Flash-back, présent et avenir

La Grande Tournée des Kages que j'avais envisagé s'était vue faire face à un sacré obstacle. Dans l'une des nombreuses révélations que Kotori m'avait fait sur l'Histoire Ninja de nos jours, le Raikage et le Mizukage qui étaient les suivants de ma liste de rencontre, étaient actuellement indisponible. Cette Nukenin du village des feuilles était passionnante, j'avais passé un bon moment en sa présence. M'ayant permit de rattraper les vingts dernières années de retard qu'Iwa avait prit, c'était Niflheim , l'archiviste du village qui allait être émerveillé de toutes ces informations, qui ne lui restait plus qu'à valider. Car bien entendu, tout allait être vérifier.. En commençant par l'affaire Kage des nuages et de la brume, dont je m'occupais en ce moment même. Je n'avais comme idée, que de m'assurer de la crédibilité de la kunoichi. En progressant vers la direction de ces deux villages, les rumeurs commençaient à naître, ce qui était déjà bon signe. Pour Kotori, qui ne m'avait pas menti. Pour moi, je devrais refaire un jour la route pour leur parler, ce qui ne m’arrangeais pas.. Et puis, je rencontrais certaines personnes qui m'assuraient que leurs Kage était là, mais bien trop occupé. D'autres, ignorants, haussèrent leurs épaules quand je leurs posais la question. La situation n'était pas à mon aise, trop peu claire à mon goût. Finalement, je préférais faire confiance aux dires de Kotori. Ainsi s'était achevée ce qui devait être une Grande Tournée des Kages.

Je remis donc le cap sur Tsuchi no kuni, déçu de ne pas m'ouvrir bien plus encore au monde telle une fleur. Mais ce n'est pas grave.. Il faut bien parfois, entretenir son désir pour qu'il devienne plus fort, plus puissant. Une fois l'objectif abolit, la satisfaction ne serait que plus grande. La décision avait été prise en toute conscience. Surtout ne sait-on jamais ; Kiri et Kumo n'aimait peut-être pas les visiteurs.. Sage était le choix que je tiendrais. Sur le chemin, je n'hésitais pas à regarder autour de moi, ce monde si différent d'Iwa. A travers les contrées, d'autres noms, d'autres pays se révélèrent à mes yeux. Et puis, le paysage redevint progressivement familier. Le temps redevenait comme toujours je l'avais connu. La cadence de mes pas s'accéléraient, habituée à ce sol, ainsi que ceux du ninja senseur. L'horizon se façonnait de relief, de roches et de montagnes. Il se rétrécissait, tout en défilant plus vite. Au loin, des silhouettes naissaient, perchées sur des murailles et des tourelles. Sur leur front, le bandeau de la roche. J'étais rentré. Chez moi. Alors qu'en tant que Kage je voulais vérifier si les gardes surveillaient comme il le fallait les frontières avec les nouvelles directives, ceux-ci m'appelèrent. Comme s'ils m'attendaient. Nous étions à portée de voix, mais la quasi-totalité quittèrent leurs postes, descendirent et s’approchèrent déjà pour m'adresser la parole :


Heureux, tout simplement, de me revoir. Et sur l'homme, une certaine satisfaction se dégageait de son visage à l'annonce de ces nouvelles. M'étant passé d'une véritable escorte pour la tournée des Kage, je ne refusa pas l'accueil de mes ninja, si chaleureux. C'était cela désormais, le Pays de la Terre. Mon premier ordre fut de donner deux journées à celui qui m'avais accompagné pendant tout ce temps : il le méritait. Le second : mettre le cap sur Iwa ! En route, le ninja de confiance détecta un chakra. Celui de Niflheim, que nous rejoignons alors qu'il rentrait de mission.

