endroit calme pour travailler, avec tout ce personnel qui allait et venait depuis l’apparition de la maladie. Soupirant d’agacement, elle se leva et alla se positionner devant l’étroite fenêtre qui était coincée dans la porte. Le ninja qui avait frappé avait l’air en panique. Des mèches de cheveux bruns sortaient çà et là de la bande de tissus qui devait les retenir. Son visage en pointe était si tendu qu’on aurait dit que quelqu’un avait tiré sur sa peau pour l’attacher derrière sa tête dans une tentative désespérée de lifting improvisé. Sa veste de juunin était trempée de sueur et le bandeau à l’emblème de Konoha qu’il portait sur le bras gauche glissait, rendu plus lâche par l’eau ruisselant de sous ses aisselles. Les mains appuyées sur ses genoux afin de reprendre son souffle, on entendait sa respiration rauque derrière la porte. La jeune femme ne réprima aucunement la moue de dégout qui se forma sur ses lèvres fines devant une telle scène.

- Qu’est-ce qu’il y a? Cria-t-elle pour qu’il l’entende.

Avec cette épidémie, il était hors de question qu’elle ouvre la porte à un étranger, même si c’était un ninja. Protégée par l’étanchéité de la porte et les filtres à particules fines qu’elle avait elle-même installés, elle préférait la sécurité tant que le mode de transmission de l’agent pathogène n’avait pas été identifié. Intrigué, le ninja lui fit signe d’ouvrir et elle y répondit en faisant non de la tête. Maintenant irrité d’avoir fait tout ce chemin pour parler à une porte, il fronça ses épais sourcils, mais obtempéra tout de même.

- Le bâtiment du Hokage a été mis en quarantaine, avec le Jûdaime à l’intérieur! Elle m’envoie vous chercher afin de vous accorder une entrevue avec elle.

Aux paroles étouffées de l’homme, un éclair de joie apparut aussitôt dans les yeux gris de la scientifique et un sourire se dessina sur ses lèvres. Loin d’être chaleureux, son visage ressemblait plutôt à celui d’un fou qui allait éclater de rire. Le ninja devant elle la dévisagea une seconde, puis s’éclipsa pour cacher les tremblements qui commençaient à apparaître dans ses membres inférieurs à la vue de cette femme à l’air machiavélique.

Shizuka souriait puisque justement, elle était en train de remplir une missive pour le Hokage afin de poursuivre ses recherches. Elle allait pouvoir plaider sa cause, découvrir un remède, obtenir la gloire! Sortant de ses pensées, elle allait demander des précisions au ninja lorsqu’elle s’aperçut qu’il était déjà parti.

* Tant pis, se dit-elle. Je demanderai directement au Jûdaime. *

Se retournant vers le comptoir en acier inoxydable, elle plongea la main dans une boîte de carton contenant des masques N95. Ressemblant à des becs de canards blancs, ces masques étaient bien plus efficaces que ceux portés par les patients et la majorité des soignants de l’hôpital. Plaçant ses mains de chaque côté de l’enveloppe en plastique de l’un d’eux afin de l’ouvrir, elle arrêta plutôt son geste. Qu’avait-il dit, déjà? Le bâtiment du Hokage au complet était en quarantaine. Même son masque amélioré ne serait peut-être pas suffisant, mais marcher dans les rues avec une combinaison étanche risquerait de semer la panique. Déjà que son bec de canard faisait jaser les gens… Shizuka décida donc de mettre son masque, ses lunettes de sécurité ainsi que ses gants pour sortir de l’hôpital et se mis une combinaison sous le bras avant de partir de son laboratoire et de verrouiller la porte derrière elle.


***


Devant les rubans jaunes où était inscrit DÉFENSE D’ENTRER, Shizuka se fit intercepter par une kunoichi. Ses longs cheveux blonds volaient au vent comme si un photographe lui renouvelait son porte-folio. Ses grands yeux verts clignaient devant le soleil éblouissant, produisant des tempêtes à l’autre bout du continent tellement ces cils étaient longs. Sa peau bronzée à la texture fine semblait rayonner sous sa camisole grise et ses seins rebondissaient à chaque pas qu’elle faisait en direction de la scientifique. Son pantalon noir moulant mettait en valeur ses jambes interminables, juste assez musclées pour qu’on les devine fermes et avenantes. Shizuka la détestait déjà, à savoir pourquoi. Intriguée par son accoutrement, la kunoichi lui fit un signe de la tête et mis ses mains sur sa taille en forme de sablier.

