Ichisake Hyûga [Complète]

" La principale arme du Shinobi est son propre corps. Telle une lame, il se doit d'être affûté et entretenu par le biais d'un travail méticuleux et acharné. Nos ancêtres, mon fils, furent les plus grands artisans du corps que le village ait connu. "
- Hotsusake Hyûga, père d'Itchisake

D'aussi loin que je me souvienne, mon père m'a toujours entraîné à parfaitement appréhender mon corps, à le modeler de sorte à ce qu'il devienne mon atout principal. Aujourd'hui, après de longues années durant lesquelles je me suis attelé à des entraînements physiques de plus en plus ardus je comprends toute l'importance de cette démarche. Ma silhouette assez svelte peut laisser à désirer, mais ne vous méprenez pas: si mes muscles ne sont pas saillants, ils n'en demeurent pas moins durs comme l'acier et m'offrent un dynamisme à toute épreuve, me permettant de m'élancer et de percer les défenses de mes ennemis, telle la flèche qui file à la vitesse du vent en transperçant sa cible.

Ma peau est telle une armure qui aurait été polie par les plus grands artisans forgerons: en parallèle de mes entraînements, mon père s'est efforcé d'user de techniques ancestrales de durcissement. Ainsi, chaque jour, je me devais de frotter mon corps, des pieds jusqu'aux épaules, de gros sel avant de prendre un bain de glace. Résulte de cela une peau rugueuse, pouvant faire penser à du cuir et me permettant de mieux résister aux coups que le commun des mortels.

Je suis grand pour mon âge, de tous mes camarades, je suis le plus élancé. Encore une conséquence de mon entraînement et de mon mode de vie: étirements et régime alimentaire exemplaire m'ont permis d'atteindre mon plein potentiel de croissance et de me sentir le mieux possible dans mon enveloppe charnelle.

Ce corps forgé pour la guerre pourrait en intimider plus d'un, mais généralement il n'en n'est rien. Mon père s'est toujours efforcé de faire de moi quelqu'un de vénérable et d'appréciable. Ainsi, je suis d'un naturel très positif et amical, et cela se voit sur mon visage qui affiche un sourire sincère la plus grande partie du temps. Mes traits sont très fins, comme il en va souvent de soit pour les Hyûga, mais en ce qui me concerne, cela est beaucoup plus flagrant. Mes cheveux mi-longs filant au vent sont d'un brun assez clair, du moins plus clair que ceux de la plupart de mes semblables.

Mon style vestimentaire tend à s'approcher au plus de la simplicité. En dehors du temps où je revêt, par respect pour mes ancêtres, la tunique traditionnelle de mon clan, je porte une tunique très légère constituée d'un haut de kimono sans manche et d'un bas ((style "Taï Chi", je sais pas trop comment spécifier ça)) sombres, me permettant une mobilité accrue me permettant d'effectuer au mieux mon Taïjutsu.   

" Sans l'esprit, l'arme qu'est le corps est contrainte à n'être que l'ombre d'elle-même, semant le chaos parmi les hommes. C'est pourquoi, mon fils, tu devras vivre selon cinq grands principes que sont la sagesse, l'empathie, la tolérance, la persévérance et l'équilibre. "
- Hotsusake Hyûga, père d'Ichisake

Sagesse: Tu devras toujours chercher à acquérir de nouvelles connaissances, ta compréhension du monde et ta capacité à le rendre meilleur en dépendent. Cependant, tu ne devras pas dénigrer ceux qui ne savent pas car sois toujours conscient que quelles que soient tes connaissances, tu ne seras jamais en mesure de tout connaître. " Ce dont je suis sûr, c'est que je ne sais rien. " Le sage se doit d'être érudit, certes, mais cela passe aussi par le fait de prendre conscience que certaines choses demeureront à jamais inconnues.

Empathie: Ressentir la détresse d'autrui est indispensable. Sans empathie, chaque homme peut se perdre dans la déraison et la haine. C'est pourquoi il faut savoir se sentir proche de ses amis, certes, mais également de ses ennemis. Car rare sont les actes, aussi répugnants qu'ils soient, qui ne soient pas explicables, comprendre les raisons qui ont poussé telle personne à commettre tel préjudice permet d'apporter la paix.