Rappel conversation:

Niflheim était de retour de mission. Il était plutôt mal en point, bien qu’extérieurement, rien ne transparaissait. Il n'allait pas perdre de temps en passant par l'infirmerie ! Il avait beaucoup de papier à faire. Sa mission avait pris beaucoup moins de temps que prévu, n'ayant pas fait le détour par konoha, mais il lui restait quand même une somme d’information considérable à traiter. Peut être aurait t'il besoin d'un coup de main. Il veillerais aussi, le temps que son kage ne revienne, à ce que les nouvelles lois soit bien respectées. Niflheim eu une pensée pour l'homme au cheveux d'argent. Que faisait t'il en ce moment ? Était t'il à Kohona, Kiri ou Kumo ? Niflheim avait insisté pour lui servir de garde du corps, mais le tsuchikage l'avait envoyer dans une mission, sans doute dans le but de l'en dissuader. Il ne reviendrait pas de sitôt, en tout cas.

Et pourtant...

Niflheim ressentit une puissante énergie s'approcher. Bon d'accord, il s'était tromper sur toute la ligne. Le tsuchikage apparue sur la route accompagné d'un ninja fidèle. Niflheim oublia la fatigue, les blessures et tout autre futilité et sourit au deux hommes en face de lui. Tout d'abord, il devait faire par à son kage des renseignements qu'il avait obtenu :

- Niflheim, au rapport. La mission s'est déroulée avec succès, hormis à Konoha ou je n'ai reçu qu'un minimum informations. Cependant, un groupe d'une centaines de marchands d'esclaves qui pillait nos village et asservissaient nos habitants à été exterminer. Nous avons découvert un nouveau repaire dans les montagnes de tsuchi, et y avons découvert d'importante richesse, ainsi qu'un nombres intéressant d'informations importantes sur les pays, ce qui devrait pallier à l'erreur de Konoha...

Tandis que Niflheim continuait son rapport, les trois Iwa-jin s'approchait du village. Beaucoup de villageois saluèrent respectueusement le kage, mais la plupart hurlèrent de joie. Il ne fallu qu'un bref moment avant que la moitié du village ne soit sur la grande place pour les accueillir. Niflheim était heureux de voir que la population aimait son chef, et cela le conforta dans l'idée que celui-ci n'avait pas volé sa place.
Ils se dirigèrent vers une taverne proche, dans laquelle s'engouffra le kage. A son entrée, les cri se firent de nouveau entendre, et bon nombres de fêtards l’invitèrent à leur table. L'ambiance était à la fête, et ce serait toujours comme cela, désormais. Gin déclina les offres et demanda une table isolée pour pouvoir discuter sans être déranger. Niflheim s'assied en face du tsuchikage. Celui-ci l'écoutait attentivement. Une fois son rapport terminé, il ajouta, en souriant :

-Et vous, Gin-dono, vous aviez prévu un excursion bien plus longue, si je me souvient bien ? Comment cela se fait-il que vous soyer déjà rentré si tôt ?

Rejoignant Niflheim sur son flanc, ce dernier témoigna d'un sourire tout en faisant passer sous silence son corps abîmé. Extériorisant sa joie, il me fit dans la foulée un rapport avec plus d'entrain qu'à l'accoutume, sur la mission sur laquelle je l'avais envoyé avant mon départ. Cette mission.. Que j'aurais tant voulu accomplir moi-même, pour faire payer à ces rats ce qu'il en coûte de tenter de briser une vie, un habitant de Tsuchi no kuni. S'ils atteignaient leurs vies, la leurs l'eurent seraient enlevée. Et c'est exactement ce qu'avait fait Niflheim. Voilà pourquoi je l'avais choisis lui. Mais en plus de ça, il avait retrouvé la planque des criminels et les richesses volées au peuple. Je ne m'y été pas attendu, c'était une surprise de taille. L'écoutant toujours, nous étions désormais aux portes d'Iwa, qui s'ouvraient en laissant place à quelques cris animé par la surprise de mon retour. Le pouvoir de la gaieté permit d'hurler, et la parole portée par son intensité, sa puissance ainsi que le vent, fut répétée de rue en rue. Plus nous pénétrons le village de la roche, plus la nouvelle se faisait forte, et plus l'accueil chaleureux de ses habitants se fit fougueux. Dans la foule qui s'était formé, je me rapprochais de Niflheim pour ne pas le perdre, et lui glissa à l'oreille avec force pour couvrir les tumultes autour de nous :

Excellent travail. Tu donneras la tâche à l'un de tes archivistes de recenser chaque biens perdus de la population pour ensuite leurs restitués... Viens par là !

