Et donc, la prolifération commence... (Solo)

À la surface de Kirigakure no Sato, la brume était omniprésente. Une journée des plus habituelles dans le village donc, qui camouflait naturellement les actes qui se passaient dans les coins sombres et reclus du village. Un endroit en particulier était masqué, et c'était le domaine bien vide des Mizuhaji… Enfin vide… Notre domaine était rempli d'une seule âme divisé en multitude de clone pour s'occuper des tâches qui incombaient notre personne. Protection du domaine, devoir de matriarche, devoir de shinobi de Kirigakure, récolte d'informations, entraînement ou encore recherche. Le domaine était rempli de nps clones qui s'occupait de faire vivre en apparence le domaine Mizuhaji, mais au final, une seule entité y vivait, et cela était nous.

Nous ne pensions pas que les jeunes académiciens que nous avions traînés avec nous à Ame nous manquerait autant. Il fallait que nous les récupérions, mais pour le moment, cela n'était pas possible avec la situation à Kirigakure. Et nous ne pouvions nous permettre de voir s'éteindre le clan avec nous, nous devions trouver une cure à ça… Et nous avions la solution. Solution que nous souhaitions garder pour plus tard, mais dans ses conditions, il serait dangereux pour l'avenir de ne pas l'utiliser. C'est pourquoi nous étions dans le laboratoire secret du domaine, pas au niveau de la nappe, mais juste au-dessus, dans le laboratoire qui fais la liaison entre le monde du dessus et celui du dessous. Il était temps, temps de faire notre devoir en tant que matriarche du clan… Et seule parasite à maturité. Il est temps, à l'instar des Reines des ruches, de donner naissance à la nouvelle génération. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir si le parasite avait un comportement eusocial ou autre envers ses congénères, c'était un point que nous devrions élucider.

Le livre des recherches restantes de notre feu grand-père, et fondateur du clan, nous relûmes les parties qui nous intéressaient, et qui n'avait pas été détruite par l'incendie. C'est d'ailleurs la seule partie intéressante du livre, le reste nous le savions déjà, que ce soit vrai ou faux. Il faudra d'ailleurs que nous détruisions ce livre pour en créer un nouveau. Un qui contient toutes les informations nécessaires, si un jour nous venions à mourir et qu'il faut passer le flambeau à un autre dirigeant. Chose qui arrivera forcément. Mais ce n'est pas la question du jour, nous avions autre chose à faire. Nous nous approchâmes du bassin d'eau présent dans le laboratoire, où allait se passer la suite de l'opération. Nous défîmes nos vêtements nous apparaître comme nous à vu naître le monde, avant de nous enfoncer dans l'eau froide du bassin, jusqu'à nous émerger complètement, puis, nous commencions le rituel…

Actuellement, il y à une seule étape à faire, mais elle était assez longue, normalement nous devrions pouvoir garder assez de souffle pour l'effectuer, mais nous devions faire attention à ne pas louper un seul signe, où tout sera à refaire. Sans attendre une micro seconde de plus, nous commencions à faire l'enchaînement de mudrâ nécessaire :

Tigre → Bœuf → Tigre → Rat → Dragon → Tigre → Lièvre  → Dragon → Tigre → Lièvre → Tigre → Chien → Tigre → Serpent → Buffle → Chèvre → Serpent → Sanglier → Chèvre → Rat → Eau Yang → Singe → Coq → Tigre → Serpent → Rat → Serpent → Tigre  → Buffle → Serpent → Rat → Singe → Lièvre → Sanglier → Dragon → Chèvre → Rat → Buffle → Singe → Coq → Serpent → Chèvre → Cheval → Lièvre → Chèvre → Cheval → Lièvre → Sanglier → Coq → Buffle → Cheval → Coq → Rat → Tigre → Chien → Tigre → Serpent → Buffle → Chèvre → Serpent → Sanglier → Chèvre → Rat → Buffle → Singe → Coq → Dragon → Coq → Buffle → Cheval → Chèvre → Tigre → Serpent → Tigre → Rat → Dragon→ Sanglier → Dragon → Chèvre → Rat

