Voyage sur une île inconnue

Spoiler:

Les vagues frappaient les cotés du bateau avec force. Cependant, celui-ci ne bascula pas. Le capitaine hurlait des ordres au matelots qui courait dans tout les sens pour faire en sorte que le navire n'échoue pas. Niflheim était placé au milieu du bateau, ses deux pieds obstinément plantés sur le parquet du bâtiment, les bras croisés et les yeux fermer, tout en chuchotant des phrases inaudibles dans la tempêtes. Le bateau tangua. Une vague passa par dessus le navire, et plongea dans sa direction. Soudain, celle-ci s’arrêta dans sa course et retomba d'ou elle venait, dans l’océan infini et le bateau se stabilisa. Les yeux fermer, Niflheim continuait sa litanie. Un éclair apparu l'espace d'une seconde, et le ciel se mit à tonner. Le voyage continua comme cela pendant plusieurs heure avant que la tempête ne se calme. Quand le ciel fut entièrement dégager, Niflheim s'effondra sur le sol du navire. Le capitaine vint à ses cotés.
- Merci, mr le shinobi , mes gars et moi, on vous doit une fière chandelle. Mais c'la première fois qu'not' navire arrive à passer cette satané tempête ! Et pourtant, on a l'habitude de bourlinguer, avec mes gars.
Niflheim leva les yeux vers le capitaine, tout en inspirant une grosse gorgée d'air :
- Je ne pensait réussir à tenir ce bateau droit avec autant de vagues à canaliser, moi non plus. Mais j'aimerais savoir, que chercher vous à accomplir après avoir traverser cela ?
- Ben, vot' boulot c'était d'nous aider à pas cabaner, c'que vous avez fait. Après cela vous regarde pas.
Niflheim fronça un sourcil :
- Très bien... Juste une chose alors. Cette tempête ne s’arrête jamais, elle continue sans cesse ?
-Ouep, et c'est en partit pour ça que mes mecs et moi, on veut voir ce qu'il y a derrière
Au moment précis ou le capitaine finis sa phrase, le matelot en vigie se mit a crier :
-TERRE EN VUE.
Le capitaine se retourna et se remit a crier ses ordres de plus belle. C'est ainsi que le bateau s'amarra Comme il put à cette nouvelle terre.
Niflheim fut un des premier à descendre du bateau avec le capitaine. Celui-ci lui chuchota :
- Ecouter, mr le shinobi, on vous r'merci pour nous avoir aider, mais on aimerais être tranquille sur cette île, si vous voyer c'que j'veux dire ? Vous pouvez vous balader, mais on vous veut pas dans nos pattes, c'est compris ?
Niflheim jeta un coup d'œil au marins, et décida de partir. Il était encore épuisé, et il ne voulais pas engager de conflit. C'est ainsi qu'il s'engouffra dans la foret dense, la plage lui étant interdit. Mais tendis qu'il marchait tranquillement, il n'eut que le temps d'entendre un hurlement avant de percuter quelque chose... Ou quelqu'un :
-Mais qu'est ce que... ?

-Mais qu'est ce que... ?
Un homme, très sale, vêtu d'un pagne gris en peau de vache, des yeux injectés de sang et une lance en bois à la main venait de foncer sur Niflheim. En le voyant pointer sa lance vers lui, celui-ci le désarma et le contrôla au sol. Le cannibale, sonné, s'évanouit en lâchant son arme. Mais Niflheim n'était pas au bout de ses peines. A peine avait t'il eu le temps de s'occuper d'un adversaires qu'un autre se dirigeait vers lui. Niflheim se retourna d'un coup, avant d'apercevoir la silhouette d'un jeune homme qui pleurait en s'approchant. Celui-ci était en bien sale état, mais Niflheim sentit que ce jeune homme cachait un puissant pouvoir. Cependant, en l'état actuel des choses, il ne semblait représenter aucun dangers; C'est pourquoi Niflheim décida de s'approcher :
- Hé toi ! D'ou vient tu et que fais tu seul sur cette île avec cet homme.
Niflheim pointa du doigt le corps du cannibale.
-Tu m'a l'air mal en point, vient t'asseoir que je te regarde de plus près.
Il n'était pas commun à Niflheim de s'occuper de personne totalement inconnu. Mais Niflheim ne connaissait que trop bien ce regard. Le regard de celui qui a tout perdu, et qui dois survivre seul dans la nature sans aucune aide, seul face au monde. Il avait décidé d'aider toute personne seule et sans famille, et il le ferais. C'est pourquoi il lui dis :

-Tu m'a l'air perdu. Tu est seul ? Veut tu que je t’emmène avec moi ?