Ayant repéré une taverne sympathique, je franchis le seuil pour échapper à l'agitation et pouvoir continuer la discussion avec le haut gradé. Refusant toutes les invitations avec le sourire et embarras - dont une partie fut toutes fois enlevée puisqu’étang accompagné – je commandais une table. Suivant la serveuse, nous avions le droit à un coin tranquille, où je continuais de boire les paroles de Niflheim. Ce dernier termina finalement à me questionner, s'interrogeant sur le pourquoi de mon retour prématuré.


Je me rappelle que ce jour-là, j'avais réussi à quitter les remparts d'Iwa, du à la très mauvaise organisation donnée par les hautes sphères, qui dirigeaient comme des pieds ce villages. L'estime que je portais pour eux était nulle, inexistante ! Ces incompétents ne savaient que nous faire souffrir, nous faire assumer leurs erreurs ! Alors j'avais décidé de créer moi-même la rebellion. Je recrutais, dans un silence religieux ceux qui pensaient et croyaient en la même chose : la prospérité d'Iwa. Dans l'ombre, nous préparions le Coup d'Etat qui visait à changer notre vie et celles de nos congénères. Ce jour-là, le destin avait voulu m'offrir un allié de taille....

Pour se plonger dans le flash-back:

- Et puis arrêtes de me vouvoyer, tutoies-moi ! Quand je suis arrivé vers toi la toute première fois, j'ai bien jongler entre le "tu" et le "vous", non ?

-C'est vrai... Mais cette époque est celle ou vous n'étiez pas encore l'homme que vous êtes aujourd'hui. Une époque bien sombre, la ou vous avez apporté la lumière. Il y à tout juste un ans...


Il y a tout juste un ans, en effet... C'était un jour de pluie battante. Le ciel était obscurci par de gros nuages noirs qui feraient tomber la foudre d'une minute à l'autre. Niflheim marchait sur le sentier boueux qui menait à Iwa. Les montagnes dominaient le jeune homme qui avançait chancelant, épuisé. Ses vêtements troués, percé attestait de la dernière fois qu'il avait eu le droit au confort. Il était blessé à la jambes gauche ce qui le rendait boitant. Ses long cheveux blanc était poisseux et son visage plus maladif que jamais. Une personne le rencontrant maintenant lui donnerais la quarantaine alors qu'il n'était même pas majeur à l'époque. Les porte d'Iwa apparurent enfin devant lui et il soupira :
-Iwa... Enfin.
Il allait enfin avoir le droit de dormir, s'habillé et surtout, se laver ! Son errance s’arrêtait la. Il deviendrait un ninja renommé et pourrait enfin accomplir le but qu'il s'était fixé. Une élan d'énergie le traversa et il courut en claudiquant jusqu'à la grande porte. Les deux gardes de la porte se retournèrent et crièrent :
-Arrêter vous tout de suite ! Personne ne rentre !
Niflheim pila net, menaçant de s'effondrer. Il se releva et dis à haute voix :
-Je ne suis pas un ennemis, je suis juste un jeune homme perdu demandant l'hospitalité.
Les deux gardes lui lancèrent un regard plein de suspicion. Rien qu'a voir leur tête, Niflheim compris qu'ils n'en croyaient pas un mot. Un des deux gardiens sonna une petite cloche sur le côté de la porte. Au même moment, le second lança un kunai en direction de Niflheim. Celui-ci le para par habitude avant même de se rendre compte de l'attaque. Trop tard... Les deux ninja était sur lui et le plaquèrent à terre. Il attrapa le bras du premier, et par simple pression, le souleva pour le faire s'abattre sur son comparse. Mais d'autre ninjas, alerter par le bruit de la cloche, s'approchèrent également. Niflheim se releva une seconde fois, mais remit un genou à terre. Épuisé comme il l'était, il ne pouvait ni se battre, ni fuir. C'était donc cela ? Allait t'il échoué si près du but ? Après tant de marche, de péripétie et d'aventure pour arriver là, dans la boue, agenouillé, à la merci d'une dizaine de shinobi belliqueux à qui il n'avait rien fais. Il ne ferma pas les yeux, pour défier cette vie injuste qui le poursuit depuis sa naissance. Et c'est la qu'il le vis, près des remparts, s’avançant. Un éclair apparu dans le ciel à ce moment, faisait luire la chevelure d'argent. La personne qui allait changer son destin...

