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| [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. | |
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InvitéInvité
| Sujet: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Sam 23 Nov - 13:26 | |
| Il avait rougi au moment que je lui avais parlé. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, je n’étais qu’une fille parmi tant d’autres et de plus, il m’avait l’air assez âgé comparé à moi. M’enfin, je n’y faisais pas allusion et continuait de le regarder en attendant sa réponse. Je ne détournais pas le regard. Non pas que je voulais le mettre mal à l’aise, mais regarder autre part, alors qu’nue personne vous parle, c’est irrespectueux. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’impression qu’il me jugeait du regard. Qu’il essayait de découvrir des choses sur moi. Ressentait-il que mon Chakra était différent que toutes les autres personnes qu’il avait pu rencontrer ? Bon, si c’était le cas, j’espérais qu’il ne découvre pas ce que j’étais réellement. Je ne fis aucune réaction à son attitude et j’attendais toujours qu’il me réponde. Il s’était levé pour me saluer et m’adresser la parole. Au moins, il connaissait les bonnes manières, c’était déjà un bon point pour que je l’apprécie.
Après quelques minutes d’attente, il décida enfin de prendre la parole. Kimaera ? Jamais entendue parler, mais c’était peut-être normal, qui sait. Je ne sais pas quel grade possédait-il, mais j’espérais qu’il était du même que moi, mais bon, s’il était inférieur, cela ne me dérangerait pas. M’indiquant que ce n’était pas trop grave que j’étais arrivé au retard, il me demanda de le tutoyer. Je n’avais pas pour habitude de tutoyer les personnes plus âgés que moi, mais s’il le désirait autant, j’accéderais à sa demande. Il m’indiqua aussi qu’il était prêt à partir et qu’il avait tout le matériel nécessaire. Parfait, au moins, nous n’aurions pas à attendre plus longtemps. Il paraît oui, mais bon, si jamais des personnes essayent de se mettre sur notre chemin, je leur ferais comprendre que leurs présences n’est pas tolérées. Peut-être m’envenimais-je un petit peu trop, mais j’étais comme cela. Je n’aimais pas être dérangée en pleine mission, alors si on essayait de compromettre mon objectif, je n’hésiterais pas une seule seconde à me débarrasser des scélérats.
Etant sur le point de partir, ce dernier m’indiqua s’il savait où nous devions nous rendre. Oui, je le savais, mais autant parler en marchant pour ne pas perdre de temps. Nous n’avions pas que cela à faire. J’avais aussi reçu un parchemin sur lequel était indiqué à quoi ressemblait cette mystérieuse pierre. D’autres informations aussi comme quoi, si le vendeur refusait de nous la vendre à un prix abordable, nous devrions le ramener à Kumo, même si pour cela, nous devrions utiliser la force ce qui se déroulerait sûrement vu qu’il n’acceptera jamais de nous la donner où de nous l’offrir à un prix abordable. Tournant le dos, mon partenaire à mes talons, nous prirent la direction du village du marais. Je ne savais pas combien de temps il nous faudrait pour nous y rendre, mais la marche ne me dérangeait pas. Cela était un entraînement comme un autre, alors. Voyant que je marchais sans rien dire, j’avais totalement oublié que je devais lui dire les détails de la mission. Sans m’arrêter, je commençais à parler. Il avait intérêt à bien m’écouter, car je ne le répéterais pas deux fois.
- Alors, Kimaera, c’est ça ? Nous devons récupérer une pierre qui ressemble à ceci, dis-je en tendant le parchemin à ce dernier. Nous pourrions rencontrer quelques obstacles sur le chemin, comme un autre village où une organisation quelconque. Je te préviens, ce n’est pas parce que je ressemble à une fille avec un visage enfantin que je le suis. Si jamais des personnes essayent de se mettre sur notre chemin, je n’hésiterais pas une seule seconde à m’en débarrasser. Bon, revenons-en à la mission. Quand nous trouverons ce « vendeur » si ce dernier refuse de nous offrir la pierre à un prix abordable où de nous la donner, nous avons pour obligation de le ramener, par la force s’il le faut. Il n’y a rien de plus à savoir. J’espère que tout te convient.
Sans plus dire un mot, je continuais à marcher. Je n’étais pas une très grande parleuse. De toute façon, je n’avais jamais vraiment parlé avec quelqu’un lors de mes missions. Je voulais toujours les effectuer toutes seules, mais jamais on ne m’avait accordé un tel privilège. Tournant la tête, ce dernier me suivait toujours sans rien dire non plus à vrai dire. Je ne sais pas à quoi il pensait, mais j’espérais qu’il n’était pas en train de m’examiner, où quelque chose dans ce genre, pour en connaître plus sur moi, car je détestais cela. Bon, c’était évidant qu’on voulait toujours savoir qui était notre « coéquipier », mais moi, je n’y prêtais pas attention. Il pouvait être le roi des ninjas, je n’y porterais pas plus d’attention, alors, autant qu’il fasse la même chose pour moi. |
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Sam 23 Nov - 13:59 | |
| Après avoir pris la parole, je vis cette jeune femme tourner les talons, et prendre la route bon réflexe. Inutile de blablater pendant des heures pour ne rien dire. La véritable efficacité dont nous pouvions faire preuve maintenant, était de partir immédiatement en mission, et c’est ce qu’il se passa. Je pris la route alors, la suivant sans rien dire. Je pensais énormément, mais rien à voir avec elle. Je me demandais pourquoi cette sensation, je me demandais ce qui allait bien pouvoir m’arriver, encore. Car je le savais, quelque chose allait apparaître au grand, chose dont je ne m’attends sûrement pas, mais auquel j’allais devoir faire face. Je sentais encore comme un goût d’amertume et de puissance en moi, comme un appel de chimère, mais c’était aujourd’hui différent. Car cet appel, n’était aucunement de ma famille de chimère. Est-ce possible que… ? Non, pas concevable, normalement, un invoqueur ne possède qu’une famille de chimère, en avoir une autre serait improbable.
Et si c’était le cas ? Il fallait que je cesse de me poser toute ces questions, ce n’était pas de moi. Et pourquoi ai-je rougi ? Cela non plus n’était pas de moi. N’ayant eu aucun rapport amical ou autre, je ne savais pas ce que c’était réellement de ressentir quoi que ce soit, à part évidemment l’amour et le lien que je porte envers mon clan et mes chimères. Je pensais que c’était cette étrange sensation qui faisait que je n’arrivais plus trop à gérer mes émotions sur le moment, mais montrer ses faiblesses n’était pas une bonne chose, faiblesse qui d’ailleurs je n’ai pas en temps normal. Je sentais mon cœur battre rapidement, comme une sorte d’excitation que je connaissais bien, celle de voir une chimère. Non, il devait y avoir autre chose, peut être allais-je croiser un membre de mon clan ? Espérons qu’il soit sous forme humaine. Des idées saugrenues me traversaient l’esprit, tandis que cette jeune femme reprit la parole.
- Alors, Kimaera, c’est ça ? Nous devons récupérer une pierre qui ressemble à ceci, dit-elle en me tendant le parchemin. Nous pourrions rencontrer quelques obstacles sur le chemin, comme un autre village où une organisation quelconque. Je te préviens, ce n’est pas parce que je ressemble à une fille avec un visage enfantin que je le suis. Si jamais des personnes essayent de se mettre sur notre chemin, je n’hésiterais pas une seule seconde à m’en débarrasser. Bon, revenons-en à la mission. Quand nous trouverons ce « vendeur » si ce dernier refuse de nous offrir la pierre à un prix abordable où de nous la donner, nous avons pour obligation de le ramener, par la force s’il le faut. Il n’y a rien de plus à savoir. J’espère que tout te convient.
- Ne t’en fais pas, je suis du même avis. Je n’ai aucun préjugé envers toi, du moment où nous réussissons la mission. Et ne t’en fais pas, que je n’hésiterais pas une seconde à éliminer toute menace ou entrave à ce que nous devons faire. J’ai eu vent de cet ordre de mission, je sais de quoi il en découle. Je n’avais pas vu la pierre cependant, à présent j’ai les éléments nécessaire, je t’en remercie. Allons-y sans perdre de temps. Je ne pense pas que notre Kage soit de nature patiente, moi non plus d’ailleurs.
Enfin ! Me voilà reprendre le dessus. Je parlais comme je l’avais toujours fais, sans rougir, sans paraitre pour ce que je n’étais pas. Nous marchions, tout en parlant de la mission. Il fallait exécuter cette dernière rapidement et efficacement, tout en essayant de rester discret, du moins au début. Evidemment que, si les choses venaient à s’envenimer, quelconque invocation venant de moi brisera toute discrétion. J’espérais d’ailleurs un jour tomber sur une chimère ayant un art pour les missions d’infiltrations et autres, mais laissons le temps au temps. Les mains dans les poches, nous n’échangions plus une parole pendant quelques minutes, nous n’étions de toute façon pas là pour faire connaissance ou boire un thé. Du moment où l’un pouvait compter sur l’autre, c’était tout ce qui m’importait. D’ailleurs, nous ne tardions pas à arriver au pays des marais, et il en tenait bien de son nom. Une ambiance glauque, des marais fumant pour certains, fumée d’une ambiance froide sur une eau tiède, eau verte qui n’avaient pas vraiment l’air potable.
Mais bon comme je l’ai dis, nous n’étions pas ici pour une balade. Regardant tout autour de moi, je ne voyais pas grand-chose pour le moment, aucun signe de vie, à part quelques animaux rachitiques, qui à priori manquaient de nourriture. Pour cela, je restais sur mes gardes, étant donné que n’importe quelle bête pourrait surgir de nulle part. Car dans ces marais, il y avait une petite forêt, luxuriante, les arbres étaient rapprochés les uns des autres. Un lieu, où si un combat venait à éclater, nous n’en serions pas dans notre terrain le plus arrangeant pour nous. Cependant, cela ne me posait aucun problème, une invocation et cette forêt pouvait disparaître assez rapidement. Marchant quelques minutes, je vis alors entre des feuillages une sorte de grand village, avec quelques maisons assez espacées les unes des autres, mais il n’y avait pas grand monde dehors. Un espèce de voilà de brume rôdait ici, comme si une présence maléfique s’y trouvait. Je voyais Kurumi non loin de moi, lui faisant signe de me rejoindre.
- Kurumi, chuchotais-je, je crois que nous pourrons avoir quelques informations sur notre mission ici.