Tandis qu'il s'occupait et discutait avec le jeune homme, soudainement, trois des marins déboulèrent en plein milieu de la clairière :

-Mr le Shinobi ! C'est horrible venez vite !

Les trois hommes regardèrent le garçon, comme surpris, mais reprirent vite leur constance :

- Le cap'tain a disparu ! Il est introuvable !

Niflheim lança un regard au jeune garçon, pourtant pas tellement plus jeune que lui :

-Alors, tu viens avec moi ou non ?

Aussitôt que le cannibale fonça sur l’homme aux cheveux blancs que celui-ci le mit à terre. Les larmes coulaient sur mes joues, je n’étais plus seul, je ne pouvais pas arrêter ces larmes de joie. Cet homme aux cheveux blancs n’exprimait aucun sentiment sur son visage mais pourtant je pouvais voir à travers lui un homme bon. Il se rapprocha un peu tout en me posant une question. J’étais en manque d’affection, c’était certainement la raison pour la qu’elle j’avais enlacé l’étranger mais je m’étais retiré vite fait en rougissant
.
-Je viens d’une île qui appartenait au clan Esuki mais… Mais…

Mes larmes de joie s’arrêtèrent, je pensais à mes parents, à mes voisins, à mes amis, à toutes les personnes de mon île.

-Mais il y a eu un terrible affrontement suivi d’un tsunami, je me suis réveillé ici, sa doit faire plusieurs jours que j’essaye de survivre, ou plusieurs mois, ou des années, je ne sais plus…

C’est en répondant à l’homme aux cheveux blanc que je me rendis compte que cela faisait bien longtemps que j’étais ici, je m’étais peut être vite adapté au mode de vie d’un survivant mais mon comportement avait bien changé, je ressemblais plus aux cannibales qu’à un être civilisé.

-Tu m'a l'air mal en point, vient t'asseoir que je te regarde de plus près.

Je me mis vers lui et je m’étais assis, il commença à m’examiner.

-Tu m'a l'air perdu. Tu est seul ? Veut tu que je t’emmène avec moi ?

J’hésitais vraiment à répondre par oui car je commençais à douter de cet homme, je m’imaginais les pire scénarios, si il voulait me kidnapper et autres. D’autres hommes étaient venus, ils demandèrent à l’homme aux cheveux blancs de venir.

-Oui je suis seul et oui je veux partir d’ici...

Je ne savais vraiment pas dans quoi je me lançais mais tout de suite je pris route avec lui.

Le jeune homme crasseux suivis Niflheim jusqu'au campement. Les pirates qui l'avait précédemment menacé lui demandait maintenant secours. Mais Niflheim ne dis rien. Son boulot était d'assurer la survie de l'équipage de l'aller jusqu'au retour du bateau. Il demanda donc :

- Quand à t'il disparu ? Et ou ?

Les pirates se regardèrent entre eux, peu fier.

-Il est dans la mine... d'or

Niflheim leva les yeux au ciel. Il reprit bien vite son sérieux.

-Il est évident que je gagnerais une prime de 20% sur tout ce que vous pourriez retirer de cette mine. Cependant, dans trois jours, nous partirons. Continuer votre minage, et je m'occupe de retrouver votre capitaine.

Niflheim se retourna vers le jeune Esuki. Il se baissa à sa hauteur et lui dis à voix basse :

- Esuki-kun, dans trois jours, je t’emmène chez moi, mais en attendant,je vais te demander de venir avec moi. Je ne fais pas confiance en ces matelots. Pourrait tu m'aider à retrouver le capitaine dans ces fameuse "mine" ?

Niflheim avait besoin de ce garçon pour faire un plan de l'île. Cartographier les endroit encore inconnu faisait partit de son travail d'archiviste et c'était essentiellement pour cela qu'il avait décider de prendre cette mission. Tandis que le jeune ninja lui répondait, ils se dirigèrent vers le centre de l'île, près des montagnes. Niflheim était au courant que des cannibales y vivait, ainsi que le jeune Esuki. Ils arrivèrent enfin face à l'immense montagne. Niflheim s’engouffra dans la cavité étroite qui était ouverte dans le flanc de celle-ci. Il voyait dans le noir et espérait que c'était le cas de son compagnon.

-Tiens toi à moi et suis moi

Ils continuèrent ainsi plusieurs minutes avant d'arriver au centre de la montagne. Un immense trou au plafond permettait de voir clairement à l'intérieur de celle-ci. La cavité semblait creusée par les humains, et au centre de celle-ci était disposé un autel sur lequel trônait un merveilleux phénix en jade. Un corps gisant, empalé par une lance, traînait en bas des marches menant à cet autel; Soudainement, une dizaine de cannibales sortirent d'entre les boyaux de montagnes et pointèrent leurs lances vers les deux explorateurs. Niflheim les compta : Ils était 30.