[ désolé pour avoir tardé à répondre. Avec les fêtes et ma famille j'était beaucoup prit... Je ne suit pas satisfait de ce RP, tu me dira sur la CB ce que tu en pense.]

Sous une pluie qui courbait les rares herbes, battait la terre jusqu'à la creuser ou à ce qu'elle devienne boue, accompagné d'une mélodie répétitive des gouttes s'écrasant sur le sol, je ne m'étais que rarement aventuré vers l'inconnu qu'était l'extérieur. A y repenser, l'horizon qui encerclait le village m'étais tellement familier que je pouvais le dessiner les yeux fermés. Je m'approchais de quelques mètres de ces montagnes dissimulant Iwa. Traversant un élément qui me bouchait la vue, celui de ces maudits remparts qui représentait le symbole de prison et de renfermement que nous imposait les dirigeants en herbe, j'entendis une voix. Croyant qu'elle s'adressait à moi, je fus soulagé lorsqu'il précisait que personne ne pouvait entrer. Mais quelqu'un en ce monde souhaiterait réellement vivre à Iwa ? Ma petite escapade clandestine devra attendre un peu, puisque poussé par l'intrigation, je ne voulais que savoir ce qu'il se passait. Regardant discrètement en me logeant une place derrière un rocher, j'y vu tout d'abord un vieillard. Son air, sa démarche et ses cheveux blancs mais sales étaient des indicateurs qu'il s'agissait d'un voyageur ayant parcouru tout Tsuchi no kuni. Mais lorsque sa tête se releva pour faire porter ses paroles, je reconnu un visage plus jeune que le mien, bien que battu et meurtri par ses mésaventures. Une cloche retentit, un sifflement vint se terminer en un éclat métallique auprès de l'étranger. Un kunai venait d'être lancé et paré, qui signalait le début des hostilités.

Malgré la fatigue apparente de l'homme inconnu, il retourna la situation à sa avantage, mais des renforts avaient été appelé. L'exténuation le forçait à se tenir à moitié debout, à moitié au sol. J'avais assez observé pour me rendre compte que ces ninjas appartenaient à des méthodes qui n'étaient plus d'actualité, et qu'ils avaient certainement servit à des machinations d'Iwa. Soit sous les ordres du défunt Oonoki, soit sous les hautes sphères perverties. Marchant vers le groupe qui allait entourer le jeune homme, le tonnerre gronda, faisant retourner les shinobi d'Iwa. Dégainant ma lame de mon fourreau, je lançais à un le pommeau. L'air surpris, il me remercia des yeux et éleva le katana en l'air pour mieux l'abattre. La lame fendit l'air : je savais désormais que ces Hommes ne pouvaient qu'attirer mon mépris. D'un geste rapide mais novice, j'arrêtais la chute de l'arme en exposant mon étuis dans sa trajectoire. Même si la force me faisait défaut, un coup de coude bien placé sous la tête le mit hors jeu. Apposant deux doigts sur son front comme si je voulais le retenir, j'y déversa une certaine quantité de chakra avant de balayer du fourreau deux autres ninjas qui s'approchaient un peu trop. Les six autres eux, s’élancèrent par vague de trois. Infligeant une droite mémorable au premier, le second profita de l'ouverture pour frapper l'abdomen. Protégé par une cuirasse, je lui souris avant de prendre son bras et de le retourner pour le pousser sur la deuxième vague, me laissant le temps d’en assommer un et de lui toucher le front. Plus que quatre..