Sans rien dire d’autres, je tendais ce petit village du doigt. Je ne savais pas ce qu’elle allait faire, mais pour ma part, après avoir observé les alentours et n’ayant remarqué aucune menace, je sorti de cette forêt pour marcher sur le chemin du village. On aurait pu croire à la fin du monde en arrivant ici. Quelques personnes mal vêtu, vivant dans une sorte de misère, travaillant les terres qui franchement, faisaient peine à voir. Hélas, je n’étais pas non plus dans le social, nous avions déjà suffisamment de problème de notre côté pour pouvoir aider ces gens là, du moins aujourd’hui. Car même si j’étais sans scrupule, je n’aimais pas à voir le genre humain ainsi. Après, il fallait tout de même se méfier, du fait que l’humain pouvait être le pire ennemi que nous puissions rencontrer. Marchant quelques minutes, je vis une sorte de taverne, où je pouvais voir une activité. Je pouvais entendre un fond de musique, et quelques cris de bougres buvant des coups à tout va. Regardant derrière moi, je pouvais encore apercevoir Kurumi non loin de moi. Détail important, j’avais mon bandeau frontal entouré autour de bras gauche, que j’avais dissimulé sous ma tenue, afin d’éviter de me faire remarquer. Il fallait rester discret quand à notre présence ici, passer pour « la faune et la flore locale ». J’étais non loin de cette fameuse taverne, dans l’ombre d’une maison, où l’on ne pouvait réellement me remarquer. |
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Lun 25 Nov - 18:30 | |
| Nous marchions sans plus rien nous dire une fois que je lui eus donné ce parchemin sur lequel était marqué à quoi correspondait la pierre avec un petit dessin abstrait qui ne représentait pas grand-chose. Il fallait mieux se fier aux descriptions qu’à ce dernier. Mon partenaire me confirma qu’il n’avait aucun préjugé sur moi, tant mieux, tout se passerait bien entre nous comme cela. De plus, il n’hésiterait pas lui non plus une seule seconde pour terrasser les ennemis qui se mettraient en travers de notre chemin. Et bien, nous avions des points communs on dirait, peut-être que ce dernier pourrait devenir un coéquipier permanent. Je verrais par la suite de cette mission. S’il en vaut vraiment le coup et s’il est content de faire équipe avec moi, nous pourrions demander au Raikage de faire un duo. Pourquoi pas ? Je ne sais pas quel était son élément, mais je sentais qu’une puissance que je ne pouvais imaginer régnait au fond de lui. Bien plus grande que tous ces incapables que j’avais dû me coltiner pendant cette première année en tant qu’Anbue. Une fois qu’il eut fini de consulter ce bout de papier, nous continuèrent le chemin sans se parler. Il ne parlait pas … Enfin … Enfin quelqu’un qui ne racontait pas toute sa vie. Mes oreilles pouvaient se reposer pour cette mission.
Après quelques heures de marche, sur un chemin magnifique, je sentis que nous approchions de ce fameux pays des marais. Tout devenait de plus en plus sombre et nous nous engouffrions dans des marais fumants qui ne portaient pas confiance. J’attrapais les pommeaux de mes sabres sans les dégainer pour pouvoir réagir à tout moment et ne pas perdre de temps. Une experte comme moi dans ce domaine ne devait pas se faire attraper aussi facilement sinon ma réputation en tant que « Fille de Samourai » se perdrait. Quoique, au final, peut-être que cela serait mieux … Je n’aimais pas que l’on m’appelait comme ça. De l’eau verte coulait dans des ruisseaux, sûrement pas buvable. Nous ne devions pas nous attarder ici si nous ne voulions par mourir de faim. Après quelques minutes dans ce marais fumant, une forêt luxuriante fit son apparition et un village aussi. C’était sûrement ici que nous trouverions notre gentil marchand. Parfait, au moins, nous n’aurons pas à chercher plus longtemps dans cet endroit. Une brume rôdait non loin de nous et je vis Kimaera non loin de moi, qui me fit un signe de la main pour le rejoindre en me chuchotant des mots.
J’hochais de la tête pour lui faire comprendre que j’étais d’accord avec lui et nous nous prirent le chemin pour se rendre au village. Des gens travaillaient la terre et ils semblaient exténuer, mais je ne pouvais rien dire sous peine de créer un conflit entre se pays qui avait l’air assez misérable et Kumo. Je ne voulais pas faire périr des innocents et je gardais donc tout cela pour moi. D’un signe de main, je demandais à Kimaera de s’arrêter le temps que j’enlève mes bottines en fourrure pour me mettre pieds nus. Oui, je me battais comme cela. Ce n’était pas parce que j’avais peur de les salir, au contraire, je me fichais de la crasse, à part sur mes cheveux … mais pieds nus, j’étais plus agile et plus rapide et je me déplaçais plus rapidement. Allait savoir pourquoi, depuis le premier jour où je me suis entraînée, cela était toujours comme ça. Pourquoi les enlever aussi tôt ? Tout simplement, car nous pouvions nous faire attaquer au sein même du village et en plein combat, je ne pouvais les retirer sans risquer une attaque complètement stupide. Les accrochant à ma ceinture, je fis signe à mon coéquipier que nous pouvions repartir.
Tous les ouvriers s’arrêtèrent de travailler pour nous regarder passer. Drôle de coïncidence, ne voyaient-ils jamais d’étrangers venir dans leur pays ? Tournant la tête, je vis une taverne allumée qui semblait être agitée. Il devait y avoir beaucoup de monde et de bruit à l’intérieur. Je trouverais sûrement les informations que je voulais à l’intérieur de cette dernière. Vérifiant que mon masque d’Anbu était bien sur mon visage je pénétrais dans cette dernière. En une demi-seconde, tout le monde se tut. Hum … De plus en plus étrange cet endroit. Ils nous dévisagèrent de la tête au pied avant de repartir dans un brouhaha infernal. Me dirigeant vers le comptoir, une femme assez enveloppée vint nous demander ce que nous voudrions à boire, mais nous refusions poliment sa demande avant que je ne m’exprime clairement et distinctement pour que tout le monde m’entende. Oui, peut-être en faisais-je en petit peu trop, mais je n’avais pas de temps à perdre dans ce foutu endroit. Je voulais rentrer chez moi, à Kumo, dans un village propre plutôt que cet endroit délabré …
- Excusez-nous de vous déranger dans votre charmant pays, mais nous sommes à la recherche d’un homme qui vendrait une pierre à un énorme prix. Si vous pourriez nous renseigner sur ce dernier, cela serait très gentil.
J’attendis quelques secondes pour voir si quelqu’un allait nous répondre, jusqu’à ce qu’un homme assez imposant tout au fond de la salle se leva pour me crier dessus et crachant des milliers de postillons sur ces voisins en face :
- Pour qui vous prenez vous à venir dans notre pays demander une telle chose ? Qu’est-ce que cela nous apportera de vous donner cette information ? Rien du tout, donc sortez immédiatement de cet endroit et laissez-nous.
Toussotant bruyamment à cette accueil, je lui répondis calmement et clairement que je n’étais pas ici pour faire du baby-sitting d’enfant. Si jamais ces derniers voulaient se mettre en travers de notre chemin, nous n’hésiterons pas une seule seconde pour les tuer un par un, jusqu’à obtenir notre information.
- Ecoutez, monsieur, nous ne sommes pas venus ici pour mettre le fourbi dans votre pays. Nous ne voulons juste qu’une petite information et vous venez presque m’insulter comme si je n’étais qu’une moins que rien en me jetant de cette taverne. Nos deux pays n’ont rien à se reprocher non jusqu’à ce jour ? Ah moins, que vous ne voudriez une guerre, ce qui serait je pense, non pas en faveur pour vous. Je veux juste savoir où cet homme habite, j’ai quelques questions à lui poser et peut-être faire affaire. Si vous ne pouviez me renseigner sur ce dernier, monsieur, je vous prierais de vous taire et de vous faire tout petit, ah moins que vous ne vouliez encore vous en prendre à nous, ce qui nous contraindrais, malheureusement …
Sur ces dernières paroles, ce dernier se rassit les rouges aux joues sans plus dire un mot. Alors que je pensais n’obtenir aucune réponse après quelques minutes d’attente, une adolescente qui ne devait pas être plus âgée que moi vint me voir.
- C’est la toute dernière maison qui se trouve seule, entourée par aucune autre. - Merci, au moins quelqu’un dans ce pays, qui ne refuse pas d'aider des passants. Sur ceux, nous vous souhaitons à tous de passer une bonne fin de soirée.
Je me courbais légèrement pour les remercier avant de prendre la porte et de me diriger vers cette mystérieuse maison. De la où nous étions, nous pouvions apercevoir cette dernière qui se trouvait isolée de toutes les autres. Devant la porte, je tapais avant qu’une voix nous permise d’entrer. Une fois à l’intérieur, un homme nous regarder, assis dans un fauteuil près d’un feu.
- Asseyez-vous, je vous en prie, vous êtes les bienvenues. Alors, que me vaut votre visite ? Vous êtes venus m’acheter ma précieuse pierre ?
Refusant poliment son invitation de s’asseoir, j’hochais la tête pour lui faire comprendre que nous étions là pour cette dernière.
- Je vois … Avez-vous assez d’argent pour vous la procurer ? Vous savez, je ne vais pas la vendre au premier venu, elle coûte un prix exorbitant, j’espère que vous avez de quoi payer.
Gardant mon calme pour ne rien montrer, je lui répondis :
- Nous sommes venus de Kumo, pour un seul but, soit nous procurer cette pierre à un prix raisonnable, soit vous emmener au près de notre Raikage. Vous avez le choix entre nous refourguer cette pierre ce qui vous épargnera sûrement votre vie, car nous ne sommes pas les seuls sur le coup et vous avez beaucoup de chance que nous soyons arrivés les premiers, où sinon, vous nous suivez en direction de Kumo. Même si vous refusez, nous utiliserons la force. Par contre, j’aimerais voir cette mystérieuse pierre. Peut-être que ce ne sont que des salades que vous nous racontez là ?
Se levant, il alla chercher quelque chose dans un tiroir avant de venir vers nous et de nous montrer cette dernière. C’était exactement la description et la pierre que nous recherchions. Parfait.
- Alors que décidez-vous, ? lui demandais-je - Je ne sais pas si je dois vous croire où non … Si ce que vous dites est vrai, autant vous suivre jusqu’à votre pays, mais qui sait, peut-être me mentez-vous pour arriver à vos fins ? - Je ne suis pas du genre menteuse, si je vous dit de telles choses, c’est pour avant tout, assurer votre sécurité, mais comme je vous le dis. Soit vous nous suivez sans rien dire, soit nous emploierons la force et je n’hésiterais pas une seule seconde. - Très bien, dans ce cas je pense que je vais vous suivre. - Je vous remercie de votre collaboration. En toute franchise, je ne pense pas que le trajet soit si sûr que cela. Nous allons sûrement rencontrer des gens qui veulent cette pierre donc si un combat s’engage, allez-vous réfugier quelque part, mais n’essayait surtout pas à fuir, car nous ne peinerons pas à vous retrouver.