Je suivais l’homme aux cheveux blanc, nous nous dirigions vers un camp, leur camp. Apparemment il n’était pas seul mais accompagné par des marins qui avaient perdu leur capitaine. N’étant pas assez fort il avait demandé de l’aide à l’homme qui c’était occupé de moi.

Arrivée au camp il demanda au marin de lui expliquer la situation, d’après ce que j’avais pu entendre le capitaine de l’équipage avait disparu dans une mine d’or.

- Esuki-kun, dans trois jours, je t’emmène chez moi, mais en attendant,je vais te demander de venir avec moi. Je ne fais pas confiance en ces matelots. Pourrais-tu m'aider à retrouver le capitaine dans ces fameuse "mine" ?

Je n’avais aucun bénéfice à refuser la proposition donc je lui répondis positivement. Tout en parlant nous marchions vers la grande montagne de l’île, celle que j’avais grimpé et ou j’avais trouvé un troupeau de vaches. Arrivée devant celle-ci se trouvait un creux, une sorte d’entrée. Une fois à l’intérieur il faisait sombre.

- Tiens-toi à moi et suis-moi

-D’accord mais tu sais je vois à l’intérieur du noir..

C’était vrai, je voyais à travers tout les ténèbres qui nous englobaient mais pour une question de sécurité je tenais quand même cet homme. Quelques minutes passèrent et la lumière brûla nos yeux. Nous étions arrivés au centre de la montagne. Je le savais car haut dessus de nous ce trouvait un creux qui était le sommet de la montagne, tel un volcan.

Je descendis mon regard pour voir en face de nous un autel sur le quel reposait, devant l’autel il y avait des marches qui nous incitaient à aller le voir. C’était trop beau pour être vrai car par surprise une petite armée de cannibale arriva, ils étaient une trentaine.
Armée jusqu’aux dents ils nous avaient rapidement encerclé, bien sur on n’allait pas se rendre sa serait vraiment stupide dire dire « Ok mangez-moi ».
Je me préparé a attaquer, j’attends le signal de mon coéquipier.

Après avoir été rapidement encerclé par la troupe de carnivore, les deux compagnon n'avait que deux possibilités. Le combat ou la négociation. Hors, les autochtones ne semblait parler aucune langue du registre de Niflheim. C'était fort dommage, car Niflheim ressentais en eu plus un désir de protection que de barbarisme. Ils devaient tenir à cet autel et ne voulait pas voir des inconnus s'en approcher. Cependant, même si leur intentions n'était pas belliqueuses, Niflheim ne pouvait les dissuader de pointer leur lance vers lui. Il décida donc de passer à l'attaque. Il souffla :

-Attention... Maintenant

Il se rua vers les lanciers les plus proches.

-Mizuruki no ken

Deux épées d'eau aussi tranchante que le métal apparurent dans ses mains. Il trancha sans problème les divers opposant qui se présentait autour de lui. Qui il remarqua que ses adversaires sortait en peu de leur chaos et semblait adopter un ersatz de stratégie, il s'empara d'une arme d'hast et la lança, comme si il ne s'agissait que d'un simple javelot. Les adversaires, désorganisé et faible n’abandonnèrent pas pour autant. Niflheim soupira. Il avait espéré que l'intimidation aurait fais fuir les restant mais il allait devoir tous les supprimer. Il jeta un rapide coup d'œil au jeune garcon qui semblait se débrouiller très bien, avec des techniques ressemblant à de la glace. Quand les derniers ennemis furent achevé, Niflheim s'approcha de son compagnon. Il avait eu le temps d'en voir, des jeunes qui s'effondrais et vomissait dès le premier combat. Pourtant, il n'avait enseigner qu'un mois, mais les mêmes schémas se reproduisent tout le temps. Le jeune homme avait tout de même l'air plus résistant que ce qu'il avait pu voir. Il lui ressemblais. Il avait vécu la misère et la perte de toute sa vie d'avant. Mais il n'avait pas encore fait son deuil.

Niflheim s'approcha de l'autel, prévenant les pièges que seul un imbécile avare n'aura plus voir. Quand il s’approcha du cadavre, il le retourna d'un coup de pied.

-J'en était sur...