D'une main, je fis un mudra. Deux shinobis précédemment touchés et à terre se levèrent s'occuper des autres, du à un sceau implanté dans leur cerveau me permettant notamment d'avoir d'excellent espion. Ils en mirent un chacun sonné, je passais derrière eux pour glisser mes doigts sur leurs têtes. Plus que deux. Mes deux pantins bloquèrent les deux derniers. Arrivant en courant à vive allure, je sautais avec les main à l'avant. L'impact avec leurs tempes les projeta au sol et les fit perdre connaissance. Déposant un dernier sceau, le six étaient sous mon contrôle jusqu'à ce qu'il se rompre naturellement ou non.. Reprenant mon épée, je rengaina rapidement avant de m'arrêter juste avant la fin, pour finir le geste en douceur. J'ordonna à quelques-uns d'aller couper la corde de la cloche sans faire un bruit, et de la déposer au sol. Ils n'auraient qu'ainsi à prétexter qu'elle serait tombée pour retenir les possibles passants, et ceux l'ayant entendu. Détournant le regard vers le visiteur, je le tendis mon bras pour qu'il se relève.

précisions:

- Sachez qu'ici l'hospitalité n'est pas notre fort, et que les rares en bénéficiant partage le même sort que les habitants d'Iwa. Lorsque tu dis "perdu", quel sens cela a ? Cela a-t-il un lien avec ton arrivé ?

Niflheim accepta le bras secourable que lui proposa l'iwa-jin. Blessé et sale, il se releva moitié et mit ses mains sur ses jambes, pour reprendre son souffle. C'est la qu'il prit la parole :

- Tout d'abord, merci de votre aide, ainsi que de votre courtoisie. Pour répondre à vos questions, je suis sans famille, sans amis et sans village. Je n'ai plus rien, sauf la solitude. Mon maître ninja, avant de me quitter, m'a fais promettre de retourner à Iwa, le pays que mon père à fuis, pour devenir un ninja et accomplir mon but. C'est la raison de ma venue, mais j'ignorais que le pays d'Iwa était si peu ouvert. Je serais sans doute mort si tu n'avait pas arrêter cette lame. En me sauvant, tu te met ton village à dos. Mais je remarque que tu est très prévoyant, comme si ce n'était pas la première fois. D'ailleurs, tu as mentionner le " sort des habitants d'Iwa". Que veut tu dire par la ? Que se passe t'il à Iwa ? Et quel est ton rôle dans tout cela ?

Niflheim se releva entièrement et lança un regard à Gin qui transmettait toute sa détermination de commencer une nouvelle vie, et qui reflétait toute les questions qu'il pouvais se poser sur L'Iwa-jin et son village. Il semblait éprouver beaucoup d'amour pour son village mais n'avait pas l'air d’apprécié la façon dont celui-ci était traiter. Niflheim, qui avait toujours vécu seul était impressionné par ce sentiment qui était ressortis de l'homme au cheveux blanc peut être sans le vouloir. Il avait envie de l’approfondir, de mieux le cerner, de mieux le connaitre, de le comprendre et surtout, le vivre. Son but était maintenant d'avoir une grande famille pour remplacer celle qu'il n'a pas eu et ensuite tirer un trait sur son passé. Il prit donc sa décision :

-- Avant que tu ne me réponde, j'aimerais te demander un service. Je n'aimerais pas que mon voyage soit vain, et je respecte et te remercie une seconde fois de m'avoir sauver. Tu est puissant mais je sens en toi l'insatisfaction, peut être en rapport avec tes précédente paroles. Tu m'intrigue, autant par tes actes que par le peu de mots que tu m'a offert. J'aimerais, en guise de remerciement, t'offrir mes services. Je n'ai plus rien d'autre que mon manteau sur mon dos, et j'aimerais en apprendre encore plus de toi. M'acceptera tu ?