Une fois les quatre-vingts mudrâ effectuées, nous apposions notre main sur le bras où était la marque et soudainement, un picotement dans le bras se fit ressentir. Prenant ça comme le signe de la réussite, nous nous précipitâmes hors de l'eau pour reprendre le souffle qui commençait à nous manquer. Sur le bord du bassin, nous récupérâmes de l'air dans nos poumons avant de nous concentrer sur la marque qui était apposé sur notre bras droit. Celle-ci était devenue quasiment invisible, au fait, il ne restait que les contours de celle-ci, le reste était de la couleur de notre peau. Ainsi, il n'avait plus qu'à attendre, attendre que le parasite entre dans sa phase de reproduction, et d'après notre lien, ça allait arriver d'ici une semaine environ, d'après les réactions de corps. Il ne restait plus qu'à attendre donc. Nous nous rhabillâmes, et fermèrent le livre, que nous entreposions dans une étagère cachée ici-bas, avant de remonter à la surface et de fermer la porte cachée grâce à son système hydraulique camouflée. Bientôt… Bientôt les profondeurs du domaine grouilleront sous les parasites. Avec un sourire aux lèvres, nous reprîmes nos activités d'extérieurs, et nous avions hâte de voir la première génération qui allait naître de notre corps.

Deux semaines étaient passés depuis le début de notre expérience, ou plus exactement du début de période de reproduction de notre corps parasitaire. Ce n'est pas aussi dangereux que nous l'avions penser, mais c'est peut-être parce que, comme notre grand-père l'avait suggéré, la symbiose de nos deux êtres fait qu'on sait qu'on doit coopérer et non s'affronter, et qu'on désire tout deux la même chose : Données naissance à de nouveaux parasites. Certes, nous avions besoin d'ingérer plus d'eau que l'habitude, que ce soit en la buvant où en l'absorbant grâce à ce dernier. Mais rien d'extraordinaire et notre santé n'as pas été affecté… Enfin presque pas.

Nous sentions un changement dans le corps du parasite, au niveau du ventre, là où le parasite commençait sa gestation, nous sentions, comme une lourdeur. C'est comme si nous avions l'impression d'être enceinte, et ce depuis quelques jours déjà. Enfin nous pensions à cette comparaison car… Eh bien, c'est la plus proche de la réalité. Nous étions enceintes… De parasite. D'après les résultats de notre grand-père, c'est tous les deux mois que les œufs étaient expulsés de notre corps, mais… nous avions cette impression que la gestation des œufs étaient plus rapides que prévu, nous ne savions pas pourquoi. Si… Si nous savions. Le parasite est une partie de nous après tout… Et tout simplement car c'est le cas. Les études de notre ancêtre étaient basées sur des hôtes certes, mais des hôtes avec un parasite endormis, ou plus exactement, un parasite inconscient, qui ne réagissait pas, ou plus exactement, seul le corps du parasite fonctionnait, mais son esprit lui, était inexistant. Cela veut dire que le corps pouvait certes entrer en phase de reproduction mais… Elle était forcément ralentie. Ce n'est pas le cas ici, avec le parasite conscient… Ce qui veut dire…

Sans plus attendre, nous descendions dans le laboratoire caché sous notre demeure, et nous préparions un sceau d'eau, nous nous asseyons et nous attendions… Quelques choses. Une réaction de notre corps peut-être, un signal de notre partie parasite, quelques choses… Et nous attendions… Des minutes… Puis des demi-heures… Finalement des heures… Avant, d'ennui, de tomber dans le sommeil.