Sur ces dernières paroles, nous reprirent le chemin du retour. Je savais que nous allions rencontrer des ennemis et je serrais encore plus fortement les pommeaux de mes sabres. Je ne pouvais risquer de me faire tuer par un lâche en toute traîtrise. Il fallait que je reste aux aguets, au moindre bruit et moindre feuillage qui bougerait. Je ne pouvais pas me permettre une seule erreur. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Lun 25 Nov - 20:01 | |
| Je vis la jeune Kurumi enlever ses chaussures, pour marcher pieds nu, elle me fit un signe pour que je m’arrête. Je pouvais comprendre qu’elle ai cette envie, en vue du sol boueux et dégueulasse qu’il y avait ici, cela ne devait pas être si simple de marcher dans ce bourbier. Je laissai prendre alors les devant, elle se mit à rentrer dans une taverne, où tout le monde se hurlait dessus comme s’ils étaient tous à moitié sourd. Non pas de la violence, la moitié d’entre eux devaient être complètement bourré ou complètement fous, au choix. De toute façon, nous n’en avions rien à foutre de tous ces guignols, mais à priori ce n’était pas le contraire. Nous rentrâmes avec nos masques d’anbu dans le bar, et nous fîmes sensation. Bon certes, rentrer avec un tel masque ne laisserai pas les autres indifférent, mais au point de nous dévisager ainsi, c’était un manque de respect. Je les regardais moi aussi les uns après les autres, comme si la scène passait au ralenti. C’était une ambiance bizarre, glauque, il y avait des vieux complètement bourré qui jouaient au lancé de couteau, d’autre qui ne cessaient de frapper sur la table avec leur verre, renversant quasiment une gorgée à chaque coup, il y avait des enfants vêtu d’une tenue vétuste, avec des capuches, le visage noir de saleté, ou plutôt de terre. Tandis que d’autres se faisaient plus plaisir, à l’étage se trouvaient des femmes bien en chair, entrain de faire du rentre dedans à ceux qui avaient plus d’argent, sûrement des visiteurs. C’est à ce moment là précis, que je me rendis compte de ce qu’était devenu notre monde. La guerre a provoqué misère, l’avidité de certains causant le décès des autres aux meilleurs des cas, les autres survivants devaient sûrement faire parti de ce pays, du moins une partie… Je me mis avancer d’un pas, restant évidemment sur mes gardes, sans pour autant le montrer Je continuais de scruter tout ces bougres, serrant le poing en voyant le regard de certains qui pesait sur nous, je détestais cela. Je commençais à voir rouge, mais je devais absolument me contenir, j’étais en mission, je ne pouvais tout faire foirer à cause d’une saute d’humeur. Prenant une grande respiration, je tentais tant bien que mal de me calmer, tandis que ma partenaire prit la parole. Jusque là, tout allait bien, jusque là… - Excusez-nous de vous déranger dans votre charmant pays, mais nous sommes à la recherche d’un homme qui vendrait une pierre à un énorme prix. Si vous pourriez nous renseigner sur ce dernier, cela serait très gentil. - Pour qui vous prenez vous à venir dans notre pays demander une telle chose ? Qu’est-ce que cela nous apportera de vous donner cette information ? Rien du tout, donc sortez immédiatement de cet endroit et laissez-nous. A ce moment même, ou cet homme vint à lui répondre en lui manquant de respect, c’était ici la goutte qui fit débordé le vase Calmement, je me rapprochai de lui. Un homme bien en chair, une grosse chope avec de l’alcool en main, alcool qui lui dégoulinait sur le ventre à chaque fois qu’il tentait de boire. Je fis donc quelques pas, pour finalement me retrouver face à lui. Il n’avait plus rien dit, mais se mit à se lever comme pour m’impressionner, me traitant de quelques noms d’oiseaux. Ah, ces gens là, c’étaient mes préférés. J’adorais à leur faire du mal. Et oui, je suis peut être loyal et calme avec les miens, mais je vire vite lorsqu’il s’agit de personnes cherchant à nous nuire, peut importe la manière. Au moment même où il se releva, je lui mis un coup de coude dans l’arcade, ce qui lui explosa net. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, le choc le fit retomber sur sa chaise, il était légèrement sonné. Restant calme, je regardais autour de moi, voir si quelqu’un bougeait. Je vis au loin au fin fond du bar un homme ramassant un couteau. Les choses étaient entrain de s’envenimer, je devais calmer le jeu. Et pour calmer ce genre de bougre là, il fallait… de la violence, j’adorais ça. Je le vis se rapprocher de moi avec son couteau, me disant de lui lâcher la gorge, du fait que j’étais entrain de tenir le gros. Ayant un petit ricanement sadique, j’attendais que l’autre se rapproche. Au moment où il voulu me mettre un coup de couteau, mon pied lui parti rapidement dans la tête, le faisant tombé aussi sec, KO. Me retournant vers l’homme que je tenais entre les mains, il pouvait pas voir mon visage, mais sentais au travers de mes yeux que j’avais envie de le tuer. Cependant, je réussis à calmer mes ardeurs, puis Kurumi reprit la parole. - Tu manque encore de respect, à elle ou à moi, et je t’arrache les tripes. Et c’est pareil pour tous les autres ! Nous sommes ici dans un but pacifiste, alors contentez vous de répondre, et surtout, ne faites pas les malins, je ne suis pas tellement d’humeur, encore moi dans votre bled pourri.- Ecoutez, monsieur, nous ne sommes pas venus ici pour mettre le fourbi dans votre pays. Nous ne voulons juste qu’une petite information et vous venez presque m’insulter comme si je n’étais qu’une moins que rien en me jetant de cette taverne. Nos deux pays n’ont rien à se reprocher non jusqu’à ce jour ? Ah moins, que vous ne voudriez une guerre, ce qui serait je pense, non pas en faveur pour vous. Je veux juste savoir où cet homme habite, j’ai quelques questions à lui poser et peut-être faire affaire. Si vous ne pouviez me renseigner sur ce dernier, monsieur, je vous prierais de vous taire et de vous faire tout petit, ah moins que vous ne vouliez encore vous en prendre à nous, ce qui nous contraindrais, malheureusement …Cette fois-ci, il avait compris. Je le lâchai, il se mit à demander une serviette pour éponger son sang. Je reculai de quelques pas, tout en gardant un visuel sur tous ces gens, on ne savait pas ce qu’il pourrait arriver ici. Je vis alors une petite fille se rapprocher, elle faisait peine à voir. Elle se mit à nous communiquer la maison de cet homme en question, celui qui détenait la pierre. Kurumi la remercia, puis était prête à se diriger immédiatement là bas. A présent, j’étais dans un état où il était préférable que je ne parle pas, et encore moins que l’on m’adresse la parole. Impulsif, je vous avais prévenu. Cependant, je ne pouvais pas blairer ceux qui manquaient si facilement de respect aux gens, c’était intolérable, surtout que nous étions très diplomatique. Alors dès le moment où cet homme a ouvert sa bouche pour déblatérer un tas de conneries, voulant montrer sa supériorité, j’ai préféré le calmer. Me rapprochant de la fillette qui nous avait donné l’information, je voyais qu’elle se mit presque à trembler de peur. Ce qu’elle venait de voir l’avait un peu choqué, mais elle allait s’en remettre, et cela se voyait. Elle devait sûrement avoir l’habitude de situations telle que celles-ci. Mettant la main dans ma poche, elle ne bougeait plus, effrayée. Je sorti une poignée de ryos, suffisamment pour qu’elle puisse se prendre à manger, et même quitter cet endroit ignoble dans lequel elle se trouvait. - Tiens, nous te remercions pour ta coopération. Prend le jeune qui est là bas, et quittez ce pays horrible. Votre place n’est pas ici, il y aura sûrement un village qui vous laissera entrer. Avec cet argent, tu pourras déjà vous payer à manger. Ecoutez moi tous ! Si j’apprends, et je le saurais, que quelqu’un à volé cet argent à la petite, je ne vous tuerais pas, non. Je vous torturerais, jusqu’à ce que vous me suppliiez d’en finir, mais je n’en ferais rien. J’espère que vous avez bien compris le message. Désolé Kurumi, mais je ne peux pas les laisser là. Une charrette dehors vous mènera dans un coin plus tranquille.Sur ces mots, je fis passer les enfants devant moi, et prit alors la route avec ma partenaire Nous n’étions plus très loin d cette fameuse maison, où se trouvait l’homme en question, en possession de la pierre. Restant un peu en retrait, je regardais autour de nous, voir s’il y avait une présence malfaisante, ou quelqu’un qui nous en voudrait. Pour le moment, rien à signaler. Un homme nous ouvrit la porte, avec un petit sourire, comme s’il était content de nous voir, bizarre. Pour le moment, rien à signaler, mais nous devions rester sur nos gardes, la mission n’était pas de rang A pour rien… Il était mieux vêtu que les autres, mieux loti aussi. Il devait avoir de l’argent, sûrement un homme qui vendait ses trouvailles. Pour ce qui était de la pierre, il en était le détenteur, car après que Kurumi lui ai adressé la parole, il alla la chercher pour nous la montrer, ne nous croyant pas lorsque nous lui dîmes que c’était bel et bien notre Kage qui nous envoyait la chercher. Après quelques échanges, il se mit à nous suivre, mais trop facilement à mon goût. Il devait connaitre la valeur de cette pierre, et nous ne devions pas être les premiers à lui demander de nous suivre, alors pourquoi nous suivre à nous ? Sa sentait pas bon, je n’aimais pas du tout cela. Fermant sa porte à double tours, nous prîmes alors la route. J’allais à présent vérifier si mon pressentiment était vrai. Faisant signe à Kurumi, je lui adressais quelques mots, avant de disparaître rapidement, m’enfonçant dans la forêt sombre et profonde… - Bien, maintenant que nous avons trouvé cet homme, je pars Je vais chercher la jeune fille dont je t’avais parlé tout à l’heure.Bien entendu, il n’y avait aucune jeune fille, et j’espérais que Kurumi allait comprendre du premier coup. Ainsi je m’enfonçai dans la forêt, suffisamment loin pour ne pas être remarqué. Je me mis à invoquer Bouryoku, puis dans une vitesse folle, rejoignais les hauteurs du ciel, de manière ne pas être vu. Un humain lui non plus ne pouvait pas voir ce qu’il se passait en bas, mais n’oubliez pas que je vois au travers des yeux de mes chimères, et ce magnifique et immense dragon avait une vue perçante, je pouvais donc très bien y voir. L’homme pour le moment, ne se montrait pas dangereux, mais je sentais que le traquenard était proche. Et je ne m’étais pas trompé. A peine sur le chemin du retour, quelques personnes se mirent sortir de derrière la maison de cet intrus. Souriant, la haine se mit à remonter, et je pouvais sentir la forte excitation de mes chimères à l’idée de tuer. Je me mis à descendre rapidement, loin de tout ce beau monde pour ne pas me faire remarquer. J’invoqua alors Nebula, puis pris la direction de ses hommes, qui se trouvaient plus très loin de Kurumi. Montant sur le dos de Nebula, elle sautait d’arbre en arbre, une véritable araignée, sans le moindre bruit, même moi j’hallucinais. Une clairière sans arbres, Kurumi et l’intrus qui se mirent à passer… Je sentais le combat, et c’était parti ! Je vis deux shinobis sauter à toute vitesse sur Kurumi, par derrière. Malheureusement pour eux, j’avais déjà préparé une technique avec Nebula, ce qui allait les calmer. Elle fit son énorme toile d’araignée lacérante, ce qui attrapa ces deux ennemis en l’air, pour les laisser tomber au sol. La toile se resserrait sur eux, laissant entendre quelques cris de souffrance. Ils ne pouvaient rien faire, étant donné qu’ils ne pouvaient faire de mudras Les fils commençaient à leur entrer dans la peau… - Sa se sentait à dix milles ! Bande d’enfoiré, je vais vous apprendre à vous en prendre à nous ! Nebula, achèves moi ces gros cons.- Avec plaisir, mon maître, dit-elle, avec une voix sensuelle. On ne l’appelait pas la séductrice pour rien. Cependant, c’était une très puissante chimère, et je n’avais pas encore eu l’occasion de renforcer notre lien, en voici une belle. Regardant Kurumi, je vis l’homme qui était sensé nous suivre composer des mudras, il était à présent sûr qu’il n’était pas de notre côté… |
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Lun 25 Nov - 21:54 | |
| Tandis que l’homme nous suivez toujours, Kimaera m’indiqua qu’il devait aller chercher la jeune fille dont il m’avait parlé. Hein ? De quoi parlait-il je ne comprenais absolument rien … Le voyant directement partir dans la forêt sombre, je compris de suite. Il allait faire le guet et observer tous les alentours au cas où qu’une attaque n’arrive. Moi, je continuais ma route, en serrant fortement les pommeaux de mes sabres. Je restais sur mes gardes, je savais que tout pouvait arriver. Je n’avais pas plus confiance en cet homme qui vendait cette mystérieuse pierre. Il m’intriguait et je ne savais que penser de lui. Il avait l’air à la fois sincère, mais il cachait quelque chose et ça, j’en étais persuadée. Que pouvait bien faire Kimaera ? Quelle était ses talents ? Je le saurais bien vite si jamais nous nous faisions attaquer. Personnellement, je ne faisais rien de spéciale à part me battre avec mes sabres, mais c’était ma spécialité. Je faisais quelques techniques de temps à autre, mais rien de bien extraordinaire au final. En y repensant, je ne sais même pas si je méritais réellement ce titre d’Anbue. Bon, il fallait que j’arrête de penser à cela. Je devais me focaliser sur mon objectif et penser à toutes les éventualités qui pouvaient se dérouler. Je pouvais me faire attaquer à tout moment et une seconde d’inattention pouvait me coûter la vie, surtout pour une fille comme moi. Je pouvais me distraire assez facilement et une blessure à un quelconque endroit pouvait être fatale.