Franchise et détermination. Nilfheim avait tout dis. Comme il n'avait plus rien, il s'était permis de tout jouer carte sur table. Si l'iwa-
jin refusait sa demande, il repartirait surement d'ou il venait, c'est à dire de nul part, et il arpenterais les routes en s’entraînant jours et nuits jusqu'au jours ou il pourra clore son passé et détruire la pernicieuse maladie qui le ronge depuis toujours. Il rencontrerais peut être un autre mentor, mais ce sera toujours différent de ce qu'il a ressenti face à cet homme, qu'il ne connais pourtant qu'a peine. C'est comme si le destin les avait réunis. Niflheim avait besoin d'un maître spirituel, et il savait que seul l'Iwa-jin correspondrait a ses critère.
Il ne restait plus qu'a attendre

Tout était dans les mains de Gin...

Ni contact. Ni plus aucune origine. Comment cet homme avait-il pu supporter une telle isolation ? Bien sûr. Le dernier souffle d'une personne sur le point de passer de vie à trépas, lui avait donné la force nécessaire pour venir jusqu'ici. Si mon père, également mon ancien sensei laisserait derrière lui son ultime souhait, je n'aurais comme envie que de le réaliser. Il ne faut jamais sous-estimer un Homme, même mort. Le nukenin sans village me témoignait de sa reconnaissance, et même de son respect pour l'avoir sauvé. Il pensait qu'en m’opposant aux façons du village, je me le mettais à dos. Malgré son état, il se releva. Il avait vraiment l'allure de quelqu'un qui avait abandonné, et pourtant, l'étincelle dans ses yeux disait tout le contraire. Il avait remarqué qu'Iwa n'était plus dans une quelconque prospérité, qu'il cachait sa situation actuelle en dissimulant son obscurité politique mais aussi son inégalité civile ; ses faiblesses. Il n'avait plus qu'à me questionner sur lesquelles étaient et quel était mon rôle puisqu'il me voyait enfreindre des règles du villages. Mais avant de lui répondre, il me surprit. Deux fois à suivre. Il avait détecté en moi ce tourbillon de révolte, ce mot utilisé qu'était insatisfaction, c'était exactement cela. Tout autant renversant que la première annonce, il disait se dévouer à moi si je l'acceptais. L'étranger était énigmatique, et c'est cela qui me faisait pencher des deux côtés de la balance. D'un côté, l'on ne pouvait pas faire plus sincère et plus déterminé lorsque l'on voyait la clarté de ses paroles. Ce n'était qu'à cette condition qu'il avait pu lire en moi et en mon cœur. D'un autre, sa curiosité était inquiétante. Surtout qu'elle était focalisée sur des sujets dont il avait amassé en quelques secondes des informations qu'il avait analysé dans un tel état, digne d'un espion bien formé. De plus, peut-être que cela faisait déjà plusieurs jours que j'étais sous surveillance.. Je devais faire attention avec les pseudo dirigeants actuels également, ils étaient peut-être à l'origine de cet événement..


Car moi je le pouvais. Il n'y avait que deux seules petites conditions qui devait être réunis. Franchise et Famille. Le dialogue devait être sincère et le désir de patrie, d'amie, de famille ou tout autres liens fort que l'on voulait protéger devait être présent dans le cœur de la cible, car je ne pouvais lire que cette unique partie d'une personne. Seul les bons côtés y ressortaient, je n'avais pas accès à l'obscurité. Chez moi, ce sentiment de protection et de fratrie était si puissant qu'il me permettait finalement d'en connaître tout les secrets, y comprit chez les autres. Avec cependant toujours la même limite : le meilleur m'étais dévoilé, le pire restait caché. J'allais devoir prendre un risque. Je devais savoir s'il était un espion intérieur ou extérieur, ou s'il était un réfugié.


Je le sentais lui-même, juste et naturel. Honnête et droit. J'avais pu lire. Je pouvais désormais en dire plus, m'avancer un peu plus. Pourtant, physiquement je me retournais en marchant vers les remparts. Lui étant de dos, je lui lançais qu'il n'avait qu'à me rejoindre s'il voulait contribuer à une ère plus favorable.