Le capitaine gisait là, mort à cause de sa cupidité. Niflheim passa à coté de lui. Il arriva au niveau de l'autel. Le phénix de jade se tenait ici, bien au centre. Des mots dans un langage inconnu était écrit sur celui-ci.

-Hé, toi ! Viens là. Tu as passé beaucoup de temps sur cette île, peut être pourrait tu me déchiffrer ce qu'il y a écrit ?

Il laissa place au garçon qui s’approcha.

Spoiler:

Nous étions encerclés par une trentaine d’indigènes. Le combat était une solution obligatoire, combat qui commença très vite. Je concentrai une dose de chakra dans ma main pour faire apparaître de la glace que je transformai en plusieurs senbons de glace. De suite je les lançai en face de moi et je me fis une dague de glaca assez tranchante. Mon but n’était pas de les tuer car certes ils étaient cannibales mais ils ne nous comprenaient pas vraiment non plus.
Je courais pour arriver au corps à corps et je donnais des petits coups de dague pour ne pas faire un maximum de dégâts physique.

Bien que nous étions dans une grotte la chaleur était toujours présente et elle faisait fondre ma glace qui pourtant avait parfois une forte résistance. Les cannibales avaient bien comprit que je n’allais plus être armé pour longtemps alors tous sautèrent sur moi. Je me défendais comme je pouvais, coup de poing, coup de pied, parfois j’utilisais même mes genoux ou ma tête.

J’étais bien fatigué mais ma survie en dépendait, je mis K.O les derniers indigènes qui fonçaient tête baissé sur moi.
Les ennemies à terre mon coéquipier se dirigea vers l’autel tout en esquivant les pièges, pourtant moi je n’arrivais même pas à les voir. Juste devant ce trouvait le cadavre du capitaine qui était apparemment mort. Plus loin l’homme aux cheveux blancs prit le phenix et il me demanda de déchiffrer une phrase qui y était inscrite dessus.

J’avais beau essayer de déchiffrer la phrase mais je n’y arrivais pas entièrement, son contexte était liée aux tempêtes qui entouraient l’île.

-A vrai dire je n’arrive pas vraiment à déchiffrer ce qu’il y a écrit, je suis trop fatigué mais de ce que j’ai compris sa parle des tempêtes qui entourent l’île..

Nous avions repris la route, Mr.Cheveux-Banc devait annoncer au marin que leur capitaine était mort, je savais qu’ils allaient tous le mal prendre, à vrai dire je connaissais le sentiment qu’on vit après avoir perdu une personne qui nous était chers.
Le temps passé, nous voyons déjà la plage, les marins nous regardaient, ils ne voyaient pas le capitaine avec nous, ils avaient sans doute compris.

Spoiler:

Ils étaient arrivés devant la troupe de pirate, phénix de jade en main. Bien qu'il ne l'ai pas dis au jeune esuki, Niflheim sentait une puissante énergie affluer dans cet objet qu'il considérait comme important. De plus, son compagnon lui avait révélé une information qui allait se montrer capitale. Si ce phénix avait une relation avec cet ouragan, il fallait juste trouver comment s'en servir pour arrêter la tempête. Mais il fallait d'abords s'occuper des marins. Niflheim et son comparse avaient laisser le capitaine moisir dans sa grotte, et ils allaient devoir trouver une bonne raison pour ne pas l'avoir ramené. Pour Niflheim, la raison n'était que pur flegme. Le capitaine faisait son poids, et le prendre avec soi aurait été synonyme d'activer d'autre piège. Les matelots les regardaient donc avec un drôle de visage. Un visage qui exprimait à la fois le doute de la réponse, la certitude de la réponse, ainsi que l'envie de savoir quel était l'objet qui semblait valoir si cher.Niflheim prit la parole :

- La cupidité de votre chef fut telle qu’il s'est jeté sur une proie bien trop grosse pour lui. Vous ne vouliez pas de mon aide ? Vous en avez payer les conséquence ! Cependant, je vais vous faire l'offre de la relique pour laquelle il a donner sa vie, comme un ultime cadeau de sa part à travers la mort. Je vous préviens, cet objet est unique ! Grace à lui, vous pourrez voguer en mers sans plus jamais craindre aucune tempête. Vous pourrez revenir ici à loisir prendre toute l'or que vous voulez. En contrepartie, je vous demande une chose. Vous me ramener dès aujourd'hui sur le continent, ce qui me permettra de vous montrer comment fonctionne cet objet, et je prendrait la totalité de l'or que vous avez amassé jusqu’à présent. Ce marché vous convient ?

