Sujet: Comme un enfant [PV Libre] Dim 29 Oct - 16:33
“ Comme un enfant aux yeux de lumière Qui voit passer au loin les oiseaux ”
Après avoir passé les frontières de son pays natal, Moera avait découvert une étendu sableuse qu’on nommait le désert et dont l’astre cruel manqua de la rendre folle. Partout autour d’elle s’étendait le même paysage, des dunes dorées qui brillait sous les rayons du soleil, laissant penser que chaque grain de sable correspondait à des petites perles lustrées, alors que de temps à autre on croyait voir une mer s’étendre au cœur du désert. Simple mirage dont Moera ne pris conscience que trop tard, alors que son corps assoiffé lui hurlait la dure réalité : Qu’elle serait déjà morte depuis longtemps si l’immortalité n’avait pas élu domicile en son sein.
Peu après s’être effondrer, larmoyant lamentablement à l’idée qu’elle passerait le reste de sa vie à errer dans de désert, la rouquine fut repérée par une caravane qui prenait le chemin du plus grand village de cette monstrueuse nation. Trop heureuse de voir un être humain, de boire quelques précieuses gorgées d’eau et de se dire qu’elle ne connaitrait bientôt plus la souffrance qu’infligeait le soleil, elle les suivit de bon cœur en direction du village de Suna.
Un vieux marchant se pris d’affection pour elle, si innocente et vulnérable, il lui offrit des vêtements qui la protégerait désormais les bras et les cuisses du soleil, mais l’étoffe étant déjà abimé la rouquine préféra couper le bout de la robe pour permettre à ses jambes d’avoir autant de liberté qu’elles le désiraient. Alors que la femme du vieux marchant, une femme aussi vieille que lui dont la peau marquer par le soleil était d’avantage couverte de ride que de sable, lui passait sur ses brulures une crème qui permettrait de la soignée, Moera parla avec le marchant de l’endroit d’où elle venait. Elle omît de lui parler de Jashin et du couvent, préférant marquer le fait qu’elle venait d’un petit village paysan, par crainte d’attiré les questionnements. Parler de son dieu ne la gênait pas, mais elle avait bien compris en quittant le Pays des Montagnes que l’idée d’un dieu prônant la destruction, la souffrance et le chaos ne plaisait pas à beaucoup de monde. Ainsi, elle préféra garder pour elle ce que signifiait le pendentif autour de son cou.
Pour toute cette candeur qui émanait d’elle, ainsi que sa bienveillance et sa gentillesse à vouloir participer aux taches de la caravane malgré le fait qu’elle eut frôler l’insolation, le marchant lui offrit de la faire rentrer dans le village. La jashiniste ne sut comment le vieil homme la fit entrer et si les gardes étaient si méfiants qu’il le disait, mais l’exaspération de sa femme laissait penser aux autres membres de la file indienne marchande qu’il avait falsifier des papiers pour l’énième fois de sa vie. « Un jour, il en mourra. » avait marmonner la vieille femme en se moquant de qui pourrait bien l’entendre. Moera ne compris pas en quoi cela pourrait être un mal, mais pour une fois, elle ne chercha pas à comprendre pourquoi.
Notant dans un coin de sa tête qu’elle devrait demander au vieux marchant le pourquoi du comment, elle oublia cependant que les hommes devaient travailler pour gagner sa vie alors, quand elle quitta la caravane marchande pour aller explorer le village et que son nouvel ami lui demanda de revenir le voir au soir pour obtenir des papiers officiels, elle se mit à reprendre la place qui lui avait toujours convenu depuis : Celle d’une sans abris. Ne se rappelant de l’existence de l’argent qu’au moment où son vendre se mit à grouiller devant une étale de gâteau orientaux particulièrement alléchant, elle adopta une mine soucieuse sous l’effet de ses intenses réflexions.
- Excusez-moi ! – fit-elle en se tournant vers un inconnu, ses yeux bleuté brillant d’une lumineuse idée. – Où est-ce que je pourrai trouver du travail ?