Tolérance: Comme personne ne peut se vanter de posséder toutes les connaissances du monde, l'incompréhension et l'obscurantisme guette tout homme sur cette terre. N'oublie jamais que tu ne dois dénigrer ce qui t'est différent sur ce simple critère. La mixité est une des forces de notre monde, les hommes doivent apprendre à vivre ensemble et à se comprendre. Pour autant, la tolérance a des limites et certains actes sont d'un demeurant impardonnable, il ne convient qu'à toi de faire la part des choses.

Persévérance: D'aussi basse extraction que l'on soit, si démuni que l'on vive, rien n'est impossible à celui qui ne se résigne pas à l'abandon. Si un jour tu venais à douter de tes capacités, n'oublie pas qu'un jour, un garçon en qui personne ne croyait et que le village croyait maudit s'est hissé par sa volonté seule jusqu'au rang de Hokage, jusqu'à devenir le plus grand héros que le village eût connu. Inspire toi de Naruto Uzumaki, il est un modèle pour nous tous.

Équilibre: Nous nous devons de préserver l'équilibre entre les hommes et leur environnement car chacun façonne l'autre en permanence. Si nous venions à dénigrer la nature qui nous entoure, nous courrions à notre perte car nous dépendons d'elle bien plus qu'elle ne dépend de nous. Ce que la nature nous donne, nous devons le lui rendre. C'est un principe très important au sein de notre lignée qui s'est essoufflé avec le temps mais j'espère qu'il renaîtra de plus belle par le biais de ton existence.

Je suis né lors d'une nuit de forte tempête, à savoir que cela est de très bon augure au sein de ma lignée. On raconte que lorsqu'un membre de notre famille naît lors d'une tempête, cela veut dire que les aigles du royaume des cieux battent des ailes à l'unissons, faisant danser les airs et créant une douce mélodie contrastant avec la puissance du vent. Pour cela, mon père m'a toujours dit que les aigles avaient vu en moi le renouveau de ma lignée, celui qui saurait revenir à nos sources ancestrales afin de faire resurgir notre véritable potentiel.

Malgré tout, et de façon malheureuse, ma mère rendit l'âme en me donnant la vie. Pourtant, il s'agissait d'une femme forte de sa constitution et à la volonté de fer, elle était d'ailleurs Juunin de Konoha. De plus, l'aigle fétiche de mon père, Feng, était présent ce soir là et il s'avère qu'il était expert en ninjutsu médical. Nous ne nous expliquons pas la mort de ma mère, même si mon père a toujours pensé que cela venait d'une volonté qui nous dépassait et que cela aurait sûrement un lien avec mon destin. Pour lui, il s'agissait d'un geste divin censé lui faire comprendre que je revêtais une importance capitale pour ce monde et qu'il se devait de se donner corps et âme pour que je devienne un être exemplaire.

Ainsi, je grandit aux côtés de mon père Hotsusake et de Feng, dans le sanctuaire bâti par nos ancêtres aux abords de Konoha, à l'écart du brouhaha de la vie villageoise. Dès que j'eût atteint l'âge de la parole, père commença à m'enseigner les grands préceptes censés régir notre vie en ce monde. Il se basait sur de très anciens écrits qui avaient été accumulés dans le sanctuaire au fil des générations. Je n'avais que très peu de répit, mon père prenait mon éducation très au sérieux, il était sûr que s'il s'acharnait assez, Garuda le roi des aigles finirait par reconnaître ma valeur et m'inviter à le rejoindre en son royaume éternel. Tout cela passait par de la lecture intensive mais également par des exercices de rhétorique, de méditation et de maîtrise de soit.