Soudain, nous sommes réveillés en sursaut, ou plus exactement, avec une envie de vomir très présente, et nous sentions dans notre estomac des boules qui remontaient. Mal à l'aise, en nous tenant la bouche d'une main pour essayer de garder le plus longtemps cette envie soudaine en nous, nous nous courbâmes sur la table d'opération, et, ne pouvant tenir d'avantage, nous régurgitâmes ce qui souhaitant tant sortir de notre corps… Mais ce n'était pas notre repas du matin… Non, un par un, dans un douleur non négligeable, car ils étaient aussi gros qu'une pêche chacun, nous les sortîmes de notre estomac pour les faire glisser sur la table… Un… Deux… Trois… Quatre… Cinq… Six… Six étaient sortis alors que nous respirâmes fortement, reprenant notre souffle et notre calme dû à la situation inattendue. Après quelques instants avec le regard trouble, celui-ci se rétablit et nous regardions la table d'opération, où six œufs de la taille d'une pêche se tenait ici… Six œufs de parasite… Les six premiers… Un sourire victorieux, malgré notre regard qui reflétait encore la douleur ressentie, radia de notre visage. Encore faible, sûrement du à l'effort de notre corps pour régurgiter cela, nous prîmes les œufs et les placèrent délicatement dans le sceau rempli d'eau. Nous ne savions pas quoi faire ensuite. Les laissez dans le sceau ? Les séparés ? Les mettre directement dans le grand bassin ? Après une petite réflexion, nous en laissâmes un seul dans le sceau, et, après avoir noté le niveau actuel de l'eau, nous descendirent les autres dans les profondeurs, où nous les placions dans un renfort aqueux non relié à la grande source d'eau.

Après les avoir posés, nous remontâmes à la surface pour passer la suite de la nuit. Nous allions avoir besoin de nous reposer pour les jours qui vont suivre, car nous allions devoir étudier l'évolution de notre progéniture jusqu'à leur éclosion. Nous pûmes empêcher un rire. Pour notre esprit humain, cela faisait bizarre de parler de progéniture, ou même d'enfant, car, si on parle purement d'apparence, ils étaient en rien ressemblants… Et pourtant, si on considère le parasite comme nous même alors… Oui, c'était les nôtres. Ils n'y avaient plus qu'à attendre désormais… Attendre et analyser leur comportement, voir si les recherches de grand-père étaient exactes… Ou pas. Mais d'abord, une bonne nuit de sommeil s'impose...

Nous nous levâmes en ce matin de bonne humeur… Très bonne humeur. Un sourire sur nos lèvres. Oui, après tout, nous le sentions… Comme une femme enceinte qui est capable de ressentir que le temps de l'accouchement est venue, nous sentions qu'aujourd'hui allait être le jour marqué d'une pierre blanche, l'éclosion de la première génération de parasite. Sans attendre, nous nous levâmes d'un coup de notre lit, que nous utilisions beaucoup ses derniers temps, au lieu de l'autel dans les profondeurs de notre domaine, pour nous diriger dans la salle de bain et faire notre toilette matinale. Nue devant le miroir, nous admirons notre corps, toujours jonchée de ses veinules bleues qui représente notre double nature… Nonchalamment, nous fîmes glisser nos doigts le long de ses dernières, avant d'arrêter notre regard sur notre bras droit… Dessus, la marque du siphon était de nouveau complète… En effet, lors de la gestation des œufs, pour éviter d'avoir une deuxième génération trop tôt sans avoir étudié la première, nous avions refait le rituel pour reformer le sceau et ainsi arrêter la création de nouveaux œufs. Nous voulions être sûres de toutes nos connaissances avant de commencer à créer notre nouvelle famille, en limitant les pertes au maximum.

Nous détachant envie de notre salle de bain, nous primes des vêtements propres, les mirent, et nous descendîmes sans plus attendre dans les lieux secrets de notre domaine, en hochant au passage la tête vers nos clones, qui gardaient toujours, de façon constante, notre domaine. Normalement, personne ne devrait vouloir nous attaquer, mais prudence était mère de sûreté après tout.

Finalement, après avoir passé le mécanisme de sécurité, nous étions dans un notre monde… Notre monde. Nous descendîmes les marches quatre à quatre, passèrent sans regarder plus en détail le laboratoire qui contenait toutes les données et nous continuâmes à nous enfoncer dans les profondeurs, pour passer dans les cellules de détentions creusés à même la roche, ou déjà les premiers élus allaient avoir le plaisir de recevoir notre don. Mais nous nous y arrêtons pas pour le moment. Non, nous continuons toujours plus bas, pour finalement arriver à notre destination. La petite nappe phréatique qui est dominé par notre domaine. Je posais mon pied dans son eau froide, et me dirigea dans un enfoncement de la caverne, enfoncement qui contenait les œufs. J'avais placé le sixième avec ses frères, ayant eut toutes les données nécessaires grâce à son isolation, et donc, nous nous posâmes sur une roche aux côtés des œufs, et nous regardions, patiemment, les premiers signes qui ferraient sortir les parasites de leur coquille pour se déplacer librement dans le monde… Enfin, pas tout à fait, vu que sans hôte, ils auront tendance, si j'en crois les recherches de grand-père, à hiberné jusqu'à ce qu'un hôte soit trouver.