Spoiler:

-Je suis Gin Inkan. Genin.. Si je le précise, c'est pour que tu te rende compte de ce que traverse Iwa... Je me fiche de me mettre le village au dos, tout pendant que celui-ci ne se résume qu'aux hautes sphères. L'insatisfaction qui me révolte, c'est de voir le peuple délaissé par ces dirigeants, qui ne font qu'échouer et reporter la faute sur eux. Échec intérieur, échec extérieur du à notre renfermement. Iwa n'a jamais été faible, sauf de nos jours. Moi, mon rôle : c'est de changer tout ça. Tout, sauf l'union qui nous lie dans cette même mésaventure.
Au moment ou Gin lui fis signe de le rejoindre, Niflheim lui emboîta le pas sans hésité. Il n'avait pas besoin réfléchir plus longtemps. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce ninja en face de lui brillait. Niflheim l'avait tout de suite vue et les dernières paroles que l'homme a lancé l’on conforter dans cette idée. Cette étincelle de changement, qui provoquerais bouleversements et miracles, Niflheim pouvait la voir. Lui, qui n'avait plus rien, qui n’espérait plus rien, avait retrouver espoir. Cet homme était son espoir, mais pas seulement... Cet homme était l'espoir de tout un village, qui n'attendais plus que lui pour fleurir enfin, et devenir le puissant village qu'il devrait être. Ce village attendais un miracle. Et Niflheim voulais le voir, ce miracle. Il voulais voir cet homme briller encore plus qu'il ne brillait déjà. C'est pour cela qu'il répondit :

-Je ne sais pas si je peut lire dans les cœurs. Mais il est certain que vous n'êtes pas quelqu'un d'ordinaire. Vous êtes exceptionnel. Pour moi, qu'importe le rang que vous puissiez avoir, je peut le sentir ce vent de changement qui souffle derrière votre dos. Avec vous viendra une nouvelle ère, et je veut y être, à vos côté, quand cela arrivera; Je vous serais dévoué corps et âme, et ce, jusqu’à la fin.


Après quelques verres, les joues de Niflheim commençait à rosirent. Il remis son masque d'anbu, à la fois pour caché son état d'ébriété, mais aussi pour reprendre une conversation plus sérieuse.

- Ce fut un plaisir de reparler du passé. Mis à part cela, Gin-dono, maintenant que vous êtes de retour, il faut que l'on parle d'un sujet important.
Toute la joie que ressentait Niflheim jusqu’à maintenant avait disparu. Il avait l’alcool sérieux,et quand il prit la parole, ce fut d'une voix grave et pesante :
Durant mon rapport, je vous ai fais part du fait que tout les prisonniers présent dans la grotte avaient été ramener à Iwa pour se faire soigner avant d'être escorter jusqu’à leur villages originel. Néanmoins, un registre des esclaves vendus a été retrouver, et celui-ci attestent de ventes colossales d'esclaves en directions de Suna... et...
Niflheim se tut quelques secondes. Son visage se crispa derrière son masque.
- Je n'avait plus de famille, j'en était persuader. Grace à vous, j'ai fais une croix sur le passé, et Iwa est devenu ma nouvelle maison. Je n'était plus seul. Mais aujourd'hui, j'ai appris qu'un membre de ma famille était encore en vie.
Niflheim se leva, faisant tomber sa chaise. Il cria :
- Ma sœur n'est pas morte, Gin ! Mais elle est dans les cages de Suna, sans doute frappée, torturée ou même pire ! Je ne peut pas laisser passer cela ! Pas ma famille !

Son accès de colère étant terminé, Niflheim se rassit. Se contrôlant du mieux qu'il pouvait, il ajouta :

-Je comprend la neutralité d'Iwa. Mais je pense que tu peut comprendre ce que je ressent, et c'est pourquoi je voulait t'en parler. Il n'y a rien de plus important que la famille. Iwa est aussi ma famille, je ne veut donc pas prendre le risque de la perdre, mais je ne peut pas abandonner ma sœur.