- Défense d’entrer, vous ne savez pas lire?

Malgré son ton dure, sa voix était pure comme du cristal, ressemblant plus à un chant qu’à un simple dialogue. Fronçant les sourcils et durcissant son regard, Shizuka lui répondit sur le même ton en parlant assez fort pour qu’on puisse l’entendre derrière son masque.

- Shizuka Gakumon. Je suis ici sur ordre du Hokage.

La femme promena ses yeux verts sur Shizuka, l’examinant des pieds à la tête d’un air dubitatif. Après quelques instants de réflexion, elle lui fit signe de passer, toujours incertaine. Arborant un sourire de victoire, caché derrière son bec de canard, elle se pencha afin de traverser le périmètre de sécurité. Plusieurs équipes étaient déjà sur place : des anbus, des ninjas médecins, des infirmiers. Sous leurs regards interrogateurs, Shizuka enfila sa combinaison étanche munie d’un respirateur. Elle enfila ensuite une autre paire de gants par-dessus ceux qu’elle avait déjà et ouvrit la porte du bâtiment en faisant fît des ricanements à peine contenus des observateurs. Arpentant les couloirs, la jeune femme se rendit directement au bureau du Jûdaime, soutenant les regards suspicieux ou moqueurs des pauvres âmes qui étaient retenues en ces lieux. La toile blanche de sa combinaison crissait à chacun de ses mouvements, faisant pleurer un bambin dans les bras de sa mère. La scientifique poussa enfin les portes de la grande pièce et trouva le Hokage assise à son bureau. Derrière cette masse blanche et la petite fenêtre du respirateur, il était surement difficile de la reconnaitre. Elle se présenta donc :

- Shizuka Gakumon. Désolée de l’accoutrement, Hokage-Sama, mais je préfère me vêtir ainsi que de risquer d’être infectée, sans vouloir vous vexer.
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyMer 2 Aoû - 0:19


Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

Mille et une questions traversaient l'esprit de la Jûdaime dans cette attente qui lui sembla exceptionnellement longue. S'était-elle trop habituée à l'empressement de ses subordonnés ? Avait-elle sous estimé le stress s'emparant d'elle comme de tout à chacun depuis quelques temps ? À vrai dire, Murasaki n'y réfléchissait pas, elle attendait simplement en psychotant naturellement sur des symptômes qui n'avaient rationnellement pas eu le temps d'apparaître. Fadaises...

N'ayant maintenant plus le temps pour ses pessimistes pensées, la Namikaze des Uchiha releva un regard presque intrigué sur celle ou celui qui pénétra ses appartements. Les iryô-nins s'étant amusés plus tôt avaient eux-aussi arboré un costume des plus repoussants, mais cet invité semblait pousser le concept à l'extrême.

L'inconnue ne lui laissa pas le temps de froncer les sourcils, d'entamer un interrogatoire, elle coupa court à ces civilités que sa supérieure aimait habituellement squeezer. La chose était agréable et Murasaki n'espérait plus rencontrer d'intervenants capables de sauter les palabres en dehors des forces de l'Anbu. Un signe de tête en guise de salut répondit à la sobre présentation et la Hokage se détendit perceptiblement.

« Au vue de la situation et de votre réputation, il n'y a pas de quoi être vexée, déclara-t-elle en balayant la chose d'un vague geste de la main. Je m'attendais même à ce que vous n'acceptiez de me parler que par écran interposé, poursuivit la dirigeante en désignant de la tête un ordinateur trônant sur son bureau.

Sans plus de politesses, la brune s'attarda un bref instant sur le costume de son interlocutrice et lui désigna un siège face à elle avant de poursuivre.