Le temps passait, lentement, mais sûrement, alors que le bruit des gouttes d'eaux, qui avait traversé la terre, s'enrichissant ainsi en minéraux, tombait, une à une, dans cet énorme bassin, pour le garder à son niveau actuel, et résonnait dans cette cavité dont on était la maîtresse. Des minutes ? Des heures ? Tellement prise pas l'observation et l'anticipation de la naissance, nous n'avions pas vu le temps passer, s'il était passé tout simplement. La seule dont nous étions certaines, c'était qu'un mouvement venait d'être fait. Un des œufs c'était fissuré. D'un mouvement rapide, nous nous penchâmes vers ce dernier. Nous voulions voir chaque instant de la naissance de notre nouveau protégée après tout, comme une mère qui donnait naissance à sa descendance. Une fissure, puis deux, puis plusieurs parcouraient la coquille, puis, après quelques secondes de flottement, l’œuf fut éclot. La coquille, comme une réaction chimique, ou probablement dû à son aspect plus plasmique que calcaire, se dissoudait dans l'eau, alors que le parasite, d'une bleutée magnifique, s'éveilla finalement dans ce monde… Bien qu'il semblait être encore dans un phase d'hibernation cela ne tarderait pas à changer. En effet, il faisait très peu de mouvement, juste assez pour qu'on puisse déterminer qu'il était vivant, mais rien de plus. Un sourire apaisé prit forme sur notre visage, alors que les cinq autres, comme s'ils étaient synchronisés, brisèrent leur coquille à leur tour et purent sentir pour la première fois l'eau sur leur corps.

Toujours souriante, nous regardions notre descendance baigner dans l'eau… Il allait bientôt être temps d'infectée nos premiers membres depuis… Plus de dix ans maintenant. Il était temps que notre clan redevienne un minimum habité, au lieu de nous seule de nos clones. Nous nous levâmes laissant les parasites nouveau née en sécurité ici, avant de remonter dans notre domaine, une expression heureuse sur notre visage… Il n'empêche qu'il était difficile de croire que ses parasites qui tenaient dans une main soient capables de grandir à un tel point qu'il puisse être présent dans le corps entier de leur hôte…

Nous commencèrent à préparer tout ce qui fallait pour les premières infections… Il était bientôt temps.

Nous étions de nouveau dans les profondeurs de notre domaine, en train d'admirer les jeunes parasites, qui semblait si fragile vu d'ici… Exactement comme des bambins humains. Mais, à l'inverse des nouveaux-nés humains, ils ne pouvaient grandir par eux même, et serait coincé dans ce stade jusqu'à leur mort s'il ne trouve pas d'hôte… Et nous sommes là justement pour faciliter cette recherche. Bientôt, ses petits être seront à l'intérieur d'autres personnes que nous aurions éduqués pour devenir membre du clan Mizuhaji. Mais malheureusement, nous allions devoir en sacrifier un de cette génération, dans le but de tester l'infection… Et nous avions déjà notre sacrifice, aussi bien humain que parasite… Car la probabilité que les deux survivent est de zéro… Car même si la fusion des deux êtres se fait… Nous les tuerons, car ce prisonnier n'est pas conforme à la pensée du clan et de la mentalité qu'on souhaite qu'il est… Vraiment désolé d'avoir à sacrifier notre progéniture, mais cela est nécessaire pour l'avenir du clan et ce que nous sommes.

Alors que nous continuions à veiller sur les parasites, nos clones, qui étaient parties chercher le prisonnier, arrivaient finalement avec le convoi dans ce lieu. L'homme que nous avions kidnapper lors de ma descente avec Seikatsu était bien affaiblit depuis le temps, après tout, nous lui donnions que le strict minimum pour survivre, car il n'est qu'une perte de ressource en soi. Ce dernier, trop faible pour agir, se laissa tranquillement amener sur l’îlot central de la caverne submerger en partie, ou nos clones l'allongèrent et restait près de lui, pour le surveiller.