Spoiler:

-Oui.. A Iwa, nous avons deux familles. Et c’est pour cette raison que nous récupérerons ta sœur. Malheureusement, tout aurait été plus facile si elle porterait le bandeau d’Iwa.. Dis-je en me pinçant mes lèvres. Lors de mon excursion, j’ai déjà rencontré le Kazekage. La tâche sera ardue, mais à la moindre opportunité, nous la saisirons. Pour différentes raisons, Suna sera plus surveillé que les autres villages. Je pense que le dirigeant du désert nous réserve d’autres mauvaises surprises. A cause de ces tensions, je maintiens la politique de surveillance et d’informations.. Niflheim, je t’interdis de mission jusqu’à nouvel ordre. Celles que je te donnerais auront pour but de faciliter la récupération de.. Comment s’appelle ta sœur ? Il serait bien que tu en donnes un portrait-robot, ou tout souvenir s’y rattachant.

-Je suis toujours capable de jouer mon rôle correctement et si je vois une mission importante, je la prendrais sans hésité. Mais je te remercie. Quand à ce qui est de ma sœur, je pourrait te la décrire parfaitement. Je ne le savait pas jusqu'à maintenant, mais maintenant, je comprend.

Il comprenait enfin le sens de tout les cauchemars qu'il faisait dans le passé.

Cela fais des années maintenant... Je dirais depuis la perte de ma famille. Je suis torturé... constamment. Mon esprit est un gruyère dans lequel des ombres pernicieuses se glissent pour me faire souffrir constamment. Cette atrocité à un nom... Hel. Elle est dans mes gènes, elle fais partie de moi. Elle veut ma mort, et elle me montre dans mes rêves des images qui n'avait aucun sens. Une jeune femme... torturée... violée... détruite. Les châtiments les plus atroces sont commis sur son corps si innocent. Jusqu'à maintenant, ces illusions n'était que rêves, mais elle sont réalité. Toute ces années, la jeune fille que je voyait était ma sœur. Et l'homme qui la brutalise, c'est le tyran.

Après ces sombres révélations, Niflheim marqua un temps d’arrêt. Durant son discours, il s'était mis à tutoyer Gin, en s'en rendant compte. Mais il avait besoin de le tutoyer. Cette situation, il y avait fais face seul trop longtemps. Il était temps d'accepter l'aide des autres,même si c'état celle de l'homme sur qui reposait plus d'un millier de vies.

- Je vais te demander une faveur. Grace au parchemin que tu m'a donné, j'ai récupéré l'esprit de gaara, l'ancien kazekage. J'aimerais que tu le scelle en moi. Je veut tuer ce monstre de ma main, quoi qu'il m'en coûte, et j'aurais besoins de la sagesse de l'ancien kazekage, qu'il le veuille ou non ! Je sais que ma requête est égoïste, mais je fais cela pour le bien de ma sœur, du village et du monde entier. Cet homme... non... cette créature n'aurait jamais du exister.

Il avait besoin du kazekage pour l'aider à maîtriser hel, ce démon qui le ronge depuis trop longtemps. Et il voulais lui poser des questions. Savoir comment suna était tombé au mains de ce tyran, comment le tout puissant kazekage qui avait mener l'armée victorieuse lors de la quatrième grande guerre ai pu mourir face à un simple déchet. Pour toutes ces questions, il voulais des réponses. Hel se manifesta à ce moment.

- Tu veut me contrôler ? HAHAHAHA ! Tu es bien naïf, jeune homme. Je suis toi ! Nous ne somme qu'un, tu veut te détruire tout seule, sans doute ?

Voila en quelques mots ce qu'était le virus du yami. Une hallucination... une simple hallucination. Même en sachant cela, Niflheim était forcé d'y croire. C'était le plus puissant genjutsu qui puisse exister pour lui. Une illusion qui devient réelle, et qui ne peut être défaite. Il vivait dans une folie ambiante, sans arrêt, sans répit.