Sans m’y attendre, j’entendis un léger coup de vent derrière mon dos. C’était anormal, je me trouvais dans une forêt avec énormément d’arbres. Il ne pouvait pas y avoir un seul grain de vent par ici. Me retournant, je vis deux hommes qui bondissaient sur moi, mais une énorme toile interrompit leur saut. Ils retombèrent sur le sol et je vis une énorme araignée chevauchais par Kimaera sauter des arbres. Pensant que tout danger était écarté, je vis l’invocation de mon coéquipier achever les deux hommes et ne remarqua même pas que l’homme qui nous accompagnait été en train de composer des mudras. Voilà pourquoi je n’étais jamais attentive. Une énorme boule composait de je ne sais trop quoi fonça sur moi et je sautais sur une branche d’arbre pour l’éviter. Agile ? Puissante ? Oui, c’était des critères qui me définissaient bien. En équilibre sur ce bout de bois, je regardais l’homme de mon œil droit avant de lui lancer un regard noir. Je détestais ce genre de personnes. Ces dernières ne méritaient pas de vivre. De plus, il possédait la pierre que nous voulions, alors, si je l’éliminais, cela ne ferait pas grand mal à beaucoup de monde. En quelques secondes, j’avais deviné ce qu’il était et ce qu’il faisait vraiment. Il avait engagé des hommes, surement des assassins, pour tuer tous les riches qui venaient lui acheter sa pierre avant de les assassiner pour la récupérer. Il aimait tuer ? J’allais lui montrer ce que c’était la vraie souffrance.
- Je n’utilise cet œil que pour des rares moments, mais pour ton genre d’individu, je n’ai aucune pitié. J’ai découvert ton petit manège. Tu revends ta marchandise à des gens riches pour ensuite les assassiner et récupérer la pierre. Sauf que nous, nous ne sommes pas de simples acheteurs. Nous sommes des Anbus de Kumo et nous allons te montrer ce que c’est la souffrance. Je ne te pardonnerais pas. Tu n’auras aucune pitié de ma part. Que ton âme rejoigne les enfers. Que ton corps soit brûlé chaque jour et que tu ressentes la douleur. Adieu … Pauvre homme.
D’une main, je décalais ma mèche de cheveux derrière mon oreille, dévoilant mon œil de l’autre couleur. Il était bleu alors que celui de droite était marron. Pourquoi le cachais-je ? Tout simplement parce qu’il ne me servait qu’à une seule chose. Etendre ma vision. Je le cachais pour m’entraîner à ne voir que d’un seul angle et être encore plus puissante lorsque j’ai les deux en activité, et là, c’était effectivement le cas. Même si j’avais mon masque d’Anbu, on pouvait distinctement apercevoir cet œil clair comparait à celui qui était sombre. Je lisais la peur dans son visage. Il composa en rapidité des mudras et une autre attaque détruisit la branche sur laquelle j’étais posée, mais malheureusement pour lui, je m’étais déjà envolée dans les airs avant de me retrouver une demi-seconde après juste derrière lui. Ma rapidité ? Bien plus grande que toutes les autres personnes de ce monde. Dégainant mes deux armes j’allais lui trancher la tête avant de m’arrêter à quelques millimètres de son cou. Je ne voulais pas que le combat finisse aussi vite. Je voulais m’amuser. Je voulais le voir souffrir. Je voulais voir dans ses yeux, la peur de mourir. Sadique ? Peut-être, mais aucune pitié …
- Tu ne sais faire que cela ? J’ai envie de m’amuser un petit peu plus, surtout sur un individu tel que toi.
Me reculant de quelques pas, ce dernier se retourna avant de me regarder droit dans les yeux. Il me sourit, avant de lâcher un rire sadique et sonore.
- Penses-tu pouvoir faire quelque chose gamine ? Je vais te montrer ma véritable puissance. Tu as raison dans ce que tu dis. En effet, j’arnaque les gens. Certes, d’une manière pas très plaisante, mais c’est mon business et ce n’est pas deux petits Anbus qui viendront me déranger.
J’en avais marre de l’entendre … Il était tant d’en finir avec lui. Rengainant mes sabres, je composais des mudras.
- Raiton No Yoroi. La danse des sabres de foudre. Kangehika.
Je venais de lancer trois techniques avant de reprendre mes sabres en main. La première m’entoura d’un voile d’électricité extrêmement puissant me protégeant de toutes attaques de rang A au maximum et de tout Taijutsu. La deuxième fit apparaître dix sabres de foudre à mes côtés qui allaient se battre avec moi. Et enfin, la troisième fit courir un important chakra d’électricité visible sur les lames de mes sabres. Si jamais il se prenait un coup de n’importe quelles armes, c’en était finit pour lui. J’étais fin prête pour lui régler son compte. Sans attendre une seconde, je commençais à tourner autour de lui à une vitesse folle tels que des simples yeux ne pouvaient presque pas me voir me déplacer. Lui assenant un coup de pied dans les omoplates, un autre dans l’estomac et transperçant l’un de ses bras, Malheureusement pour moi, ce n’était qu’un simple clone et ce dernier explosa, libérant une importante quantité d’acide. Heureusement que mon voile d’électricité était là pour me protéger, sinon, j’aurais abîmée mes beaux habits noirs. Oui, je me battais aussi avec une robe, mais elle était conçue pour cela. Même si on ne le voyait pas de l’extérieur, l’intérieur était fait en sorte pour que je sois à l’aise et non dérangée. Je ne prêtais même plus attention à ce que pouvait faire mon coéquipier, j’étais contre le mien et je n’espérais pas qu’il intervienne. Le cherchant du regard, je vis ce dernier non loin de moi composait une nouvelle fois des mudras et une énorme boule, comme la précédente fonça sur moi. Elle était sûrement composée d’acide, comme son clone.
Sans bouger, je tranchais cette dernière d’un coup d’épée. De toute façon, je ne craignais pas ces attaques minables qui ne servaient strictement à rien. Tandis que je marchais tranquillement dans sa direction, ce dernier posa ses mains sur le sol et je vis une sorte de sceau se formait. Une invocation ? Allait-il me faire perdre autant de temps ? J’aurais dû le finir quand j’en avais l’occasion. Je savais qu’il ne fallait pas papoter quarante ans avec ce genre de personnes. Mes sabres de foudres tournoyaient toujours autour de moi et attendaient que je leur donne des ordres. Malheureusement, il en pouvait combattre qu’à mes côtés. Je pouvais les séparer de moi d’un mètre au maximum, ce qui n’était pas énorme. Une énorme mante religieuse toute noire surgit du sol en pointant ses pinces dans ma direction. Bon… J’en avais marre. Je ne voulais pas que le combat dure plus longtemps. C’était le moment d’en finir avec lui. Je voulais montrer mon vrai potentiel à Kimaera. Je ne sais pas s’il avait déjà entendu parler de moi comme la « Fille Du Samouraï », mais s’il ne me connaissait pas, il n’allait pas m’oublier, c’était une chose sûre, et moi non plus d’ailleurs. Il avait de drôles d’invocations non banales. Je ne sais pas comment il a fait pour se procurer de telles créatures, mais je l’envie un petit peu, même si un puissant Bijuu qui ne veut pas m’aider règne à l’intérieur de moi. Pourquoi pas essayer quelque chose ? Me concentrant, j’essayais de lui adresser des mots avec ma pensée.
« Rokubi, vois-tu cet individu comme je le vois ? N’as-tu pas envie de le faire souffrir ? Ne penses-tu pas comme moi à son sujet ? N’es-tu pas un être avec une âme ? Pourquoi ne m’aiderais-tu pas un petit peu, même si je n’en ai pas trop besoin pour l’éliminer ? Mais au moins, cela sera une bonne expérience pour tous les deux, non ? Qu’en penses-tu ? Ne ressens-tu pas de la haine envers ce dernier ? Réponds-moi … Dis au moins quelque chose … »
Attendant quelques secondes, je vis que la mante religieuse se rapprochait dangereusement de moi. Sois je réagissais, sois je me faisais surement trancher en deux. Mon voile d’électricité ne me servira pas à grand-chose contre une telle créature, mais j’avais confiance. Je savais que Rokubi ne me laisserait pas tomber. Alors que j’allais être sur le point de réagir, je sentis une montée de Chakra m’envahir. Un chakra d’une autre origine de couleur blanche apparut autour de moi. Qu’est-ce que ? Je n’en voulais pas autant, je ne voulais pas qu’il devienne à ce point visible. Je ne voulais pas que mon coéquipier voit ça … Que penserait-il de moi après tout cela ? Bon … Au moins, il avait écouté mes pensées et voulait collaborer avec moi pour cette fois-ci. C’était un bon pas. Grâce à cet afflux de Chakra, je me sentais plus rapide et plus puissante. Mes deux sabres en mains, je m’élançais en-dessous de l’invocation en lui coupant les pattes sans difficulté la faisant s’écrouler sur le sol. D’un saut, je lui tranchais le cou, libérant une importante quantité d’acide qui brûla au contact de mon voile d’électricité qui avait amplifié grâce au Chakra de Rokubi. L’homme tendit un doigt vers moi avant de reculer, apeuré. Je sentis qu’il allait prononcer quelque chose que je ne voulais pas qu’il dise.