Ils me regardèrent d'un œil hagard, sans comprendre ce que je leur disais. Un des hommes éclata de rire et tapant dans ses mains avant de répondre :

-Hé gars ! Tu nous prend pour des autruches ? Qui me dis qu'une fois arrivé sur le continent, tu va pas te barrer avec le fric sans nous laisser l'anti-tornade ?

- Sans doute le fait que si je ne vous l'apprend pas avant mon arrivée, je vous laisse le droit de me jeter à la mer ?

Le marin toisa niflheim du regard qui le lui rendis, le plus froid possible. Puis il donna enfin son consentement. Cet homme serait sons doute le prochain capitaine du navire.Niflheim savait très bien qu'il pourrait se débarrasser de toute ces complications, mais il ne savait pas se servir d'un bateau, et qu'il aimait avoir des clients satisfaits de ses missions. Le problème restait de leur apprendre à utiliser cet artéfact dont il ne connaissait pas lui non plus l'utilisation. Le seul problème de l'objet était qu'il semblait maintenir une tempête autour de l’île, mais ne semblait pas s’arrêter.

Tandis qu'il était à l'étude du phénix, les marins, efficace comme ils étaient, avaient déjà replier bagages, tout remis sur le bateau et préparer la cabine de Niflheim et de son protéger. Celui-ci vaquait à diverse occupation, tantôt près de Niflheim qui en profitait pour lui poser des questions sur la langue runique, tantôt on ne sait ou. Au bout d'un certain temps, un roulement se fit entendre et le bateau se mit à tanguer. Ils étaient partis. Et Niflheim n'avait toujours aucune idée de comment se servir de l'objet. Puis il entendis au dessus de lui, venant plus plafond de sa chambre :

-QU'EST CE QUE ? INCROYABLE !

S’ensuivit alors une cacophonie de cri de joie. Niflheim monta sur le pont, et s’arrêta net. Ils était au milieu d'une tempête. D'énormes vagues secouait l'océan dans tout les sens semblant le déchirer. Le ciel était sombre. Mais pourtant, le bateau voguait tranquillement, épargner par les vagues et les remous. C'était... magique. Niflheim croisa le regard d'esuki qui était lui aussi sur le pont, et lui lança un sourire.
Finalement, l'objet fonctionnait de lui même.

Mon sauveur était dans sa cabine avec la statuette, il cherchait un moyen pour la faire fonctionner tandis que les marins eux étaient sur la plage, ils pliaient leurs bagages. Une fois l’équipage prêt, le navigateur donna les instructions pour naviguer, aussitôt dit aussitôt fait, les marins mirent les voiles et le bateau prit route sur l’eau ténébreuse. Moi, j’étais à l’avant du bateau, je regardais tout droit, loin devant moi, je regardais mon futur. Même si ma vue était remplie d’un ciel sombre accompagné de tornades et de siphon je savais que cette statuette allait marcher.

-QU'EST CE QUE ? INCROYABLE !

-Waow

Je n’y croyais pas, alors que les vagues s’élevaient de toutes leurs forces et que les tornades régnaient sur l’horizon, autour de nous tout était devenue calme. Je regardai le ciel, au début il était toujours aussi sombre, mais petit à petit un cercle de lumière s’y installa, ce cercle délimitait le champ d’activité de la statuette. On pouvait très bien le voir dans l’eau qui était turquoise puis noir ou dans le ciel qui était bleu puis ténébreux.

Je m’étais retourné et je vis le grand homme aux longs cheveux blanc qui donna la relique au navigateur qui diriger désormais l’équipage. Cela me semblait tellement injuste, cet équipage ne méritait rien du tout. Le temps passait et je surveillais de prêt le navigateur. Une occasion c’était offerte à moi, il était aux bords du bateau, je lui sautai dessus et pris la relique en main mais il se défendit en me donnant un coup de pied avant qu’il ne perde l’équilibre lui-même. La relique s’envola dans les airs, tout le monde la regardais jusqu’à qu’elle ne tombe dans l’eau. La troupe de marins entière se jeta sur moi, certaines personnes voulaient me jeter par-dessus bord mais d’un coup le ciel s’assombrit, le vent reprit contrôle sur la mer tout comme les siphons marins.

Le vent était extrêmement violant, il déchira les voiles, il dirigeait lui-même le bateau tandis que les vagues frappaient les parois du navire. Les siphons dans l’eau nous emportaient tout comme les tornades. Tout le monde se tenait pour ne pas finir en bouillie. Le bateau lui ne résistait plus, chaque élément de la nature l’emportait dans un sens alors le navire se divisa en plusieurs bouts avant de complètement se casser.

Je me réveillai sur le sable, je me relevai, j’étais de retour sur l’île et j’étais bien seul.

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