Dès que j'eût atteint la constitution suffisante, j'entrais à l'académie ninja du village. Lors des cours, je me concentrais essentiellement sur la maîtrise du Ninjutsu et je perfectionnais le Taïjutsu et le Dojutsu auprès de mon père, qui était passé maître dans ces deux domaines. Ainsi, j'endurai les entraînements intensifs physiques et psychologiques que me promulguait mon père. L'un d'entre eux en particulier m'a profondément marqué: il s'agissait de se hisser sur le toit du sanctuaire et de maintenir la position du cavalier pendant des heures durant, tout cela au gré du vent et avec un service de thé en équilibre sur mes avant-bras et mon crâne. Cet exercice était loin d'être de tout repos et il s'avérait être très éprouvant, cependant il me permit d'acquérir une volonté de fer, un équilibre à la limite de la perfection et une force non-négligeable. C'est en partie pour cela, mais également car je savais que mon père me portait un amour inconditionnel et qu'il voulait le meilleur pour moi, que jamais je ne m'apitoya malgré le fait que ma vie sociale se fut presque inexistante et que je n'avais pas de réel moment rien que pour moi.

A l'âge de neuf ans, je parvint à passer mes examens et fut promu au rang de Genin. Mon père insista ardemment pour être mon Senseï, car selon lui il était le seul à pouvoir me faire atteindre mon plein potentiel. Cela lui fut accordé par le Hokage, ainsi nous formions une équipe avec deux autres Genins de mon âge: Raïku, un sabreur talentueux, qui n'en demeurait pas moins dissipé et doté d'un sang très chaud. Il était cependant assez enthousiaste dans la plupart des situations, sa joie de vivre me réchauffait le cœur, moi qui avait vécu à l'écart des autres pendant si longtemps. Cependant, mon sang froid et mon érudition avaient pour don de l'agacer, il ne cessait de me répéter que j'étais d'un demeurant trop froid et que je ne connaissais pas les véritables plaisirs de la vie. Malgré cela, je portais à Raïku beaucoup d'affection et son comportement avait tendance à m'amuser. Mon autre coéquipière se nommait Fui et elle faisait partie du clan Nara. J'avoue ne jamais avoir rencontré quelqu'un d'aussi désintéressé. Cependant, malgré sa fainéantise exacerbée elle possédait un grand sens du devoir et une capacité d'analyse à toute épreuve. En plus de cela, elle était essentielle à la cohésion de notre groupe puisque détestant les disputes, elle s'efforçait toujours de nous réconcilier, Raïku et moi. Finalement, je dois dire que je n'étais pas insensible aux charmes de Fui, sa beauté et sa manière d'être m'attiraient comme rien d'autre en ce monde.

A partir de ce moment, entre chaque mission, l'entraînement que que promulguait mon père ne cessa de s'intensifier et j'en apprenais de plus en plus sur les secrets de notre lignée, sur l'histoire de nos ancêtres. Une fois que mon Taïjutsu eût atteint un niveau suffisant, père commença à m'enseigner le Jûken et ce fut sûrement l'enseignement le plus ardu que j'eût reçu jusque-là. Je m'entraînais jour et nuit afin de maîtriser le poing souple et au fur et à mesure que ma condition physique s'améliorait et que je perfectionnais le malaxage de mon chakra, je commençais à déceler les clés de cet art ancestral. En relativement peu de temps, je parvint à maîtriser la Rafale du poing souple et à finalement activer mes Byakugans pour la première fois, suite à de nombreuses séances de méditation et d'introspection.