Nous avions préparer tout ce qu'il le fallait, nous avions récupérer la sécrétion des parasites pour l'injecter dans le cobaye, nous avions préparer tous les instruments nécessaires… Il ne manquait plus qu'une et unique chose désormais… Choisir lequel des six devrait être sacrifier pour la bonne cause… Notre regard s'arrêta sur celui qui avait été isolé de ses pairs pendant de longues semaine. Malheureux, mais nécessaire, il allait encore être le martyr du groupe. Autant laissé aucune séquelle pour la suite du développement, et choisir celui qui déjà à subit pas mal de chose. Attrapant le parasite par le bout de corps, nous le sortîmes de l'eau, ce qui eu pour effet de le réveiller, comme s'il était à la recherche d'une autre source d'eau pour survivre, il se débattait sans relâche. Ne t'inquiète pas, tu aura bientôt un corps dans lequel te nourrir… Avant de mourir.

Nous le plaçâmes dans le sceau d'eau que nous amenions à côté du premier sujet qui allait subir l’embrasse par nos mains. Ce dernier était tellement faible qu'il respirait tout juste, son regard était vitreux, et ne semblait ne plus être qu'une ombre de lui-même… Il faudra que nous fassions attention cependant avec les prochains élus, élus qui devraient arriver bientôt d'ailleurs. Mais il était temps de commencer, le reste attendra son moment pour être élucider.

Nous avions déjà accompli la première étape, étape que nous avions vérifier quand nous avions capturer cet homme… Possédait-il un chakra élémentaire de Suiton ? La réponse était oui, sinon nous ne l'aurions pas gardé. Un utilisateur autre que du Suiton nous est pas utile ici. Nous allions donc passer sans plus attendre à l'étape numéro 2. L'injection du liquide produit par les parasites lors de leur hibernation. Une étape que nous devions tester, car, ce n'était pas précisé la quantité à injecter. Des millilitres ? Centilitres ? Litres ? Nous n'en savions rien, et nous nous rappelions très peu de notre propre embrasse, avec ce qui c'est passé  durant celle-ci… Donc nous allions devoir improviser, et nous partirons sur une dizaine de centilitre. Notre seringue prête, nous la posions également à coter du sceau. Nous hésitions. Non pas à placer le parasite, ça non… Mais nous hésitions quand le faire. Devions-nous observer les réactions de la personne par rapport à ce sérum ? Ou était-ce non nécessaire et nous devions infecter directement le patient derrière avec le parasite ? Nous voulions tout savoir sur le processus, pour éviter les pertes futures… Peut-être qu'un cobaye ne suffira pas finalement... Non, nous ne pouvions nous permettre de sacrifier plus d'un de notre progéniture… Déjà est un lourd sacrifice à payer…

Alors c'est simple… Ce cobaye subira tout ce qu'il doit subir, et nous obtiendrons toutes les réponses que nous souhaitons avoir, réponses que nous allons extraire de son cadavre s'il le faut… Mais nous ne laisserons pas plusieurs de notre descendance parasitaire mourir pour la science, ils ne méritent pas cela.

Sans plus attendre, nous prîmes la seringue dans nos doigts, placèrent l'aiguille au niveau de l'avant-bras de l'homme, et nous la plantèrent sous son épiderme. Un léger râle sorti de la bouche du prisonnier, mais, bien trop faible pour vraiment réagir, ne fit rien de plus. Pressant la tête de l'outil, le sérum était transféré dans le corps de la victime. Une fois la totalité de sérum disparu de la seringue, nous retirâmes la pointe de la cible, et nous calmèrent le petit filet de sang qui sortait de son bras avec un tampon… Et nous attendions. Nous voulions voir les réactions de la personne. D'après les recherches de notre ancêtre, le cerveau rejette dans la plupart des cas le sérum, et entraîne de fausse douleur et des changements physiologique chez la personne. Nous voulions les apercevoir, voir si cela était vrai…