- Tu es ? Tu es une …
Malheureusement pour lui, je venais de m’élancer en plantant mes deux sabres dans son torse tandis que tous mes autres de foudres venaient de l’accrocher à un arbre en transperçant ses membres. Trois dans un bras, trois dans l’autre. Deux dans une jambe et les deux derniers dans la dernière … Avant que son dernier souffle ne s’évapore, je lui chuchotais pour ne pas que Kimaera ne m’entende :
- Tu n’es rien du tout. Tu ne mérites pas de prononcer ce que je suis. Tu n’es que de la vermine. - Va en enfer…
Cela était ses derniers mots avant que son corps ne rende l’âme. Je ne sais pas où en était rendue Kimaera, mais je sentis le Chakra de Rokubi arrêtait de couler en moi. Désactivant mon voile d’électricité, mes sabres de foudre et rengainant les réels, je me retournais pour voir où en était mon coéquipier. J’espérais qu’il ne m’est pas regardée tout le long du combat, sinon il allait sûrement se poser des questions … |
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Lun 25 Nov - 22:58 | |
| Au moment ou cet homme balança une boule énorme sur ma partenaire, je la vis sauter à toute vitesse sur une branche, elle avait elle aussi l’air très douée, surtout avec les deux sabres qu’elle utilisait à merveille. Je devais me concentrer, étant donné que ce n’était pas fini. Les deux hommes qui furent prit dans la toile étaient mort, en morceau, dépecés par Nebula elle-même. Elle était une véritable araignée, elle aimait à torturer et découper ses ennemis, alors qu’ils étaient encore vivant. Oui, je dois l’avouer elle est cruelle à souhait, mais j’adorais cette partie de sa personnalité. Je devais me re-concentrer sur mon combat, car deux autres vinrent à se mettre en face de moi, assez spécifiques… Ils étaient des sortes de jumeaux, avec tout deux des katanas. Ils se mirent alors à me foncer dessus avec une vitesse incroyable, je devais me protéger. Ma puissance d’attaque était immense, mais je devais rester prudent de ne pas être touché. Nebula contrait leurs coups avec pas mal de difficulté, étant donné qu’ils étaient bien rapides. Et bien, ce vieux con avait embauché de bons bougres à priori, mais cela n’allait pas être suffisant. De temps en temps, je jetais un coup d’œil sur mon allié, pour voir si elle s’en sortait, juste au cas où. Ces deux shinobis voyant toutes leurs attaques contrées, ils n’allaient pas tarder à utiliser un jutsu bizarre, les rassemblant par je ne sais quel chakra formant ici aussi une créature bizarre, une sorte d’homme très grand avec quatre bras. C’était une des premières fois que je voyais une technique ainsi, ils devaient être jumeaux, il faut sûrement deux chakra totalement identique pour réaliser une telle « fusion ». Eux non plus n’avaient pas de bandeau frontal, moi qui voulais du déserteur, j’étais servi, et pas par n’importe qui. Il me semblait même avoir vu leur visage quelque part, sur avis de recherche dans un village. Ceci ne m’effrayait pas pour autant, j’aurais peut être du. Ce monstre mit un coup de poing ma chimère, la faisant légèrement reculé, force incroyable. De plus, il avait cette fois-ci quatre lame, et attaquer puissamment, bien plus que quand ces deux là étaient séparé. Je devais agir rapidement, parce que je risquais de souffrir dans le cas contraire. Regardant rapidement autour de moi, je vis un arbre en hauteur, d’où je pourrais prendre du recul sur la situation sans être vu. En quelques secondes, Nebula mit environ une dizaine de coup de pattes à l’ennemi pour faire diversion, j’eu le temps de sauter jusqu’à l’endroit voulu. Cependant, je voyais que Nebula était bien trop en difficulté, notre lien n’était pas assez fort. Et la pire galère, c’était que cette bête fit un clone de lui-même, qui avait l’air bien réel. « Putain… Je suis dans la merde, va falloir que je sorte les grands moyen, tanpis pour eux ! Nebula… Dans cinq seconde, adresse leur un dernier coup de patte venant d’en haut, Bouryoku prendra la relève… Maintenant ! »Nebula se mit alors à faire exactement ce que j’avais prévu. Ce coup de patte leur fit lever la tête, plus aucun angle mort ne pouvait être contrôlé. En même temps qu’elle disparut, mon immense dragon vint alors leur foncer dessus avec une puissance folle. Ils furent projetés violemment contre un arbre, pour le coucher et en faire tomber deux ou trois autres sur leurs passages. Le clone disparut aussitôt, mais l’autre était toujours là, avec ses lames. Et ce clone, leur avait fait utiliser une grande dose de chakra, pour rien en plus, étant donné qu’ils ne s’attendaient pas à cette attaque. Bouryoku se redressa alors, croisant les bras, se faisant craquer le cou. Il était chaud patate le salaud ! Je le voyais, il serrait les griffes avec une envie folle de les tuer, et mon seul ordre que je lui dis mentalement était de les tuer, et surtout qu’il s’amuse. L’autre bougre se mit à frapper avec ses quatre katana en même temps Bouryoku qui recula, à cause de la force mise, mais beaucoup moins que Nebula. Il se mit à rire, et à se rapprocher en même temps. Il était immense comparé à ses ennemis, comparé à tout être humain qu’il soit grand ou non. Il les attrapa alors avec une griffe, serrant puissamment. Il serrait si fort, que leur fusion cessa, et en riant, il les laissa tomber. Les ennemis n’avaient plus énormément de force, surtout après l’attaque surprise de Bouryoku. Il mit un coup de poing au sol, et en écrasa un des deux, ce n’était pas bau à voir. Celui qui restait se releva tant bien que mal, mais ne pouvait plus rien faire. Ils avaient utilisé leur chakra trop vite, trop pressé de vouloir nous éliminer, grosse erreur. Bouryoku le prit d’une griffe, et avec l’autre main, il lui arracha tous ses membres, avant de le balancer au sol. A ce moment là, je sentis un chakra impressionnant. Me retournant, je vis que ma partenaire dégageait une force impressionnante, digne de mes chimères, je n’en croyais pas mes yeux. Et ce moment d’inattention avait bien failli me coûter la vie ! Juste ce moment là, un kunai avait volé en ma direction, que Bouryoku arrêta net, avant de foncer sur le shinobi qu’il restait et le couper en deux en séparant les deux morceaux avec ses crocs. - Kimaera, soit prudent bordel, tu as failli crever…......... Oh, tu sens sa… ? Sa par contre, sa m’inquiète…Tout était redevenu calme, je voyais ma partenaire qui elle aussi en avait fini avec le sien. Me mettant à côté d’elle, elle du voir immédiatement à mon regard, que quelque chose clochait. Devant nous s’étendait une sorte de champs de bataille, des morceaux de corps et de cadavres, avec un seul ennemi qui tentait de marcher pour s’échapper, se tenant une jambe qui avait bien morflé. Les oiseaux ne chantaient plus, il n’y avait plus le moindre bruit, seulement une petite brise qui se levait, qui avait déjà été ressentie avant la rencontre avec nos ennemis. Ce petit vent ne venait donc pas d’eux, mais qu’est ce que cela pouvait bien être ? Je sentais un chakra énorme se rapprocher de nous, une puissance dont je n’avais connu auparavant. Je sentais le sol tremblait, puis posa une main au sol. C’était bizarre, le sol était chaud, du moins plus que d’habitude. Je ne bougeais pas, attendant de voir ce qui allait se passer. La pierre était maintenant en notre possession, la mission était accomplie. Nous devions partir et vite, je fis un signe à Kurumi pour lui dire de s’en aller. Et plus les secondes passaient, plus je ressentais cette étrange sensation… Une minute après, les herbes qui étaient au sol commençaient à brûler soudainement. Mettant la main devant Kurumi, je voulais lui dire de reculer, et un cri énorme se fit entendre… - Oh non, pas ça, pas maintenant… Kurumi recule !!Une immense chimère sortie de terre, dans un cri strident et puissant. Je vivais la situation la plus incompréhensible de ma vie… Tout ce que je sais et ai pu savoir sur mon clan, touts mes croyances sur certains principes, en fumée. Cette chimère, ne faisait pas parti de la famille des chimères purgatrices, mais elle était bien plus puissante… Comment les anciens avaient pu se tromper ? Ce n’était pas le moment de se poser ce genre de question, quand on voyait la situation dans laquelle je me trouvais, et surtout dans laquelle j’avais mis ma coéquipière involontairement. Cela ne changeait pas la donne, elle était bien là, et je ne pensais pas que cette chimère appréciera de la voir ici avec moi, étant donné qu’un affront de chimère se fait seul d’habitude. Nous voyant à deux, cette chimère allait sûrement utiliser toutes ses capacités. Maintenant, je devais affronter mon destin, affronter ce monstre, il était devenu une barrière entre nous et la fin de la mission. Elle se mit à rapidement concentrer son chakra, je senti alors alors l’air se faire bizarre… Nous devions rapidement partir, elle était entrain de réaliser une technique… - Cours Kurumi !!!Je me mis à courir, espérant qu’elle avait entendu ce que je lui avais dis… Soudain, une immense explosion retentit, l’air se mit à s’enflammer, provoquant une explosion démentielle, m’envoyant valser plus loin, bien que j’avais pris de la distance. Quelle était cette puissance terrifiante… ? Allais-je posséder une autre famille de chimère ? La situation laissait à penser que oui, mais ce n’était pas le moment de se poser trop de question, surtout en voyant les alentours… Tout avait brûlé, des arbres jusqu’aux rochers, hallucinant. Me relevant tant bien que mal, je voyais, au milieu de ce chaos, la chimère droite sur ses pattes, avec deux immenses cornes pointées vers moi, comme son regard. Il me montra du doigt, là j’eu compris que j’étais mal. Il fallait que j’invoque, et vite. Sinon, il ne ferait qu’une bouchée de moi, pour peu qu’il me dévore réellement. Je voyais que quand il marchait, tout prenait feu autour de lui, il était perpétuellement recouvert d’un voile de feu terrible, brûlant tout. Une de ses techniques, explosion monumentale ayant enflammé l’air en diffusant son chakra partout, lui octroyant un bouclier de flammes chaudes, très très chaudes. Je ne pouvais déjà pas invoquer Kishi, il n’aurait aucune chance. J’avais le choix, soit commencer par Bouryoku, ce qui était risqué, perdre un de ses meilleurs atouts face à un monstre pareil. Je pouvais appeler Nebula, mais ici, je ne pensais pas que ses toiles durent bien longtemps avec lui. Me concentrant, je le voyais se rapprocher en marchant, chaque pas faisant trembler le sol. De plus, il était bien plus grand encore que Bouryoku, cela allait bien drôle… « Je suis pas dans la merde… » |
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Mar 26 Nov - 16:03 | |
| Regardant Kimaera, je vis qu’il avait invoqué une autre créature à ces côtés. C’était assez impressionnant. Ces dernières dégageait un puissant Chakra, pas autant que Rokubi, mais ils devaient être de puissants alliés dont on ne pouvait se passer. Je remerciais mon Bijuu mentalement, mais bien évidemment, je n’eus pas de réponse de ce dernier. Je savais que je n’aurais pas eu besoin d’aide pour tuer cet homme, mais je voulais juste voir s’il était vraiment prêt à m’aider dans les pires moments et j’en avais eu la réponse. Il avait vu que je n’avais pas bougé et que j’allais me prendre un coup et m’avais de suite donné une quantité de Chakra assez impressionnante pour moi, mais qui ne devait presque rien représenter pour lui. Voyant les adversaires qu’avaient tués Kimaera, je lui fis un signe de tête pour lui faire comprendre que nous pouvions partir, mais je vis ce dernier me lançait un regard. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait me faire savoir. Une menace arrivait-elle ? Il me fit signe pour me dire que nous devions partir. En effet, nous n’avions plus rien à faire ici, j’avais récupéré la pierre, tout était en ordre, mais une chose m’inquiétait, c’était son attitude. Je sentais que quelque chose ne clochait pas, mais je ne devinais pas quoi. Essayant de l’interroger du regard, ce dernier continua sa route pour sortir de ces marais fumants. Je le suivais de près jusqu’à ce qu’un spectacle que je ne reverrais sans doute jamais, s’offrit devant nos yeux.