- Je ne sais si on a pris la peine de vous mettre au courant de la situation aussi vais-je me montrer très claire : un cas d'infection a été constaté au sein de ce bâtiment. Il s'agit d'un genin du village et si la piste d'une attaque bio-terroriste n'est pas écartée, je mise plus sur l'inconséquence d'un jeune homme que sur une réelle tentative d’attentat en ces lieux ou sur ma personne, énonça calmement la Jûdaime. Quoiqu'il en soit, ce gamin est parvenu à arriver jusqu'ici en manifestant devant nous des symptômes ne laissant planer que peu de doutes sur son mal, précisa-t-elle en prenant une brève pause lorsque les délires du genin lui revinrent en tête. Tant que nous ne saurons pas quel a été son parcours avant cela, je crains d'être contrainte d'imaginer le pire et de supposer qu'il a répandu ce mal à travers Konoha-même.

La Hokage, l'air grave, s'avérait souvent pessimiste, mais avoir été entraînée par l'une des meilleures iryô-nins du village rendait plus d'un combattant attentif à ces questions-là. Penchée vers Shizuka, Murasaki l'observait, guettant une réaction quasi indéchiffrable avec tout son fatras.

- Gakumon-san, je ne pense pas que vous me contredirez si je vous avoue ceci, reprit la Namikaze en se rapprochant presque de la scientifique. Il y a peu de chances que cette zone de quarantaine s'avère d'une grande efficacité, déclara-t-elle d'une voix grave. Elle nous donne seulement du temps avant que la population ne s'inquiète de trop...

Elle n'aimait guère ces jeux, mais elle n'était pas à ce poste pour faire ce qu'il lui plaisait.

- Combien de temps avons-nous pour trouver une solution ici ? questionna-t-elle comme si le message sous-jacent n'avait pas besoin d'être formulé. Je tiens à recevoir une réponse stricte et non pas empathique, s'il vous plaît. »

Ça, elle espérait bien un peu de rigueur au milieu de l'inconnu dans lequel elle se jetait. Il lui semblait que les iryo-nins avaient quelques réticences à communiquer la triste vérité en imaginant l'éventualité où leur dirigeante serait condamnée. La scientifique dont on lui avait déjà parlé aurait-elle plus de franc-parlé sous sa mine blanc-bec ?


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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptySam 5 Aoû - 21:47

Shizuka attendit en silence que la Hokage finisse son petit briefing.

- Au vue de la situation et de votre réputation, il n'y a pas de quoi être vexée. Je m'attendais même à ce que vous n'acceptiez de me parler que par écran interposé, dit son interlocutrice en pointant l’ordinateur sur le bureau.

Par écran interposé! La jeune femme n’y avait pas pensé, les technologies de l’informatique n’étant vraiment pas son fort.

*Ça aurait été une bonne idée…* Pensa-t-elle, la sueur commençant à perler sur son front pâle derrière cette combinaison.

Néanmoins, étant sur place, elle pourrait mieux plaider sa cause et être plus efficace pour que le déplacement des patients se fasse de façon sécuritaire. La dirigeante poursuivit, sortant la scientifique de ses pensées.

- Je ne sais si on a pris la peine de vous mettre au courant de la situation aussi vais-je me montrer très claire : un cas d'infection a été constaté au sein de ce bâtiment. Il s'agit d'un genin du village et si la piste d'une attaque bio-terroriste n'est pas écartée, je mise plus sur l'inconséquence d'un jeune homme que sur une réelle tentative d’attentat en ces lieux ou sur ma personne, énonça calmement la Jûdaime. Quoiqu'il en soit, ce gamin est parvenu à arriver jusqu'ici en manifestant devant nous des symptômes ne laissant planer que peu de doutes sur son mal. Tant que nous ne saurons pas quel a été son parcours avant cela, je crains d'être contrainte d'imaginer le pire et de supposer qu'il a répandu ce mal à travers Konoha-même.

Shizuka pris le temps d’analyser les informations que la Hokage lui avait lancé. Une attaque bio-terroriste était en effet plausible, puisque l’infection s’était déclarée dans le bâtiment contenant le plus de têtes dirigeantes. Cependant, si c’était dût à l‘inconscience d’un genin, les chances de propagation dans le village caché de la feuille étaient plus grandes.