Et cela l'était. La cible, malgré sa faiblesse, semblait de gémir, de vouloir se mouvoir comme pour se débarrasser d'une mauvaise sensation. Non seulement ça, mais nous remarquions l'épiderme de la cible qui commençait à virer vers le bleu… Était-ce différent pour chaque personne ? Nous, c'était les cheveux, et lui, l'épiderme ? Mais, très vite, nos observations furent coupées courtes, en effet, par la bouche de l'homme, ce n'était pas la bave qui sortait, mais belle et bien le sérum. Rejet immédiat donc, il n'y avait vraiment pas le temps de réfléchir sur le pourquoi du comment, si nous voulions que l'embrasse soit un minimum réussite, nous devions intégrer le parasite dans ce corps.

Sans détour, nous prîmes donc le parasite du sceau, et nous le posâmes sur le ventre du sujet, comme défini dans les recherches… Était-ce suffisant ? N'avait-il pas une étape supplémentaire ? Avait-il tout décrit ? Cela nous paraissait un peu étonnant que le parasite soit capable de se réveiller sans notre intervention… Et pourtant il le fit, en effet, comme s'il était devenu possédé, le petit être bleuâtre se met à gesticuler, à se tourner dans tous les sens, puis, comme un serpent qui s’apprête à fondre sur sa proie, il leva sa tête… Avant de plonger dans le corps de la cible, en ouvrant une partie de la peau et se glissant en dessous. Un rapide coup d'oeil vers le sujet, et il ne semblait même pas avoir ressentie cela, son cerveau probablement trop occupé à extraire le sérum malsain du corps. Nous regard glissa de nouveau sur le ventre de l'homme, et, où était entré le parasite ne restait qu'une petite cicatrice et un petit filet de sang. Était-ce bon ? Est-ce que l'expérience avait réussit ?

Nous laissâmes se reposer pendant quelque temps le cobaye, alors que nous même notions sur un livre nos observations. Cependant, un gémissement léger se leva dans la caverne, et alors que notre vision partait du livre pour se diriger vers le nouvel infecté, nous le fîmes faire plusieurs spasmes avant de s'écrouler, sur la table, sans vie. Le sérum avait-il eu raison de lui ? Ou bien l'ajout du parasite à son métabolisme l'avait finalement achevé ? Notant alors les nouveautés sur le livre, tout en spécifiant que le taux de succès était probablement réaliste, pour le moment, nous fermèrent ensuite le livre pour faire une minute de silence pour le parasite qui venait de mourir dans cette expérience. Ordonnant ensuite à nos clones d'aller brûler dans la cour le cadavre, pour que personne n'en retrouve jamais trace, nous remontions à la surface, prêt à accueillir les prochains membres de notre clan… Des orphelins pour la plupart, jeune, et donc bien plus malléable… D'ici une ou deux semaines normalement, nous devrions pouvoir infecté notre réel premier membre et agrandir le clan Mizuhaji pour de bon.

C'était aujourd’hui le jour fatidique. En effet, dans quelques minutes, je saurais bientôt si oui ou non le premier membre que j'ai désigné allait accepter ou non de passer l'épreuve pour devenir un membre clanique des Mizuhaji. Normalement, elle devrait accepter, ce n'est pas pour rien que j'ai choisis celle-ci en première. Elle est celle, parmi les cinq, qui probablement, vu son histoire, désire le plus la puissance, et par conséquent celle qui sera la plus encline à accepter… Bien sûr, je n'ai rien dit quant à la réelle nature de l'épreuve, mais ça, c'est un secret que seuls ceux qui passeront l'épreuve et y survivront connaîtront le véritable secret de mon clan.

Assise à mon bureau, j'attendais patient que le membre que j'ai choisis vienne à moi pour m'annoncer qu'elle était prête pour l'épreuve. Je n'ai pas attendu longtemps. Comme convenu, elle était arrivée au crépuscule. La jeune élue était sur le seuil de ma porte, tout en toquant timidement.

« Shiho-sama… Je suis là… Et prête pour mon initiation au clan Mizuhaji. »

Je tournais mon regard vers elle, souriante. Je lui fis signe d'approcher tout en sortant de mon tiroir un bandeau noir, que je posa sur le bureau. Je me levais pour mettre mes mains sur ses épaules.