Une énorme créature venait de sortir du sol dans un cri strident. Qu’est-ce que c’était que ce foutoire ? Je n’avais jamais vu de monstre d’une telle envergure. Était-ce cela dont me parlait cette homme que je venais de tuer ? Avait-il fait un mudra pour invoquer cette chose ? Ce n’était pas possible. Il était mort, tout aurait donc dû s’annuler. Jetant un coup d’œil à mon coéquipier, je vis ce dernier ne pas bouger pendant quelques secondes avant qu’il de me crier une seule chose. De sauver ma vie en courant comme une lâche et le laisser tout seul. Croyait-il que j’allais l’abandonner ? Jamais je ne ferais une telle chose. Même si je devais moi aussi périr, autant que nous mourrions en équipe et non pas comme des lâches. Dégainant mes sabres pour me battre à nouveau, je lui fis comprendre d’un regard que je ne comptais pas l’abandonner. La quantité de Chakra libéré par cette créature était énorme, mais j’en connaissais une bien plus puissante à l’intérieur de moi. Perdue dans mes pensées, je n’entendis pas même pas ce que me dit Kimaera qu’il courait déjà en arrière. Reportant mon attention sur l’énorme monstre, je vis ce dernier concentrer du Chakra. Malheureusement pour moi, je n’avais pas été assez attentive et une immense explosion me fit valser à une cinquante de mètres avant de m’arrêter net contre un arbre qui s’écroula sous le choc.
Me relevant péniblement, je sentais une douleur aigüe dans mon dos, mais je ne pouvais la définir. Je savais une seule chose, c’est que je pouvais toujours me battre et que la souffrance ne m’empêcherait pas de la vaincre. Je voulais défendre ce village qui n’avait rien demandé. Soudain, la créature pointa du doigt Kimaera avant de marcher à sa rencontre, brûlant tout sur son passage. Etant sur le point de m’élancer sur cette dernière pour venir en aide à mon coéquipier Rokubi m’adressa la parole par les pensées. C’était la première fois qu’un tel phénomène se produisait. Je ne pouvais que l’écouter. De toute façon, il allait sûrement me donner de précieux conseils où m’indiquer des choses importantes.
« Gamine, va aider ton compagnon, il ne pourra pas s’en sortir seul. Ce que tu vois en face de toi, n’est autre qu’une chimère. Elles apparaissent devant des invocateurs chevronnés. Le gamin doit la vaincre pour que cette dernière lui obéisse, mais n’oublie pas, tu dois le laisser l’achever, sinon, tu lui feras perdre un précieux atout. Tu auras besoin de mon aide sur ce coup-là. Ce n’est pas que j’ai envie de t’aider, mais je ne l’aime pas. Je l’ai déjà rencontré auparavant et elle est extrêmement puissante. Je ne connais malheureusement pas ses points faibles, mais bon, vu ton ingéniosité, tu devrais trouver rapidement. Bonne chance Gamine »
M’aider ? Il allait sincèrement m’aider sans que je lui demande ? Pourquoi une telle faveur de sa part ? Croyait-il que j’étais une incapable qui ne pouvait pas se défendre sans son aide ? Bon, d’un point de vue, je ne pouvais refuser ce qu’il allait me donner, car je sentais moi-même un Chakra immense Kimaera semblait perdu au moment que je le regardais. La « chimère » s’approchait dangereusement de ce dernier et je ne le voyais pas réagir. Qu’attendait-il ? Croyait-il que j’étais partie comme une lâche et que je n’allais pas lui venir en aide ? Une nouvelle fois, je sentais le Chakra de Rokubi pénétrait mon corps, mais cette fois-ci, il était encore plus important que toutes les dernières fois. J’étais entourée par un voile de Chakra Blanc assez impressionnant. Bon, j’espérais que mon coéquipier était un petit bête et qu’il ne devinerait pas qui j’étais réellement. Sans perdre de temps, je composais à nouveaux mes mudras pour faire apparaître un voile d’électricité et dix sabres de foudre noires autour de moi. De plus, je transférais du Chakra sur les lames de mes sabres réels pour les parcourir de tonnerre. J’étais fin prête pour m’élancer et sans plus attendre, je me mise en direction de cette créature. Sautant en l’air, je lui donnais un coup sur l’une de ses cornes, mais comme je m’y attendais, rien ne se produisit. Mes lames rebondirent sur ces dernières, mais au moins, j’avais réussi à attirer son attention sur moi. Me mettant à tourner à toute vitesse autour d’elle, je la vis perdre les pédales. Elle n’arrivait pas à me suivre des yeux et je regardais quel endroit pouvait être sensible aux coups. Mon voile d’électricité, dont la puissante était amplifié par le Chakra de Rokubi me permettait de résister à l’importante chaleur qui régnait autour de cette bête.
Malheureusement pour moi, un coup de queue me stoppa dans ma progression et m’envoya une nouvelle fois valser dans un arbre à proximité. Bon !!! Y’en avait marre. Elle utilise les grands moyens ? A mon tour ! Jetant mon masque d’Anbu à terre, je replaçais ma frange derrière mon oreille, dévoilant mon œil bleu. J’avais une parfaite vision des choses comme cela. J’étais dans une rage telle face à cette créature et au précédent homme, que je sentis un nouvel apport de Chakra de la part de mon Bijuu parcourir tout mon corps. L’intensité du voile de Chakra blanc s’intensifia et une queue toute blanche fit son apparition. Qu’est-ce que ? Ce n’était pas normal. Il fallait que je garde le contrôle de moi-même. Je n’avais pas perdue toute ma tête, mais au moins, grâce à cette rage, j’avais encore gagné en puissance et j’allais pouvoir montrer à cette chimère qui était la plus forte ici. C’était la toute première fois qu’une queue faisait son apparition. Le coup que m’avait porté la chimère avait déchiré une partie de mes vêtements à certains endroits, mais pas au ventre. Seulement les bras et les jambes; Heureusement pour moi; De toute façon, je pouvais toujours mentir à Kimaera, mais pour cela, il fallait trouver une excuse valable, mais ce n’était pas le moment. Je devais me concentrer sur le combat. Me remettant une place, je tournais à nouveau à toute vitesse autour d’elle. Pas très intelligente cette bête, elle essaya une nouvelle fois de me mettre un coup de queue, mais au même moment, je sautais avant d’arriver sur son dos et de mettre des coups de sabres en foudres noires, mais rien ne fonctionnait.
Sautant à terre, je m’élançais d’un pas vif sur sa queue avant d’en couper un bout grâce à l’un de mes sabres réels. Parfait, c’était déjà un bon point de savoir que cette partie était sensible. Par contre, la chimère ne semblait pas avoir appréciée ceci, car elle cria de nouveau et semblait plus exciter. Je ne savais trop quoi faire, peut-être que Kimaera en connaîtrait-il un petit plus à son sujet et savoir quels endroits frapper ? Repartant à toute vitesse, j’attrapais ce dernier en désactivant mon voile d’électricité avant de nous réfugier dans les arbres. Je voyais la créature tout détruire sur son passage et il fallait que nous faisions vite. Elle n’avait pas été assez rapide pour nous suivre, mais si nous restions là à papoter des heures, elle détruirait le village. Je sentais qu’il voulait me poser des questions sur mon voile de Chakra blanc et cette mystérieuse queue, mais je lui demandais :
- Nous en parlerons après si tu le souhaites, mais pour le moment, il faut trouver un moyen pour empêcher cette chimère de toute détruire … Tu sais sûrement ce qu’il faut faire ? Ces parties sensibles ? Quelque chose dans ce genre ? Non ?
Je l’interrogeais du regard en même temps en attendant une réponse de sa part. Je voulais qu’il réponde au plus vite et qu’il vienne se battre avec moi. Je suis sûre et certaine qu’à deux nous pouvions la vaincre, surtout avec l’aide que Rokubi m’apportait, nous n’avions presque aucune chance de perdre … Le temps nous était compté et il fallait faire vite …
- Je suis sûre et certaine que nous pouvons la vaincre tous les deux.