Comme moi et mes coéquipiers avions beaucoup progressé, père nous obtint une mission de rang B auprès du Hokage. Bien entendu, il était prévu qu'il nous accompagne, il s'agissait pour lui de tester nos réactions et notre technique dans une situation difficile, pas de nous envoyer à l'abattoir. Ainsi nous avions pour ordre de traquer une bête monstrueuse qui massacrait des villages entiers et que personne n'avait encore formellement identifiée. Après plusieurs semaines de recherches, nous parvinrent à remonter jusqu'aux traces de ladite bête. Quelle ne fut pas notre stupéfaction lorsque nous remarquâmes qu'il ne s'agissait pas d'un animal, mais bien d'un homme qui se nourrissait de chair humaine pour accroître sa puissance. Quand il le vit, mon père comprit instantanément que nous faisions face à un ennemi très dangereux et il prit conscience de l'erreur qu'il avait faite en nous emmenant ici. S'engagea entre père et l'ignoble cannibale un combat dantesque, c'était la première fois que je voyais le Jûken à son plein potentiel et puisqu'il le mêlait très bien avec son Fuuton, mon paternel nous offrait un spectacle exceptionnel. Malgré cela, comme notre ennemi venait de se repentir entièrement, sa puissance en était devenue colossale et bientôt mon père commença à perdre l'avantage. Alors que je comprenais qu'il allait perdre le combat, je décida de m'y lancer, mais celui-ci me repoussa violemment, me hurlant de fuir et de prévenir le Hokage. J'eût énormément de mal à m'y résoudre mais la raison me poussa à faire de tel et lorsque nous revinrent avec des renforts, le cadavre de mon père gisait sur le sol, en plein milieu de l’hécatombe causée par le cannibale. A ce moment précis, tout mon monde s'écroula: à quoi bon lutter pour devenir un être exemplaire si je ne puis protéger mes proches ? J'étais absolument dévasté. De plus, les Byakugans de mon père avaient été extirpés de leurs orbites. L'idée qu'un être épouvantable possédait désormais une partie de l'héritage de ma lignée me mit hors de moi et j'en perdit la raison, rongé par la haine jusqu'au plus profond de mon être.

Durant deux ans, je continuais à m'entraîner d'arrache pied. Feng était toujours à mes côtés, il s'occupait bien de moi mais se faisait aussi énormément de soucis. Il avait bien compris que mes motivations avaient changées et que la force qui m'animait était désormais emprise de ténèbres. A l'aube de nos douze ans, Raïku, Fui et moi furent conviés à participer à l'examen Chuunin. Les premières parties de celui-ci se déroulèrent sans accro et je me hissa en finale lors du tournoi international. Je faisais face à un ninja de Kiri de deux ans mon aîné, il était bien plus expérimenté que moi et sa haine était au moins aussi forte que la mienne. Nous nous livrâmes une bataille épique sur le plan physique aussi bien que sur le plan psychologique. Finalement, alors que j'étais à sa merci et que mes réserves de chakra étaient presque vides, il fit l'erreur de se moquer de l'héritage de ma lignée et de la décadence que je représentais pour celle-ci. A ce moment précis, je revit très précisément le corps gisant de mon père, je me remémora qu'il avait placé en moi toute sa confiance et ce ninja de Kiri était en train de remettre en cause son jugement. Alors, une force malsaine s'empara de mon corps et pour la première fois de ma vie, animé par la haine la plus exécrable que j'eût ressenti, j’exécutais pour la première fois de ma vie les soixante-quatre poings du Hakke et terrassait mon adversaire. Je me senti tout de suite beaucoup mieux, j'avais remporté le combat et lavé l'honneur de mon père. Seulement, quelque-chose n'allait pas... Le ninja de Kiri ne se relevait pas, je venais de l'envoyer dans l'autre monde. Je prit alors conscience de ma folie, me rappela les principes que m'avait inculqués mon père, lui qui me répétait si souvent ne pas céder à la haine. Ainsi, ayant obtenu le grade de Chuunin, je me retirais dans le sanctuaire familial et au bout d'une longue introspection et de discutions philosophiques avec Feng, je décidais de mon nouveau Nindo: Être un guerrier œuvrant pour la paix et qui jamais ne donne le premier coup, me surpasser sans arrêt afin d'être capable de protéger mon prochain, ne plus donner la mort inutilement et ne plus me laisser corrompre par mes passions.      

• Âge : 20
• Localisation : Bretagne
• Prénom : Tristan
• Nindo : Toujours positiver
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• Personnage du manga préféré : Rock Lee/Obito/Itachi/Hinata/Naruto... C'est difficile de choisir !
• Comment avez vous découvert le forum ? : Petite recherche google
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• Que faudrait il changer ? : Changer le rang "SS" en "S+", j'dis ça, j'dis rien...  
• Autre chose ? :
• Avez vous lu le règlement ?* : Yumi est une diva