« Est-tu sûr de toi? Une fois l'épreuve passer, il n'y a pas de retour en arrière. »

« Oui, je veux devenir comme vous. Si c'est un risque que je dois prendre, qu'il en soit ainsi ! »

Souriant à sa détermination, je pris le bandeau dans mes mains et le place juste sous ses yeux. Elle se mit à me regarder avec un air interrogateur.

« Le temps que l'épreuve ne sera pas terminé, je te demanderai de porter ce bandeau devant tes yeux. Vois ça comme une préparation. Après tout, si tu ne me fais pas confiance, l'épreuve risque d'être plus délicate. Je vais te l'appliquer, ne bouge pas. »

Alors qu'elle restait droite, je me mis derrière elle pour y placer le bandeau devant ses yeux, puis, la tourna vers moi, je lui pris la main pour la guider.

« Tu es prête ? »

La jeune fille fit oui de la tête, alors que je commençais à la guider dans la demeure. Marchant doucement, pour éviter de la cogner contre un mur ou pour ne pas qu'elle tombe dans les escaliers, la choisie restait muette et, d'après ses pulsions que je sentais de sa poigne, elle semblait très anxieuse également, mais rien de plus normal, elle ne savait en rien comment l'épreuve se déroulait après tout. Nous passions par le hall désert à cette heure, pour nous diriger vers la cave de la bâtisse. Nous arrivions devant le mur qui contenait la porte cachée. Activant mes sens parasitaires, je déverrouillais la porte grâce aux mécanismes aqueux que seul un possédant le parasite pouvait voir et donc ouvrir la porte. Dans un silence absolu celle-ci s'ouvrit, alors que je guidais par la main ma disciple dans les escaliers qui descendaient. Nous arrivions devant le laboratoire, mais nous continuions notre chemin, pour descendre encore plus profond. Finalement, nous y étions arrivée. La nappe phréatique. Petite, mais suffisamment grande pour le clan. J’amenais la future parasitée sur le petit îlot central, ou je l'allongeais sur la table de pierre.

« Ne bouge pas, je reviens tout de suite. »

Quittant et relâchant un instant la main de la fille, je me dirigeais vers le petit bassin a part dans la nappe, pris le sceau à coter de celui-ci, le rempli d'eau et y mis un des parasites. Ils étaient désormais une dizaine, ayant fait une nouvelle portée en attendant qu'elle soit prête à recevoir un parasite. Le bambin bleu dans le sceau, je retournais vers ma protégée.

Je le plaçais à mes pieds, alors que je caressais le front de celle qui allait bientôt subir l'Embrasse.

« Cela risque d'être douloureux, mais je sais que tu vas survivre, je le sens. »

Celle-ci ne répondit rien, mais on sentait bien qu'elle avait une appréhension à être là malgré tout.

« Je vais commencer. Ça va être très intense, et très rapide, mais une fois cela fait, si tu y survis, tu obtiendras la même puissance que moi. »

Sur ses simples mots, je pris le sérum pour endormir les muscles, pour qu'elle ne sente pas la douleur quand je l'infecterais avec ma descendance. Sans attendre plus longtemps, je lui piquais le bras pour y injecter le sérum. A peine l'injection terminer que celle-ci hurla de douleur, ses cris résonnant dans la caverne, mais que personne ne pouvait entendre, mise à part elle et moi. Voyant que, de la même manière que moi, ses cheveux tournaient aux bleus, c'était le signe que l'injection commençait à faire effet et donc, je devais agir en toute hâte. Prenant le parasite du sceau, je pris un kunaï et lui entailla légèrement le ventre, et apposa le parasite dessus. Stimulé par le sang, ce dernier entra dans la plaie, l’agrandissant au passage, et commença à se greffer sur le corps de celle-ci, alors que je la tenais, pour qu'elle ne tombe pas de la table. Deux minutes plus tard, les cris c'étaient arrêté, sa bouche rejetait le sérum, et sa plaie qui d'ailleurs étaient revenus à une taille normale, ne saignait plus. Elle semblait morte, et pourtant, elle respirait encore. Sans attendre, je la portai à bouts de bras, et la plongea dans l'eau. Il était temps de lui apposer la marque. Je fis tremper son bras dans l'eau, et commença par lui appliquer la marque, en faisant les signes du chien, du buffle, du coq et du chien, puis j’apposai mes mains sur son bras. Quand je la retirais, la marque était présente, mais pas encore active. Il fallait encore y piéger de l'eau pour forcer le parasite à ne pas passer en phase de reproduction. Une fois cela fait, il ne restait plus que les 80 mudrâs.