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| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Mar 26 Nov - 17:58 | |
| Sur ces derniers mots que j’adressai à Kurumi, je la vis sortir ses sabres, prête à combattre. Il n’y a rien à dire, elle avait l’esprit de solidarité avec les siens, c’était beau à voir. Cependant, il fallait qu’elle comprenne d’une manière ou d’une autre, que ce que nous avions en face de nous, n’était pas créature comme les autres. A la base, les chimères furent créées pour combattre des démons, si on venait à en croiser. Donc autant vous dire, que même avec mes chimères, en vue de ce que nous allions affronter, cela ne suffirait pas. Prenant alors mon souffle, je tentai de me calmer comme je le pouvais, pour regarder Kurumi attaquer d’elle-même. Elle était entourée d’espèces de sabres noirs, c’était très beau. De plus, lorsque je vis sa vitesse démesurée, je me posa quelques questions, sur son origine du chakra. Impossible, même pour le meilleur des shinobis d’être aussi rapide, si ? Si allez peut être un taijutseur aurait cette vitesse, mais à ce que je la connaissais, elle ne l’était pas. Bref, je la vis tourner à toute vitesse autour de cette immense chimère, mais un énorme coup de queue la fit voltigé au loin. Regardant cela, je ne pouvais pas laisser faire, déjà combattait-elle ainsi alors que je lui avais demandé de fuir ! Bon, elle ne voulait rien entendre, alors soit, elle m’accompagnera lors de ce combat. Mais il fallait tout de même rester prudent, combattre une chimère telle que celle-ci, nous n’avions aucune chance de front. Reculant légèrement, elle avait présent détourné l’attention de cette immense bête, mais ce n’était que provisoire. Une chimère, allait toujours attaquer l’invoqueur… Voilà la solution ! Profiter du fait que nous étions deux, il fallait d’abord affaiblir la créature en question. Pour cela, j’invoquai Bouryoku de nouveau, pour le laisser lui aussi en retrait, pour le moment. Montant sur le dos de Bouryoku, je me rapprochai alors rapidement du lieu du combat Et juste quand je me trouvais près d’eux, je vis Kurumi trancher la queue de la chimère, qui poussa un hurlement strident encore une fois, donnant des frissons. Voilà une belle attaque, une arme en moins ! Et bien non, elle repoussa. Il était une sorte de reptile, couper ses membres ne servait à rien, car ils allaient repousser, il fallait trouver une autre technique. Mentalement, je me mis à parler à Bouryoku, lui ordonnant de réaliser l’attaque de l’élément inverse, son terrible Suiton, mais il ne devait pas le faire tout de suite. Attirer son attention d’abord… - Bouryoku, tu m’as compris ! Kurumi est légèrement en retrait, à nous de jouer ! Maintenant !!Je lui avais ordonné de m’envoyer dans la direction de la créature, ayant évidemment une idée. Ayant un kunai dans chaque main, je me dirigeai donc en vol plané en sa direction, pour attirer son attention. Se retournant, il me mit alors un rapide coup de poing, qui me fit voltiger loin, pour m’écraser contre un arbre. Pendant ce temps là, Bouryoku était derrière, technique prête. Il envoya alors son suiton, de l’hydre abyssal, venant s’écraser puissamment contre la chimère, qui avança à cause du choc de la technique. Rapidement, je lui dis de reprendre son envol, pour qu’il ne soit pas à porté de la bête. Nous étions bien parti, bien parti pour rendre fou ce monstre, et le pousser à se mettre en colère. C’était un très gros risque, mais c’était un des seuls moyen de voir une faille en lui. S’énervant, il se mit à planter la queue dans le sol, qui ressemblait un peu à celle d’un scorpion. Une montée de chaleur tout à coup, Bouryoku m’attrapa de justesse avec une griffe pour s’envoler, car des sortes d’explosions souterraines faisaient sortir des immenses flammes qui brûlaient tout, colonne sortant du sol se rapprochant de moi à toute vitesse. Je n’avais pas été brûlé, mais ce sale monstre avait de la force, son coup m’avait bien fait mal. J’étais cependant encore apte au combat, et je comptais bien en venir à bout. Tentant de prendre mes esprit, nous volions au dessus de ce monstre, pouvant encore apercevoir Kurumi. Bouryoku me déposa près d’elle, et assez loin de la chimère. Nous devions faire vite cependant, car depuis qu’elle lui avait coupé un morceau de sa queue qui bien sûr avait repoussé, il était contrarié, et mes attaques suivantes l’avaient complètement foutu en rage. Il se rapprochait de plus en plus vite de nous, il était temps d’agir. - Kurumi, même si j’ai pris un sale coup, j’ai pu remarquer quelque chose. Son putain de voile de feu, disparaît lorsqu’il lance une attaque ! Alors écoutes : je te propose de te rapprocher de lui, et de le provoquer pour qu’il attaque. Pendant ce temps, Bouryoku va concentrer sa plus puissante attaque, il restera dans les airs pour ne pas se faire remarquer, il va falloir aller très vite. Jai remarqué cette vitesse que tu as, aussi incroyable que serviable. Tu va encore une fois lui tourner autour, lui asséner des coups de lames un peu partout, une fois que je l’aurais provoqué pour qu’il déclenche une attaque. Nous allons jouer sur la latence entre sa préparation et réalisation de technique, il va falloir se montrer rapide. Une fois que tu lui aura bien fait tourné la tête, c’est à ce moment là que Bouryoku lancera son attaque.. Soit prudente de ne pas te trouver au milieu lorsqu’il attaquera, car tu risque de disparaître, et il ne restera rien de toi… Ah et pour finir, merci…Bizarre, c’est une des première fois que j’utilisais ce mot, merci, pour une personne étrangère, dans le sens que personne n’avait fait cela pour moi, rester et m’aider à affronter un monstre… Il fallait donc se concentrer, et après ces quelques mots, je fis un signe de tête à Kurumi pour que nous partions à toute vitesse vers lui. Il était visible de la tête au pied, étant donné qu’il n’y avait plus un brin de forêt, tout n’était plus que cendres… Bouryoku prit de l’altitude, pour passer au dessus des nuages. Cependant, avec sa vision, il pourrait très bien le distinguer. Je parti à toute vitesse vers lui, plantant mon katana au sol, restant alors immobile, le provoquant pour qu’il m’attaque, qu’il me lance une attaque, et cela avait plutôt bien fonctionné. Il se mit à concentrer son chakra fortement, la chaleur des alentours se mit à augmenter. J’avais confiance en Kurumi, et en Bouryoku, la raison pour laquelle je n’avais pas bougé pour le moment. Concentrant son chakra, ma chimère était presque prête. Je regardais au ciel, et commençais moi-même à voir une lueur bleue, qui grossissait à vue d’œil, l’attaque de chakra pur de Bouryoku. Il aspirait toute forme de vie non humaine de tout ce qui l’entourait, toutes molécules, même l’oxygène, la raison pour laquelle il devait être plus haut, pour ne pas nous empêcher de respirer correctement Et une autre idée me vint. Je lui dis mentalement que lorsque sa technique serait presque prête, il devait attraper la chimère, une seconde avant de lancer sa technique. Pourquoi ? Le fait d’un manque d’oxygène certain allait fortement diminuer la protection de feu, et la puissance de ce monstre. C’est bien connu, étouffez un feu pour bien l’éteindre. - Maintenant Kurumi, défonce le, et surtout met toute la puissance dont tu pourras, il faut vraiment l’affaiblir pour pouvoir le vaincre avec l’attaque de ma chimère ! Si tu n’y vas pas suffisamment franco, mon attaque risquerai d’échouer, et là on sera vraiment dans la merde ! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Mar 26 Nov - 19:20 | |
| La queue que j’avais coupé à cette chimère avait repoussé aussitôt. Une attaque en vain qui n’avait strictement servit à rien. Enfin si, une seule chose, la mettre encore plus en colère. Je ne sais pas si cela était bon signe, mais l’apport du Chakra de la part de Rokubi ne diminuait pas. On dirait qu’il me fournissait en permanence. Au moins, une chose est sûre, c’est que je pouvais compter sur lui pour ce combat. Il ne me lâcherait pas, enfin c’est-ce que je pensais … Kimaera avait invoqué une nouvelle fois une chimère. Je ne sais pas très bien ce qu’elle représentait, mais une chose était sûre, c’est qu’elle était énorme et qu’elle dégageait elle aussi une importante quantité de Chakra. Mon coéquipier se trouvait à mes côtés et j’attendais des consignes de sa part. J’espérais que pendant que je la distrayais, il avait pu remarquer des choses qui pourraient nous aider et je l’écoutais, donc, toute ouïe au moindre renseignement de sa part. J’allais directement voir si c’était un bon Anbu où non. Si jamais il me disait qu’il ne savait rien et qu’il fallait faire au filing, une chose était sûre, je ne ferais plus jamais équipe avec lui, mais si c’était l’inverse, il pourrait devenir un énorme partenaire et peut-être un bon ami, qui sait ? Ma queue blanche qui se brinquebalait dans tous les sens m’intriguait aussi. Je ne sais pas pourquoi cette dernière était apparue. Ce n’était pas à cause de ce type qui m’avait juste mise en colère, c’était obligatoirement un effet de Rokubi. M’enfin, je devrais en parler avec le Raikage lorsque je serais rentrée de cette mission, si je suis toujours en vie bien évidemment …
Son voile de feu disparaît à chaque fois qu’il fait une technique ? Bon, je n’aurais pu m’en rendre compte vu que ce dernier ne me faisait absolument rien et que j’étais à l’intérieur à chaque fois que j’essayais de l’attaquer. Au moins, c’était une bonne observation de sa part que je notais dans un coin de ma tête. Me rapprocher de lui pour qu’il attaque ? Pas de problème, c’était une tâche assez facile pour moi. J’avais juste à tourner à toute vitesse autour de lui en esquivant ses coups de queue. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand-chose de plus. Bouryoku ? C’est le nom qu’il donne à sa chimère où c’est le nom que cette dernière porte ? Je ne préférais pas lui poser de questions pour le moment, nous étions dans un combat assez difficile, alors, inutile de perdre du temps avec des questions complètement idiotes qui n’en valaient pas la peine. Donc, à ce que j’avais comprise, il fallait que je lui tourne autour et que j’essaye de lui mettre de puissantes attaques avec mes sabres après qu’il l’est attirée. Bon, il n’y avait rien de difficile, mais la dernière chose était la plus importante. Il ne fallait pas que je reste dans la zone de tir de sa chimère, sinon je serais désintégrée … Bof … Au pire, si l’un de nous deux pouvaient survivre, c’était toujours ça. Il me remercia. Pourquoi ? Nous formions juste une équipe, c’était normal que nous soyons solidaires. Je ne pouvais l’abandonner …
Sans plus attendre, nous nous mettions en place tous les deux. Sa chimère était dans les airs et je voyais une lueur bleue apparaître. Je ne savais pas ce que c’était, mais cela ne présageait rien de bon pour la cible de cette attaque. Heureusement que je n’étais pas son adversaire, j’aurais beaucoup de difficultés. J’attendais son signal. Il l’attirait tranquillement et au moment où la chimère prépara une attaque, je vis en effet, le voile de feu s’arrêtait. Kimaera me cria que c’était le moment et sans perdre une seconde je m’élançais dans les airs pour arriver sur son dos. Je plantais mes deux sabres réels et ceux en foudres noires dans chaque partie du corps non protégé par cette sorte d’armure à plusieurs reprises. Du sang jaillissait à chaque coup, mais cette dernière ne fléchissait pas. Je ne savais pas combien de temps il me restait avant l’attaque de sa chimère, mais je devais faire vite. Au moindre signal, je devrais partir pour ne pas finir carbonisée. Jugeant que j’avais encore du temps, je continuais à frapper avec mes sabres en foudres noires, mais je rengainais les deux autres. J’allais faire une attaque extrêmement puissante qui allait l’affaiblir, du moins, je l’espérais … Commençant à composer les mudras je criais :
- Raikyuu no Kamisama Batsu !