- Gakumon-san, je ne pense pas que vous me contredirez si je vous avoue ceci, reprit la Jûdaime en se rapprochant, provoquant un pas de recul instinctif chez la scientifique. Il y a peu de chances que cette zone de quarantaine s'avère d'une grande efficacité. Elle nous donne seulement du temps avant que la population ne s'inquiète de trop...

Sa voix était grave, et avec raison. En effet, selon le mode de transmission du pathogène, une zone de quarantaine serait peu, voir pas du tout efficace.

- Combien de temps avons-nous pour trouver une solution ici ? Je tiens à recevoir une réponse stricte et non pas empathique, s'il vous plaît.


Shizuka réfléchit quelques secondes, des mèches rouges collées sur ses tempes par la moiteur de sa peau.

- Même une fois le parcours du patient zéro reconstitué, il nous manque quelques détails, répondit la jeune femme en se croisant les bras, pensive. Premièrement, savoir à quelle sorte de pathogène nous avons à faire. Cela nous permettra de l’éliminer plus efficacement en utilisant les désinfectants appropriés. Deuxièmement, le moyen de propagation de cet agent infectieux.

Plusieurs tests seraient nécessaires afin de déterminer non seulement ces deux paramètres, mais aussi afin de trouver un moyen d’identifier les infectés, concocter un remède, peut-être mettre au point un vaccin.

- S’il est transmis par contact direct, nous sommes plus à même de le contenir,
continua-t-elle. Par contre, s’il se propage par aérosols…

La scientifique marqua une pause, puis repris d’une voix froide.

- Dans le pire des scénarios, tout le village est déjà contaminé. C’est peu probable, mais plausible.

La jeune femme planta ses yeux gris dans ceux de son interlocutrice. Si le pathogène était hautement infectieux et transmis par la voie des airs, rien ne pourrait l’arrêter. Seul une prévention efficace pourrait limiter les dégâts, et encore. À cette pensée, Shizuka fût bien heureuse de porter cette combinaison ridicule, malgré cette chaleur presque insoutenable dans cet ama de toile imperméable.
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MessageSujet: Re: Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.   Aucunes sépultures pour contenir leurs corps. EmptyDim 13 Aoû - 2:47


Aucunes sépultures pour contenir leurs corps.

Murasaki conserva son calme apparent et écouta attentivement la jeune femme. Ce que cette dernière exposait faisait sens, il y avait même une logique à laquelle la Hokage était capable de se plier, mais dans le rôle qu'elle endossait actuellement, il lui était impossible de se laisser à la fatalité et bien des scenarii prenaient déjà corps dans son esprit.

« Pouvez-vous déterminer ces deux facteurs ? finit par demander la Jûdaime après une intense réflexion. Ou peut-être l'avez-vous déjà fait ?

Joignant les mains et se penchant sur son interlocutrice, Murasaki pesa soigneusement les mots qui lui brûlaient les lèvres aussi sûrement que les flammes lécheraient bientôt les foyers supposées de la maladie.

- L'on dit des choses sur vous qui me font presque croire à un miracle, Gakumon-san. Dans les faits, je crains que les protocoles de mes collaborateurs iryo-nins ne freinent l'avancée des recherches que Konoha pourrait faire sur ce mal, avança-t-elle. L'âme humaine porte à ralentir certains, précisa la brune. Or, le temps joue contre l'empathie et l'on m'a rapportée que certains scientifiques tels que vous étaient plus à même de se détacher de ces considérations.

Étudiant la réaction de Shizuka, Murasaki reprit.

- Quel est votre avis véritable sur la question ? interrogea la Jûdaime. Vous pensez-vous à même de répondre en ma requête si je réquisitionne votre participation à cette lutte ?

La Namikaze n'avait pas peur des mots, il n'était pas question de politesse, de ronds de jambes et autre fadaises, mais bien d'ordre et d'injonctions hiérarchique pour le bien commun, ou, du moins, ce qui s'en rapprochait selon l'interprétation de Murasaki.

- Pourquoi ? finit par questionner la dirigeante. »

C'était une question essentielle pour Murasaki. Pourquoi ? Un si petit mot dissimulant aussi bien le prix que les motivations de sa subordonnée dans cette affaire, mais la Hokage n'en craignait guère la réponse, elle paierait.


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