« Tigre → Bœuf → Tigre → Rat → Dragon → Tigre → Lièvre  → Dragon → Tigre → Lièvre → Tigre → Chien → Tigre → Serpent → Buffle → Chèvre → Serpent → Sanglier → Chèvre → Rat → Eau Yang → Singe → Coq → Tigre → Serpent → Rat → Serpent → Tigre  → Buffle → Serpent → Rat → Singe → Lièvre → Sanglier → Dragon → Chèvre → Rat → Buffle → Singe → Coq → Serpent → Chèvre → Cheval → Lièvre → Chèvre → Cheval → Lièvre → Sanglier → Coq → Buffle → Cheval → Coq → Rat → Tigre → Chien → Tigre → Serpent → Buffle → Chèvre → Serpent → Sanglier → Chèvre → Rat → Buffle → Singe → Coq → Dragon → Coq → Buffle → Cheval → Chèvre → Tigre → Serpent → Tigre → Rat → Dragon→ Sanglier → Dragon → Chèvre → Rat »

Touchant une nouvelle fois la marque, celle-ci prit la couleur habituelle, la même que la mienne. Elle était désormais activée. La jeune fille respirait fortement, mais elle était vivante. Elle vivra en tant que Mizuhaji désormais. La récupérant, je l'allongeai de nouveau sur l'autel en pierre, lui retirant le bandeau et attendant son réveil, qui viens quelques minutes plus tard. Celle-ci ouvrit ses yeux, puis, elle me chercha sans doute du regard, car elle s'arrêta sur moi quand elle me vit.


« Est-ce terminé ? »

« Oui… Tu es désormais comme moi, une fière membre du clan Mizuhaji. »

« Qu'elle est cette sensation, j'ai l'impression d'avoir quelques choses en moi…  »

À ses mots, je m'approchai d'elle, tout en désactivant mon Kamen, laissant paraître ma véritable apparence, qui fis écarquiller les yeux de la jeune Mizuhaji.

« Qu'est-ce que... »

« Ma véritable apparence, ceci est à quoi tu ressembles quand tu atteins le même niveau de maîtrise que moi. Je te l'ai dis, n'est-ce pas ? Es-tu prête à sacrifier ton humanité pour gagner de la puissance. Tu es désormais comme moi, avec un de ma progéniture dans ton corps. C'est lui, ce parasite, qui est la source de notre bénédiction. C'est lui qui permet d'absorber l'eau et surtout… De la transformer en chakra. »

« … Alors, la marque ne sert à rien ? »

« Détrompe-toi. La marque sert à empêcher le parasite de faire des enfants, ce qui pourrait être mortel quand ton lien avec lui n'existe simplement pas. Pour le moment, vous êtes deux entités distinctes… Mais, à terme, vous serez comme moi, une seule et même entité. »

La jeune fille ne disait rien, et semblait digérer ce que je venais de lui dire. Puis elle se redressa et me regarda.

« Merci, Shiho-sama… Grâce à cela, je devrais approcher de mon but. »

Je souriais légèrement.

« Oui… Mais ne te pense pas invulnérable, tu as encore un long chemin à faire… Mais il sera sûrement plus rapide que le mien, car je te guiderais. »

Je lui tendais ma main.

« Viens, il est temps pour toi de voir ce monde en tant que Mizuhaji. Je t'expliquerais si tu as des questions quelconques, et je te guiderais sur ce chemin qu'est maintenant le nôtre. »

La jeune fille regarda pendant quelques moments la main, avant de la prendre avec la sienne. Mon sourire s'accentua. Le clan Mizuhaji vivra de nouveau, cette réussite en est la preuve. Bientôt, les autres aussi nous rejoindrons, et ainsi la prolifération commencera.