La bête se déchaînait alors que j’étais sur son dos, mais j’avais un parfait équilibre. Une fois que tous mes signes furent finit, le ciel changea de couleur pour devenir tout sombre. D’immenses éclairs commencèrent à tomber. Je dirigeais chacune d’entre elles sur la chimère qui se trouvait en dessous de moi, mais je ne pouvais pas rester dans un tel endroit, je risquais de me faire électrocuter à tout moment. La chimère ne craignait rien, je l’avais entouré d’un voile protecteur qui lui permettrait de résister à n’importe quel coup de foudre. Sautant à terre, je continuais à diriger mes énormes éclairs sur cette créature. Je n’attendais plus qu’une seule chose, la puissante attaque de sa chimère. Je ne pouvais faire mieux. Je lui avais fait perdre du sang et sûrement blesser grièvement à quelques endroits et des éclairs d’une importante puissance lui tombait dessus par dizaines chaque seconde. Cette technique me coûtait énormément de Chakra pour la maintenir, mais vu que Rokubi m’apprivoisons en permanence, je ne tomberais jamais à cours. Je lançais un regard à Kimaera pour lui faire comprendre que c’était le moment où jamais. Je ne pouvais faire plus … Je me battais principalement avec mes sabres et un tel monstre ne ressentait sûrement rien.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: [Suite] Mission A : Sur les traces d'une pierre. Mar 26 Nov - 20:31 | |
| Le moment fatidique du combat était là… Je vis Kurumi sauter sur le dos de l’énorme chimère, et commençait à lui attribuer une série de coups, tous plus violents les uns que les autres. Je vis alors des sabres noirs se former autour d’elle, et attaquait avec, elle était impressionnante. De plus, le ciel se mit à se couvrir, un ciel noir et effrayant vint à se mettre en place, projetant des éclairs sur la cible, elle était très puissante. C’était à moi de jouer, il fallait que je réagisse, et vite. La chimère ne s’arrêtait pas, et ne s’arrêterai pas avant d’avoir lancé son jutsu. J’avais préparé aussi une technique, et tout à coup, pris une grande bouffée d’air. J’étais entrain d’affronter un vrai monstre, et je m’en rendais compte. Ce n’était pas le moment, mais je pensais à énormément de passage dans ma vie, des passages comme celui-ci, où chaque choix est crucial. A chaque fois que je me retrouvais devant une chimère, je risquais ma vie, mais je me sentais si bien. Je ne pouvais pas l’expliquer, j’avais des frissons, j’aimais à risquer ma vie pour ma cause, mon nindô était plus solide que roc, et j’en étais fier de garder cette ligne directrice. Rangeant calmement mon katana dans son fourreau, je me mis alors à marcher vers la chimère, qui avait bientôt fini sa préparation. Kurumi devait se demander se que j’étais entrain de faire, on pouvait avoir l’impression que j’avais baissé les bras, que je taquinais la mort. Marchant calmement, j’eu une larme qui se mit à couler sur une joue. Pourquoi ? Et bien même moi ne le savais pas, je pensais que c’était de penser à mon clan, ceux qui avaient laissé leurs vies pour moi, ceux qui ont passé tant de temps à nous garder dans l’ombre, simplement pour nous protéger. J’étais sûr d’une chose, c’est que peu importe où ils étaient, ils devaient être fiers de nous, les jeunes, la relève comme on nous appelait. Je sentais parfois une sensation étrange, selon où je me trouvais, comme si des membres de clan se trouvaient non loin de moi, une présence fantôme. Peut être étais-je entrain de devenir fou, peut être était-ce une réalité. Je savais à présent pourquoi cette larme était entrain de couler, la solitude, la différence par rapport aux autres, les miens me manquaient. Et pourtant, malgré tout ce que j’avais traversé, j’avais réussi jusqu’ici, garder la tête haute, me faire un nom dans un village qui n’était à la base pas le mien, servir mon Kage et le rendre fier de moi. Ici était une situation différente de ce que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant. Si Kurumi n’avait été là, je serais peut être mort. Mais qu’importait la suite, je croyais en mon destin, et je pensais que rien ne se passait au hasard. A présent, il était l’heure de s’affirmer, de montrer au monde que le talent des Kimaera était présent et puissant, ils allaient bientôt nous craindre. Continuant à marcher, j’essuyai ma larme d’une main, tout en gardant le sourire accroché aux lèvre Levant la tête, je voyais que Bouryoku était prêt. Alala, cette chimère m’avait aussi donné énormément de fil à retordre, et pourtant j’étais encore là, ayant créé avec ce dernier un lien puissant. Mes chimères étaient un peu mes seules proches, mes confidents, mes amours… Je n’avais confiance qu’en elles, mes protecteurs que dis-je, mes anges gardiens… J’étais fier de voir cette situation, même si ce n’était pas la meilleure pour moi. Et je ne savais pourquoi j’avais réagi ainsi, marcher seul face au danger, provoquer la faucheuse alors qu’il n’était pas l’heure, pas encore. Mais ce sentiment d’excitation de me retrouver face à un monstre pareil n’était pas suffisant, je voulais ressentir la peur, mais je n’y arrivais pas, alors je provoquais l’adrénaline. Jetant mon katana au sol, puis m’enlevant le t-shirt, on pouvait voir sur mon corps multiples plaies légères, du à l’attaque précédente du monstre. Mais qu’importait, j’étais à priori, devenu fou, ne serait-ce que pendant quelques secondes ? Non, là était mon véritable caractère, ma personnalité. Je n’avais peur de rien, et je ne m’en vantais pas. A cause d’une vie comme la mienne, il y avait des sentiments humains que je n’avais pas connu, ou auxquels j’ai été toute ma vie insensible. J’avais parfois envie de connaître la peur, le stress, de connaître l’amitié, l’amour, et tout ce dont été fait un être humain. Voilà pourquoi je me risquais ainsi, et sur le moment, je voulais provoquer mon destin. - Allez, tue moi si tu en es capable !!! Tue moi, je n’ai plus d’arme, je n’ai plus rien, tues moi !!!!Avançant comme ça encore et encore, je le regardais droit dans les yeux, lui, le monstre qui avait mon sort entre ses griffes. Bouryoku voyait tout cela de là haut, et me comprenait. C’était d’ailleurs une des seules fois où je sentais cette chimère touchée par ce que j’étais entrain de faire, par ce que j’étais entrain de vivre. Kurumi était là elle aussi, avait rempli dans ce stratagème la part de son contrat, il fallait à présent qu’elle déguerpisse, et vite. Lui faisant signe de dégager, Bouryoku ne se lança pas face au monstre… Une énorme chaleur se faisait ressentir, toujours plus forte chaque minute. Cette attaque qu’il était entrain de lancer, devait être sa dernière. Je vis le ciel se découvrir, et observais une anormale activité du soleil, qui était devenu bien plus puissant. En réalité, le monstre était entrain de s’alimenter en énergie, un dôme de flamme se mit à l’entourer. Il fallait être rapide, avant qu’il ne se referme complètement, et qu’il soit à l’abri de l’attaque de Bouryoku. Les larmes coulant encore sur mes deux joues cette fois-ci, je tombai à genoux, observant la puissance extrême de la bête face à moi. Je n’avais plus envie de bouger, plus envie de rien. Je voulais simplement voir si les chimères étaient véritablement capables de tuer leur invoqueurs, du moins ceux qui voulaient les obtenir. Et en vue de la réaction que j’observais, c’était bien le cas. Mes habits, par la chaleur provoquée par le soleil, me collaient à la peau. Et au dernier moment, Bouryoku lança son attaque surpuissante, venant s’écraser sur l’ennemi, provoquant une explosion incroyable, et une lumière folle. Je voltigeai à nouveau, très loin en arrière, glissant au sol sur des mètres. Cependant, même si la chimère d’en face n’était plus capable de se battre, elle était entrain de finir sa technique. Aurais-je perdu la raison, et risqué la vie de ma partenaire ? Non impossible, je lui avais bien dis de fuir, et vu la vitesse qu’elle avait, il n’y avait aucun risque qu’elle soit touchée. Soudain, toute l’accumulation de chaleur et de chakra qu’avait stocké mon adversaire explosa, dévastant tout ce qui se trouvait autour. Il avait utilisé la chaleur du soleil, et celui du noyau de la terre, combiné provoquant cette explosion, qui brûlait tout à la fois et provoquait des explosions sous terre, faisant sortir des geysers de flammes. Je n’y voyais plus rien, ma vue avait été choquée par l’explosion que Bouryoku avait causé lors de son attaque… Quelques minutes plus tard, il n’y avait plus un bruit, tout était mort, j’espérais que Kurumi s’en était allé à temps. Me relevant avec beaucoup de mal, je n’arrivais quasiment plus à tenir sur mes jambes. J’avais morflé, il était très puissant, pour moi c’était la fin. Mais dans mon comportement, on pouvait voir que je n’en avais rien à foutre. J’avais accomplisse que je voulais accomplir, et avais eu le courage de me mettre seul face à lui. Voici aussi des raisons pour lesquelles je demandais à Kurumi de partir, je voulais me retrouver seul fac à lui, comme un invoqueur digne de c nom, comme un véritable homme. La chimère d’en face était encore debout, et je n’avais subit pas les dégâts que j’aurais dû par cette attaque. Bouryoku avait rapidement lancé son armure parfaite sur moi-même, et se mit en plus à me porter pour éviter trop de dégâts. Se mettant à voler, nous retombions tout deux, et c’est à ce moment là que j’ai pu rouvrir les yeux. La chimère s’approchait tant bien que mal de moi, presque en se trainant, car entre mes attaques et celles de Kurumi, il avait aussi beaucoup encaissé. Il réussit à se remettre debout, et s’approchait de moi pour m’attribuer le coup final… - C’est la fin… J’aurais tout donné, je ne regrette rien… Allez, mets fin à mes jours…J’avais beaucoup de mal à parler, je crachais beaucoup de sang, je n’étais plus en état pour esquiver une attaque, ou encore me défendre… Sauf qu’ ce moment là, j’entendis un grondement, et un cri puissant. Tout ceci se passait derrière moi, mais j’étais allongé, me tenant sur les coudes fac à mon ennemi, je ne pouvais pas savoir ce qu’il se passait… Soudain, je vis une immense lance passer à côté de moi à une vitesse vertigineuse, la lance de Kishi. Il était là, et avait lancé son arme en plein dans un œil de la bête. Sous ce coup, il retomba au sol, poussant un énorme cri. Je luttais pour rester sur les coudes, et tant bien que mal, regardais ce qui était entrain de se passer. Kishi passa à côté de moi, et s’arrêta à mon niveau, sans me regarder. Mais je senti par sa présence, qu’il voulait me rassurer, et me faire comprendre qu’il sera toujours là pour moi. Je n’avais pas eu cette fois la force de verser une larme, je restais là, allongé les yeux grands ouverts. Kishi avait son énorme épée sur l’épaule, et se rapprochait en marchant calmement de la bête. Il lui attribua une suite coups plus violents les uns que les autres, je n’avais jamais vu Kishi frapper aussi fort. J’entendais presque son âme et son esprit implorant de verser le sang de cette créature. Il avait une force hors du commun, au point qu’il attrapa la créature par un croc (et oui la chimère est vraiment grande), et la traînait tant bien que mal pour qu’elle se retrouve en face de moi. Plantant son épée au sol, il se mit à parler d’un ton sec, et d’une voix puissante… - Maintenant, jure allégeance à ton maître, Kimaera, où je te jure que ton âme ira brûler là où même toi tu ne voudrais pas aller !!!Sur ces mots, le monstre fit juste un geste de sa tête, signifiant qu’il venait de me jurer allégeance, et devenir ma chimère. Elle faisait parti, ou plutôt il, de la famille des enfers, famille inconnu du clan, car tous étaient jugé trop faible, même par les prédécesseurs et les créateurs du clan. Le monstre, lentement, était entrain de s’évaporer en millier de furolucioles, un spectacle magnifique, que j’aimais à regarder, tellement que je réussis à esquisser un sourire. Je n’arrivais cependant plus à me relever seul, Kishi me prit alors comme si je ne faisais que quelques grammes, pour me mettre sur sa monture. J’étais allongé devant Kishi sur le cheval, les yeux rivés vers le ciel contemplant le ciel étoilé qui venait de prendre place. Une étoile filante se mit à passer, et sur ce magnifique signe, toutes les furolucioles représentant la nouvelle chimère vint à rentrer en moi… Je pouvais apercevoir Kurumi non loin de moi, elle n’avait pas une égratignure Souriant, je lui adressai quelques mots, avant de tomber dans une sorte de coma. Effort, lutte, acquisition de nouvelle chimère, tout ceci m’avait lessivé, j’étais parti pour un petit somme, tandis que Kishi veillait sur moi, et tendit la main à Kurumi, pour la faire monter sur le cheval afin de retourner au village, c’était la première fois que je voyais Kishi faire cela, et la dernière chose avant de m’évanouir… - Allez Kurumi, on rentre à la maison… Je me suis bien défendu hein… ? A la suite de ces paroles, je sombra dans un lourd et profond sommeil… |
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